Trouvons un peu de joie dans cette routine [Pv Cobra Royal] - end

Le guerrier affichait une mine dégoûté. J'avais peur de l'avoir froissé.. Peut être n'avait il pas réussi à trouver proie à sa patte.. Je me mordillais la lèvre tout en attendant une réaction vocale de la part de mon partenaire de patrouille. Il finissait par lâcher :

"-Tu t'en sors mieux que moi visiblement. Félicitation ..."

Je le remerciais d'un hochement de tête. Bien que le cœur n'y était pas, c'était toujours sympathique de se faire féliciter. Le guerrier se raidissait soudainement. Je le regardais sans comprendre. Il miaulait ensuite :

"-Oubli la chasse, on a u gros problème."

Il grondait ensuite.. Je sentais à présent une odeur ennemie.. Un fumet de blaireau. Je tournais lentement ma tête vers la source. La bête féroce nous fixait. Cobra Royal se positionnait devant moi. Je restais figée sur place un instant. C'était la première fois que je voyais un blaireau en vrai. Je n'en avais jamais croisé. Et cela était beaucoup plus effrayant que cette petite vipère croisé avec Coeur Fleuri. Le guerrier me ramenait à la réalité en m'interpellant :

"-Soi prudente et si l'occasion se présente, file chercher de l'aide."

Je déglutissais d'angoisse avant de lui répondre aussi détendue que possible un 'oui, je le serais'. Nous n'avions pas le temps de préparer une stratégie ou une quelconque tentative de repli que le monstre noir et blanc nous charger.

Je courais dans tout les sens pour éviter ses grosses pattes tout en cherchant le soutien de Cobra Royal. Il devait sans aucun doute gesticuler comme moi. Sur un moment d’inattention, le colosse me donnait un violent coup de patte. Je me retrouvais dans les airs, moulinant dans le vide avant de retomber plus loin. Sonnée, je restais au sol. Voyant vaguement Cobra Royal face à la bête. Un petit filet de sang semblait sortir du sommet de mon crâne. Je posais ma patte dessus avant de gémir de douleur.

HRP:

Trouvons un peu de joie dans cette routine.

Cobra Royal hérissa le poil en feulant, grondant avant de s'écarter d'un bond quand la bête chargea, espérant que l'apprentie en ferait de même. Fort heureusement, Nuage d'Argent esquiva également et le guerrier se sentit un instant soulagé de voir que le premier assaut de la bête n'avait était qu'un échec. La suite fut une suite d'esquives ou le guerrier bicolore enrager de ne pas trouver d'ouverture. "Quel merde !" Il allait s'élancer lorsque la bête réagit et s'en prit à la jeune femelle. Nuage d'Argent s'éleva un instant dans les airs et le mâle, senti la colère monter en même temps que la stupeur. Avant que le blaireau n'ai temps de se tourner vers lui où de charger la pauvre novice, il feula puis il bondit sur la bête, plongeant ses crocs dans la peau dure. Le poil était rêche sous ses coussinets mais Cobra Royal décida de ne pas lâcher prise, usant de ses pattes arrière pour donner de puissant coups avant de bondir pour se mettre hors de porté lorsque le blaireau poussa un râle d'énervement. Le guerrier gronda de nouveau, hérissant son poil pour paraître davantage imposant tout en veillant à se placer devant l'apprentie, craignant pour la vie de cette dernière.

- Éloigne toi ! On doit l’entraîner loin du camp !

L'espoir était bien faible mais le guerrier savait qu'il n'y avait pas d'autre choix. Il se mit donc à feuler de plus belle, bondissant de part et d'autre du blaireau autant que faire ce peu, essayant d'attirer l'attention sur lui afin d'éviter que la novice ne prenne un nouveau coup. Car même si elle lui semblait consciente, il avait repérer une traîner rouge sur son poil et redoutait qu'elle ne puisse bouger. Il remua la queue, sentant la peur croître de nouveau. Et si ? Il chassa les pensées négatives, agitant sa patte sou le nez du blaireau avant de se mettre de nouveau hors de portée. Il devait éloigner l'ennemi, et sans traîner.

HRP:

Je devais me ressaisir rapidement pour ne pas montrer de faiblesse face à mon coéquipier mais surtout face à notre adversaire. Je tentais à grandes peines de me relever quand Cobra Royal s'interposait entre la bête et moi. Il m'annonçait pendant que je finissais de me remettre sur mes quatre pattes :

-Éloigne toi ! On doit l’entraîner loin du camp ! 

Ne pouvant faire un signe de tête avec le guerrier, pour cause de douleur au crâne. Je répondais un 'ok' sonore pendant qu'il sautait de part et d'autre du blaireau. Il attirait son attention, et, ne voulant pas être inutile je tentais de l'aider. Je martelais le blaireau de coup mais j'avais l'impression de taper dans de l'eau, rien ne sembler le perturber hormis Cobra Royal. Énervé, le blaireau balançait des coups dans le vide pour évincer le guerrier encombrant. J'étais une proie facile pour l'animal mais il ne se préoccuper nullement de moi. Mon coup au crâne m'empêchait de bien discerner mon environnement. Je ne savais pas vraiment comment aider le guerrier.

HRP:

Trouvons un peu de joie dans cette routine.

Le guerrier bondissait, feuler et tentait finalement désespérément d'attirer l'attention de l'ennemi sur lui. Il sentait son souffle se faire plus court et lorsqu'il vit la novice le rejoindre, il comprit sans grand mal qu'elle ne pourrait tenir. Il devait à tout pris mener la bête loin du camp, loin d'eux deux aussi. Ce simple temps de penser court pourtant manqua bien de lui faire perdre la vie. Son œil droit avisa les crocs de la bête et un bond agile suffit à éviter le pire, malgré tout, les mâchoires se refermèrent sur sa patte. La douleur fut soudaine, vive, brûlante et son poil se hérissa en même temps qu'il poussait un cris puissant. Instinctivement, il se laissa tomber, juste assez pour que ses deux pattes arrières frappe la bête sans pour autant infliger une torsion insupportable à sa propre patte prisonnière. Ainsi, ses postérieurs frappèrent la tête du blaireau, ses griffe raclant près de l’œil et laissant dans leur sillage une traîner sanguine de l’œil noir au museau ébène de la bête qui, surpris, le relâcha dans un cri furieux. Le guerrier pivota de plus belle pour mettre de la distance entre lui et l'animal, même si rapidement, il sus que sa patte avant était trop durement touché pour qu'il se permette de la poser encore sur le sol. C'est pourquoi il décida de prévenir Nuage d'Argent.

- Reste à distance ! Ont doit trouver un moyen de le mener vers les chutes, c'est notre seule chance !

S'était peu, la distance était importante mais sans un regard vers la novice, le guerrier s'élança pour tenter de gagner du terrain. A chaque instant ou sa patte blesser touchait le sol, il sentait une vive décharge lui remonter jusqu’à l'épaule et il fini par vaciller, les crocs serrer, se demandant comment tenir bon. Nuage d'Argent devait absolument éviter de se faire à nouveau toucher et attirer le blaireau jusqu'à lui. Il était le guerrier, s'était à lui d'agir. Au loin, il pouvait entendre les chutes. Si loin encore. Sa tête lui tournait et le félin du inspirée profondément pour éviter de tomber.

- Nuage d'Argent, vite !

Il cria, pas certain que la novice l'ait entendu pour autant. Sa vue se troublait faiblement et il lutta pour éviter de sombrer. Une montée d'adrénaline le lui évita néanmoins lorsque le blaireau entra de nouveau dans son champ de vision. Déjà si proche. Non vraiment, cette rencontre était mauvaise et tourner mal, très mal.

HRP:

J'étais un poids mort pour le guerrier.. Je me sentais comme un chaton venant de naître, de découvrir ce monde de brut qui nous régissait. J'étais là, à ses côtés, et pourtant, je lui étais d'aucune utilité. Bien que s’apitoyer sur son sort ne servait à rien et n'allait nullement l'aider. Je ne pouvais penser ou faire autre chose. Sans oublier se mal de crâne qui ne cessait de me faire souffrir et de prouver mes pensées aussi inutiles que moi. Je me mordillais les lèvres, hésitant à poursuivre mes attaques veines. Cobra Royal me sortait de mon état mélancolique en prenant la parole :

"-Reste à distance ! On doit trouver un moyen de le mener vers les chutes, c'est notre seule chance !"

Hésitante un instant avant de lui répondre que j'étais d'accord.. Je ne savais plus vraiment avec l’adrénaline. Notre cavale commençait alors. Courant tout deux vers les chutes, poursuivi par notre bourreau. Cobra Royal me criait après, me demandant d'aller plus vite. La mâchoire serrait, je tentais de courir plus vite. Le blaireau revenant à la charge, me donner la décharge nécessaire pour mettre en application la demande express du guerrier. A savoir accélérer.

HRP: