[Assemblée] Retour à la normale - end

Le Géant Noir lui répondit sans le moindre enthousiasme, et le coeur de Coup de Foudre battait la tempête. L'excitation le pris dans les pattes. Le Géant lui dit qu'il ne voulait pas d'emmerdes, et le bengal répondit d'un frénétiquement mouvement de la tête se trahissant d'un sourire ravi aux yeux de tous en répondant par la même.

— Ça nous fait déjà un point en commun, alors. Il étira la syllabe du r d'un véritable ronron de régal sans se soucier de qui pouvait l'entendre. Sans se soucier que quatre Clans avaient leurs yeux tournés vers eux, vers lui, et ouvraient enfin les oreilles à ce qu'il pouvait dire.

À côté, les deux résistants au changement.

— Je n'ai peur de rien, tu le sais bien m'enfin ! S'il faut vraiment que je montre l'exemple et que je t'aide, j'peux t'amener aux Hautes Pierres si c'est ton problème. Va bien falloir que t'ailles chercher ton nom. Tu prives ton clan de neuf vies pour les protéger.
— Je passe! de répondre le bengal en exagérant l'exaspération. La dernière fois que tu m'as offert ton aide pour me raccompagner quelque part, tu as profité que ton Clan ait le dos tourné pour te battre avec moi. Tu m'as presque arraché l'oreille, Déchichi!    Je veux bien qu'on aille un point en commun, mais...

Il entrouvrit un oeil en se disant que la moquerie ne réussirait pas à passer dans celle qui restait à L'Étoile de la Rivière. Ah, ce qu'Étoile D'Or lui manquait. Est-ce que la jugeotte devait être une caractéristique si rare parmis leurs colonies réunies?

— J'en ai eu assez, de dire l'Étoile du Vent, et Coup de Foudre versa à nouveau sa tête sur sa patte. Tu veux une paix générale, soit. C'est un rêve impossible car tôt où tard, on fini par avoir des griefs envers un autre. Et beaucoup sont prêts à y céder.

Le sourire du Bengal retomba, mais sans vraiment se retourner au complet. Plutôt il s'affaissa à la neutralité.

— Ta précieuse paix, ta précieuse amitié, accroches-toi y de toutes tes forces. Ces choses-là ne durent jamais éternellement.
— Et alors? Ça t'en bouche un coin de ne plus contrôler le discours, Petit Serpent? Est-ce que je devrais t'appeler Mauvais Perdant? ♡

C'est un signe de faiblesse de céder à sa colère, tu sais, l'obéissance aveugle ne mènera jamais qu'à la même chose; si tu en as assez de mon discours de paix, alors tues-moi.

Il souffla par le nez un rire qu'il ne verbalisa pas, haussant plutôt ses épaules.

C'est ta dernière chance, à toi et à tous les chats qui en ont assez de m'entendre. Déchichi vous l'a dit, non? Je n'ai pas encore les vies. Si je meure, tout sera fini, le Clan du Tonnerre sera en perdition et à portée de dents pour qui veuille bien le ceuillir.

Alors dis-moi, qu'est-ce que tu attends?

À l'intention du reste des chats de l'assemblée: qu'est-ce que vous attendez   tous?

— Ou bien vous êtes curieux, comme moi, de voir ce qui va se passer quand on donnera tous les pouvoirs au chat qui représente vos pires tabous?

Cette offre d'échanger un écureuil ensemble, je vous la fais aussi. Tiens, allons plus loin: j'ouvre cette cérémonie du partage à bon entendeur!

Le bengal se hissa à quatre pattes sur son côté du promontoire pour faire porter sa voix dans toute la clairière. Au chaud et à l'aise sous les yeux de tous, un frisson agréable lui prit jusqu'au bout de la queue, qu'il ondula derrière. Et dans les mots de mon nouvel Associé: J'veux pas d'emmerdes.

La conversation continua: Déchirée n'apporta rien d'utile sur la table et Cobra fit savoir qu'il en avait assez entendu mais Foudre n'en avait pas fini de parler politique pour ce soir.

" Et alors? Ça t'en bouche un coin de ne plus contrôler le discours, Petit Serpent? Est-ce que je devrais t'appeler Mauvais Perdant? ♡ "

Le renégat provoquait.

" C'est un signe de faiblesse de céder à sa colère, tu sais, l'obéissance aveugle ne mènera jamais qu'à la même chose; si tu en as assez de mon discours de paix, alors tues-moi. [...]"

Étoile Feulante gronda silencieusement à l'incitation piquante du chef. Le débat faisait déjà polémique, il ne manquerait plus qu'un con prenne ses paroles à la lettre. Que quelqu'un l'assassine, soit, mais loin de l'Ombre et certainement pas ce soir. Les émeutes n'avaient rien d'attrayante pour la grande brute sombre qui épia la foule de ses iris en fentes.

Voilà maintenant qu'il invitait tout Cerfblanc au repas, quiconque voulait bien se présenter. Petits, grands, innocents et meurtriers, quelle ravissante idée à laquelle Etoile Feulante ne souhaitait pas prendre part. Sans le mythe de la trêve confisquant les armes aux plus hargneux, qui pouvait garantir la paix ? Le charcoal aux griffes d'ébènes ne voulait pas risquer que l'on verse du poison dans son vin.

" Et dans les mots de mon nouvel Associé: J'veux pas d'emmerdes.
- Tu cherches. "

Miaula t-il.

N'articulant aucune menace son ton se voulait factuel. A crier ses ambitions ainsi sur toutes les cimes d'arbre Coup de Foudre se ferait plus d'ennemis que d'alliés. Il en avait connus qui s'était fait égorgés pour moins que cela. Bien qu'il rejoignait l'idéologie du bengal (en quelques sorte) il ne prendrait pas pour autant le risque de s'affilier à lui. Certainement pas lorsque tant de regards les dévisageaient.

La paix triomphant des clans était un bien beau rêve, mais à l'humble avis de l'ancien chuchoteur il serait préférable que les bipèdes viennent tous leur couper les couilles, leur donner de la pâté et un feu de cheminée devant lequel dormir. Plus d'hormones, plus de tabous, plus de guerre, plus de clan, d'étoile, de hiérarchie, de gosses, de fierté à la con...

Juste siestes et croquettes.

...

Il se perdait dans la fantaisie d'un monde meilleur, mais sa rêverie fut courte. Le ciel était encore clair, pas un nuage sur sa fresque étoilée au grand damne du grand mâle. Si la lune pouvait se couvrir alors tous pourraient se lever et partir.

Son regard tomba à nouveau sur la silhouette fine d'Esprit Soucieux.

Papa c'est quand qu'on arrive ?

Retour à la normale.

Aucun réel soutien, il s'en moquait, au lieu de ça il écoutait sans vraiment le faire, gonflant son pelage non pas en réponse à Foudre mais uniquement pour se tenir davantage chaud. Et pourtant il répliqua a Foudre, un brin ennuyer.

- Te tuer là, et faire de toi un martyr en te donnant raison. Je suis pas en colère Foudre, la vérité c'est que j'en ai rien à foutre de toi, de tes discours bravache qui ne mène nul part. Et il bailla, voilà, il aurait pu se relever, tourner dos et balancer un jet d'urine que le message n'eut pas été plus clair. Étoile du Cobra comprenait que Foudre espérait la paix, une paix improbable car il y aurait fatalement une histoire d'amour où une mort stupide, en bref, tôt où tard, quelques choses mettraient des chats en rogne, propice à une nouvelle guerre. En parlant de Guerre ... Il ronronna, ses plans étaient en train de changer. Même Étoile Feulante le sentait, Coup de Foudre les cherchait, les emmerdes mais elle ne viendrait pas à lui de suite car finalement ...

L'arrivée d'une nouvelle tête qu'il connaissait anima un peu l'assemblée et le Cobra cru bon de sommet le silence afin de permettre à Soleil de l'ouvrir. Elle n'était rien pour lui, elle et sa tribu ridicule ... Aussi il était tout ouvert à la laisser parler, à apporter un changement de discussion, un détournement bienvenu qui lui permettrait pour sa part de réfléchir à autre chose.

- Le clan du Vent connaît l'existence de la Tribu du Soleil depuis plusieurs lunes maintenant et preuve en est, j'ai personnellement envoyer quelques uns des miens les prévenir que des renards rodaient. Aussi je ne vois aucune abjection à laisser la Tribu vivre sa petite vie du moment qu'elle reconnait les imites des clans.

Voilà, de quoi pour sa part en finir avec les blablas et réfléchir. Il lui manquait encore un petit quelques chose ... Mais les sources de désaccords arrivent bien souvent sans qu'on ne les y attendent ...

Tu cherches, lui dit son futur-nouvel associé, et Oh que Oui il cherchait. L'une de ses oreilles de détourna complètement vers l'arrière pour pointer Feulement et sans le regarder, Coup de Foudre acquiesça. J'ai pas le choix, il dit, suffisament tout bas pour qu'on ne l'entende pas, et ça fonctiona car déjà Petit Serpent, sans doute frustré de ne plus tenir le discours, fit comme s'il s'en était désintéressé complètement.

— Te tuer là, c'est faire de toi un martyr en te donnant raison.

Coup de Foudre pencha impunément la tête en réponse, se parant de ce petit sourire de "qui, moi?" qui lui fit paraître plus jeune et fringant que toutes les lunes qu'il y avait dans son corps.

— Je suis pas en colère Foudre, la vérité c'est que j'en ai rien à foutre de toi, de tes discours bravache qui ne mène nul-part.
— Soit! J'adore me faire prendre de haut, de l'avant, de l'arrière... Il haussa joliment les épaules. Si tu as trop peur de changer le statut quo et/ou de manger un écureuil avec moi, ce n'est pas comme si je pouvais t'y forcer, Petit Serpent ~

Il lui décocha un clin d'oeil et se rassied. Déchichi savait déjà qu'il voulait éviter la mort et le Géant Noir de l'Ombre semblait partager le même ennui à toujours s'arracher la face; le vrai ennemi, en soit, ce n'était pas leurs rivaux voisins et leur obsession sur leurs Rochers du Soleil mais plus loin encore, au delà des Quatre Chêtes et plus près des Hautes Pierres. Pas étonnant qu'il s'en fiche - l'absence du couvert des arbres sur leur tête devait leur mettre la lumière des Étoiles en tout temps, peut-être qu'il était déjà trop tard pour aider à épanouir leur esprit déjà fermé. D'un autre côté... Moineau Cendré n'était pas une cause perdue, lui.

Coup de Foudre lorgna vers son amant, une froideur prenant ses yeux en le considérant. Bah. Un geste à la fois - si ça révélation n'avait pas fait de vagues maintenant, elle en ferait dans son clan, et Petit Serpent serait forcé à confronter les valeurs de ce-dernier. Autoriser un sale chat "homo" à le seconder quitte à se battre contre les mauvaises langues du Vent, ou chasser son Lieutenant et l'ouvrir à pattes Ouvertes au Tonnerre? Coup de Foudre tira une page du livre de Feulement, entreprenant lui aussi une toilette.

— Excusez-moi. J’aimerais m’adresser à l’Assemblée, s’il vous plait.

Coup de Foudre pivota ses deux oreilles vers l'avant, baissant les yeux sur la ridicule petite femelle émaciée qui s'approchait de leur promontoire. Il cacha un sourire en se léchant la patte en silence - enfin venait cette interruption! Mais quelle malédiction, celle d'avoir tout le temps raison!...

Enfin, l'importune s'appelait Soleil, disait qu'on la connaissait, venait expliquer ses intentions, à elle et à sa "tribu". Qu'en gros des chats s'étaient détachés de leurs Clans pour la même raison que Coup de Foudre voulait partager un écureui; pour éviter la guerre, fuir leurs disputes de territoire et se ranger paisiblement dans une petite communauté qui se soutenait. Et à dire vrai, l'idée en fit presque rêver le bengal.

— Le clan du Vent connaît l'existence de la Tribu du Soleil depuis plusieurs lunes maintenant et preuve en est, j'ai personnellement envoyé quelques uns des miens les prévenir que des renards rôdaient. Aussi je ne vois aucune objection à laisser la Tribu vivre sa petite vie du moment qu'elle reconnait les limites des clans.

Ben voyons.

— Oh - ça signifie qu'ils se sont installés près de la Lande? Ça m'étonne que tu n'aies pas décidé de profiter de leur faible nombre pour les abattre.

M'enfin : Soleil, c'est ça?

En gros, tout ce joli langage pour nous dire que tu acceptes les déserteurs?

Ordre de Passage:

On reprend l'ordre désormais ! Vous pourrez enfin réagir aux bêtises de vos chefs

RETOUR A LA NORMALE - Lune 3 - Age 33 L.




Le chef du Vent et du Tonnerre semblaient fort vouloir continuer ce débat sans fin et assommant, je voulais aboyer -oui carrément- que ça suffisait et qu'on devrait en finir là avant qu'Etoile Feulante s'endorme, mais une petite silhouette blanche et rousse vint interrompre l'ennui de cette discussion. Mon poil se gonfla, surveillant où étaient mes guerriers si jamais une attaque devait se produire. Les derniers intrus arrivés pendant une Assemblée avaient été les Prophètes et leur venue avait fort coûté à notre clan..

Mais bon, je me rassurai que cette féline était étonnement frêle, donc que son danger était minime. Elle était entourée de deux chats mais ils n'avaient pas l'air féroces ou quoi. Je pourrais me détendre cependant.. je préférais laisser planer le doute. Un risque, et je sautais sur leur parolière, cheffe ou je ne savais quoi.

La petite balafrée n'était pas une inconnue des clans par contre, ça allait de mieux en mieux, pour moi. Ca restait une ancienne Venteuse mais les Prophètes ou une secte étaient écartés. Et la meilleure des nouvelles vint : ils étaient pacifiques et comptaient rester dans leur coin ! Voilà, moi, je ne demandais rien de plus aux étrangers : laisser mes terres et mes camarades tranquilles. Je retiendrai néanmoins qu'un nouveau groupe se forme dans Cerfblanc. Celle ci promettait de pas mettre leurs truffes dans les affaires de guerres des Clans, mais qui me disait que les solitaires qu'ils acceptaient n'allaient pas retournaient leurs intentions ? M'enfin. Le clan du Vent les connaissait, donc ils devaient être proche de leur frontière. On sera vite au courant si les lapins se font rouler dessus à un moment.

Etoile de Cobra annonça que cela ne le gênait pas, Pas Etoile de Foudre continua à poser plus de questions qu'à en répondre, et moi je me contentai d'hausser les épaules.

" S'ils sont près de la Lande, cela ne posera pas de soucis au Clan de la Rivière. J'espère que vos souhaits pacifiques tiendront dans le temps. "

Et que ce petit coup de boost accélère cette Assemblée

" Excusez-moi. J’aimerais m’adresser à l’Assemblée, s’il vous plait. "

La voix lui était familière, plus mature que dans ses souvenirs. Elle le ramenait des lunes en arrière lorsque le soleil asséchait le bourbier de l'ombre, lorsque frais d'une guerre, Étoile Maudite l'avait fait chuchoteur. Il se remémorait la renardière abandonnée dans laquelle une jeune prisonnière suppliait sa clémence, appelait en vain sa mère.

Ce soir Nuage du Soleil était là parmi la foule et son geôlier perché parmi les chefs. Que le temps avait tracé des sillons dans la terre de leur vie, changeant à jamais le cours de leurs rivières.

Elle annonçait l'arrivée nouvelle d'une tribu, une autre. Etoile Feulante n'aimait pas ce mot qui s'était taché de sang et vices tout au long de son existence. En revanche ... Pas de prophètes, pas d'ambitions, juste un groupuscule de matous pacifiques ou du moins de ce qu'en disait leur représentant.

Il la connaissait, elle. Leurs idéaux anti-claniques s'étaient rejoint au fil d'une "conversation" autrefois, mais ces interruptions... Ce titre tabou qu'était celui de "tribu"...

Aucune confiance ne leur était accordée pour le moment. L'espèce féline était capable des pires fourberies, elle était avide et sauvage, rien ne lui garantissait que Soleil et ses camarades n'essayeraient pas d'égorger leurs chatons demain.

Les réponses du Cobra et de la bleue aux oreilles cassées furent plus pacifiste qu'il ne l'aurait cru. Celle de Foudre curieuse. La sienne serait claire, ni agressive, ni amicale.

" Tant qu'vous nous faites pas chier on vous f'ra pas chier. "

Il posait ses limites en demandant la paix tout en rappelant sa puissance guerrière, de la même manière don il s'était adressé au reste des maisons de la foret de Cerfblanc.

L'Assemblée suit son cours; Gueule de Glouton entend quelques cris d'indignation, des feulements frustrés mais aussi une paire de rires et des bribes de conversations remplies de banalités. Et pourtant, son attention se porte toujours sur la bien belle femelle sable du premier rang.

Lorsqu'ils échangent un regard, elle lève les yeux au ciel comme agacée. Rien de mieux pour arracher un rictus amusé au lieutenant de la Rivière qui peine à cacher son petit jeu à ses voisins. Il lui offre son plus beau sourire couplé d'un clin d'œil si rentre-dedans qu'il en est ridicule. Mais Gueule de Glouton le sait très bien; l'audace paie souvent.

Contrairement à beaucoup de ses congénères félins, Gueule de Glouton s'amusait beaucoup avant que les choses ne dérapent, quelques mètres au-dessus de lui. Alors, quand le ton monte, sa nouvelle distraction se trouve perturbée et c'est à peine si la jolie beige le regarde encore, happée par la scène du haut. Cette fois, c'est lui qui roule les yeux. Il se retient presque d'intervenir pour pouvoir reprendre son petit manège avec l'ombreuse capricieuse.

Heureusement, il reste bien sage. Même durant la tirade ridicule de euh... Coup de Foudre, c'est ça ? Le pauvre malheureux découvre seulement aujourd'hui que les lois ancestrales sont imparfaites et que les Assemblées sont pleines de faux-semblants. Il envoie une œillade blasé à Moineau Cendré au moment où son chef est désigné comme Mauvais Perdant de ce grand jeu. Ironique, sorti de la bouche de celui qui est désigné comme le premier à vouloir en changer les règles... Mais il ne perd pas de vue que le lieutenant gris vient d'être ouvertement associé aux coucheries de Coup de Foudre.

Il arrête de l'écouter à l'instant où le mot "bite" s'invite au discours. Vulgaire pour être vulgaire, wow le voilà revenu à ses 12 lunes, roi de la récré. Un dernier coup d'œil à la créature féminine du premier rang confirme ses craintes : c'est bon, les quatre idiots au nom étoilé ont réussi à tout gâcher. Tout est sérieux désormais. En signe de mécontentement, Gueule de Glouton s'affaisse et pousse un soupir las.
Là, il se permet de vérifier l'état d'Esprit Soucieux, qui doit bien avoir l'habitude de ce genre d'affaires. Partage-t-il seulement le même agacement que lui envers le nouveau chef du Tonnerre ?

Vraiment ce Coup de Foudre, impiffrable. Combien de rumeurs à son sujet ? Tout ça pour qu'il s'élève en figure qui représente [leurs] pires tabous ? Gueule de Glouton pouffe un instant; non mais c'est vrai quoi, quelle phrase de puceau. Oh, s'il avait seulement idée des tabous de ses propres partenaires, il verrait le flou le pauvre "baiseur de léopard" -plutôt de lieutenants du coup. Eurk, une image dégoûtante lui traverse l'esprit un instant, quand il se rappelle son propre statut.
Foutu pour foutu, il hésite à intervenir lorsque le bengal invite au meurtre mais se décide à rester discret cette fois-ci. Il ne voudrait pas déjà être le centre d'attention de toute la foule - quoique pour certaines...

Quand une petite rouquine fait son entrée sur scène, c'est le surenchérissement de trop. A croire que dans deux minutes, un blaireau va débarquer à son tour suivi d'un de ses potes Bipèdes venu conter l'histoire de sa famille adoptive murine. Il cherche un peu de réconfort dans les magnifiques yeux verts pâles de l'ombreuse (celle dont il a perdu l'attention avec toutes ces conneries).

Mais il n'abandonne pas si vite et joue de ses œillades plus ou moins subtiles pour entretenir l'intérêt de la femelle. Oh, elle doit bien trouver quelque chose dans tout ce flots d'informations pour s'indigner elle aussi; ça leur ferait déjà un point commun, non ?
Après tout, elle doit s'ennuyer au moins assez pour s'amuser à son tour dans cet échange interdit de regards.

Ordre de Passage:

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