[LP] Uprising -end

L'adrénaline des combats m'empêchait de remarquer que je saignais abondamment. Non pas que mon assaillante m'ait infligé des coups très violents, mais surtout qu'ils avaient suffis à rouvrir d'anciennes plaies douloureuses et profondes. Toute mon attention n'était dirigé que vers elle. J'étais prêt à décocher un vilain coup de pattes lorsque je me fis violemment percuté. J'hoquetai de douleur, manquant de vomir. Étourdi, je ne sus esquiver la frappe du guerrier, qui m'atteignit droit dans la figure. Je lâchai un cri de douleur.

La haine dansait dans ses yeux.

"Je ne vous laisserai pas blesser encore un de nos Apprentis!!"

Apprentis? J'ignorais ce que c'était. Peut-être était-ce ainsi qu'ils nommaient les faibles chez eux? Peu importait. Je voyais que la femelle était mal en point, et n'allait probablement pas continuer à se battre contre nous. Le mâle paraissait extrêmement fort, robuste...et agressif. Je reculai, soudainement apeuré. Toute l'excitation des combats s'en était allée. Je baissai les oreilles et la queue en signe d'abandon. Je déglutis et fis alors ce que je savais faire de mieux. Fuir. Je pris mes jambes à mon cou sans demander mon reste, galopant à l'opposé du terrain de combat.

Cependant, j'ignorais totalement où se situait notre base. Perdu, je ne savais pas si je me dirigeai dans la bonne direction, ou si au contraire, je me dirigeai vers le camp des chats des marais. Et si les deux autres me poursuivaient? Je plongeai dans un buisson. De mon abri, je pouvais encore apercevoir quelques combats. Je pourrais ainsi fuir avec eux dès lors que la retraire sonnera. Je tremblais, encore sous le choc. Je me rendis soudainement compte que j'étais comme eux. Que j'avais moi-aussi été violent, pour la première fois de ma vie. Pour la première fois de ma vie j'avais combattu, j'avais eu du sang sur les griffes, et ce de mon plein grès. Cela m'arracha un hoquet d'horreur, et je dus me forcer pour ne pas vomir toutes mes tripes.

Spoiler:

Les deux félins qui m’ont attaqué s’enfuient sans demander leur reste. Bien, on gagne la bataille. Il restait cependant encore quelques assaillants et il fallait aider les camarades. Je vois Dernière Danse courir après le Lunar sombre, voulant se venger pour un coup qu’il lui a mis. Grain de Sel, lui, abandonne son adversaire et me rejoins au plus vite.

« On doit les poursuivre Etoile Maudite ? »

Je détaille le champ de bataille du regard. Il reste encore Volonté de Fer, Nuage du Crépuscule – dont Joli Brouillard qui la rejoins – un paumé sans adversaire (je parle d’un ennemi bien sûr) et… Papillon de Lune !

« Ne les poursuivait pas, ça sert à rien, allez aider les autres à la place. C’est bientôt fini, on a l’avantage. »

Sans attendre plus longtemps, je me dirige vers ma compagne qui est en proie à l’une des clones. Malheureusement, elle prenait le dessus sur ma belle et en profiter pour la blesser salement. Les yeux rouges de fureur, je fonce. Mes blessures me ralentissent, elles sont très douloureuses, mais j’ai une énergie que je n’avais pas avant. Je devais l’aider et terrasser la vermine. Elles étaient en face à face, parfait pour que je charge l’autre sans qu’elle ne me voie. J’essaie d’arriver le plus vite possible, pour faire le plus de dégâts. Je baisse la tête et charge pour la faire tomber au sol. Je la tiens fermement et lui crache au museau :

« Touche-la encore une fois et tu verras la Lune de plus près. »

J’enfonce ensuite mes griffes et mes crocs dans l’épaule de la féline histoire de bien la blesser. Je sentais le sang couler, ce gout me faisait presque trembler. Si ressemblant à… Voyant que je lâchais prise petit à petit, je la jette contre le sol et me met à côté de Papillon de Lune, pour la soutenir si jamais elle tombait.

« Dégage maintenant. »

Éther : 100/200
Papillon de Lune : 150/200
Etoile Maudite : 180/300

dark messenger, Final fantasy IX

J'espère que la musique collera à votre rythme de lecture du Rp, que le drop tombera pas avant que le combat démarre, quoi :

Elle s'approchait de lui, désinvolte, sourire de conne qui donne l'impression de vainement essayer d'aguicher son adversaire de combat. Mais surtout, envie de tuer, de cogner, griffer, blesser, faire saigner, détruire,...Et caetera, et caetera, et elle est dangereuse et vicieuse et c'est bon, on a pigé, quoi.

Le malaise s'installait lorsque la femelle s'approchait BEAUCOUP trop près du tricolore. Presque museau contre museau, le mâle ne put s'empêcher de frémir à l'idée d'un contact forcé, plus douloureux pour son égo qu'un coup en plein flan. C'est alors qu'elle pris la peine de faire un pas en arrière avant de le regarder dans les yeux, lui parler.

"Alors, ça fait quoi de perdre les siens?"

Avant de lui tourner autour. Il se mit à réfléchir à se paroles, se demander pourquoi s'être approchée autant de lui sans rien dire, avec ce sourire pervers. Il l'intéressait ? Si oui, dans quel sens malsain...? Il ne comprenait pas, "perdre les siens" ? Elle cache quelque chose. Etait-ce seulement prudent de lui donner le moindre crédit...

C'est alors qu'il se posait toutes ces questions qu'il sentit sa chair endolorie : La femelle venait de lui mettre une ruade. Sa première douleur, son corps plus raide, une raison de s'énerver un peu plus.

"Es-tu prêt à mourir pour eux, son nom me revint soudainement Volonté de Fer?"

Le guerrier recule de quelques pas, se met en vraie garde, concentré.

Dark messenger, 00:40

"Je suis pas prêt de mourir, grande. Je vais juste te mettre au sol et tu vas regretter de te croire supérieure à un guerrier."

Il fit un bond rapide, griffes sorties, et lui asséna un coup partiellement esquivé, à l'épaule droite. Il constate des dégâts négligeables, mais elle s'épuisera avant lui, elle s'écroulera au sol. Elle ne le connait pas. Plus on frappe Volonté de Fer et plus il ignore la douleur. Et plus il ignore la douleur et plus il frappe fort et subit moins ses dégâts. Il est né comme ça, il ne pouvait rien y faire, c'est dangereux pour lui mais encore plus pour celle qui l'affronte. Se souvenant alors de la légende qu'on lui avait raconté sur la fameuse bataille où il perdit la mémoire, il s'adressa à la femelle, se tenant dans une position impériale, les muscles raidis, totalement prêts à encaisser le prochain coup :

"Ma pauvre, comme on te plaindra quand tu comprendras mon nom."

Il savait que c'était son dernier cynisme avant qu'il arrête de réfléchir. La suite n'allait pas être belle.

Volonté de Fer : 170/200
Eos : 160/200

Le guerrier se recula, probablement mal à l'aise par mon approche étrange. Je le détaillai sans sourciller pendant qu'il se mettait en garde. Il me fallait faire attention à ce satanté problème de perception de la distance. Mon oeil en moins m'avait retiré cette faculté, si importante, qu'était la vision précise de la profondeur. Je me concentrai également. Une terrible erreur à ne pas faire était de sous-estimer son adversaire. Ces chats des marais, quoique pathétiques et vivant dans un monde de bisounours, s'entraînaient à se battre depuis longtemps, avec un savoir bien maîtrisé.

Mais j'étais bien plus âgée et donc plus expérimentée que lui, sans oublier que j'avais tué, à de maintes reprises contrairement à lui.

"Je suis pas prêt de mourir, grande. Je vais juste te mettre au sol et tu vas regretter de te croire supérieure à un guerrier."

Je souriai, une lueur de défi dansait dans mes prunelles. Ses muscles se bandèrent et il sauta en avant pour m'asséner un premier coup. Vive et agile, j'eus le temps de dégager la majorité de mon épaule. Ses griffes ne firent que l'érafler, arrachant quelques touffes de poils au passage.

"Ma pauvre, comme on te plaindra quand tu comprendras mon nom."

Je ricanai et dévoilai mes crocs.

"Tu seras surpris de voir ce qu'est la puissance d'un lunar pod chéri."

Je me mis à lui tourner autour, évidemment du côté de mon œil valide. Je pouvais ainsi surveiller ses moindres faits et gestes. Légère, je me contentai de quelques feintes pour observer ses réactions. Un coup devant, un coup sur le côté, un coup vers son visage. Volonté de Fer... Il se disait donc résistant, endurant. Très bien, il fallait donc frapper à des points stratégiques. J'accélérai le rythme de plus en plus, l'obligeant ainsi lui-aussi à être rapide pour ne pas se prendre de mes coups. Soudain, mon œil s'illumina, et je fondis sur mon adversaire, crocs en avant pour lui déchiqueter le jarret.

Volonté de Fer : 140/200
Eos : 160/200

Dark messenger, 2:40

"Tu seras surpris de voir ce qu'est la puissance d'un lunar pod chéri."

Le mâle était concentré sur ses quelques esquives face aux attaques répétées d'Eos. C'est qu'elle en devenait presque agaçante de multiplier les petits coups fourbes et faibles, il ne pouvait pas faire autre chose qu'esquiver au fur et à mesure alors qu'elle lui tournait autour dans sa petite danse de coups. Lorsque la lieutenante des Lunar Pods accéléra le rythme, le tricolore se sentit de plus en plus tendu et commençait à perdre son calme et ça concentration, c'est alors qu'il finit par baisser sa garde...Et Eos en profita pour l'attaquer au jarret à moment de faiblesse, laissant à peine le temps à Volonté de fer de bouger sa patte pour éviter de se la faire arracher sur le champs. Ca ne l'empêchera pas de se faire trancher, même si légèrement, à un endroit assez fatal, et surtout, douloureux.

Il réagit immédiatement en répliquant un coup de cette même patte sur le flanc de la femelle, peu efficace car affaibli, avant de se remettre face à elle, de nouveau en garde, prêt à voir venir le coup suivant, mais déjà un peu plus dans l'idée de lui en rendre un plus fort. La douleur commençait à l'agacer.

Volonté de Fer : 140/200
Eos : 140/200