[LP] Scandaleux kidnapping (Petit Blaireau, Petite Hyène, Matin Embrasé, Cyanure, Tez) - end

Totalement paniquée, Petite Hyène ne parvenait même plus à bouger, ses yeux totalement figée sur les deux grands mâles. Le grand matou noir lui faisait tellement peur. Comment pourrait-elle devenir guerrière et battre... ce genre de monstre. De légers coup de museau de la part de son frère la réveillèrent partiellement et elle finit par enfin bouger, suivant le jeune chaton bicolore qui commençait déjà à s'éloigner en direction du camp. Faisant tout son possible pour rester le plus proche possible de son frère, la petite femelle sombre se força à garder une allure rapide, des larmes roulant toujours avec abondance sur ses joues. Cependant arrivée en bas de la colline, elle se prit les pattes dans un caillou qui dépassait et trébucha, manquant de s'étaler sur le sol. Quand bien même elle ne tomba pas, elle s'arrêta, jetant un regard horrifié derrière elle. Elle espérait vraiment que monsieur le guerrier allait réussir à battre le méchant chat qui les avait attaqués.

Se reconcentrant sur son frère, elle balaya du regard ce qui se dressait devant elle et se mit de nouveau à paniquer. Elle ne savait pas par où il fallait aller. Elle avait peur... non elle était terrifiée, et cette terreur semblait bloquer toutes réflexions.

— Blaireau... c-c'est par où ? Je veux retourner avec maman...

Ses yeux étaient grand ouvert et de grosses gouttes salées ne semblait pas vouloir cesser de se former. Elle se serra contre la pelisse noire et blanche de son frère. Lui il ferait un bon guerrier. Il était vraiment courageux.

Aujourd’hui, je pouvais enfin me comporter en animal. On n’allait pas vers les Bouseux, malheureusement. Mais les Poissons c’étaient suffisant. Avec Cyanure on était chargé de faire peur aux chats de l’eau. Ça allait être tellement amusant. Peut-être que dans le lot on pourra enlever des chatons ? Faire crier les mères ? Oh que j’ai hâte. Je sens la même chose chez mon camarade qui s’avance plus vite. Il doit avoir vu quelque chose. Je le laisse aller au combat profitant du paysage. Réellement, je me sens bien. C’est joli cet endroit, j’espère qu’on va vraiment détruire la Rivière pour prendre cet endroit. C’est sympa. Là haut, sur la colline j’entends des bruits de bagarre et des cris de détresse. Des petits. Parfait. Je m’approche en douceur de l’endroit, je contourne le tout pour bien observer. Je vois deux petits qui paniquent. Et Cyanure qui apprend le respect à un rouquin.

La petite femelle semblait terrifiée. Pauvre choupette, j’en ai presque la larme à l’œil. Le mâle était peut-être un peu plus courageux ? C’est lui qu’il nous faut. L’autre ne servira que d’amuse gueule. Alors j’attends. Longtemps. J’observe la scène. Je me prépare. J’ai pris soin de bien contourner le combat pour prendre de revers les bébés. Pour qu’ils aient l’illusion de pouvoir fuir. Pour que le rouquin pense que Cyanure est seul. Un Lunar en cache toujours plusieurs mon petit. Je suis sûre que le Cyanure me maudit intérieurement parce que je ne me bouge pas. Je suis dangereux. Ne pas oublier. Les petits commencent à courir. Parfait. Alors avec délicatesse, je sors de ma cachette et me pose devant eux. Je bloque le passage vers maman ? Oh, je suis si désolé.

« Well, well well… Regardez qui voilà. Deux petites gueules d’ange de la Rivière. Tu veux retrouver ta maman ma grande ? Je suis désolé, mais je ne compte pas t’y amener. Non. Vous venez avec moi. Tous les deux. »

Elle pleurait. Elle ne sert à rien.

« Quoique. Pas tous les deux. »

Sans prévenir j’assomme la gamine. Inutile d’avoir des sentimentaux. Je lève la tête en direction des combattants, je garde les petits contres moi, les griffes dehors prête à tuer les petits si le rouquin continue.

« Hé toi le poissonneux, regarde ce que j’ai entre mes pattes, ça va te plaire. »

Je garde un sourire mauvais pour narguer l’animal. J’attends un quelconque signal de Cyanure. Je le considère comme maitre des opérations.

Petit Blaireau ne lui avait pas répondu, se contentant de continuer tout droit, alors la petite femelle sombre le suivit, le collant, souhaitant rester le plus proche possible de son frère. De grosses larmes roulaient le long de ses joues, achevant leur course sur le sol du territoire du clan. Son coeur s'affolait comme jamais dans sa poitrine. Elle ne rêvait que d'une chose, ouvrir les yeux pour se réveiller aux côtés d'Eau Turquoise et de toute sa fratrie. Elle pourrait alors s'asseoir dans son coin sombre pour observer sa si belle famille. Ses frères et soeurs se seraient réveillés à leur tour pour aller chahuter devant la pouponnière. Mais pourtant rien en se passait ainsi. Tout empirait. Ils avaient fuit pourtant rien ne semblait terminé puisqu'un nouveau guerrier se dressait à présent devant eux, leur coupant la route qui menait jusqu'au camp.

Petite Hyène se serra d'avantage encore de Petit Blaireau, mêlant sa pelisse tachetée à celle bicolore du jeune mâle. Le méchant monsieur leur dit qu'ils allaient tout deux venir avec lui, pourtant il sembla réfléchir après sa phrase inquiétante, décidant plutôt qu'ils ne seraient pas deux... Qu'est-ce que cela pouvait-il bien signifier ? La réponse ne tarda pas à arriver, d'un mouvement vif, la petite femelle se prit un coup, elle chuta, n'eut même pas le temps de souffrir qu'un épais voile noir s'abattait sur elle. Elle avait fermé ses petits yeux bleus terrifiés. La dernière image qu'elle emportait dans l'inconscience était celle de son frère qui se retrouvait tout seul contre le monstre qui se trouvait juste à côté. Avant qu'elle n'ait le temps de prononcer le moindre mot, les ténèbres l'avaient engloutit toute entière.


HRP : Out pour Hyène du coup j'pense c:

Scandaleux kidnapping.

Je pousse un feulement en réponse au blabla sans intérêt du rouquin. On lui a jamais appris à se taire à celui là, il faudrait sans doute y penser alors. Je me met à rire à la suite, et comme si Tezchattruc avait compris que s'était enfin le bon moment, il nous interpelle. Je souris d'autant plus quand je voie qu'il a entre les pattes les deux petits morveux. Je baisse légèrement la tête, outre le fait que sa protège mon cou très poilu, ça me permet d'avoir un nouvel angle d'attaque si besoin, et je souffle avec perfidie à l'adresse de mon ennemi stupide.

- Tu crois u'il va hésiter à les tués si tu bouges encore ? Moi je sais que non. Regarde bien, y'en a déjà un des deux au sol ...

Je quitte pas l'autre poisson des yeux, sait on jamais, toujours garder un œil sur son adversaire. On apprend ça très vite chez les Lunar, sans doute parce que c'est ça ou mourir. Pas comme chez ses claniques qui joue à la bagarre entre eux une fois de temps en temps pour briser leur monotonie. Ouais, j'en ai appris des trucs depuis qu'on est arrivé ici, enfin, Tezmachin n'y est pas pour rien. Je hausse pourtant la voix.

- Hey Tez, t'arrives au bon moment. Prend le mioche, on le ramène chez nous !
Krov sera contente. Je me reculle d'un pas sans toutefois quitter le roux des yeux, pas encore. Et à son adresse à lui, à ce pseudo-guerrier bien trop bavard, je rajoute d'une voix mielleuse. Cours vite voir la chouineuse, si t'as de la chance, elle est pas morte ... Pas encore ... Une menace de plus, parfaitement placé là. J'esquisse un sourire de plus, avant de lentement me tourner pour qu'on reparte. Un seul chaton nous suffit, surtout que l'autre avait pas l'air très capable, autant garder que le petit courageux. Il va vite apprendre qui on est et si il est vraiment aussi fort qu'il a essayer de le montrer au début, alors il se plaira vite chez nous. Très vite ...

Spoiler:

« Vous êtes trop des nuls ! Vous avez rien à faire chez nous et en plus vous avez endormi ma sœur !! Vous allez le regretter, la Rivière est plus forte que vous, bandes d'imbéb-béciles !!

- Hé mais c’est que tu causes toi ! Tu seras peut-être assez fort pour les Lunar Pod. Maintenant soit gentil, et ferme-la. »

Les gamins… Mais pour parler à quelqu’un de plus fort que lui, il a du courage ! Il devrait en avoir assez pour Krov, je l’espère. Rapporter à chaton devrait de toute manière lui faire plaisir. Un membre en plus dans notre communauté, à condition qu’il survive, évidement. Alors j’attends la suite des opérations. Cyanure me regarde, il semble bien content de me voir avec une belle pêche entre les pattes. Le rouquin lui, vient de comprendre le problème, hé oui mon petit, t’es piégé. Il s’est fait avoir comme un bleu c’est tellement drôle… Et trop facile. Tout seul avec deux chatons, que demander de plus ? Les claniques ne servent vraiment à rien.

« Tu crois qu'il va hésiter à les tuer si tu bouges encore ? Moi je sais que non. Regarde bien, y'en a déjà un des deux au sol ... »

Pour accentuer les paroles du noiraud, j’étire un large sourire et je rapproche mes griffes de la gorge du petit chaton. Je n’avais pas peur. Vivre avec tout ce que j’ai vu chez les Lunar m’a forgé l’esprit. Alors je n’ai plus peur de faire couler le sang. Se battre ou mourir. J’ai donc appris à réellement combattre pour sauver ma peau, j’ai appris à respecter et me faire respecter. Le pauvre guerrier de la Rivière semblait tout paniqué ne sachant que faire. Trop drôle. La petite était toujours dans les vapes après mon coup. J’aurais peut-être dû la tuer ? Histoire qu’ils pleurent un peu ces poissonneux.

« Hey Tez, t'arrives au bon moment. Prend le mioche, on le ramène chez nous ! Krov sera contente. »

Ni une ni deux, j’attrape le bicolore par la peau du cou, sans faire attention ou grande délicatesse, je ne suis pas sa mère, je n’ai pas à être doux, et je m’approche des deux félins, laissant la petite derrière, inconsciente. Je me pavane, la queue haute, juste pour faire rager le rouquin. Il est faible. Il est soumis à nous. Nous sommes plus puissants. Cyanure parle au guerrier, mais je n’écoute pas, trop préoccupé à me sentir supérieur à ce dernier. En arrivant à son niveau, je garde mes griffes dehors, histoire de montrer que s’il tente quoi que se soit, s’en est terminé des deux petits et de lui.

« Tiens bon. »

Je ne pouvais pas répondre avec le gamin dans la gueule, mais je pouvais quand même rire aux propos du matou roux. Mais il ne faut pas s’inquiéter, j’avais envie de lui dire, s’il est fort il vivra ! Dans le cas contraire… Il ne restera qu’un vague souvenir. Les chats forts compte, mentalement comme physiquement. Je me mets aux côtés de Cyanure, en regardant fixement le rouquin.

« Allez, cours foir la gamine. Elle n’attend que toi », dis-je en essayant d’articuler.

Spoiler: