Thème X - Terres Inondées |
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| [BLIZZARD] « Back Off. » || PV. Boule Rayée - abandon | |
| Auteur | Message |
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InvitéInvité
| Sujet: [BLIZZARD] « Back Off. » || PV. Boule Rayée - abandon 08.02.17 0:11 | |
| « BACK OFF. » PV. Boule Rayée. [BLIZZARD] __________________________________________________ Une journée de plus sous le blizzard se levait. Une journée merdique de plus à passer, songeait longuement Charbon Ardent. La Guerrière noire n’avait pas réussi à fermer l’œil de la nuit. Et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Encore roulée en boule dans sa litière, les ronflements de ses camarades, tantôt les grognements de leur estomac, continuaient, malgré la fatigue, de la tenir en éveil. Morphée l’avait désespérément quitté au moment même où le blizzard avait élu domicile sur toute la forêt du Cerfblanc. En rogne après cette nuit entière à tenter de s’endormir, la Chasseuse au pelage noir se leva, plantant ses yeux ambrés dans la noirceur de la tanière et sortit, sans manquer de piétiner ses camarades endormis. Qu’importe, ils n’avaient qu’à pas être là. Pas être tous là, à la narguer, à dormir comme des loirs, pendant qu’elle, luttait encore et encore pour le faire. Difficilement, mais sûrement, elle gagna la sortie. Dehors, la candeur en personne l’accueillit, la blancheur sous toutes ses formes, la neige recouvrait tout jusqu’au moindre recoin, rien n’était épargné. Un long soupir très proche du grognement s’échappa de sa gueule alors qu’elle se rendait au-dessus de l’endroit où un tas de gibier avait été, avant que le blizzard ne fût. Difficile de se dire que quelque temps auparavant, la neige ne couvrait le sol que sur une fine pellicule, que la chasse était encore possible, mieux que la Rivière était encore en mouvement, avec son lot de poissons. Aujourd’hui ? Tout était recouvert de blanc, la Rivière avait finit par gelée, empêchant ainsi les Guerriers de la Rivière d’aller y trouver leur nourriture. Bien piètres chasseurs terrestres, les ventres finissaient souvent vides à la fin de la journée, même les meilleurs ne parvenaient pas toujours à trouver une seule proie et ce n’est pas faute d’écumer le territoire de part en part.
Trouvant refuge dans un coin du Camp, la Guerrière au regard ambré prit son temps pour retrouver ce monde. Elle resta là de longues minutes, de très longues secondes, à observer d’abord le vide, le blanc, puis progressivement le mouvement, la cohue, les Guerriers qui s’agitaient de part et d’autre, se plaignant de n’avoir rien à manger, de ne pas trouver de proie et j’en passe. Si elle était à bout, elle ne se plaignait pas de son état. Les côtes avaient commencé à faire leur apparition sous son poil d’hiver, mais personne ne semblait s’en soucier, comme elle ne se souciait de personne, si ce n’est son père. Dès qu’elle avait quelque chose à manger, dès qu’elle en avait l’opportunité, elle allait lui offrir, lui certifiant avoir déjà eu sa part, avoir déjà mangé suffisamment, lui mentant bien souvent. Ce matin-là, elle ne fit que le croisé, n’étant même pas d’humeur pour lui parler, trop fatiguée pour ouvrir la gueule et pour lui mentir une nouvelle fois. Elle lui offrit tout de même son seul sourire de la journée, avant de quitter le Camp, en proie à une envie de solitude. Elle en profiterait pour tenter de chasser quelque chose, bien qu’en l’état actuel des choses, toute chasse se révèle être une véritable épreuve du combattant, un acte des plus difficiles. Le museau en l’air, à la recherche d’un, je ne sais quoi, sans vraiment le vouloir, elle s’approcha de la Rivière gelée. Ne s’attendant à ne trouver personne, elle s’invita sur la glace, appréciant de frôler autre chose de ses coussinets que de la neige poudreuse. Glissant un peu, elle finit par se stabiliser, proche de la rive de son Clan, rive qu’elle finit par regagner après avoir entendu une petite plainte de l’onde gelée. À peine eut-elle mis une patte de son côté qu’elle discerna une silhouette féline. Petite, trapue, maladroite, l’odeur apportée par celle-ci lui fit hérisser le poil et sortir les crocs.
« Qu’est-ce que tu fous là rejeton du Tonnerre ? »
Dernière édition par Charbon Ardent le 03.04.17 14:07, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [BLIZZARD] « Back Off. » || PV. Boule Rayée - abandon 09.02.17 8:53 | |
| Ce matin la mousse blanche aussi appelée neige d'après nuage de glace tombait à flot. Tout le monde était occupé et fesait de aller-retour vers l'extérieur malgrès qu'il fesait franchement froid. Si il allait vers la forêt, c'est que rien ne devait être trop dangereux la bas, personne ne m'a dit l'inverse donc...
Jalla doucement vers le chemin qui sortait du camp, il était tapisser denormement de neige et mes pattes s'enfonçaient dedans ce qui me donna un petit chic a cause du froid. Les autres chat du clans ne m'interdisaient nullement de sortir du clan, je ne suis pas sûr qu'il m'est réellement remarquer mais soit !
J'alla directement dans la forêt en human l'air froid qu'elle contenait et je me dirigea par un chemin pris au pif sans faire réellement attention par ou j'allais et surtout, de où je venais. Je marcha un bon petit moment et vit un chemin transparent comme de l'eau sauf qu'il était dur comme du bois. L'eau peut bien devenir de la " neige " donc elle peut très bien devenir un chemin transparent...
Une chat noir ayant une odeur inconnu se trouvait dessus, il a dû me remarquer vu qu'il éleva la voix :
« Qu’est-ce que tu fous là rejeton du Tonnerre ? »
Il ne semblait pas être très aimable, je n'ai donc pas de raison de lui parler poliment.
-"eh bien comme tu possède des yeux tu dois donc le voir, je me ballade actuellement jusqu'à être tombé sur un morceau de charbon sur patte et à oreille qui ne semble pas très sympa"
Je regarda "le bout de charbon" de mes deux yeux à demi clos. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: [BLIZZARD] « Back Off. » || PV. Boule Rayée - abandon 20.03.17 22:07 | |
| Insupportable odeur. Horrible. Exécrable. Ce ne sont pas les adjectifs qui manqueraient pour décrire les pensées de Charbon Ardent à propos de cette rencontre que le destin lui imposait. Ah ! Si elle pouvait le rencontrer celui-là, elle lui ferait certainement la peau. Elle prendrait le temps de le faire souffrir, de lui faire comprendre à quel point elle désapprouvait ses choix, ses choix qu’il faisait tout seul en parfait égoïste et sans même se soucier de l’avis de l’acteur principal. Sûre et certaine, elle ferait couler son sang à grand flot. Elle s’en donnerait à cœur joie, un peu comme elle le ferait avec la ridicule boule de poils qu’elle distinguait à peine, sur la ligne d’eau gelée. Intense dans chacune de ses émotions, elle avait placé toute sa haine et sa colère dans chacun des mots qu’elle avait prononcés. Si le ton avait ostensiblement été différent, alors peut-être que les mots vulgairement employés auraient pu sonner juste à l’oreille de n’importe qui, dans le cas, elle ne masquait rien, avouait tout, donnait sa haine entière à ce félin qui n’avait qu’à pas venir en ces lieux alors qu’elle s’y trouvait. Elle n’aimait pas les étrangers, qu’ils appartiennent ou non à un Clan, il était l’ennemi du sien et plus particulièrement son propre ennemi. Un félin, qu’il soit mâle ou femelle, avorton ou vieillard, n’avait rien à foutre sur ces terres. S’il osait s’y aventurer, alors il osait mettre sa vie entre les pattes de la charbonné. Cette même charbonnée qui ne prenait généralement pas plus de quelques secondes pour décider du sort qu’elle accordait à ces félins si particuliers à ses yeux. En un millième de seconde, la décision était généralement prise. Le destin avait jeté les dés, si l’autre ne reculait pas, si l’autre ne prenait pas pour pur et unique avertissement ses quelques mots, alors il s’exposait à sa colère. Colère qui ne ferait qu’augmenter de secondes en secondes. Que ce soit par la simple vue qu’elle avait sur l’animal blanc rayé ou bien de par l’odeur qu’elle percevait de ce dernier, elle exultait.
« Eh bien comme tu possèdes des yeux, tu dois donc le voir, je me balade actuellement jusqu'à être tombé sur un morceau de charbon sur patte et à oreille qui ne semble pas très sympa. »
Si elle avait jusque-là gardé la distance qui existait entre elle et le rejeton, si jusque-là, elle n’avait pas écouté directement son instinct qui lui dictait d’en finir au plus vite avec cette vermine blanche rayée, elle laissa libre cours à ses envies. Marchant lentement, mais sûrement. Appuyant chacun de ses pas comme s’ils étaient décisifs. Elle s’approchait dangereusement de la petite boule de poils grassouillette. Dire que son esprit bouillonnait était bien trop peu. Dire qu’elle était en colère était très faible, trop faible, bien trop même. Si elle avait pu faire plus que doubler de volume en gonflant poils et muscles, si elle avait pu paraître plus agressive, dangereuse et ayant envie d’en découdre qu’en dévoilant ses longs crocs et en rentrant et sortant ses griffes provoquant un cliquetis glauque qui annonçait clairement la couleur et le fin fond de ses pensées. Et dire que cet étranger aurait pu s’en sortir. Il aurait fallu qu’il regagne ses terres, qu’il la ferme et qu'il reste éloigné des frontières pendant un bon moment. Comme quoi, la vie tient parfois à un fil. Faire couleur le sang ne faisait pas peur à la Guerrière, souvent trop brouillonne et envahit par sa colère pour faire la différence entre le bien et le mal, le danger et la sécurité. Un pas après l’autre, elle se rapprochait de l’avorton qui n’avait rien à faire en de pareils lieux et surtout seul. Une aubaine pour elle, elle n’aurait qu’à lutter contre une boule de gras, rien de bien méchant, le seul danger qu’il pourrait lui apporter serait de rameuter les vermines qui lui servent de compagnon de Clans, ces mêmes vermines incapables de garder un œil sur lui et encore moins capable de préserver la sécurité des asticots qui deviendront les futurs bouffeurs de souris de demain. Il aurait fallu être aveugle et profondément stupide pour croire en la bienséance et en la rationalité de la Guerrière noire. Il aurait fallu être profondément stupide pour croire qu’elle allait faire machine arrière. S’aventurant sans broncher sur la glace lisse qui recouvrait la Rivière de son long voile transparent, elle trouva rapidement un équilibre et s’avança avec une haine toute particulière vers celui qui l’avait offensé par sa simple présence et qui avait poussé le bouchon un peu loin en ouvrant son horrible gosier. Elle articula comme annonce à ce qui allait suivre :
« Tu aurais dû la fermer et simplement fuir. Débile. »
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