[Flashback, Lune 30] The story of gods and men

Olàlà, que le temps était changeant. La feuille verte devenu flamboyante tombait par moment des branchages. Petite Araignée en avait prit une une fois sur le museau et c'était horrible, elle avait cru étouffer. Finalement prenant son courage entre les pattes, elle se décidait à sortir de sa cachette dans le trou qui lui servait de nid. C'est là que, éblouit par la lumière qui était réfléchit par le pelage de maman de Vent, qu'Araignée comprit qu'elle était monté sur le point le plus haut, celui duquel elle faisait ses assemblées.

- La saison des feuilles mortes est parmi nous. Si elle nous appelle à nous préparer à la dureté de l’hiver, elle nous rappelle aussi que le temps passe, et il passe vite. Lune, Araignée, Pie, Silence, Silex. Vous entrez dans votre 6e lune, commencez votre troisième saison. L’heure est venue pour vous de découvrir le monde.


Elle aussi ? Araignée était persuadé depuis toujours, surtout avec les propos de sa fratrie, qu'elle resterait une chatonne toute sa vie. Après tout avec les maladresses et les peurs qu'elle avait, elle ne servait pas à grand chose ici si ce n'était d'alerté tout le monde pour rien. Elle s'était alors timidement approchée, à la suite des autres, se cachant autant que possible pour ne pas se faire remarqué. Maman de Vent continuait de parlé, un discourt sans queue ni tête qu'Araignée ne comprit pas vraiment. Du moins jusqu'à se trouver devant le bel arbre griffé.

- Cet arbre sera votre repère toute votre vie. Il vous apportera l’ombre en été, un abri durant la pluie. Il vous a regardé grandir depuis votre naissance, et gardera en mémoire le chemin que vous emprunterez dans cette vie qui est la votre. Aujourd’hui, un nouveau départ commence pour vous – celui de votre apprentissage. De vos griffes, marquez le dans l’écorce.

C'était un pommier printanier avec six marques dont une griffé perpendiculairement. Maman avait raconter qu'elle avait perdu une petit dans leur portée, c'était quoi son nom déjà ? Araignée l'avait oublié, en fait, elle avait eut trop peur du mot disparu, ou mort et donc ce détail ne l'avait pas marqué. Araignée, se demandait déjà si griffé l'écorce lui ferait mal aux griffes, elle essayait d'éloigner le plus possible cette éventualité de la tête, elle ne pouvait pas se permettre de faire honte à sa famille, surtout dans un jour pareil, Pie la traumatiserait à vie sinon.
Pourtant Petite Araignée rentrait sa tête dans son corps et son pelage ressemblait à celui d'un hérisson, elle fixait les marques que les autres avaient choisi, elle serait surement la dernière. Maman de Vent était très concentrée sur le fait de guider Silence vers sa marque, elle ne remarquerait sans doute pas trop sa peur, tant mieux. Finalement Araignée prit la marque la plus rapproché de celle de leur soeur décédé. En utilité pour la tribu, elle se rapprochait plus d'une morte alors autant choisir celle là, en plus elle était loin d'être la préférée dans la famille, ca l'arrangeait bien.

- Promettez vous d’honorer votre terre, en jurant de vivre libre, et de protéger cette liberté, qu’elle soit la votre ou celle des autres ?

C'est là que toute la réflexion s'engageait, "Honoré nos terres" Araignée se rappeler déjà de chacun de ses fuites dans les jupon de Tata Alizée par peur de sortir de sa grotte ou de se faire taper par ses soeur. "Vivre Libre" est-ce que vivre dans la peur en se cachant c'était une liberté ? "Protéger cette liberté" eux, c'était terrifiant de se battre alors, s'il faut en plus se battre pour être libre, elle n'allait pas y arriver. "Celle des autres" encore vivre pour elle Araignée comprenait, mais à aucun moment elle ne se sentirait capable de se battre pour les autres, a tel point qu'il lui arrivait parfois d'avoir peur de sa propre ombre.
Elle allait griffait la marque, mais finalement elle reculait d'un pas, il se passerait quoi si elle ne pouvait promettre de faire çà ? Elle serait renvoyé de la tribu ? Elle devrait trouvé un autre endroit pour vivre, seule qui plus est ? Elle pourrait peut-être aller avec Tonton, qui sait... Mais elle ne reverrait plus Maman de Vent ni tata Alizé, ni tonton Moineau.

Les oreilles de Petite Araignée de se rabattait sur son crâne, et son regard tout rond de peur se fixait sur la marque au dessus de la brisée. Elle ne répondrait pas la première, elle avait trop peur et on hésitation était flagrante. Mais elle n'en parlerait pas, ce serait de trop de parler de ça durant se jour, elle aviserait après un temps un peu plus long pour sa réflexion mais aussi après les prises de décision, du reste de la fratrie

Ce n'était qu'un de leurs pommiers qu'elle avait côtoyé toute sa courte vie, tout ce qu'il y a de plus normal, mais c'est réunie avec sa fratrie et face à son tronc qu'elle vit ces six sillons - six pour les représenter - que toute son attention se posa sur celui qu'on avait griffé, celui qui s'était stoppé, celui qui ne continuerait pas sa course... Et ses deux oreilles s'abaissèrent.

Ce n'est pas qu'elle comprenait pas le mort, et même si Maman ne l'avait pas dit, ce n'est pas comme si elle ne parlait pas de Crépuscule. Surtout qu'elle leur dit qu'ils la rejoindraient à la fin. Mais il y avait cette peur, cette incertitude qui lui fit réfléchir à son propre sort avant celui de ses soeurs et frères, celui où elle se demanda de quelle longueur serait sa marque, si elle serait griffée aussi, si elle ne toucherait jamais le pied de l'arbre, si--

— Promettez vous d’honorer votre terre, en jurant de vivre libre, et de protéger cette liberté, qu’elle soit la votre ou celle des autres ?

Araignée ne dit rien. Elle aussi, semblait tétanisée face à l'arbre. Ce n'était pas anormal, bien sûr: Araignée avait peur de son ombre. Sans doute la ... taille de cette nouvelle responsabilité devait l'effrayer. L'initiative de Pie non plus, ne fut pas anormale. Elle devança Araignée, qui s'était reculée, pour se ficher pile sous les yeux de maman et réciter ce que Maman voulait entendre.

— Je le jure, maman. Tu seras fière de moi, tu verras.
— ...

Maman aidait Silence à poser sa marque. Pie posa la sienne toute seule. Lune se demanda si Araignée avait besoin d'aide, elle aussi, alors plutôt que de faire face à sa propre peur elle se pencha à l'intention de sa soeur:

— Eh Araignée, tu veux que je t'aide à poser ta marque??

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Une bousculade et elle fini les fesses aux sol en sanglotant, sombre humiliation encore offerte par sa soeur Pie. Son air lui donnait envie de vomir, qu'elle drame, là voilà jouant les fille parfaite après la bousculade et promettant de faire de son mieux. Pire encore le ton qu'elle employé avait tout l'air de devenir un défi, ou presque.

— Je le jure, maman. Tu seras fière de moi, tu verras.

Araignée n'avait qu'une envie s'enfuir ? Après tout personne ne lui en tiendrait rigueur, elle ne se sentait pas prête du tout et rien dans tout cela ne la rassurait au contraire. Elle s'apprêter à fuir quand elle tapa contre quelques chose de plus volumineux qu'elle. En tournant la tête elle vit Lune, qui la regardait avec un de ces museaux dont elle avait le secret. La remarque qu'elle fit juste après surprit Araignée:

— Eh Araignée, tu veux que je t'aide à poser ta marque??

Décidément s'il y avait bien quelqu'un sur qui elle pourrait toujours compter, ce serait sur Lune, elle ne la méprisait plus autant qu'avant et les deux soeur passait même de merveilleux moment ensemble, si bien que le premier reflexe qu'Araignée eut. Fut de venir enfouir son museau dans le poitrail de sa soeur en sanglotant, sans doute assez fort pour que leur mère l'entende.

— Oh Lune qu'est-ce que je ferais sans toi ? J'y arrive pas c'est trop dur ! Je ne serais jamais assez bonne ou courageuse pour promettre tout çà. Et si je le fait pas maman sera déçue et elle m'enverra vivre toute seule.

Dans sa voix, on pouvait sentir tout le désespoir qu'elle ressentait depuis son plus jeune âge. comme si Araignée n'avait finalement fait que souffrir d'elle même. Que se soit face à ses soeurs, à ses peur, ou du manque d'intérêt de sa mère envers elle. L'envie de fuir la prenait toujours au niveau de ses tripes, pourtant elle ne bougeait pas, restant ainsi coller à sa soeur tout en continuant de sangloter et de miauler assez bruyamment pour faire s'élever quelques murmures dans l'assemblée que formait la Tribu du Soleil.