Messages : 1092 Date d'inscription : 27/02/2017 Age : 30
Carte d'identité Âge: 19 lunes (juin) Description du personnage: Mentor/apprenti:
Sujet: Life Through Death - end 27.09.17 4:36
Life Through Death
PV SONGE LUNAIRE, COEUR DE COYOTE, NUAGE HIVERNAL, REJETONS
TW: c'est un accouchement. pas très gracieux. et c'est long.
Tout son intérieur la tailladait. Et ce n’était pas faute des blessures qu’elle avait écopées dans son combat – réussi cette fois – contre Étoile du Corbeau. Non, ce qui lui lacérait les entrailles n’avait point de cause externe. Elle n’était peut-être pas guérisseuse (fort heureusement d’ailleurs), mais elle n’était pas conne au point de ne pas savoir ce qui se trimait dans son bas ventre. Les larves allaient naître. La vie qu’elle portait depuis deux lunes venaient à être entièrement formée, ou du moins, assez pour dégager de son corps et se débrouiller seule, bien loin d’elle. Elle allait enfin pouvoir expulser les choses qui lui avaient volé sa vitalité, l'avait privé de ses forces. Il lui tardait déjà de se remettre au combat comme avant, certes avec sa lourdeur habituelle, mais non plus entravée par des mômes qu'elle ne savait même pas s'ils allaient survivre à leur première lune. L'été allait céder place à l'automne; ce n'était pas le pire moment pour accoucher, mais vu le blizzard qu'ils avaient connus l'hiver précédent, la portée avait intérêt à se fortifier avant les premières neiges.
Enfin. S'ils naissaient.
Contorsionnée de douleur depuis le matin, la grosse avait passé les dernières heures à gémir et maudire un certain membre viril. Elle n'avait jamais accouché, et ne s'y connaissait pas particulièrement en la matière, mais il lui semblait que les Reines ne vivaient pas un tel calvaire, d'ordinaire. Ou du moins, si c'était le cas, elles le cachaient bien, et il fallait admettre une certaine admiration pour leur endurance. Mais la meneuse était une combattante féroce, une guerrière, et les cicatrices qui lui parcouraient le corps prouvaient bien qu'elle savait encaisser la douleur et y survivre. Alors, si elle se tordait dans sa couche depuis l'avant-midi, c'était bien que des complications s'enlignaient à l'horizon. En ne la voyant pas sortir de sa tanière au matin, comme à son habitude, et à l'écoute de ses gémissements, on avait finit par aller chercher Songe Lunaire et son apprentie à la hâte. Nombreux étaient probablement ceux qui souhaitaient sa mort, ou du moins sa destitution, mais entre l'instauration des Pupilles et sa victoire sur le damné Corbeau, les ardeurs des mécontents avaient dû être quelque peu refroidies. Jusqu'à la prochaine fois où ils auraient le courage de clamer leur colère, elle allait avoir un peu de paix.
Ainsi, la guérisseuse et son ombre se trouvait dans sa tanière, car Étoile de Suie n'avait certainement pas voulu se rouler jusqu'à la leur. Les contractions s'étaient rapprochées, au point qu'elle se vit forcée de crisper les muscles de son bas ventre, sentant sa peau se distordre à chaque impulsion. Après quelques efforts, elle lâcha un râle et sa tête s'écroula à nouveau au sol ─ mais elle avait encore assez de souffle pour envoyer paître et les guérisseuses, et le père de la portée, et les Étoiles, pourquoi pas. Lorsqu'elle eut reprit un peu de vigueur, elle poussa à nouveau, et eu le plaisir (bon, le dégoût, surtout) de sentir un cahot se mouvoir en elle, jusqu'à temps qu'elle le sente glisser contre ses pattes. Oh. Un caillou de moins à porter. Elle ne regarda même pas la chose, celle qui deviendrait Boule Brûlante lorsqu'elle aurait reprit assez de force pour les nommer (et lorsque sa rage serait tombée). D'ici là, les guérisseuses pouvaient bien en faire ce qu'elles voulaient, de cette créature couverte de sang et viscosité.
La grosse femelle connu quelques instants de répit, les contractions s'étant espacées avec la naissance de la première bête, mais bien trop vite à son goût, son corps fut à nouveau secoué de tressaillement. Elle pestiféra à qui voulait bien l'entendre, et le calvaire recommença, jusqu'à ce qu'une deuxième créature soit expulsée. Si elle avait prit le temps de le regarder, elle aurait vu sous la couche de placenta le pelage brun, ô combien ordinaire, du simplet qu'elle connaîtrait bientôt sous le nom de Petite Mouche. Elle entretint l'espoir que son calvaire se termine enfin, qu'elle n'avait créé que deux rejetons, que tout venait à sa fin, qu'elle n'avait plus à perdre plus de sang et de force... Mais non, les Étoiles étant contre elle, une onde choc la parcouru et elle recommença à sentir la pression monter dans son ventre. Cette fois pourtant, plutôt que de sentir la souffrance diminuer avec l'habitude des contractions, une douleur encore plus vive la saisi, lui arrachant un feulement de douleur plus aigu que tout ce qu'elle avait craché depuis le commencement.
Le souffle lui manqua, et elle se trouva bien vite à chercher pour son air, haletant entre deux crispations, mais incapable de rassembler son énergie comme plus tôt. Son corps exigeant la délivrance, mais elle n'avait plus aucune vigueur, aucune maîtrise sur ses muscles. Le caillou était bloqué. Son corps cherchait à le déloger, mais les tremblements n'avaient aucun effet sur lui. Seul du sang pulsait hors d'elle à chaque tressaut, en quantité devenant alarmante à vue d'oeil. Évidemment, Étoile de Suie ne voyait pas l'étendue du carnage, et fort heureusement, car elle était déjà convaincue de son trépas. La panique s'emparait de tout son être, lui montant à la gorge, accentuant son impression d'étouffée. Les contractions s'arrêtèrent un bref instant, comme si son corps réalisait que la voie n'était définitivement pas disponible, et elle parvint à cracher entre ses crocs:
─ Faîtes.. Quelque chose... Bande d'abruties...
Elle dû bouger quelque peu en gémissant, et corps dû percevoir une ouverture, car les contractions reprirent de plus belle. Mais le caillou qui deviendrait Petit Ver ne bougea pas, trop bien logé entre les cuisses de sa mère, et chaque crispation déchirait un peu plus son intérieur. La douleur grandissait à chaque seconde, au point qu'elle ne savait plus où elle était, ni même qui elle était, et la mare de sang s'accumulait à grande vitesse sous elle. Finalement, tout son corps s'arqua dans un violent soubresaut, pour ensuite s'immobiliser complètement. Brisée, incapable de se réparer, Étoile de Suie périt, emportant avec elle gémissement et contraction, ne laissant planner qu'un lourd silence. Et une odeur rance de fer et sueur.
Arrachée à son corps, elle fut transportée à la Toison Argentée. Une forme se modula devant elle, l'écho d'une féline qu'elle avait connu autre fois. Étoile de Guêpe. Son visage triangulaire était aussi revêche que dans ses souvenirs, peut-être plus même, à présent qu'elle devait poser son regard sur son successeur. Celle qui n'était même pas capable de survivre à un accouchement. En Étoile de Suie, la joie de retrouver sa mentor et la honte de la décevoir se mélangeait dans une combinaison suffocante, l'empêchant de dire quoique ce soit. Elle aurait tant voulu se justifier, s'expliquer, ou mieux encore, converser d'égales à égales, comme chefs qu'elles étaient ou avaient été. Mais non, le silence demeura sien, et Étoile de Guêpe ne semblait pas prête à lui faciliter la tâche. Tout ce qui aurait pu être dit demeura en suspens, et sur une signe de tête, la grande meneuse du passé la renvoya violemment à son corps terrestre.
Une brusque inspiration emporta Étoile de Suie, et son corps s'anima de nouveau. Mais sa respiration était sifflante, lui creusant les côtes à chaque souffle, et bientôt se coupa de par la reprise des contractions. Son corps avait peut-être périt, mais il n'avait pas pour autant relâché l'emprise qu'il avait sur le dernier rejeton. Ou peut-être, un peu; la douleur était toujours aiguë, mais cette fois, un peu de jeu s'était créé, juste assez pour permettre un mouvement imperceptible. Les contractions s’amplifièrent, agitant son corps avec force, mais ne prenant pas en compte qu'elle était complètement épuisée. Sa résurrection avait peut-être soignée quelques lésions, mais le trauma était trop fort pour s'effacer alors que la créature était toujours logée en elle. Il y eu une progression, on pouvait percevoir une partie de la bête sortir de sa génitrice, mais lorsque Étoile de Suie rassembla toutes ses forces pour l'expulser, la déchirure causée par le corps mal positionné entraîna une nouvelle montée de douleur, suivit par une vague de sang qui vida la meneuse de toutes ses forces.
À nouveau, elle sentit la noirceur l'engloutir, et son corps dû expulser Petit Ver de lui-même, car elle n'avait plus la conscience pour le faire. Son âme fut tirée encore une fois vers le haut, vers les territoires de chasse célestes. À sa grande déception, ce n'était cette fois pas Étoile de Guêpe qui l'attendant, mais Souffle Cendré, l'une de ses mères, disparue des années auparavant. Bien que non sentimentale, le coeur de la meneuse se serra à sa vue, se rappelant d'elle comme d'une femelle à la santé fragile, dépérissant à vue d'oeil, non pas comme cette chatte dans la fleur de l'âge qui siégeait au milieu des Étoiles. Une lueur d'affection passa dans son regard, mêlé à la tristesse, comme elle regrettait que la maladie lui eut ravi sa mère si tôt, et surtout, l'ait laissé avec l'acariâtre Pétale de Toxine. Son autre mère devait probablement être quelque part dans la Toison Argentée. Peut-être lui apparaîtrait-elle lorsqu'une autre vie lui serait ravie. Étoile de Suie ne pouvait qu'espérer que cela ne fusse pas le cas, comme elle n'avait ni envie de périr à nouveau, ni de voir la vieille chatte aigrie.
Un éclat de peine sembla passer dans le regard de Souffle Cendré, et elle la congédia d'un abaissement de la tête, la renvoyant cette fois avec un peu plus de douceur que ce qu'Étoile de Guêpe avait été capable. Encore une fois, un soubresaut violent gagna son corps physique, et bientôt le souffle lui revint. Cette fois pourtant, la douleur semblait assourdie, pulsant dans la distance, mais ne menaçant pas de lui déchirer les entrailles. L'accouchement était terminé. Elle peinait à en prendre conscience, ne comprenant plus rien de se qui se jouait autour d'elle, mais le soulagement l'emporta. Son enfer était terminé. Elle s'en remettrait, probablement, espérons-le, et laisserait ce calvaire derrière elle. Sans plus de cailloux à éjecter, son corps allait pouvoir guérir.
hrp:
-2 vies à la mama #rip c glorieux
Répondez dans l'ordre que vous voulez!
Pour Songe, tu peux dire avoir administré des plantes à Suie / fait des manœuvres de massage jsp (pcq j'imagine que Songe reste pas les bras croisés), mais comme je savais pas ce que tu ferais, je n'ai rien indiqué! Mais tu peux assumer que Suie était plus ou moins lucide et a accepté de manger ce qu'on lui donnait en maugréant :3 (sauf quand elle était genre, en train de crever, à moins que tu veuilles administrer de force)
Messages : 283 Date d'inscription : 19/04/2017 Age : 22 Localisation : #Chocolatine
Carte d'identité Âge: 27 lunes (juin) Description du personnage: Mentor/apprenti: Nuage du Firmament
Sujet: Re: Life Through Death - end 17.10.17 10:16
Life Through Death
“ L’agonie... la douleur... la souffrance et la peine... ” feat. Étoile de Suie, Cœur de Coyote, Songe Lunaire et les petits
Nuage Hivernal leva brusquement la tête alors qu’elle se reposait à l’ombre d’un acacia. Deux guerriers discutaient non loin d’elle. Sans s’approcher d’eux, elle inclina les oreilles et se concentra, se sorte à les entendre malgré la distance... Étoile de Suie n’est pas sortie de sa tanière ? Étrange... peut-être est-elle encore de mauvais poil, songea-t-elle en affichant une expression pensive. Il était rare que la meneuse ne descende pour râler sur tout ce qui croisait son chemin. Ç’en devenait un rituel avec les années passant ! Ah et maintenant qu’elle y pensait. Mõsieur Cœur de Coyote passait peut-être du bon temps avec sa tendre bien-aimée ! Ce qui expliquerait l’absence de la future mère ! Mais quel crétin répugnant ce Lieutenant. Après avoir donné tant d’espoir à la future guérisseuse, il avait engrossé la pire chatte de toute la forêt. À croire qu’il n’était guère très intelligent.
Elle poussa alors un soupir interminable, se relavant avec lourdeur. Eh bien... il serait peut-être temps de faire quelques exercices ma vieille. À cette allure là, je ne vais plus avoir un seul muscle... se murmura-t-elle en se dirigeant vers sa mentor. Mais au moment où Nuage Hivernal s’apprêtait à engager la conversation, un mâle déboula aux côtés de la guérisseuse, lui donnant une information en toute discrétion. L’apprentie n’entendit rien. Mais le regard des deux chats ne la fit guère hésiter bien longtemps. Il y avait un problème. Un gros. Et ses moustaches lui confièrent qu’Étoile de Suie n’y était pas indifférente. Elle se contenta alors de suivre sa supérieure, obéissant à chacun de ses ordres...
Une fois que les deux femelles furent entrées dans la tanière de la meneuse, les pupilles de Nuage Hivernal se rétrécirent, appliquant une expression horrifiante sur son visage. L’apprentie était figée, son sang battait dans ses tempes accompagné par des tremblements. La reine se tordait dans tous les sens, signal que tout cela ne serait guère facile à gérer. Mais alors que la vision de la femelle paralysée commençait à devenir floue, elle remarqua le silence radio. Si l’on exclut les gémissements de la future mère. Puis, d’un geste peu maîtrisé, elle s’approcha de sa meneuse, ne sachant que faire pour l’aider. Que faisait Songe Lunaire ? Pourquoi n’était-elle pas à son chevet pour la soigner !? L’apprentie n’eut pas le courage de se retourner, les yeux rivés sur le chaton qui venait de s’écraser sur le sol. Elle eut le réflexe d’attraper la petite pour la réchauffer, lui donnant un millier de coups de langues affectueux.
La meneuse était beaucoup trop agitée et souffrante pour accueillir son petit. L’apprentie le mit alors entre son ventre et ses pattes, ne voyant guère autres solutions. Songe Lunaire n’arrivait toujours pas... et voici qu’un deuxième chaton quitte le corps de sa mère. Nuage Hivernal fit de même, prenant la petite boule brune entre ses crocs et la déposant aux côtés de sa sœur, lui nettoyant le pelage au passage, s’assurant que leurs corps restent bien chauds. Mais la panique la gagnait petit à petit, sa vision brouillée l’empêchait de voir ou d’entendre ce qu’il se passait autour d’elle. Que faisait Cœur de Coyote, qui était présent ? Comment cela allait se finir ?
Mais alors que Nuage Hivernal imaginait le dernier passer sans problème, la reine fut prise d’une vive contraction, lui arrachant au passage un feulement de douleur. Elle ne cessait de se tordre, montrant rapidement à l’apprentie qu’il y avait un gros, très gros problème ! Mais avant même qu’elle ait pu réagir, d’une manière ou d’une autre, la vieille cracha à leur attention. Leur suppliant avec haine de réagir... Nuage Hivernal aperçut finalement un bout de corps du petit dernier apparaître. Cependant, c’est devant le visage horrifié de la femelle qu’il se bloqua, plongeant sa mère dans un mare de sang. L’apprentie avait trop peur d’aggraver la situation en testant un massage !... Oh qu’elle avait l’air idiote, accroupie là, les deux chatons maintenant pelotés dans sa longue queue épaisse. Le bout de sa patte se tendait vers la meneuse, de temps en temps, mais jamais elle ne réagit, pétrifiée.
Mais, ce qui arriva ensuite arracha à l’apprentie des tremblements continuels. Les douleurs de la reine s’étaient aggravées, montant en flèche après le refus du troisième. Et l’inévitable arriva. La cheffe eut un soubresaut vif et violent, la laissant ensuite inerte, gésir dans son sang abondant... une vie lui fut arrachée.
— É-Étoile de Suie... ? Hé, Étoile de Suie ! Réveillez-vous par pitié !
L’apprentie s’était penchée sur la femelle, posant sa patte sur le corps de sa meneuse. Ne voulant pas y croire, elle continua de murmurer son nom, la poussant de plus en plus fort, comme si elle pensait que ça suffirait à la sauver... mais bon, cela restait un simple réflexe de « refus des conséquences. » Même si la cheffe n’était qu’une sale grincheuse haïssable, le cœur et la loyauté de Nuage Hivernal lui arracha des larmes chaudes.
Cependant, le retour de la reine fut rapide. Son corps s’anima brusquement- continuant cependant de la torturer. Nuage Hivernal recula légèrement, choquée par cette violente résurrection. Elle ne se laissa cependant pas abattre, commençant petit à petit à reprendre espoir. Elle approcha les deux petits de ses pattes et posa sa longue queue sur le ventre de la reine, imitant un massage doux, bien sûr inutile. Néanmoins, elle fut forcée de s’écarter lorsque la reine annonça une nouvelle tentative d’expulsion. La meneuse sembla hurler à nouveau, laissant s’en suivre une vague de sang...
L’apprentie ne savait que faire alors que le sang de la meneuse recouvrait ses pattes brunes. Elle comprit que cette dernière partait à nouveau pour un long voyage. Cependant, alors que son âme s’envolait déjà, le petit dernier plongea dans le sang de sa mère, ce qui alerta Nuage Hivernal. Elle s’était jeté sur lui, le sauvant de cette mer sanglante, s’écartant de la reine à nouveau. Étoile de Suie allait bientôt revenir. Elle voulait y croire... de tout son être... personne ne méritait de mourir. Pas même elle... Le chaton entre ses crocs, elle s’allongea sur le ventre, donnant constamment des coups de langues râpeux aux petits.
— Elle va revenir, ne vous en faites pas... elle va revenir...
Et elle avait raison. Les yeux de la meneuse s’ouvraient déjà... mais l’on pouvait toujours ressentir la mort, la douleur, l’épuisement... l’apprentie avait été trop inexpérimentée pour gérer une telle situation... même Songe Lunaire s’était écroulée plus loin... elle n’avait eu d’autres choix que de sauver les petits et laisser la mère agoniser et perdre deux vies... Son regard bleu était maintenant posé sur le corps détruit de la grincheuse. Une lueur de compassion s’en échappait, traduisant toute l’empathie qu’elle ressentait maintenant pour la meneuse...
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Sujet: Re: Life Through Death - end 27.10.17 22:17
Life Through Death
PV NUAGE HIVERNAL
Ses yeux s'ouvrirent à nouveau, voilés comme jamais, incapables de se fixer à quelque chose. Elle dodelina de la tête, tentant de chasser l'obscurité qui envahissaient les coins de sa vision. Peu à peu, les images qui lui venaient arrêtèrent de se dédoubler, et elle pu discerner un peu plus la scène. Les visages allongés des trois adultes, horrifiés des événements qui s'étaient offerts à eux. Et, entre les pattes de Nuage Hivernal, trois petites boules de poils, des crottes couvertes de sang, complètement ridicules, complètement minuscules. Les siennes. Ses enfants. Qu'elle avait fait naître dans la plus terrible des souffrances. Qui lui avaient coûté deux vies. Deux putain de vie. Elle étouffa un grognement, et se renversa vers l'arrière. Tous les muscles de son corps criaient de douleur, sous les déchirures que le Clan des Étoiles n'avaient pas réussis à refermer. Enfin. S'Ils avaient fait un effort, ce dont elle doutait, puisqu'elle était loin d'être dans leur coeur. Ils n'avaient pas trop le choix de la ressusciter, c'était un peu dans le contrat, mais visiblement, ils n'avaient pas fait beaucoup d'efforts.
Le silence pesait dans la grotte, en plus de l'odeur lourde du sang et de la sueur. Étoile de Suie aurait voulu en déguerpir le plus loin possible, mais évidemment, elle en était incapable, la moindre respiration semblait une agonie. Les adultes présents auraient bien pu la traîner au-dehors, mais après ce qui venait de se passer, le moindre contact l'aurait mis dans une rage féroce... Et en fait non. Elle rageait déjà. Son regard se posa sur Songe Lunaire, accroupie dans son coin comme l'incapable qu'elle était. Si seulement la meneuse avait eu un peu plus d'énergie, oh qu'elle se serait défoulée sur le joli minois de l'argentée jusqu'à ce que ses précieuses Étoiles ne la reconnaissent plus. Mais Songe Lunaire avait bien fait en sorte que sa cheffe fusse au plus bas, et si cette dernière n'avait pas perdu toutes ses vies, ce n'était certainement pas grâce à elle. Incompétente, inutile, elle ne méritait plus rien, cette bougresse. Et surtout pas le titre qu'elle portait.
─ Félicitation Nuage Hivernal, tu viens de devenir l'unique Guérisseuse du clan. La sentence prononcée, sa tête retomba au sol, et elle prononça à mi-voix: ─ Maintenant, dégagez.