force de l'ours ▲ (boy, show me your teeth)

Je m'appelle Petit Ours, Nuage de l'Ours, Force de l'Ours, Étoile de l'Ours et je suis genre social du personnage. J'ai actuellement 60 lunes et je suis fier d'être un membre du Clan du Vent. J'y occupe par ailleurs le rang de guerrier depuis 48 lunes. Ma famille se compose de Ramure du Daim (père, clan du vent, ancien, décédé), Aile de Libellule (mère, clan du vent, guerrière, décédée), ??? (frères et sœurs, clan du vent, vivants), Cœur Vaillant (compagne, clan du vent, guerrière, vivante), Cœur Fleuri (belle-sœur, clan du vent, guérisseuse, vivante), Plume Colorée (belle-mère, clan du vent, ancienne, vivante), Brame du Cerf (beau-père, clan du vent, ancien, vivant), Cri des Albatros (fille, clan du vent, guerrière, vivante), Cœur Givré (fille, clan du vent, reine, vivante), Nuage d'Alcidés (fils, clan du vent, apprenti-guérisseur, vivant), Petit Silence (petit-fils, clan du vent, chaton, vivant), je suis donc sang pur.

Étoile Fauve aurait été un chef que Force de l’Ours aura connu. Sanguinaire celui-là. Il tuait sans remords, une fois que tout fut dévoilé au grand jour. Le matou ne disait rien, mais priait intérieurement pour ne pas mourir. Il avait envie de le tuer, peut-être que sur le coup de l’impulsivité, il en aurait été capable, mais il n’en eu pas besoin car le meneur avait disparu en très peu de temps. Puis c’est Étoile de Sable qui l’a succédé. Déjà là, Force de l’Ours appréciait un peu plus ses méthodes ; les guerriers avaient besoin de se renforcer. Et le Clan du Vent devait devenir un clan fort, comme il l’est actuellement. Il approuve donc en quelques sortes sa politique ; il n’est pas contre, il suit pour le moment mais s’inquiète désormais sur la santé de sa meneuse qui semble malade au plus haut point.

Force de l’Ours, c’est le genre de félin à aimer embêter. Chaton, il faisait souvent le pitre, quelque peu rebelle mais suivant tout de même les règles, ayant trop peur des règles. Aujourd’hui, c’est un félin plutôt courageux, parfois un peu téméraire et impulsif néanmoins. Protecteur et parfois même un peu trop, il ne supporte pas qu’on approche de trop près les siens et devient rapidement jaloux. Facilement susceptible, il est préférable de ne pas le vexer. Derrière cela, c’est un matou très gentil et surtout très protecteur avec ceux qu’il aime. Il est particulièrement attaché à son clan et à sa famille pour lesquels il donnerait sa vie. Avec les chatons, ce félin devient un véritable enfant et malgré sa maturité, il a toujours cette âme d’enfant qui le rend curieux sur les bords et plutôt bavard. Il a cette joie de vivre qu’il transmet facilement. Il suffit de le voir arriver de loin pour qu’un sourire s’étire sur les lèvres des autres chats. C’est ce genre de félin pourtant bavard qui parle très peu de ses sentiments, qui veut donner le sourire aux autres et qui persévère pour cela. Il aime être un guerrier et il est passionné par cela, il adore chasser et combattre, néanmoins, l’un de ses plus gros défauts déplaît pas mal car monsieur est autoritaire et, malgré que peu soit au courant, il ne croit pas au Clan des Étoiles. Mais il ment sans problème, alors peu sont au courant. Qui l’apprendra ?

La carrure imposante, le poil plutôt brun et des yeux ambrés, on reconnaît facilement Force de l’Ours dans le Clan. Après tout, il tient son nom de ces deux caractéristiques. Par ailleurs, le matou possède une jolie touffe de poils qui s’empare de son cou et forme comme une crinière de lion. Son pelage tigré fait de lui un félin qui semble être trois autres animaux en même temps. Il possède une cicatrice sur le museau et une autre déchirée, toutes deux obtenus lors d’un combat enragé face à un félin peu commode dont Force de l’Ours n’a pas vraiment envie de parler. La queue touffue et les poils plutôt long, il n’est pas rare que le guerrier s’emmêle les pattes avec, ce qui ne l’aide pas tellement. Il ne s’occupe pas non plus de sa toilette très fréquemment, n’y portant pas un grand intérêt.

Force : 150
Vigueur : 150
Prestesse : 50
Furtivité : 100
Agilité : 50

Il était une fois … enfin, pourquoi commencer cette histoire à conter par il était une fois, puisqu’elle n’a pas encore de fin ? Mais alors, comment commencer cette histoire ? Peut-être par la naissance de notre cher héros, Petit Ours. C’était un matin de la saison des feuilles nouvelles, le soleil venait tout juste de se lever et dors-et-déjà, la mise bas été enclenchée. Le guérisseur s’était précipité pour aller voir la femelle en train d’accoucher, suivit de près par son apprenti ainsi que le père des chatons. À vrai dire, il n’y a pas grand-chose à raconter de ce merveilleux instant. La mère, Aile de Libellule, donna naissance à une belle portée de plusieurs chatons, sous les yeux admiratifs de son compagne, Ramure du Daim. L’une des petites boules de poils, déjà imposante, au pelage brun, se fit appeler Petit Ours. Il fut donné par le père, lui aussi brun. Ce dernier, en voyant son fils, n’avait pas pu s’empêcher de penser à son frère décédé, Griffes d’Ours, qui avait toujours possédé une grosse carrure. Ramure du Daim voyait déjà en ce petit chat son frère perdu. Alors il fut nommé ainsi, le reste de la portée obtiendra aussi de jolies nominations, et la mère s’endormira doucement car après l’effort vient le réconfort.

Les premiers instants, les premiers moments, les premiers jours puis les premiers mouvements, les premières découvertes, les premières aventures, les premières connaissances. Tout venait de commencer pour ce petit chaton qui semblait être le plus costaud de sa portée. Peu difficile après tout, quand on savait de qui il tenait. Autour de sa tête, il commençait déjà à avoir ce qu’on appelle une petite crinière, et il commençait déjà à se prendre ses longs poils entre les pattes. Il s’amusait, tel tout enfant, il jouait, riait et profitait de la vie, en toute innocence, tel qu’on aimerait tous le vivre. Un petit peu meneur et rebelle, le jeune chat tenta – en vain – de s’extirper du camp pour la première fois à l’approche de sa quatrième lune. Il avait tant envie d’explorer le dehors ! Mais après un long sermon, il avait bien compris que cela n’arriverait pas avant deux lunes et peut-être même plus s’il recommençait à s’échapper. Alors il vit preuve d’une extrême patience et n’élabora pas de nouveau plan pour fuir, même s’il en rêvait. C’était un jeune félin peut-être un peu rebelle, mais pas au point de désobéir délibérément pour assouvir sa soif de curiosité. Rapidement, son baptême arriva, et ce fut une grande libération.

Enfin, il pouvait explorer le territoire. Il l’attendait depuis tant de lunes ! Il fut assigné à un mentor plutôt vieux, dont il ne comprenait absolument pas les méthodes. Il faisait des gestes répétitifs, à longueur de journée et ceci ne lui plaisait pas. Il se rebellait, car ce petit côté qu’il tenait de son oncle décédé, faisait de lui un félin qui ne se laissait pas marcher sur les pattes. Il ne supportait plus de faire ceci pour rien, de recevoir des moqueries des autres apprentis qui semblaient faire quelque chose de nettement plus intéressant. Alors, avec son mentor, ce n’était pas la joie. Dans les premiers temps, ce fut dispute sur dispute, jusqu’à ce qu’il comprenne l’utilité des gestes qu’il apprenait. Arrivé en combat contre d’autres apprentis, il semblait maîtriser nettement mieux les bases qu’eux, ce qui était un bon point pour lui, même s’il ne connaissait presque aucun enchaînement. En vérité, il apprendra ceci durant les deux dernières lunes de son apprentissage. Ce qui lui permettra de passer l’évaluation afin de devenir guerrier avec brio. Et dors-et-déjà, notre petit enfant innocent devenait un grand. Néanmoins, une grande douleur l’affecta. Celle de la mort de sa mère. Cela l’avait anéanti, il ne voulait plus s’entraîner mais son mentor avait été là pour le redresser rapidement, très rapidement, lui laissant le temps de faire son deuil, tout en évitant de lier apprentissage et sentiments. Il avait appris à mettre ceci de côté et à cacher ses sentiments, ce qui le rendit secret sur ce qu’il ressentait. Il avait un masque, il passait pour quelqu’un de joyeux parce qu’il voulait voir un sourire sur chaque visage, cela l’aidait à combattre la douleur. Il avait en tête que cela permettait aux plus malheureux de ne plus l’être. Si seulement un autre chat avait pu être comme lui, pour le faire rire à son tour.

Depuis des lunes le matou n’avait qu’une féline en tête, sans jamais lui avouer ses sentiments qu’il laissa enfouis en lui bien trop longtemps. Il était jaloux des mâles qui venaient lui tourner autour, il était en rage intérieurement mais ne disait rien. Pourtant, il remarquait bien qu’elle les rejetait tous. Alors il tenta à son tour une approche, taquinant la belle à chaque fois. Ces petites taquineries se transformaient parfois en disputes violentes, mais le pardon était rapidement accordé et les sentiments furent dévoilés petit à petit. Car malgré leur envie de s’étrangler mutuellement, ils s’aimaient à en mourir. C’est cet amour si fort qui rendit la féline porteuse d’un seul petit chaton. Petite Givre, qu’elle s’appelait. Elle était si maigre, si faible que Force de l’Ours en devint presque un papa poule afin de la préserver. Ce qui valut à la féline de devenir apprentie puis guerrière sous le nom de Cœur Givré ; n’avait-il donc pas bien fait, après tout ? Elle était devenue sa petite fierté, et rapidement, cette dernière eut un fiston, Petit Silence. Elle était si faible. Et son compagnon préférait voir la portée sauvée que la mère, cet ingrat. Force de l’Ours l’aurait étripé s’il avait pu, mai après tout, Cœur Givré s’en était chargée avant – ce qui lui valu une lune d’exil – ce qui préoccupa le guerrier tout le temps de l’absence de sa fille.

Cette préoccupation fit qu’il n’était pas assez attentif à ses faits et gestes. Et lorsqu’un apprenti inconscient grimpa en haut d’un arbre sans pouvoir redescendre, il vola à son secours aussitôt, tout en sachant que son poids ne l’aiderait pas. Il savait qu’il était bien trop gros pour monter sur cette branche et pourtant, il y a posé ses pattes les unes après les autres jusqu’à ce que la branche flanche puis craque. Il n’avait pas crié dans sa chute, il avait juste prié de s’en sortir sain et sauf. Mais ses prières n’avaient pas marché. Déjà qu’il ne croyait pas tellement au Clan des Étoiles, depuis ce jour, s’en fut terminé. Cet acte de courage lui avait valu une patte cassée, de multiples blessures dont des côtes fêlées et apprendre qu’il allait devoir entrer dans la tanière des anciens l’anéantissait. Il ne pouvait donc plus rendre service au clan, comme il avait adoré le faire, il devait le laisser nourrir et durant plusieurs lunes, il était incapable de quitter son nid, tant il souffrait le martyr. Il était devenu un poids mort pour le clan et s’en voulait tellement. Mais on ne cessait de lui répéter que sans cet acte, cet apprenti ne s’en serait peut-être pas sortit sain et sauf. Cet apprenti d’ailleurs, désormais guerrier, n’avait cessé de venir s’occuper de lui, afin de se faire pardonner, ayant l’impression d’avoir commis l’irréparable. Cela avait lié les deux félins et aidé Force de l’Ours à moins s’en vouloir. Après deux saisons au sein de l’antre des anciens, le matou était rétabli. Ses côtes ne lui faisaient plus des douleurs atroces, sa patte le tenait à nouveau debout. Il pouvait donc reprendre ses tâches de guerrier.

Mais entre-temps, qu’avait-il donc loupé ? Oh, bien des choses. Cœur Vaillant, sa compagne, avait eu la chance de tomber à nouveau enceinte de Force de l’Ours, juste avant l’accident. Le fait de ne pas pouvoir être présent pour elle, cloîtrer chez les anciens, l’avait beaucoup affecté. D’autant plus qu’il avait appris que l’une de ses petits était elle aussi albinos, comme sa précédente fille. Malade, toutes les deux. Il se demandait bien ce qui pouvait s’attaquer à sa famille. Une malédiction du Clan des Étoiles parce qu’il ne croyait pas en eux ? Il misait tout sur cela. Petit Alcidé et Petit Albatros étaient tout de même deux magnifiques chatons. Son premier petit avait décidé de suivre la voie des guérisseurs, ce qui ne déplaisait au père, puisque c’était la sœur de sa compagne qui occupait le poste, ce qui le rendit plutôt confiant. Il savait qu’il se retrouvait entre de bonnes pattes. Quant à Nuage d’Albatros, le meneur était un parfait mentor. Et puis du jour au lendemain, elle devient Cri des Albatros, elle a un apprenti qui se nomme Nuage Nacré, Étoile Fauve disparaît et c’est Étoile de Sable qui prend sa place, tout passe si vite que le guerrier semble ne pas pouvoir suivre, reprenant tout juste ses activités. Il espère pouvoir se remettre dans le bain rapidement et pourquoi pas prendre la charge d’un jeune félin.

Plop ! Je sais pas trop quoi dire, juste que je suis de retour - pour vous jouer un mauvais tour - et que je compte bien rester cette fois-ci avec ce beau matou qui m'a été accordé par toute la super famille de venteux :3