Carte d'identité Âge: 58 lunes (04/24) Description du personnage: Mentor/apprenti: XX
Sujet: Poupée Ronchonne - ft Santito - abandon 08.09.22 15:21
POUPEE RONCHONNE - LUNE 15 - AGE 31 L.
Je n'avais pas compris comment je m'étais retrouvée là, mais une chose était sûre, je n'aimais pas être là.
J'étais dans un nid de Bipède immense. Et il y faisait froid. C'était tout gris et fait en pierre. Les bruits y sonnaient super bizarrement, comme quand on miaulait dans une pièce vide, sauf que là, c'était des dizaines d'humains qui parlaient de vive voix avec leur écho. Il y avait beaucoup de grands Bipèdes, mais ils étaient tous réunis autour d'humaniots vêtus de blancs. Les humains mettaient des fourrures semblables en tout points que rarement : quand ils faisaient la fête ou bien du sport. Et vu que personne ne courrait dans tous les sens, ça devait être une fête.
Le pire là dedans ? C'était que moi aussi, il m'avait vêtue de blanc. Heureusement, pas entièrement. C'est pas faute d'avoir essayé, mais dès qu'ils avaient tenté de passer mes -deux- pattes à travers leurs fausses fourrures, je la réduisais en lambeaux. Jamais je me referais enfermée dans une fourrure d'humain. Ils l'ont fait quand je venais de perdre mes pattes et qu'ils me soignaient, et j'avais détesté ça. Mais je n'étais plus molle comme avant, je n'allais pas laisser faire ces bipèdes. Je n'allais pas devenir leur pel-
peluche.
Et pourtant, me voilà dans un panier, avec plein de fleurs -en plastique, erk ça puait- et de peluches qui ressemblaient à des animaux avec des yeux bien trop gros, et moi j'étais plantée en plein milieu, un énorme noeud blanc autour du cou -impossible de l'atteindre, les Bipèdes semblaient fiers d'eux- et surtout, privée de mes pattes de monstre. Le tout posé en hauteur sur une table. Donc si je voulais partir, je n'avais qu'une destination : le sol, et ce avec beaucoup de douleur.
Donc après le passage des vieilles bipèdes qui voulaient mettre leurs sales pattes sur moi et me pincer les joues, puis des petits qui tentèrent de tirer sur ma queue ou de toucher mes non-pattes arrières, ils décidèrent de tous aller s'asseoir alors qu'un ancien Bipède habillé lui aussi de blanc -pourtant il n'était plus un humaniot depuis longtemps- se mit à parler seul. Seul avec son écho bien sûr. Je soupirai. Je n'étais pas sortie d'affaire mais c'était moins pire.
" Au moins un peu de tranquillité maintenant.. " miaulais-je tout bas.
Paisible. C'est comme ça que se sentait Santito avant que le brouhaha ne déchire son précieux silence. Dérangeant sa tranquillité habituel mais il connaissait bien ce son là... Quelques fois, son maître faisait de grandes réunions de bipèdes aussi bruyante soit elle. Il faisait des rituels bizarres, que Santito avait appris à connaître mais qui ne le mettait pas toujours très à l'aise. Il y avait celle ou deux bipèdes passaient d'étranges cercles autour d'un doigt de leurs pattes, celle ou une grosse boite en bois était poser en plein milieu avec des bipèdes qui semblaient triste et celle avec des bébés bipèdes qui se prenait de l'eau sur la tête. Santito ne savait pas qu'elle était la pire mais, il avait le droit à la troisième option aujourd'hui. Posé sur le siège de la grande boîte à bruit appelé "Orgue", Santito s'étirait afin d'aller voir la cérémonie de plus près. Après, tout il n'avait rien de mieux à faire et il ne pouvait dormir paisiblement... Descendant les escaliers en pierre avec très peu délicatesse, Santito faillit perdre l'équilibre et se scratcher dans un vase à flamme (bougie). Il se redressa et continua de marcher d'un pas lourd, vers le promontoire ou se tenait devant son maître. Sa voix résonnait dans l'église et Santito s'avançait nonchalamment, il se sentait chez lui. Regardant avec curiosité le spectacle en marchant.. plus le mâle tigré s'apercevait que le tas de cadeau posés par les bipèdes avait une chose inhabituel... Un chat ! Un véritable chat était mis là, en plein milieu... Habillé avec un accoutrement ridicule... Pauvre petite choses, pensa Santito. Ce n'étais pas pour se moquer mais plutôt parce que la minette coincé là, lui faisait pitié... Certains bipèdes étaient vraiment comme certains chats sans coeur. Santito pris alors un bon élan et sauta sur la table, assez lourdement et avec une certaine difficulté. Le gros matou était obèse et très grand, il dépassait largement les petits chiens du quartier... Il espérait ne pas avoir effrayer la minette par son approche un peu brusque..
Santito s'asseya près d'elle. Pas vraiment à l'aise... Il n'aimait pas vraiment faire la conversation... Surtout avec un chat qu'il ne connait pas. Mais, il pouvait pas la laisser toute seule comme ça, ce n'était pas très gentleman. Le matou tigré regarda au loin sûre de lui, alors que sa voix lança quelques mots timide.
Santito: Bonjour Mademoiselle... Vous... Vous allez bien ?
Le gros matou n'osais pas la regarder dans les yeux, tant que celle-ci ne rompait pas cette gênance.
Mon regard perdu dans la cérémonie des Bipèdes, que je regardais sans vraiment regarder -une mouche qui passa par là par hasard me distrayait plus-, mon cœur ne fit qu'un bond lorsqu'un énorme chat -je n'attrais que des gros chats ! Whisky, Babouin, Tonton, le nouveau- apparut à côté de moi. Un feulement de surprise mourut dans ma gorge, résonnant par dessus la voix du Bipède Cérémonieux et attirant quelques regards sur moi. Mais là, je ne fis pas attention aux Bipèdes. Plutôt au nouveau venu couleur sable. Il resta là, silencieux pendant plusieurs secondes où je ne pouvais qu'entendre mon cœur battre dans mes oreilles. Je le fixai, prête à saut-.. à me laisser tomber hors de mon piédestal s'il le fallait, mais lui se contentait de regarder devant lui. Jusqu'à ce qu'il miaule, doucement, comme pour éviter l'écho du Nid Géant en pierres, avec une voix grave. Et il demandait si j'allais bien. Je battis des paupières, me remettant de ma frayeur, puis je me décidai à lui répondre. Il avait été poli -malgré ma frousse quand il est arrivé- et m'avait appelé Mademoiselle. Et Maman m'avait appris à être poli si je n'étais pas avec un individu dangereux.
" Oh euh b-bonjour. Je... je vais bien, techniquement. Il fait froid ici, et j'ai pas envie d'être ici. Vous avez été.. emmené de force vous aussi ? "
Je vois qu'il a aussi un collier autour du cou. Mais un petit, plein de perles, alors que je me coltinais cet énorme ruban.
" Vous êtes un chat de Bipède ? "
Car Tonton avait un collier à l'époque où je l'avais rencontré, un beau foulard rouge. Et ce n'était pas un domestique pour autant. Enfin.. si.. il l'avait été mais.. Oh je me comprenais, le collier ne fait pas le domestique, comme disais ma maman.
Elle avait l'air malheureuse, avec un regard paniqué par l'étrangeté de la situation. Ce que pouvait comprendre Santito... Lui avait l'habitude des rituels bizarres de son maître mais pour quelqu'un de l'extérieur cela devait avoir l'air étrange ou terrifiant. Tout résonnait dans sa grande maison, l'air froid et humide, s'infiltrait à travers la pelisse. Bien que n'importe qui, aurait trouver cette maison horrible. Santito lui se sentait bien... C'étais chez lui, son chez lui et il avait appris à y prendre ses marques, depuis que son bipède l'avait sauver étant petit. Il connaissait les sons, les odeurs et le moindre recoins, de cette gigantesque bâtisse. Qui semblait faire partis de lui à présent. La femelle juste à côté de lui semblait un peu sous le choque mais, elle finit par rompre le silence entre eux.
???: Oh euh b-bonjour. Je... je vais bien, techniquement. Il fait froid ici, et j'ai pas envie d'être ici. Vous avez été.. emmené de force vous aussi ?
Santito détourna son regard enfin vers la femelle tâcheté et lui fit un doux sourire compatissant. Il comprenait vraiment son point de vue, malheureusement c'est pas lui qui décidait des évènements mais leur bipèdes. Le mâle sable ou un petit rire à peine retenu quand celle-ci, se demandait si il étais retenu ici.
??: Vous êtes un chat de Bipède ?
Mais, la femelle avait remarqué son collier autour de son cou... Un collier fait de perle en pierre qui descendait sur son poitrail et finissait avec une forme de croix. Le jeune mâle en était fière, ce collier était signe que quelqu'un l'aimait de tout son coeur. Ce qu'il ne pouvait pas dire, de sa famille d'origine... Enfin... le mâle couleur sable, n'avait pas très envie de parler... Mais, c'étais surtout parce que monsieur est taciturne, car la compagnie de la femelle ne lui étais pas désagréable. Mais, bon il n'avait plus le choix maintenant, qu'il avait lancer la conversation...
Santito: Oui.. Je suis un chat de bipède, j'appartiens à celui qui parle fort et qui se tient debout devant les autres... Je suis désolé pour vous, mais je pense que vous en avez pour un bon moment... Les rituels bipèdes peuvent durer longtemps...
Même si, c'étais pas la cérémonie la plus longue, les rituels de bipèdes avaient le dont de prendre un moment certains. En général, Santito partait dans le bureau de son maître pour faire une sieste ou dans le clocher pour passer le temps en chassant des pigeons idiots. Mais, là il avait de la compagnie. Il n'allait pas s'éclipser et la laisser endurer sa toute seule... D'ailleurs, il ne s'étais pas présenter, voilà qui était l'occasion de le faire.
Santito: Euh... Je m'appelle Santito et vous ? Et pouvons-nous, nous tutoyer ? Je préfère c'est plus simple...dit-il d'une voix douce.
Vu que le matou sable était tout sourire et bien calme, il ne devait pas être dans la même situation que moi. Il était content d'être là alors que je me demandais quand j'allais enfin retrouver mon jardin. Même si pour ça.. il fallait retourner dans le Monstre des Bipèdes. Je crachais intérieurement à cette idée. De tous les endroits Bipédiens, c'était la chose que je détestais le plus. Pourtant, mes Deux-Pattes aimaient l'utiliser pour chaque petit trajet, même si je devais venir avec. Juste. Horrible.
Mais selon le chat habitant ce gros nid en pierres -car nous étions bien chez lui, et son Bipède était celui qui parlait seul-, j'en avais encore pour un moment. Leur cérémonie durait longtemps apparemment. Je soupirai, à la limite du sanglot si on m'apprenait une autre mauvaise nouvelle, et me laissai un peu plus choir sur mon flanc droit. Autant prendre une position plus agréable si nous étions là une longue durée. Sans patte arrière, j'étais vraiment mieux couchée que assise. Seul bémol : mon compagnon de discussion paraissant encore pluus énorme que lorsque j'étais à la verticale. Cependant , son ton calme me gardait loin de tout stress. Le doux matou se présenta d'ailleurs : Santito. J'hochai de la tête pour montrer que je l'avais entendu.
" On m'appelle Molly. Et si tu le demandes, on peut se tutoyer, d'accord ! "
Je tutoyais les gens avec qui j'étais à l'aise, mais si l'autre chat le proposait, je n'allais pas refuser. En plus, je pense qu'il devrait avoir mon âge ? Ou voir un peu plus âgé ? Sa taille et sa voix grave me faisait pencher vers "plus âgé" mais sa timidité qui pouvait égaler la mienne face à des vétérans me faisait penser à "plus jeune".
A ma hauteur, je regardais la perle qui était en croix au bout de son collier. C'était bien spécial. Les domestiques avaient plus souvent un disque en or ou en argent, assez gros pour avoir plein d'écritures de Bipède dessus. Mais s'il vivait dans ce nid spécial, il était logique que le reste le soit aussi. Je levais les yeux, sondant l'énormité de l'endroit.
" Santito, tu es le seul chat ici ? D'habitude, plus les Bipèdes ont une grande maison, plus ils mettent d'animaux dedans. Dans ma rue, il y a un graand nid de Bipèdes avec douze chats dedans ! Mais apparemment, la Bipède serait folle des chats.. "
Et je n'étais pas sûre si être fou des chats était positif ou négatif.
Le gros matou se demandait, si il n'allait pas trop vite en besogne. Peut-être que le tutoiement n'étais pas une bonne idée... Mais, au premier regard, elle semblait gentille.. Pourquoi ne pas être plus familier, quand un chat se montre de bonne compagnie...
??: On m'appelle Molly. Et si tu le demandes, on peut se tutoyer, d'accord !
Santito ronronna à sa réponse au moins, elle étais d'accord. Puis, ça ne serais pas une conversation trop solennelle, ce que n'aimait pas trop le jeune mâle.
Santito: Alors.. Ravi de faire ta connaissance Molly.dit-il simplement avec douceur.
Le regard du grand matou se posa sur son maitre, qui faisait toujours son bruyant discours quand la femelle à côté de lui repris parole.
Molly: Santito, tu es le seul chat ici ? D'habitude, plus les Bipèdes ont une grande maison, plus ils mettent d'animaux dedans. Dans ma rue, il y a un graand nid de Bipèdes avec douze chats dedans ! Mais apparemment, la Bipède serait folle des chats..
Le grand mâle s'interrogea, lui même ne savait pas trop la raison. Son maître devait sûrement être un solitaire. Il l'avait recueillis par pitié, car à l'époque il étais dans un piteux état, avant lui son maître vivait seul.. Seul dans cette immensité... Resonnant de vide...
Santito: Hmm je crois que mon maître n'aime pas énormément la compagnie. Il ne voit du monde que pour faire des rituels bipède étrange... Donc, je vis seul ici. Enfin, des fois mon maître accueil, Hermès un ami solitaire. Autrement, c'est souvent calme. Je doit dire que je n'ais jamais vu, de maison avec autant de chats... Sa doit pas être facile tout les jours ! J'imagine bien que tous ne doit pas forcément s'entendre entre eux..
Santito remua les moustaches amusé d'imaginer une scène de ménage dans une grande maison comme la sienne, surtout si la maison résonne aussi.. Quel enfer.. Alors, que sa tête se tourna pour regarder Molly enfin certains détails qu'il aurait du remarquer plus tôt.. lui sautait aux yeux, elle n'avait pas de pattes arrières et c'étais quoi ce gigantesque truc qui entourait son cou ? Le grand mâle approcha sa grosse patte tout doucement pour caresser le truc énorme autour du cou de sa congénère. Il tapota un peu.. La matière était douce...
Santito: Mais, qu'est-ce que c'est ce truc autour de ton cou ? J'avais jamais vu un collier aussi étrange.. Et qu'est-il arriver à tes pattes arrière ?
Il manqua de délicatesse... Evidemment, le gros matou posaient ces questions avec grande innocence, loin de lui de se moquer. Il était simplement curieux.
Santito expliqua que malgré l'énorme maisonnée, son maître préférait la solitude. J'agitai une oreille. Ca devait être bien, déjà de n'avoir qu'un seul Bipède à gérer quand tu voulais l'éviter, puis de ne pas être soudainement emmené pour voir des dizaines et dizaines d'autres Bipèdes quand ils avaient envie de se regrouper. Le "maitre" de Santito ne tolérait les autres que pour des rituels. Donc parfois, plein de Bipèdes voulaient faire des cérémonies et il était obligé de les accueillir et de leur parler alors qu'il préférait être seul ? Bien étrange. Même le mâle qui expliquait la logique de son Bipède ne semblait pas bien convaincu lui-même. Ces grandes choses restaient des mystères pour les chats. Moi, je me contentais de me dire que je n'aimais pas leur présence et qu'ils étaient la cause de tous mes maux. Mais je leur étais dépendante à cause de mes fausses pattes. Fausses pattes qui attirèrent l'attention du jeune maitre de la grosse maison de pierres, enfin, leur absence ET l'absence de mes vraies pattes. Cela devait faire huit saisons que j'expliquais pourquoi je n'avais plus de pattes arrières donc je savais l'expliquer sans trop de mélancolie. Juste.. de l'ennui.
" Mes pattes ont été mangées par un Monstre alors que je tentais de fuir des Bipèdes qui voulait me voler à ma maman. Ca remonte à il y a si longtemps maintenant, au moins.. trente lunes ? Comme je ne sais plus courir ou fuir, les Bipèdes peuvent me trimballer où ils veulent.. "
Puis je fis un grognement assez léger, plus comme un ronflement du nez. Je secouai mon coup où était attaché cet énorme collier.
" .. et me faire porter ce qu'ils veulent. J'ai pas voulu de cet énorme truc tout mou autour du cou ! Pourtant, j'ai voulu leur faire savoir, à défaut de fuir, j'ai donné des coups de griffes pour les repousser mais ils sont têtus. "
Je tapais un peu dedans avec ma patte. J'avais essayé de tirer dessus mais le seul résultat fut que ça me serrait encore plus le coup. Donc j'avais eu un petit mouvement de recul quand Santito avait posé la patte dessus mais il l'avait juste touché. Lui aussi avait un collier, tout le contraire du mien car bien large, et il était aussi anormal par rapport à tout ce que j'avais vu.
" Et toi, ton collier aussi est spécial ! Il n'a pas l'air de serrer au moins. "
Le grand mâle sable se demandait si ses bipèdes devait toujours l'emmener avec le panier dans lequel elle était. Après, tout comment faisait-elle pour se déplacer sans ses pattes arrières ? A par ramper, il ne voyait pas trop... Une vie sans pattes arrière, devait être profondément compliquer. Santito eu une certaine compassion, il faut surement avoir beaucoup de courage pour une vie pareil... Quand, la femelle tricolore parla de nouveau, le grand mâle sable l'écouta attentivement avec une certaine empathie non dissimulé.
Molly: Mes pattes ont été mangées par un Monstre alors que je tentais de fuir des Bipèdes qui voulait me voler à ma maman. Ca remonte à il y a si longtemps maintenant, au moins.. trente lunes ? Comme je ne sais plus courir ou fuir, les Bipèdes peuvent me trimballer où ils veulent..
Santito arqua un sourcil, quel horrible début de vie... Mais, dans un certains sens le début de sa vie, n'avait pas été très glorieux aussi... Un grognement léger sortit de la gueule de la femelle, qui continuait sur sa lancer.
Molly: .. et me faire porter ce qu'ils veulent. J'ai pas voulu de cet énorme truc tout mou autour du cou ! Pourtant, j'ai voulu leur faire savoir, à défaut de fuir, j'ai donné des coups de griffes pour les repousser mais ils sont têtus.
Santito eu mal au cœur pour la jeune domestique, si il savait comment lui enlever le truc autour de son cou, il l'aurait fait... Mais, il ne savait pas comment l'enlever. Et la tentative désespérer de la femelle pour l'enlever n'arrangea pas les choses. Le collier c'était resserrer un peu plus autour de son cou. Santito aurait bien voulu lui arracher avec ses griffes mais il ne pouvait pas le faire sans blesser la femelle, ce n'était pas une bonne idée. Et il ne répondit pas à ses dires ayant peur de remuer les griffes dans la plaie.
Molly: Et toi, ton collier aussi est spécial ! Il n'a pas l'air de serrer au moins.
Visiblement, ne trouvant pas d'issue pour son drôle de collier, elle avait reporter son attention sur le sien. Santito remua les moustaches avec un léger sourire, il aimait beaucoup son collier. C'était la marque d'affection de son maître envers lui et c'était signe, qu'il avait trouvé un vrai foyer. Ses parents biologique avait été d'une grande déception aux yeux du mâle sable.. Il ne les voyait plus comme une famille mais comme un passée douloureux et loin derrière lui. Heureusement, il avait une nouvelle famille aimante, qu'il n'échangerait pour rien au monde.
Santito: non il ne sert pas, j'ai même faillit le perdre un jour quand je chassais des pigeons dans la tour du clocher. Mon maître m'as donné le même collier que lui en signe de son affection envers moi. Regarde, il porte quasiment le même à son cou.
Il lui fit signe de la queue pour lui montrer le poitrail de son maître avec le fameux collier en question. Le grand mâle ronronna de joie et s'arrêta en repensant à ce que lui avait dit Molly plutôt sur sa situation..
Santito: Je comprend tout à fait pourquoi tu n'aime pas les bipèdes et les tiens surtout. Mais, le mien m'as sauver la vie quand j'étais un jeune chat... J'étais d'une constitution très faible et j'arrivais plus à m'alimenter, si mon père de cœur ne m'avait déposé ici, je serais surement mort à l'heure qu'il est...
Son collier ne serrait pas, il avait même failli le perdre ! Dire que le mien, je voulais le perdre exprès. Sauf que ce n'était pas le seul trait qui les opposait. Si mon lien avait les Bipèdes était un fardeau, lui chérissait le sien. Il était arrivé presque mourant, amené par son père... de coeur ? Ensuite le Bipède l'avait remis en bonne santé. Je resserrai la queue autour de moi. Alors.. pourquoi moi, ils n'avaient pas décidé de me redonner mes vraies pattes ? Je ne les méritais pas ? Pourtant j'étais la plus sage quand maman donnait des ordres. Santito avait du très bien écouté sa maman pour que le monde lui sourit plus qu'à moi. Il était là, avec quatre pattes, un collier qui ne l'étranglait pas, mais lui aussi n'avait plus sa maman. Mais avant sa maman, une aute question me vint.
" Tant mieux si tu te sens heureux ici. Tous les chats sont différents, m'a dit ma maman. Et.. tu as parlé de ton père de coeur ? C'est quoi ? Enfin en quoi c'est différent de juste un papa ? "
Je devais avouer que même le concept de père était flou pour moi. Je me contentais d'imaginer quelqu'un d'aussi doux que ma maman mais dans un rôle masculin. Je posai ma seconde question une fois la première répondue.
" Et ta maman.. elle n'est pas là si toi et le Bipède êtes seuls. Elle ne te manque pas ? "
J'abaissais les oreilles, c'était ma plus grande tristesse.
Son histoire... Était très douloureuse pour lui... Plus, il plongeais dans l'abîme de ses souvenirs, plus la tristesse et la colère se mélangeaient dans un ballet de nostalgie presque vomitif. Mais, au moins il avait put avoir la chance d'avoir une nouvelle famille. Une famille qu'il avais choisis. Santito se sentait bien chez lui, même si les rituels de bipèdes avait toujours le don de le mettre mal à l'aise. Sa congénère poster à côté de lui, le rendait bien plus mal à l'aise. Pas, qu'il ne l'appréciait pas mais, il voyait sa détresse et malheureusement, il ne pouvait rien y faire. C'était... Frustrant.
Molly: Tant mieux si tu te sens heureux ici. Tous les chats sont différents, m'a dit ma maman. Et.. tu as parlé de ton père de coeur ? C'est quoi ? Enfin en quoi c'est différent de juste un papa ?
Santito fut surpris de sa question, se demandant comment cela ce faisait-il qu'elle ne connaisse pas ce que ça voulait dire... Mais, il ne la jugeais pas après tout, lui même ignorais beaucoup de choses. Le gros mâle tigré avait toujours une bienveillance constante et un doux sourire poser sur un visage rude, qui venait de son paternel. Le sujet ne le mettait pas franchement à l'aise Santito aurait préférer l'éviter, mais la jeune femelle était vraiment gentille... Alors, le gros matou pris sur lui pour lui répondre.
Santito: ... Un père on ne le choisis pas à la naissance... Alors, qu'un père de cœur, c'est un papa qu'on choisis... Les liens de sang ne veulent parfois rien dire..
Le tigré se demandait si, il avait été clair dans son explication... Mais, il ne voulait pas vraiment entrer dans les détails... Pourtant, Molly creusa un peu plus, sans forcément le faire exprès....
Molly: Et ta maman.. elle n'est pas là si toi et le Bipède êtes seuls. Elle ne te manque pas ?
La femelle semblait cacher quelques choses... De la tristesse se lisait dans ses yeux... Santito n'osa rien dire... Ses paroles sonnait un peu comme du vent dans les oreilles du matou sable, qui ne ressentais rien envers ses parents biologique. Mais, il avait de l'empathie pour sa congénère... Elle avait l'air contrairement à lui d'aimer sincèrement sa maman.
Molly: La mienne me manque tous les jours..
Cela confirma sa pensée... Le mâle eut mal au cœur d'entendre ça, bien qu'il n'aimait pas ses parents biologique... Sa séparation avec eux avait été très dure, les premières lunes il avait beaucoup pleuré. Maintenant, ils n'étaient rien pour lui... Mais, il se rappelait encore de se sentiment de manque et comprenait ce que sa congénère ressentais à cet instant. Santito donna un léger coup de tête contre la joue de Molly, en guise de soutiens émotionnel. Frottant les poils de son front sur ceux de la jeune femelle, avec un petit ronronnement doux.
Santito: Je comprend ta peine et j'espère pour toi que tu la retrouvera... La mienne m'as manquer autrefois... Aujourd'hui, elle n'est rien qu'un souvenir que je préférais oublier...
Le gros mâle ferma les yeux et respira un bon coup. Espérant, se donner le courage nécessaire pour continuer... Il ne voulait pas au début... Cela le faisait souffrir mais, c'était une bonne chose d'en parler... Il fallait évacuer ça, avant qu'elle n'envenime trop son esprit. Et, Molly semblait être sincère et quelqu'un de bien... Alors, il ce décida...
Santito: Ma famille d'origine ma abandonné, laissé à moitié mort à un parfait inconnu... Ils voulaient me sauver la vie car j'étais un jeune chat trop frêle pour vivre dans un clan de chats sauvage mais, ce que je voulait.... C'était mourir comme un membre du clan... Et ils ne m'ont pas laisser le choix...
Santito baissa la tête le regard fatigué, la douleur encore compressante autour de son cœur. Aucun de sa famille, n'étais d'ailleurs un jours revenu le voir pour prendre des nouvelles... Même pas son père... C'est pourquoi, il avait décidé de les oublier et de les effacer de sa vie à jamais.