La belle à la planche dormante, ft Epervier ! - abandon

▬ Guerrière

La pluie tambourinait contre le sol. Les gouttes finissaient leur route sur le sol en projetant des éclaboussures sur les flaque. Le vent sifflait entre les fougères à proximité du camp, et les lourds nuages lointains à l'horizon semblaient bien préciser que, non, cette affreuse météo ne se finirait pas de suite.
Et pourtant, rien de tout ça ne déroutait Eclat de Crépuscule. Elle souriait comme si le Soleil en personne venait illuminer ses journées, comme si le ciel était bleu et que les oiseaux chantaient. En réalité, on n'aurait même pas pu les entendre avec le vacarme des bourrasques qui menaçaient presque de l'emporter. La silhouette embrasée était postée près de la tanière des guerriers, trempée mais d'excellente humeur. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle était si heureuse, alors que son père était mort depuis presque deux mois. Peut-être parce qu'elle avait su prendre la vie par les cornes, et décider elle-même de son destin plutôt que de le subir. Et il fallait dire que Serres d'Epervier l'avait beaucoup aidée à redonner du boost à son cœur déchiré.

A la pensée du sentinelle brun, la rouquine sourit davantage, et inspira profondément l'air humide. Ils avaient passé beaucoup de temps ensemble, avaient appris à se découvrir autrement qu'en tant que collègues que patrouilles. Une réelle affinité les avaient liée, et elle n'en savait trop rien, mais peut-être plus. Elle se surprenait souvent à rechercher dans le camp sa silhouette rien que pour le regarder un peu, ou même à être embarrassée (et très heureuse) quand il lui arrivait de se trouver à une grande proximité avec lui. Et elle n'avait jamais agi de la sorte avec Poivre, avec qui les coups de tête affectueux étaient fréquents, et absolument pas perturbants.
Museau Cendré l'interrompit dans ses réflexions, en lui demandant d'aller jeter un œil au moulin. On avait cru voir ou sentir des présences importunes, et il aurait été préférable de savoir. Le lieutenant lui demanda d'être accompagnée, de préférence par un sentinelle, qui aurait plus de talent en combat. Elle hocha la tête, papota un instant et s'éclipsa en trottinant pour aller retrouver Serres d'Epervier. Elle espérait qu'il était dans leur tanière, et le sort lui fut favorable.

Apercevant son corps sombre endormi, elle avança dans la tanière presque vide (surprenant compte tenu des situations météorologiques) en souriant aux sentinelles qui ne dormaient pas, et lui chuchota à l'oreille, sans tenir compte du frisson qui la parcourut quand elle sentit son oreille effleurer son épaule :
"Epervier ! C'est Crépuscule. Hum, Museau Cendré m'a demandé d'aller patrouiller dans le moulin. Il me fallait un sentinelle, alors j'ai pensé à toi ? Si ça te dit ?"

Elle attendit impatiemment sa réponse, craignant sans grande raison une rebuffade.

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♯ Sentinelle

Quand il revient de son post près de la frontière avec le Clan de l'Ombre, la nuit est déjà tombée depuis un moment. La plupart des guerriers sont installés comme à leur habitude à la belle étoile. Quelques uns sont endormis sous les grosses pierres qui servent de refuge en cas d'intempéries, et il les rejoint sans hésiter. Sa nuit est déjà écourtée par son post tardif, il compte bien passer le reste à dormir paisiblement. Et il fait bien ce soir-là de s'installer à l'abri car dans la nuit, une fine pluie s'abat sur les landes. La terre sèche et dure ne laisse pas l'eau la pénétrer facilement, et commence alors le tambourinement incessant des gouttes contre le sol imperméable. La mélodie berce la sentinelle qui sent bientôt d'autres matous trouver refuge sous les imposants rochers qui servent de toit. En quelques minutes, tout le monde ou presque est regroupé à l'abri, leur fourrure trempée les unes contre les autres pour se tenir chaud.

Une fois le matin levé, Serres d'Épervier n'est pas réveillé par le mouvement des autres félins qui partent autour de lui. Trop endormi, le matou au médaillon blanc est plongé dans un sommeil lourd. Jusqu'à ce qu'on vienne le réveiller.

« Épervier ! » le hèle-t-on. Il grommelle doucement, arraché à ses rêves. « C'est Crépuscule. » Il libère un soupir pour interrompre ses petits grognements ronchons. « Hum, Moineau Cendré m'a demandé d'aller patrouiller dans le moulin. Il me fallait un sentinelle, alors j'ai pensé à toi ? Si ça te dit ? »

Se retournant sur le dos, il s'étire les pattes en gardant les yeux clos.

« Oui oui oui » répond-il en continuant ses étirements, de toute évidence encore un peu endormi. « Je... » Il baille. « J'arrive. »

Alors, la petite rousse s'éloigne un peu et le matou brun se dresse sur ses quatre membres, s'étire à nouveau le dos en baillant et finit enfin par quitter la tanière de fortune. Une fois au seuil de l'antre, il constate qu'il pleut et ne s'accorde que quelques coups de langue pour remettre son poil en ordre. De toute façon, il finira trempé qu'il se toilette ou non !

Ses yeux identifient facilement le poil roux de son amie : une couleur vive et chaude qu'il a pris l'habitude de chercher. Il la salue en bonne et due forme avant de lancer, revigoré par la présence de la féline :

« C'est parti ? » tout sourire.

HRP:

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▬ Guerrière

La rouquine attendit que le brun se réveille. Il grommela dans son sommeil, sûrement encore en plein rêve, et elle retint un rire quand il se retourna, en gardant les yeux fermés. Elle se demanda s'il n'avait pas fait une grande patrouille la veille, et que c'était la raison pour laquelle il dormait si bien.
Tout en s'étirant mollement, Serres d'Epervier lui répondit, d'une voix somnolente entre quelques bâillements :
« Oui oui oui … Je… J'arrive. »

Eclat de Crépuscule s'éloigna d'un pas vif. Elle ne voulait pas rester le voir se réveiller, pour une question d'intimité, et aussi parce qu'elle craignait que l'envie de le secouer pour qu'il se lève vite lui traverse l'esprit. Elle avait toujours haï les personnes molles, qui parlaient et agissaient lentement : or, quand on se levait, c'était tout à fait ce genre d'état d'esprit qui nous caractérisait. Le passage du rêve à la réalité n'était pas toujours très simple, après tout. Elle-même avait passé de nombreux moments à émerger quand les cauchemars liés à la mort de son père étaient trop récurrents.
Elle traversa l'antre, et respira avec joie l'air humide. N'ayant pas grand chose à observer, le camp étant presque vide, elle s'accorda quelques instants de toilette, et se lécha pensivement la patte en fixant sans la voir une flaque d'eau et les gouttelettes qui formaient des ricochets sur le miroir.

Le sentinelle la rejoignit, et, après l'avoir saluée, lançant sur un ton positif qui la revigorait plus encore :
« C'est parti ? »

La rouquine hocha la tête, en signe de réponse, et prit la tête de la patrouille. La route vers le moulin n'était pas bien longue, mais elle se permit de ralentir assez vite pour se poster finalement aux côtés du matou. Elle calqua son allure à la sienne, si bien qu'elle devait trottiner pour le suivre.
Nullement mécontente de la météo, ses iris ambrées étincelantes et son pelage roux sur lequel des émeraudes tombaient gracieusement étaient les seuls soleils de la journée. Eclat de Crépuscule s'écria, d'humeur taquine :
"J'espère que tu es prêt à me prouver que tu es le meilleur sentinelle du Vent ! Je suis impatiente de te découvrir sous un nouvel angle que celui auquel tu m'as habitué, mon cher !"

Ses moustaches frémirent d'amusement. Même si elle se sentait prête à danser pendant des lunes entières, il faudrait bien que le sérieux reprenne. Déjà au loin la silhouette macabre du moulin se dessinait dans les contours. Dressé ainsi contre les éléments, il donnait une impression d'insécurité, et la rouquine sentit un frisson, conséquence d'une peur infantile qui la reprenait, lui parcourir l'échine.
"Comment on va procéder ? On monte tous les deux, ou y'en a un qui monte la garde dehors? Je veux bien monter, parce que je suis plus petite donc c'est plus simple pour moi de me faufiler. Et bien sûr, au moindre signal d'alerte je redescends. Ca te va?"

Elle lui lança un regard interrogatif. Son plan lui paraissait fort simplement mais convenable et adapté à la situation ainsi qu'à leurs corpulences respectives et leurs talents.

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♯ Sentinelle

La petite femelle acquiesce d'un hochement de la tête avant de prendre la tête de la patrouille. Docile, Serres d'Épervier se met en marche juste derrière elle. Il ne faut guère longtemps à la rouquine pour changer d'avis et préférer avancer aux côtés du matou. Puis taquine elle lui lance, les moustaches frémissant d'amusement :

« J'espère que tu es prêt à me prouver que tu es le meilleur sentinelle du Vent ! Je suis impatiente de te découvrir sous un nouvel angle que celui auquel tu m'as habitué, mon cher ! »

Il pouffe légèrement, surpris mais égayé par les légèretés de son amie. Il est bien vrai qu'il n'a guère eu l'occasion de montrer à Éclat de Crépuscule son visage de sentinelle droit et concentré. A la place quand ils se voient, les deux félins préfèrent rire et parfois même jouer comme deux grands chatons. Mais soit, aujourd'hui la féline à l'oreille blanche a besoin d'un binôme pour la protéger et il est ravi de pouvoir l'accompagner en mission spéciale !

Une fois au pied de l'édifice, le fils du chef ne peut s'empêcher de remarquer le léger frisson qui parcourt sa camarade. Sans toutefois le relever de vive voix, il lui porte un regard confiant; il n'y a pas de quoi avoir peur, ils sont ensemble. Au moindre danger, il sera là pour elle.

« Comment on va procéder ? On monte tous les deux, ou y'en a un qui monte la garde dehors ? Je veux bien monter, parce que je suis plus petite donc c'est plus simple pour moi de me faufiler. Et bien sûr, au moindre signal d'alerte je redescends. Ça te va ? »

Il réfléchit un instant, les yeux rivés sur l'imposant moulin. Son regard descend alors vers l'entrée principale : un trou où peuvent se faufiler les chats. Alors, il répond :

« D'accord, c'est toi qui monte mais... Je pense que ce serait mieux si j'entrais aussi, au cas où. Je resterai près de l'entrée quand même mais évitons de nous séparer. » Il se tourne vers Éclat de Crépuscule avant de conclure : « L'union fait la force. », un sourire timide sur la gueule.

Sans vraiment attendre confirmation, il se redresse et se dirige vers ladite entrée, espérant être suivi par la rouquine.

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▬ Guerrière

Le sérieux reprenait le dessus, et le visage de Serres d'Epervier se ferma, pour laisser place à une concentration silencieuse. La rouquine attendait patiemment sa réponse, le regard posé sur le moulin. Elle en étudiait les trous, les failles, les issues de secours possible. A vrai dire, elle n'avait jamais observé le bâtiment de ce point de vue, et de plus, elle n'y était presque jamais allé. Une fois seulement, elle avait grimpé pour observer Poivre qui avait fait un entraînement de chasse, très laborieux d'ailleurs, pour le juger.
« D'accord, c'est toi qui monte mais... Je pense que ce serait mieux si j'entrais aussi, au cas où. Je resterai près de l'entrée quand même mais évitons de nous séparer. »

Eclat de Crépuscule hocha la tête, ses iris brillant de confiance. Elle savait qu'avec tout le temps passé ensemble, les deux félins se soutenaient mutuellement, et n'hésiteraient pas à bondir au péril du danger pour se sauver. C'était le Code du Guerrier, de toute façon, mais quand un ami risquait de mourir, de se blesser, c'était un réflexe de l'aider.
« L'union fait la force. »

Elle lui rendit son sourire, et le suivit quand il avança d'un pas déterminé vers le moulin. Bientôt ils se trouvèrent devant la porte, et elle lui murmura un "A tout de suite !"

Elle savoura un instant le sec, l'odeur du rongeur, mais elle se reconcentra vite. Un relent félin, un peu plus haut. Elle dressa les oreilles, attendant le moindre craquement de bois, frottement de patte contre une poutre. Rien. Elle n'entendait rien mais pourtant ça l'inquiétait plus qu'autre chose. Ne pas savoir si l'ennemi attendait pour frapper, la scrutait silencieusement.
Elle avançait doucement, sautait de poutre en poutre lentement mais sûrement. Elle prenait de la hauteur, et sous elle le sol prenait de la distance. Quelques mètres la séparaient de la terre ferme. Elle n'apercevait plus que le haut de la tête du sentinelle. Bientôt une plateforme apparut, et c'était avec un certain soulagement qu'elle reposa la patte sur un espace plus large. Elle avança, toujours aux aguets, quand le sol s'écroula sous elle.

Son souffle se coupa, et elle subit sa chute sans grande chance de reprendre le dessus. Elle ne pouvait pas retomber debout. Avec une chance immense, elle ne se prit pas de poutre, et tomba sur une couche de foin minimale. Le choc la sonna. La rouquine se sentait flasque, et pourtant son corps était crispé, presque courbatu.
Peut-être était-ce sous le choc de la peur, ou bien juste pour se rassurer, mais elle se surprit à éclater de rire. Elle s'écria, à qui voulait bien l'entendre :
"Et bah si on m'avait dit que ce serait moi, la plus maigre de tout le Vent, qui ferait un trou dans un planche, j'y aurai pas cru ! Va falloir arrêter de manger des souris !"

hrp:

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♯ Sentinelle

Lorsqu'ils atteignent le seuil du moulin, la petite chatte rousse le double en lui soufflant « A tout de suite ! ». Une fois à quelques longueurs de queue de renard de lui, elle se fige et inspire l'air sec de la bâtisse, alerte. Rien à dire, Éclat de Crépuscule est une guerrière prudente et méthodique; elle arbore à présent le même sérieux que son camarade de mission.

Puis elle s'élance sur les premières poutres. Même s'il ne dit rien, Serres d'Épervier serre les crocs à l'idée que son amie ne chute. Chaque fois que les poutres craquellent, grincent, il se sent à la fois soulagé d'entendre un atterrissage puis de nouveau inquiet qu'elles ne cèdent sous la femelle.
Bientôt, il ne peut plus la voir bondir, bander ses muscles avant de se détendre gracieusement de tout son long. Bientôt, ce ne sont plus que le chant du bois, ses fausses notes et les nuages de poussières s'abattant sur le sol qui lui apprenent où se trouve Éclat de Crépuscule. Ses yeux dorés ne la cherchent plus dans les hauteurs du moulin. A la place, ils scrutent les lieux, espérant presque y trouver un danger imminent comme un intrus pour ne plus penser à l'éventualité d'une chute. Mais rien ne perturbe la montée de Crépu, et rien ne met fin au calvaire d'Épervier.

Puis un moment de silence. Le mâle au médaillon blanc se redresse quand soudain un bruit gras et long Craaaaac! et la silhouette rousse de son amie qui le rejoint en un éclair, entraînant avec elle quelques morceaux de planche et un brouillard de sciure qui la recouvre bientôt.

« Crépu ! » geint-il en se précipitant au chevet de la malheureuse. « Crépu, tu m'entends, tu es là ?!, le visage déformé par son inquiétude.
- Et bah si on m'avait dit que ce serait moi, la plus maigre de tout le Vent, qui ferait un trou dans un planche, j'y aurai pas cru ! Va falloir arrêter de manger des souris ! »

Il grommelle. Sans pouvoir expliquer pourquoi, il n'a pas envie de rire à ces légèretés. Une pointe de colère s'immisce en lui, assez pour lui faire dire :

« Tu n'aurais jamais du monter. Ça va au moins ? Je t'emmène chez Vent du Nord, cette stupide mission peut bien attendre. »

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▬ Guerrière

La rouquine, après quelques instants, reprit sa respiration. Ses côtes, écrasées par la force de sa chute, lui faisaient un mal de chien, mais elle se força à ne pas y penser. Tout son être était figé, crispé par la peur et le choc. Après un cours dilemme intérieur, elle décida de ne pas bouger. Elle n'avait pas la foi de se lever, pas maintenant. De toute façon, Serres d'Epervier arrivait à son chevet, en courant de toutes pattes.
Elle sentit son cœur rebondir dans sa poitrine, en le voyant bondir pour la secourir, en l'appelant :
« Crépu ! Crépu, tu m'entends, tu es là ?!

Elle hocha la tête, le regardant droit dans les yeux, lui assurant d'un "oui" qu'elle était là. Elle lui en était reconnaissante d’être là, même si tout le mérite revenait à Moineau Cendré de les avoir envoyés tous les deux. Il ne faisait que son boulot, et pourtant. Sa présence, en ce moment donné, lui était réconfortante.

Un brin de surprise l’étonna, quand elle sentit l’agacement en lui à l’entente de ses mots, dits amusément sous le coup de la douleur. Eclat de Crépuscule ne comprenait pas vraiment, lui qui pourtant était aujourd’hui habitué à ses vannes habituelles, qui venaient quand on ne les attendait pas, et qui réussissaient à lui rendre son sourire à elle, les jours où elle allait le moins bien, et où la nostalgie la frappait.
« Tu n'aurais jamais du monter. Ça va au moins ? Je t'emmène chez Vent du Nord, cette stupide mis-sion peut bien attendre.
-Oui, ça va. Mais laisse-moi juste me remettre de mes émotions avant de partir. Où au moins que l’averse cesse. »

Elle avait parlé avec sérieux, sans grande légèreté, pour bien qu’il la comprenne. Elle ne vou-lait pas tout de suite retrouver la guérisseuse, et donner leur rapport à Moineau Cendré. Elle avait honte d’être tombée aussi lourdement. Ce n’était pas faute d’avoir maintes et maintes fois répété à Poivre de ne pas faire l’idiot dans le moulin et ses poutres moisies qui ne tenaient qu’à un fil parfois. Elle venait de s’être fait avoir comme une bleue. Et que ça l’agaçait ! Alors tant qu’à rentrer, autant reprendre le contrôle de son corps avant, et d’attendre que la douleur passe un peu.
« Ca ira mieux bientôt. Mais merci beaucoup d’être là pour moi. En général, je parle. Pas qu’aujourd’hui. Tu te souviens quand tu m’as demandé de t’entraîner à chasser parce que j’étais mal-heureuse comme les pierres ? », fit-elle, un léger sourire rêveur sur le faciès.

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