Une première rencontre assez explosive [Pv Nuage Sauvage] - abandon

Je m’étais affalée dans un coin de ma litière, le soleil s’étant aventuré jusqu’à ma couchette. Je n’étais pas un grand fan du soleil. Je préférais le froid au chaud. Étrange pour un domestique n’est-ce pas ? Et bien pourtant, c’est le cas. Il faudra ce faire une idée. Je ne dormais plus vraiment à ce moment, depuis bien une heure que je glandais dans ma litière. Ce n’était pas vraiment dans mes habitudes de rester à rien faire, je préférais bouger et aller me chassais une ou deux souris dans le jardin, dans la ville ou chez les claniques. Me faire choper en pleine chasse par un clanique étant un bonus pour moi. Si en plus de me nourrir, je pouvais les narguer c’était le rêve. Mon passe temps favori, à part courir et chasser, c’était bien celui de faire chier les claniques. Je n’allais pas leur dire, mais leur mode de vie m’intrigué presque autant que je les enviais. C’était original, une communauté soudé. Le contraire de ma relation explosive avec Chatoune. En parlant de la vieille bique, elle se détendait, ronflant, dans sa litière.

Après encore une bonne dizaine de minutes à glander, je finissais par me lever, ne supportant plus le ronflement constant et puissant de la vieille féline. Je passais devant sa litière en lui jetant un regard noir avant de descendre l’étage. Je sortais d’un bond assez gracieux du gîte de mes bipèdes. Je m’étirais longuement, faisant deux tours de jardin pour échauffer mes muscles, avant de passer la palissade. Je trottinais dans la ville, évitant les coins mal famé. Je m’arrêtais dans un coin boisé, aux abords de la ville. J’allais me poser un peu ici avant d’entamer la chasse.

Ok. Je m'étais éloignée de la patrouille. De toute façon, j'ai pas besoin de ces crotte de souris.
Si j'arrive à bien me situer, je suis actuellement au bord de la forêt boisée, et juste devant la ville.
Avançant en silence devant la frontière, mon corps au pelage tigré et leur muscles tendus. Je sais qu'il ne faut pas s'approcher de la ville, les bipèdes sont des espèces dangereuses. Ils détruisent tous avec leurs mangeurs d'arbres pour mieux y étendre leur territoire et y construire leurs grands nids identiques. Je fronce le museau. Ça pue les ordures et les bipèdes et les monstres, je le sens jusqu'ici. Horrible fumet. Un chat des Clans manquerait d’étouffer.
J'arrivais devant les palissades de bois blanchâtres, ne voulant pas m'approcher plus prêt. Je trainais dans l'herbe sous les arbres pour couverture. Il faudra penser, quand je rentrerais au Clan, à effacer les odeurs. En parlant d'odeur, ce chat domestique juste devant moi, à quelque queues de renard de moi, en avait une forte. Il devait sortir tout juste de son nid, cohabitant avec ses maitres. il m'a l'air bien confiant. Ce chat avait un pelage gris et blanc. Bien lisse. Comme tout ces cœur de souris de chats domestiques.
J' hésitais à lui adresser la parole. Si ça se trouve, il prendra la fuite dès que je lui aurais hurlé " Dégage de mon chemin ou je te bouffe entier !! "
Non, je réserverais ça pour la fin , à cette très stupide boule de poile grise. Je m'approchais, défensive, de ce jeune mâle. Je veux d’abord savoir ces intentions. Mon sourire était nerveux mais des plus angéliques. Derrière se tordaient mes rictus agressifs.

-Tu compte faire quoi, là ?... Te payer une bonne petite sourie ?

C'était assez étrange de trouver un coin Boisé si près de la ville des bipèdes. Nous étions pas totalement sortit de la ville mais pas dedans non plus. En périphérie en gros. J'avais juste oublier le mot.. Je viens de le retrouver, on va pas chipoter. J'haussais les épaules comme pour faire taire cette voix qui ne cessait jamais de me contredire ou de se croire meilleure que moi. Je crois bien que c'est ma conscience d'ailleurs..

J'avais posé ma tête sur mes pattes avant, prenant le soleil avec joie et bonheur. J'allais pouvoir chasser par la suite, mais l'heure était de profiter du beau temps pour prendre le soleil. Je n'étais pas spécialement adorateur de ce dernier, préférant son homologue à lui. Mais nous avions tous besoin de soleil pour vivre. Enfin, nous allions pas mourir si nous en avions pas.. Mais il en fallait un minimum pour paraître, être en bonne santé.

Le destin devait être de mon côté.. Je n'avais aucunement envie d'aller jusqu'aux territoires claniques pour embêter un ou deux guerriers ou apprentis, peut importe et voilà que la nature m'avait apporté l'odeur d'un clanique. Je relevais que légèrement la tête, les oreilles aux aguets. Je levais ma tête au dernier moment, quand le félin m'adressait la parole :

"-Tu compte faire quoi, là ?... Te payer une bonne petite souris ?"

Il s'avérait que c'était une femelle assez mignonne, je dois dire. Je lui faisais un petit sourire, un peu idiot comme je sais si bien le faire. Je me redressais, m'étirant un moment avant de faire un brin de toilette, voulant paraître un peu présentable. Ne lâchant pas mon petit sourire, je lui répondais d'un ton neutre :

"-Hum.. Un peu plus tard, c'était mon intention. Mais qu'est ce que viens faire un clanique dans le coin ? Je croyais que vous n'aimiez pas les bipèdes. On est assez prêt des odeurs fortes des bipèdes là.. Et des chats domestiques que vous détestez tant, dont, il paraît, que je fais partit."

Je n'allais pas lâcher ma proie de si tôt.. La clanique allait regretter de s'être aventuré si loin de sa précieuse forêt.. Il faut pas exagérer non plus, la Tonneuse et tout ces confrères possédaient déjà la forêt.. Il n'allait pas en plus venir squatter la ville des solitaires ? C'était notre territoire, pas le leur. Et j'allais lui faire comprendre, d'une manière ou d'une autre. Après un petit moment silencieux, mon sourire niais toujours accroché à mon visage, la féline répondait en bandant les muscles :

"-Ainsi, tu ne te rend donc pas compte des risques que tu prends..."

Elle se reculait ensuite, se mettant en position d'attaque. J'arquais un cil, me redressant pour regarder à gauche et à droite. La forêt ? On est dans un coin de la ville, certes boisés mais ce n'est pas sa forêt tant aimé. Je me passais un coup de langue sur la patte avant de répliquer en la reposant avec force :

"-Regarde autour de toi.. Tu es sur mon territoire. La ville."

Avant qu'elle puisse réagir, que se soit démentir, grogner ou attaquer. Je faisais un bond sur un petit monticule de terres. Je passais ma patte sur le mur, retirant les plantes grimpantes pour rendre visible un mur. Je reprenais ensuite en la fixant :

"-Alors.. Qui prend des risques ? Retourne dans ta forêt si tu ne sais pas faire la différence entre ta précieuse forêt et une maison abandonnée."

HRP:

J'avais bien l'envie de la remettre à sa place. Je n'étais pas le meilleur en combat mais je me valais à l'apprentie. Les claniques pensaient donc pouvoir étendre leurs territoires jusqu'à bon leur semble ? C'était mal me connaître. Je suis sur que même certains pacifiste comme Dawson en serait outré. Je lui rapporterais peut être cet incident à l'avenir qui c'est. En attendant.. Je devais m'occuper de cette avorton qui pensait pouvoir pisser sur tous les arbres près de la ville. Lieu des solitaires et domestiques. La novice faisait rouler ses muscles en répondant plus fort que ses premières paroles :

"-Et alors, pauvre écervelé, viens en au fait ? Pourquoi je te laisserais entrer ?! Chasser, voler à mon Clan ! Tu n'as pas d'excuses !"

J'arcquais un cil.. Elle avait vraiment un problème d'espace et d'emplacement.. Elle se croirait sur les terres du Tonnerre ou même celle considérer comme 'libre' mais que tout les clans revendiquaient face au solitaire. Et bien, niet. Sa carcasse se trouvait dans la ville. Dans un coin boisé qui n'était même pas proche de son stupide territoire. Je souriais toujours, ne retirant pas cet air de mon visage. Faut dire que la situation était ironique. L'apprentie me faisait une leçon sur les territoire des clans sur mes terres et celle de tout les solitaires. Je reprenais donc, essayant de lui faire comprendre la supercherie qu'elle était en train de mettre en place :

"-J'ai pas besoin d'excuse. Je n'enfreins aucune de tes lois. Je suis sur mon territoire et celui de mes pairs. Tu n'es qu'un visiteur ici. Arrête de vouloir établir ton règne au nom de je ne sais quel dirigeant."

J'étais toujours au sommet de mon monticule de terres. Je dévoilais ensuite mes crocs, dans un signe menaçant. J'avais une taille légèrement plus grande que la novice. Ce n'est pas ce qui lui faisait peur.. Non pour elle je n'étais qu'un domestique ne sachant pas se défendre.. Ce qui était faux mais elle ne semblait pas le savoir. D'ailleurs, j'étais plus solitaire que domestique mais encore, elle ne me connaissait pas. Et c'était une grave erreur de sous estimer un adversaire. Ce que je ne faisais pas.. C'est bien pour ça que je n'étais pas le premier à me lancer à corps perdu dans le combat. Je reprenais simplement, crocs découvert :

"-Retourne donc dans ta forêt pour pisser sur ta frontière au lieu de venir sur des terres qui ne respectent pas les mêmes règles que ton code débile."

"-J'ai pas besoin d'excuse. Je n'enfreins aucune de tes lois. Je suis sur mon territoire et celui de mes pairs. Tu n'es qu'un visiteur ici. Arrête de vouloir établir ton règne au nom de je ne sais quel dirigeant. Retourne donc dans ta forêt pour pisser sur ta frontière au lieu de venir sur des terres qui ne respectent pas les mêmes règles que ton code débile.""
Le chat domestique s'enflait d'assurance, beaucoup trop même. La grogne résonnait dans la poitrine de l'apprentie guerrière. Ses traits se froncèrent de dégout pour le domestique. Il parlait d'un territoire, mais son seul territoire était son petit nid et son panier de velours. Il n'a rien d'un guerrier. Il ne peut pas comprendre. Il mange à sa faim. Et il venait encore réclamer quelque chose qui ne lui appartenais pas. Il ne sait rien de ce qu'il insulte. Bâtard. Pauvre souillure. Mais surtout plus imbécile qu'autre chose. Sa peau s'échauffait et son cœur perdait son rythme tranquille et confiant. Le mâle continuait à la fixer, le regard emplis de menaces sur elle. Un silence complété d'une tension insubmersible. L'apprentie guerrière se sentait prête à se jeter sur lui ; pour lui ouvrir la gorge, question de voir ce qui pouvait lui faire autant gonfler le gosier. L'apprentie évalua ses chances de l'atteindre plus vite qu'il ne s'en rendrait compte et estima sa force. Des muscles ou de la graisses ? Puis elle la compara la sienne. Mais avant, elle se permit de reprendre une respiration plus cool. Elle poussa un soupir mi long, silencieux et agacé. Réfléchis. Si elle l'attaquait maintenant, elle n'obtiendrait rien en retour. Ni de proie, ni un territoire. Elle remit en question son comportement depuis le début de la rencontre, pour parvenir à une conclusion : il vaut mieux calmer la situation pour le moment avant de se jeter corps et griffes pour une futilité. Il jouait sur ses nerfs et il se méprenait sur ses intentions, c'était simple à voir comme schéma pourtant !
Jouons alors cette carte. Elle se détendit quelque peu, et releva la tête pour la garder sur ses épaules, sans baisser sa garde.

- Je n'en veux pas de ce territoire. Il n'y a rien qui intéresse mon clan chez les bipèdes. Si nous en somme là, c'est parce que tu a déclarer vouloir chasser sur le notre, hors nous avons grand besoin de ses réserves. Pour éviter les famines. Est ce que tu comprend ça ?

Nuage Sauvage n'y croyait pas elle même : défendre ce Clan qu'elle abhorrait.

Je n'étais pas si irrespectueux en temps normal. J'étais plutôt du genre à respecter une partie des règles de son code quand je traversais ces terres. Ce qui n'était pas le cas quand j'étais un petit enfant casse cou et chieur. J'avais grandi depuis, même si mon côté relou n'avait pas disparu. J'avais mûri et compris les principes des clans. Mais là.. Je ne pouvais passer sous silence mon mécontentement. Je voyais bien qu'elle me jugeait, ma manière de vivre ou mon corps qui était à peine plus gras qu'un guerrier ordinaire. Je n'étais même pas un vrai chat domestique.. Je me promenais plus souvent à l'extérieur de ma 'demeure' que dedans. Je chassais avec d'autres solitaires.. Je ne mangeais pas de pater. Alors qu'est ce qu'elle venait me juger ainsi ? Elle ne me connaissait pas.. Je ne la connaissais pas. Mais elle m'avait lancer la pierre en premier. Je faisais que lui renvoyer l'appareil. Rien d'autres. La Tonneuse prenait une respiration plus détendue avant de lâcher :

"-Je n'en veux pas de ce territoire. Il n'y a rien qui intéresse mon clan chez les bipèdes. Si nous en sommes là, c'est parce que tu a déclarer vouloir chasser sur le notre, hors nous avons grand besoin de ses réserves. Pour éviter les famines. Est ce que tu comprend ça ?"

Je grognais, essayant de calmer mon agressivité. Je laissais mon pelage redescendre sur ma pelisse. Je ne croyais pas vraiment la féline. Je voyais bien qu'elle avait une aversion pour les domestiques. Si ce n'est pour les solitaires en général. Je fouettais l'air de ma queue, histoire de me calmer, avant de répondre :

"-Je ne chasse pas sur tes terres. Et ça ne serait jamais le cas si tu étendais pas ton territoire jusqu'ici. C'est une terre de solitaires."

J'avais presque omis de répliquer à sa question qui me prenait pour un enfant débile. Ou un domestique idiot.. Choisissez ce que vous préféré. Je reprenais donc, pour répondre à sa question, me fichant royalement de relancer les animosités :

"-Bien sûr que je comprends. Arrête de me prendre pour un con. Je suis pas l'idiot du village, ok ? Je connais en grande partie le code du guerrier."