« Délimiter le territoire. » | PV. Volonté de Fer - abandon

▬ Guerrier

Délimiter le territoire
« Cette guerre ne ressemble pas à celles du passé : quiconque occupe un territoire lui impose aussi son système social. Tout le monde impose son propre système aussi loin que son armée peut avancer. Il ne saurait en être autrement. »

Le jour déclinait lentement sur la forêt. Chacun vaquait à ses petites occupations, discutant du temps qu'il pourrait faire demain ou de la tension palpable entre les Clans. C'était comme discuter de la nuit et du jour. Des discussions banales, mais un peu rassurantes. Elles enfermaient dans un doux quotidien que rien ni personne ne semblait pouvoir briser. Cœur de Coyote savourait une pie, capturée par l'une des patrouilles de la la veille à en juger par le goût de la chair. Celle-ci était devenue quelque peu filandreuse, un peu raide. Mais le mâle n'allait pas se plaindre, il était (et avait toujours été) un sous-doué de la chasse.

Comment se fait-il que je n'ai pas su apprendre comme les autres ? Pourquoi est-ce que ces pattes... -le mâle contemplait maintenant ses membres-... ont toujours pu s'accorder parfaitement contre d'autres félins mais jamais contre de vulgaires mulots ? Cœur de Coyote soupira. C'est vrai qu'il était très embêté. Il aurait voulu être l'un de ces félins polyvalents, ou l'un de ces matous qui excellaient en tout. N'avaient-ils pas de faiblesses ? Le guerrier du Clan du Tonnerre tourna son regard vers la tanière des guerriers. Lequel de ces chats n'avait rien à se reprocher ? Le mâle replongea le museau dans son festin, partit enterrer les restes et se résolut à progresser. Pour ça, il fallait chasser, pratiquer. Et risquer de se faire prendre entrain de s'entraîner avec des méthodes d'apprentis.

Cœur de Coyote tourna son regard vers le ciel : l'astre pâle n'allait pas tarder à pointer le bout de son museau, mais il restait encore un peu de temps. Cœur de Coyote quitta le campement, après avoir prévenu de son départ puis bondit vers une région où il était sûr que personne ne viendrai le déranger : le Chemin du Tonnerre. Là bas, pas de proies. Mais pas de chats non plus. Que des monstres et des buissons. Bientôt, il fut capable de percevoir l'âcre fumet de l'étrange chemin sombre. Quelques instants après, il fut à l'endroit désiré. Mais le roulement des monstres l’empêchait de se concentrer. Et c'est alors que toute son attention dériva vers l'autre côté de la route.

Le félin imagina les guerriers de l'ombre marcher et se noyer dans la boue. Malgré sa haine des étrangers, Cœur de Coyote respectait ces guerriers des marais. Du moins, s'ils étaient de ceux qui méritaient le moins sa haine, ils n'en restaient pas moins des ennemis ! Le guerrier granit se rappela alors des histoires qu'on lui avait raconté, plus jeune. Il fut un temps où l'autre côté du chemin sombre appartenait au Clan du Tonnerre. Ce temps devait être merveilleux... Cœur de Coyote se surpris à en rêver et il se promit d'en toucher trois mots à Etoile de Suie. Alors qu'aucun monstre ne se présentait à l'horizon, le mâle s'avança plus proche de la route et en contempla l'autre côté. Il n'y voyait personne... Qu'est-ce qui l'empêchait de s'approcher un peu plus ? Cœur de Coyote resta là, à observer en silence, plongé dans ses pensées.

Invité

Le chemin du tonnerre. Long, silencieux, calme, mis à part une ou deux vagues de vacarme assourdissant généré par ces trucs.
Il paraît qu'on peut choper du gibier ici, c'est toujours intéressant,
étant donné que Volt préfère chasser tranquille au cas où il raterait.

D'ailleurs, il était motivé aujourd'hui, il tente d'en choper une.En voilà une, de proie ! Une souris, un peu maigre et maladroite, qui avait l'air absente, regardant dans le vide éloigné du chemin.

Le guerrier de ne se fit pas prier pour tenter sa chance, il se rapprocha lentement de sa proie, se baissant sur ses quatre pattes, prêt à bondir.
Il s'apprêta à bondir lorsqu'un bruit soudain provenant de l'autre côté du chemin retentit. Ce qui fit fuir la souris immédiatement, merde.

Bon. Bon bon bon. Soit. Donc, Qui est l'infâme boulet incapable de se baisser à 3 bonds d'une proie ? Volonté de Fer le sentait, que cet abruti allait être lourd. Il resta simple, et s'approcha avec aussi peu de discrétion que son adversaire, d'une part pour le narguer, de l'autre à cause du physique imposant du mâle tricolore.

" Alors, qui est l'incapable qui me fait rater la proie la plus simple du monde ? Son regard tomba sur le mâle, à ses yeux, ayant un physique juste glauque. Oh, à qui ai-je l'honneur...? Je te laisse te présenter en premier, les femmes d'abord. "

C'était subtil, mais sale.

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'Chasse Ombre' :
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▬ Guerrier

Délimiter le territoire
« Cette guerre ne ressemble pas à celles du passé : quiconque occupe un territoire lui impose aussi son système social. Tout le monde impose son propre système aussi loin que son armée peut avancer. Il ne saurait en être autrement. »

C'est alors qu'elle s'approcha, par l'autre côté de la route : la forme mouvante. Cœur de Coyote plissa les yeux et pu apercevoir un guerrier. Ou une guerrière ? Impossible de le dire. Il y a du mouvement à l'ombre, se dit le guerrier qui s'avança un peu, lui aussi. L'autre était entrain de chasser. Le guerrier granit huma l'air, afin de percevoir la trace de la proie mais ne pu percevoir que l'odeur âcre du chemin sombre. Le félin tenta sa chance, mais manqué la proie. Cœur de Coyote eut un rictus semblable à un sourire. Néanmoins, il ne pouvait pas se moquer étant lui même un handicapé de la chasse. Mais ça, il ne pouvait pas le montrer. A personne. Jamais. Le guerrier du Tonnerre avança quelque peu, alors que l'autre avançait également vers lui d'un air narquois :

- Alors, qui est l'incapable qui me fait rater la proie la plus simple du monde ? Oh, à qui ai-je l'honneur...? Je te laisse te présenter en premier, les femmes d'abord.

Coeur de Coyote huma profondément l'air.

- Ah, c'est bien ce qu'il me semblait. J'avais du mal à le sentir à cause du Chemin du Tonnerre, mais il est vrai que les guerriers de l'Ombre puent la maladie. Est-ce que ce qu'on raconte est vrai ? Vous vous reproduisez avec les crapauds ?

Le guerrier redressa le menton et s'approcha un peu plus du Chemin. Aucun monstre à l'horizon, il pu presque en effleurer la surface.

- Tu as devant toi... ta perte, se retint de dire le mâle. ...Cœur de Coyote, le briseur d'échine.

Le mâle eut un rictus plus proche de la grimace que du sourire. Il ne voulait pas vraiment de conflit avec le félin qui se tenait devant lui. Le félin était simplement... un brin curieux. Mais le matou se demanda alors une chose : s'il n'avait pas été là, l'autre aurait-il traversé la frontière à la suite de sa proie ? Encore une chose a aborder à Etoile de Suie. Cœur de Coyote se promit d'en toucher deux mots à sa meneuse en rentrant.

- Quel émérite guerrier du Clan des bourbiers se tient devant moi ? Ah, un lieutenant peut-être ? Tu en a presque la carrure.

Cœur de Coyote sourit de toutes se dents, fier de son ton acerbe qui soulignait l'ironie de la situation.

HRP : J'trouves pas ta couleur, elle correspond pas à celle de ta signa' emdéhair.

Invité

Ce vieux tas se décide enfin à répondre après avoir exécuté ce qu’il semblait être de l’hyperventilation avec sa respiration foireuse, il est pas en forme le pauvre.

« Ah, c'est bien ce qu'il me semblait. J'avais du mal à le sentir à cause du Chemin du Tonnerre, mais il est vrai que les guerriers de l'Ombre puent la maladie. Est-ce que ce qu'on raconte est vrai ? Vous vous reproduisez avec les crapauds ? »

Oh là, en voilà un qui a vite fait de sortir une répartie de robot quand ça n’a rien à dire.

« Tu as devant toi Cœur de Coyote, le briseur d'échine. »

Et il restait planté, là, avec son sourire suffisant. Il cherche les problèmes, et pas les bons, le tricolore en était assuré face à ces paroles parsemées de menaces superficielles.

« Quel émérite guerrier du Clan des bourbiers se tient devant moi ? Ah, un lieutenant peut-être ? Tu en a presque la carrure. »

Face à un abruti pareil, les mots eurent vite fait de dépasser la pensée du guerrier, ce n’est pas comme si il allait être amené à le regretter d’une quelconque manière, pas vrai ?

« Et il est content, il balance ses petites menaces et il est content, le ravagé. J’me souviens pas d’grand-chose, mais de une, il me semble que briser des échines est contraire au code du guerrier, et de deux, on évite les gueules béantes quand on finit une phrase, c’est malpoli. »

Le jeune mâle avait fait un effort de posture pour prendre de haut le plus possible son interlocuteur sans avoir à bouger pour l’approcher. Il n’y a pas besoin de souffrir le moindre effort pour asseoir sa supériorité face à un tel gros con. Il poursuivit d’ailleurs avec les quelques mondanités qu’il lui restaient à accomplir pour ne pas se faire remettre en question par l’autre :

« Mon nom est Volonté de fer, je te dirais bien de le retenir et de le craindre, mais je ne suis pas certain que tu sois capable de faire ni l’un, ni l’autre. Satisfait de de son geste de courtoisie, il poursuivit sur une réplique un peu plus nonchalante, excuse-moi de ne pas faire le premier pas dans ta direction, je ne suis pas très motivé à passer la frontière entre la civilisation et la jungle. »

L’idée du chemin du tonnerre commençait à prendre cette forme dans l’idéologie du guerrier, et il trouvait ça très satisfaisant.

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