PROM NIGHT // tous les gonz du lycée

Je commence à me sentir calme. La musique est très loin de moi, dans l'univers étrange où les garçons ont du charme, où les filles savent montrer leur motivation, et où les choses sont naturelles, faciles, évidentes.

"Salut Sid ! Ca vas mieux depuis la dernière fois que je t'ai vu?"

Quand j'entends mon nom, la musique semble monter d'un seul coup. Du coup je comprends pas trop ce qu'on me demande, mais je vois bien que y a une fille sacrément jolie qui me parle. Même qu'elle sourit ! Purée c'est ma chance. Je lui montre la bouteille de Vodka, qui traîne encore... dans ma main droite.

" Salut... Dis... T'en veux ? J'suis gentil aujourd'hui... J'en donne... Gratuit... "

Je me rapproche un peu pour bien comprendre ce qu'elle me répond. Purée, le spectacle est impressionnant. Et vaguement familier. Je l'avais déjà vue, je suis sûr. Mais je comprends pas tout à fait ce qu'elle me dit.

" Roh ... désolé... j'entends pas... "

" Salut... Dis... T'en veux ? J'suis gentil aujourd'hui... J'en donne... Gratuit... "

Elle prend un verre en papier carton sur la table et me sert un peux. Elle fait tourner son verre de façon à ce que le liquide puisse bouger au fond. Puis repose son attention à Sid, il n'avait pas l'air dans sa meilleure forme. Ce dernier ce rapproche et lui demande.

" Roh ... désolé... j'entends pas... "

Buvant cu sec son verre elle fit la grimace. Ce qui était sure c'est que c’était pas du jus de fruit. Reposant son verre elle hausse un peux plus le ton pour qu'il l'entende.

"Sid ... Tu es sûre que ça va ? Tu devrais prendre l'air peut-être."

"Sid ... Tu es sûre que ça va ? Tu devrais prendre l'air peut-être."

Ce coup-ci je comprends bien ce qu'elle me dit. En même temps, je commençais à penser la même chose. A chaque fois que la ligne de basse de la musique fait vibrer le sol, j'ai l'impression de "décoller", toujours un peu plus. Et pourtant, c'est aberrant, je suis très loin des haut-parleurs.

Du coup je fais "oui" de la tête, en essayant de sourire, vaguement, ou de pas avoir l'air nerveux. Parce qu'en vrai, je sens la honte me monter aux joues quand je réalise que j'ai peur de me lever. J'ai vraiment pas envie qu'ici et maintenant, elle se mette à me considérer comme quelqu'un qui n'est même pas foutu de faire trois pas après avoir bu trois verres.

Je me redresse, et même si je me mets la tête entre les mains un instant, je ne tombe pas. Par contre, j'essaye de faire vite. Je crains que si je traîne, j'vais oublier pourquoi je me suis levé. Mais j'ai beau marcher vite, je n'ai pas l'impression d'aller tout à fait droit vers la porte de sortie. Tout à coup, une sensation s'éveille. Qui ne trompe pas. Le besoin se fait vif. Urgent.

Je baragouine " 'vais aux chiottes d'abord ", au cas où ça intéressait quelqu'un. Les gens bougent sur mon chemin, ils sont super serrés, ils crient. C'est un peu déstabilisant, mais je connais bien ce gymnase. C'est là que j'ai dû passer d'interminables heures à faire ces insupportables séances d'acrosport - sport que j'ai choisi parce que cet idiot d'Ethan était parvenu à me convaincre que ça m'aiderait.

Bref. Je les trouve finalement, ces toilettes. C'est calme et frais, à l'intérieur. Très agréable, même si l'odeur est pas vachement inspirante. Je me grouille de me mettre devant un urinoir, quand j'entends que ça braille, tout près.

Difficile de contrôler le jet de la délivrance tout en ayant la tête tournée vers ma droite, où se trouvent Elise, à la lumière je la reconnais mieux, et une gamine intenable.

Dans mon état, je me demande si je ne me suis pas gouré de toilettes. Mais pourtant non, c'est bien un urinoir, pas un évier. Puis je réalise qu'elles sont de l'autre côté de cette porte qui avait été arrachée, bien avant mon arrivée dans ce lycée.

PIPI ! PIPI ! MOI VOULOIR PIPI !!!

Pendant qu'ils partaient en direction de la sortie sid eu comme on pourrait dire "une envie présente". Alors en attendant que ce derniers eu finis elle ce dirigea vers le petite fille qui criais à tue-tête, l'amenant en lui tenant la main vers les toilettes. Quand elle furent arrive elle ouvrit une porte fit rentrer la fillette et lui dit.

"Je ne pense pas avoir besoin de t'expliquer comment des toilettes fonctionne tu es assez grande, je t'attends derrière la porte. "

Elle lui sourit et referma cette dernière attendant que l'enfant est finies ce qu'elle avait à faire.

HRP : désolé firm d'avoir fait un peux de power gaming, j'espère que ça ne te dérange pas sinon je modifierait :/

Lindsey leva sa petite bouille vers la seule fille qui semblait enfin vouloir l'aider. Elle lui tendis sans hésiter sa petite main et se laissa guider. Avant de dire joyeusement.

- Oui, je suis grande moi d'abords !

Le gosse entra dans un WC, examinant la cuvette avant de fermer la porte, enfin la repousser un peu. Lui elle baissa son pantalon, en râlant toute seule. Quand enfin elle réussi, elle s'empressa de faire ce qu'elle avait a faire avant de crier.

- Fini ! Tu m'essuie ?!!!

Hé oui, dure d'être qu'une gosse avec de petit bras quand le papier est accroché plus haut. Remarque, un miracle déjà qu'il y en est. Et comme pour s'assurer que la fille l'avait entendu, l'insupportable môme se mit a crier.

J'ai finiii !! T'as entendu ?! Fini !

- Fini ! Tu m'essuie ?!!!

LA réponse de la petiote lui passa d'une oreille à l'autre, sans atterrir dans la case réflexion. Elle n'entendait que la seconde fois quand l'enfant cria.

J'ai finiii !! T'as entendu ?! Fini !

"Hein ? Euh... oui, oui !"

Ce qui la réveilla de sa sorte de transe ou de ses pensées. Elle commença à bouger ouvrant la porte et s'y engouffrés. Elle essuya vite la fillette et lui rebouttonna son pabtalon. Lui faisant Co. Prendre de venir près d'elle vers les éviers.

La gosse étira un large sourire ravie quand la fille revint l'aider. Elle était gentille avec elle et la petite lui emboîta le pas tout en faisant de petits bonds, idée dangereuse quand on regarde le sol de cet endroit censé être "hygiéniquement irréprochable".

- Toi t'es plus sympa que ma maman ! Ma maman elle mange de la farine. Je t'ai déjà vu tu sais ... Je crois ... Je sais plus en fait.

Lindsey regarda autour d'elle puis de nouveau le visage de "sa sauveuse pipi" comme elle ne tarderait sans doute pas à l'appeler. Elle attendit sagement qu'on la soulève néanmoins, ayant bien compris que s'était le moment de se mouiller les mains. Chose qu'elle fit, éclaboussant à tout va en riant gaiement. C'est sur qu'applaudir sous un jet d'eau ...

HRP:

- Toi t'es plus sympa que ma maman ! Ma maman elle mange de la farine. Je t'ai déjà vu tu sais ... Je crois ... Je sais plus en fait.

Elle ne releva pas la phrase de la gamine. La prenant par en dessous les bras el la posant sur sa cuisse, elle tenait en équilibre pendant que la petite ce lavait les mains. L'enfant eu la brillant idée de commencer à arroser tout ce qui trouvait à côté, dont Elise. Commençant à perdre un peux l'équilibre la demoiselle attrapa le bord de l'évier et dit à la gosse.

"Eh fait attention, tu m’arrose !"

Elle commença à rigoler, rire franc et qui lui faisait du bien.

Huguette lui avait demander de passer, il s'étaient rencontrés, rapidement salués, mais avant d'entrer dans le gymnase, elle avait prétendu avoir quelque chose à faire. Mat regrettait de ne pas l'avoir à ce moment-là. Plus le temps passait, plus il était persuadé que cette chose à faire, il aurait pu la dissuader de la faire jusqu'au bout. Peut-être imaginait-il des choses qui n'avaient rien à voir avec la réalité. Huguette était une prof du genre à paniquer à la vue de ses élèves. Peut-être qu'elle n'était pas prête à s'amuser devant eux.

Il se baladait dans le foule, saluant les jeunes et les moins jeunes avec de beaux sourires. Certaines têtes lui disaient vaguement quelque chose. Prof de lycée, ç'aurait pu être un boulot sympa pour lui. Plutôt prof de sport, probablement. Ceci dit, c'était difficile d'être prof et de prendre des airs classes. Surtout avec des gamins comme ça. Mouaip. D'ordinaire, il préférait s'incruster dans des lieux plus chics, mais comme Huguette lui avait dit que cette soirée la rendait vraiment nerveuse, il avait compris, ou cru comprendre, des motivations intéressantes.

Arrivé près des chaises ou trainaient ceux qui comme lui, s'ennuyaient, il remarqua une fille qui lui tapa dans l’œil, sans vraiment savoir pourquoi.

" Tiens donc, j'te connais, toi, non ? T'es pas la fille à ... mince, comment elle s'appelle."

Elle ressemblait un peu à une connaissance d'autrefois. Mais cela semblait si vieux...

" Bref, faudra m'dire pourquoi tu viens ici pour te faire chier. T'attends ton copain ? Tu sais pas danser ? "

Il s'assit à côté d'elle.

" R'allez, raconte. Si tu veux savoir, j'crois que j'vais attendre ta prof de latin toute la nuit. Et je m'appelle Matthieu. " sourit-il.

Vaguement curieux, le blondinet trentenaire essayait de se rappeler du nom de la femme à qui cette gamine lui faisait penser. Monique ?