Carte d'identité Âge: 30 lunes (février 2023) Description du personnage: Mentor/apprenti: //
Sujet: Araignée - Sur un fil. 17.02.23 22:56
Araignée
Identité
Age : 30 lunes.
Sexe : ♀
Clan : Solitaire. Après tout, on est jamais mieux servie que par soi-même.
Rang : Aucun en particulier. Araignée aime se considérer comme une itinérante, acceptant parfois de rejoindre des groupes pour diverses raisons. Elle n’y reste jamais longtemps mais tâche de rester en bons termes avec ses alliés d’hier. On lui a reconnu une certaine habileté à soigner certains maux, compétence qu’elle dit tenir de sa mère. Aussi, elle a déjà vu des solitaires venir à sa rencontre dans ce but. Soigneuse itinérante, peut-être, bien qu’elle ne dispose que d’humbles connaissances à ce sujet.
Sang : Etranger, bien que, dans les faits, Araignée n’ait aucune idée de l’identité de son père et que sa mère lui a toujours semblé être une solitaire comme elle. Au fond, cela lui importe peu.
Relations : - Père inconnu. - Mésange - Mère. (†) - Fougère - Tante maternelle, chatte domestique. Jamais rencontrée.
Avis politique : Araignée a toujours eu pour principe de ne jamais trop s’approcher des différents clans. Bien sûr, elle a déjà croisé certains de leurs membres et toutes les rencontres ne se sont pas mal terminées, au contraire. Elle suit ses propres principes, sa propre notion de la décence. Cela pourrait la rapprocher de ceux et celles qui croient en ces esprits étoilés ou de ce Code du Guerrier, pour ce qu’elle a pu en saisir. Araignée n’a cependant été éduquée dans aucune croyance, si ce n’est en elle-même et dans la portée que peuvent avoir ses actes. Aider son prochain, tendre la patte en cas de besoin mais pas au mépris de sa propre survie… C’est déjà suffisant, pour elle qui n’a que peu d’attaches et qui risque déjà bien assez son existence à son goût. Après tout, elle a du briser bien d'autres règles de ce Code pour sa propre subsistance. Elle doit cependant avouer que la Tribu du Soleil l'intrigue, bien qu'elle suive toujours ses propres principes.
Comme bien d’autres, Araignée ne se souvient que peu de ses premiers instants. Le pelage de sa mère, son odeur rassurante, tel fut son monde. Son père ? Absent à ce moment comme pour ceux qui suivirent. Mésange avait bien assez d’amour et d’attention pour deux, plus encore pour son seul et unique chaton. Araignée posa pour la première fois son regard sur un jardin peu entretenu, dans cette tanière que sa mère s’était aménagée elle-même, dans un vieux cabanon de bois. Dès que la chatonne sut marcher, elle prit grand plaisir à en explorer les moindres recoins, alors que sa mère partait chercher de la nourriture ou en repérage pour s’assurer qu’aucun danger ne pouvait les menacer.
Un cabanon et un jardin aux herbes folles. Bientôt, cela ne suffirait plus. Il s’agissait cependant d’un endroit sûr, où les bipèdes ne s’aventuraient que rarement. Mésange les avait vu, Araignée le savait. Sa mère avait su profiter de toutes les opportunités pour survivre, avant sa naissance. Un vieux Bipède vivait là. A cette époque, le jardin regorgeait de plantes odorantes et colorées. Sa mère y avait trouvé de quoi se soigner, de quoi se cacher. La féline pouvait parler de cette période pendant des heures et sa fille buvait ses paroles avec avidité. Le vieux Bipède aimait son jardin. Il aimait les oiseaux, aussi. Mésange en avait profité de temps en temps, de son propre aveu. Discrètement, bien sûr. Araignée ne sut si sa mère appréciait le vieux Bipède, tâchant de ne pas lui faire de la peine en cachant ses méfaits ou si elle craignait de se faire chasser de cet endroit.
Toujours est-il qu’il avait fini par disparaître. Alors, le jardin s’était transformé petit à petit en cette forêt miniature. Mésange en avait pris son parti. Si de jeunes Bipèdes avaient investi les lieux un temps, ils avaient fini par s’évaporer, emportant leurs Monstres dans leur sillage. Tant et si bien que sa mère avait pu visiter la plus grande tanière. Elles s’y installèrent même à plusieurs reprises, lorsque les éléments étaient trop forts pour que le cabanon puisse les protéger efficacement. Tel fut l’univers d’Araignée durant ses six premières lunes. Un jardin, deux abris, quelques arbres noueux et tous les oiseaux dont elle pouvait rêver.
Mésange était cependant dotée de cette âme aventureuse que sa fille se découvrirait ensuite. Aussi, petit à petit, elle l’emmena avec elle à la découverte de d’autres jardins, de d’autres rues, sur les toits ou sur le sol. Araignée apprit à éviter les Monstres, à profiter des Bipèdes également. Tout était bon pour survivre, comme disait sa mère. On ne disait pas non à un peu de nourriture gratuite, lorsque sa fraîcheur n’était pas trop altérée, ou à un abri providentiel pour la simple raison qu’il n’avait pas été construit de ses propres pattes ! La prudence restait de mise, bien sûr. Un refus n’était cependant pas la première des options envisageables.
Le jardin en friche, le vieux cabanon, les jardins, les rues et les toits… L’univers d’Araignée s’agrandissait petit à petit. Sa mère ne négligeait aucun apprentissage. Traverser sans risquer de se faire piétiner par un Monstre, chasser les oiseaux qui pullulaient dans le jardin ou les souris qui faisaient de même dans la vieille tanière de Bipèdes, grimper aux arbres ou sauter d’un toit à l’autre… Des savoirs plus que nécessaires pour survivre.
Les connaissances de Mésange ne s’arrêtaient pas à cela, cependant. La féline n’était pas née de la dernière pluie, bien au contraire. Sans doute était-elle même âgée au moment de la naissance d’Araignée. Pour la toute jeune féline, ce fait n’était pas des plus marquants. Mésange était sa Maman. A ses yeux, jamais elle ne pourrait disparaître ! Elle n’avait qu’elle ! Fort était de constater qu’avec l’âge, sa mère avait accumulé un certain savoir. Elle connaissait le nom de certaines plantes, leurs effets également.
Très tôt, Araignée sut ce qu’elle pouvait manger, ce qu’elle devait éviter aussi. Mésange soignait ses petits bobos à l’aide de toiles d’araignées, arguant dans ces moments qu’elle aimait leur aspect et leur beauté lorsque de la rosée s’y trouvait empêtrée. Lui disant également que c’était pour cela qu’elle l’avait appelée Araignée. Et à chaque fois, la jeune féline buvait ses paroles, oubliant ses blessures, demandant à en apprendre toujours davantage.
Dix lunes s’étaient écoulées. Araignée n’était plus une petite chatonne. Elle avait bu les récit de sa mère et les buvait toujours avec la même avidité. Ses aventures l’avaient bercé. Quoi de plus normal que de souhaiter en vivre par elle-même ? Mésange le savait, qu’elle voulait découvrir d’autres horizons. Elle-même n’avait pas bougé depuis un moment, contrairement à ses vieilles habitudes. Oui, du changement pourrait leur faire du bien. Alors, un beau matin, mère et fille quittèrent le jardin en friche, ses oiseaux encore endormis, ses Monstres tous proches silencieux. Une nouvelle aventure, oui ! Une autre à ajouter à celles qu’elles avaient déjà vécu.
Ensemble.
Chapitre 2
Le repère des Bipèdes n’avait jamais déplu à Araignée.
Elle était à son aise dans ces zones grises et sombres, là où son pelage pouvait se fondre dans le décor. Elle claironnait que les Monstres ne l’effrayaient pas tant que ça ! Que les Bipèdes ne courraient jamais assez vite pour la rattraper ! Alors, Mésange souriait, lui rappelant doucement ses premiers enseignements. La force de l’habitude, celle d’un instinct qui n’avait pas été épargné. Alors, la plus jeune acquiesçait, faisant preuve de plus de retenue. Enfin, jusqu’à son prochain éclat de rire. Durant plusieurs semaines, mère et filles avaient découvert plusieurs jardins, s’étaient abritées là où elles pouvaient. Leur destination se rapprochait, petit à petit.
Car Mésange voulait que sa fille rencontre sa famille. Non pas son père, dont Araignée ne savait rien mais dont l’absence l’indifférait. Non. Une tante, la féline d’encre avait une tante. Une chatte qui appartenait à la même portée que sa mère, qui vivait chez une famille de Bipède. Araignée s’était étonnée de ce fait. Sa mère aurait-elle pu être une ancienne domestique ? Voilà qui était étonnant… Mésange ne ressemblait en rien à ces félins dont la vie était bien plus douillette. Alors, les questions avaient plu pendant un moment, Mésange riant à cet étrange spectacle… avant d’enfin pouvoir en placer une afin de répondre à son unique chaton.
« Non, Fougère et moi sommes nées comme toi. Fougère… Arf, je ne saurais jamais me faire à ce nom que lui ont donné ses Bipèdes. L’inspiration n’est pas leur fort, si tu veux mon avis. Mais elle a toujours été heureuse avec eux. Ils l’ont bien traitée, c’est déjà ça. Elle était de santé fragile, tu sais. Ce n’était pas le genre de choses qu’on pouvait soigner avec des toiles d’araignées ou quelques plantes. Ma mère a essayé mais il y a des choses qui ne dépendent pas de nous. Fougère dépérissait et… Ma mère, ta grand-mère, a tenté le tout pour le tout. Elle savait qu’elle ne reverrait jamais Fougère. Elle l’a laissée devant l’un de leurs nids et ils l’ont gardé avec eux. Mais elle a survécu, c’est tout ce qui compte, oui. Mésange avait gratté son oreille, distraite. Je vais la voir de temps à autre. Ses Bipèdes ne la laissent pas toujours sortir, je ne sais pas si nous aurons la chance de la voir mais nous pouvons essayer. Ce sont de bons Bipèdes, je te montre le chemin pour que tu aies une solution de repli si les choses venaient à tourner mal. S’il y a une leçon que tu dois bien retenir, c’est celle-ci, d’accord ? »
Et Araignée avait accepté. Mésange l’avait menée jusqu’à un nid bien entretenu, au jardin empli de choses étranges. Les petits des Bipèdes jouaient avec ces choses comme elle pouvait le faire avec une brindille ou une boule de mousse, d’après ce que Mésange disait. Mère et fille restèrent plantées un moment en hauteur, à portée de vue. Mais jamais Fougère ne se montra. Une occasion manquée. Cela arrivait mais Araignée se jura de revenir même seule. Les deux félines se remirent alors en marche. Vers la forêt.
« Nous arrivons dans un endroit particulier. L’avait prévenue sa mère. Je ne t’apprendrais rien en te disant que chaque chat tient à son territoire. Des groupes de chats vivent dans cette forêt et dans ses alentours. J’en ai déjà croisé quelques uns, ta grand-mère aussi. Si nous sommes suffisamment discrètes, ils ne devraient pas se rendre compte de notre présence. Fies-toi à ton museau, leurs odeurs sont très faciles à repérer, surtout qu’il n’y a pas de Monstres ici ou de nids de Bipèdes pour troubler nos museaux. - Et si nous les croisons ? s’enquit Araignée, alors qu’elle observait la lisière toute proche, un mélange de crainte et d’intérêt dans la voix. - N’engage pas le combat. Ils auront l’avantage du nombre et du terrain, de toute manière. Incline-toi, fais preuve de bonne foi et laisse-toi raccompagner à leur frontière. Mésange s’était tut. Si les choses tournent mal, n’hésite pas à te servir de tes pattes. Je suis certaine que tu peux battre une partie d’entre eux à la course sans mal. Trouve refuge dans une zone neutre et attend que la tempête passe. - Pourquoi ne m’avoir jamais parlé d’eux ? Je veux dire, de ces chats qui vivent en bande ? Et ces zones neutres, qu’est-ce que c’est ? - Une chose à la fois. Tiens ta langue pour le moment, je n’aimerai pas que nous nous fassions repérer. Suis-moi et ne dévie pas de mon chemin, je répondrai à toutes tes questions quand nous serons en lieu sûr. »
Araignée avait acquiescé, suivant les directives de sa mère avec application. Elles marchèrent un moment, se déplaçant parfois d’arbre en arbre. Une ferme, elles se rendaient dans une ferme, d’après ce que la jeune féline avait compris. Un endroit où les Bipèdes laissaient une grande liberté aux chats comme elles, leur présence leur évitant des soucis avec les rats et les souris. Lorsque la tension retomba, Araignée put obtenir les réponses qu’elle désirait. Une leçon de plus, et non des moindres. Car, au cours de son existence, elle serait amenée à croiser ces claniques, voire à traiter avec eux.
Mais cela était une autre histoire. Insouciante, Araignée profitait de ce voyage avec son entrain coutumier, écoutant sa mère lorsqu’elle lui montrait telle ou telle plante, tel ou tel endroit. Si la jeune féline ne voulait pas le voir, Mésange prenait en âge. Son museau blanchissait à vue d’œil, ses gestes se faisaient moins précis et son allure générale avait grandement ralentie. Alors, naturellement, Araignée s’était mise au pas. Elle chassait parfois pour deux, tâchait de ramener ces plantes fortifiantes que sa mère pouvait lui décrire. Bientôt, Mésange s’envolerait. Mais Araignée ne voulait pas le voir, ne voulait pas l’imaginer.
Et pourtant, fort était de constater que ce moment approchait. Et que Mésange l’avait préparée pour cette vie qu’elle mènerait seule désormais.
Chapitre 3
Mésange était partie.
Araignée l’avait pleurée des jours durant. Combien de temps cela faisait-il ? Quinze lunes, oui. Et pourtant, il semblait à la féline que cela remontait à hier. Elle avait tout essayé, pourtant. Les plantes, la nourriture… Elle n’avait pas ménagé ses efforts, aidant sa mère à marcher pour qu’elle puisse se promener encore un peu, pour qu’elle puisse profiter de ses endroits préférés. Elle avait essayé, mais il y avait des choses qui ne dépendaient pas d’elle. Mésange lui avait dit, encore et encore. Une leçon, une dernière leçon, qu’Araignée avait apprise d’une bien cruelle manière.
Mais la féline ne s’était pas démontée. Il fallait chasser. Il fallait voyager. Il fallait qu’elle vive, tout simplement. Et Mésange lui avait appris tout ce dont elle avait besoin. Alors, Araignée reprit les choses là où sa mère les avaient laissées. Joyeuse solitaire, elle ne restait que rarement plus de quelques jours au même endroit. Le monde était vaste et elle rêvait de le découvrir. De pouvoir apprendre autant de choses à ses propres petits, si elle venait à en avoir, que ce que Mésange avait pu lui dire. Telle était l’existence qui lui convenait.
En bonne araignée, la féline ne manqua pas de tisser sa toile cependant. Elle voyagea parfois avec d’autres chats, erra parmi les nids de Bipèdes en leur compagnie. Elle voulu même prévenir Fougère de la disparition de sa sœur. Hélas, l’occasion ne se présenta jamais, tant et si bien qu’Araignée se demanda si sa mère et sa tante ne s’étaient pas retrouvées dans un Ailleurs. Et pourtant, aujourd’hui encore, Araignée se glisse non loin du nid de Bipèdes de sa tante, espérant l’apercevoir. Un fol espoir sans doute. Mais sa mère aurait aimé ce geste, la féline en reste persuadée.
Alors, Araignée mène cette existence solitaire mais solidaire. Inlassablement. Avec un entrain bien à elle, aussi. Seule mais en même temps toujours accompagnée, elle danse sur les toits, entre les branches, à chaque endroit où ses pattes peuvent bien la mener.
Caractère
Araignée est connue pour l’entrain qu’elle met dans chacune de ses tâches, dans chacune de ses paroles. Solitaire mais solidaire, elle reconnaît assez aisément que l’union fait la force, sans pour autant se résoudre à rejoindre une quelconque communauté. C’est que la féline tient à son indépendance, à cette liberté dans laquelle elle a toujours vécu, qu’elle a toujours connue. Il n’en reste pas moins que sa conversation est agréable et qu’il lui arrive d’offrir son aide de temps à autre. Il ne faut cependant pas s’y tromper. Solitaire, solidaire mais loin d’être idiote, Araignée a un instinct de survie prononcée et ne se mettra jamais en danger si elle juge qu’une autre solution est possible. La seule exception notable semble être les petits, qu’elle traite avec une douceur toute particulière. Maternelle sans être mère, la féline a des principes et ne laisse jamais un chaton laissé pour compte, qu’importe son origine ou son état. Leur monde est rude, leur monde est vaste, les choses sont ainsi faites. Mais son cœur s’est toujours ému face aux plus jeunes, alors qu’elle traite les plus anciens avec une grande déférence. La vieillesse est un luxe qu’elle-même n’est pas sûre d’obtenir. Plus encore au vu de la vie qu’elle a décidé de mener, seule, sans réelles attaches si ce n’est amicales. Araignée ne se laisse pas démonter cependant. Fantasque, nonchalante, dans ses comportements, dans ses pensées aussi, elle est une grande observatrice du monde qui l’entoure et de ses beautés. C’est sans doute cela qui la caractérise le plus.
Physique
A bien des égards, Araignée tient son prénom de son apparence. Haute sur pattes, agile en presque toutes les circonstances, à son aise dans les branchages et les feuillages, elle semble faire honneur à la créature à qui elle doit son identité. D’autres diraient également que son prénom lui est des plus appropriés de part les toiles qui recouvrent fréquemment son pelage sans que cela ne semble la sortir de son entrain coutumier. Féline toute en longueur, toute en finesse, elle apprécie le couvert des ombres où elle se dissimule bien volontiers, de part le pelage d’encre dont elle a hérité. Mis à part son regard d'ambre, son corps entier est aussi sombre que la nuit, de son museau à ses coussinets. Les lunes ont montré que son pelage plutôt court ne lui offrait qu’une maigre protection au froid, malheureusement. Mais il en faudrait davantage à Araignée pour déchanter. Elle a déjà vu plusieurs saisons, elle en verra d’autres à n’en pas douter !
Et vous ?
Surnom : Hermine, BlancheHermine… Choississez, les deux me vont !
Décrivez-vous : Que dire, que dire… J’ai 23 ans, je suis en master d’archéologie et je bien contente de faire un petit retour aux sources en termes de rp’s ! J’ai commencé sur un fofo LGDC, pourquoi ne pas y refaire un tour ? Et merci à Boule de Trèfle de m’avoir donné le lien de cet endroit ! Si je disparaîs, j'autorise le staff à : ¤ Faire de mon personnage un PNJ