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☼ Membre

Enfin ! Délivrance, liberté. Je sentais une odeur inconnue, fraiche. L'odeur des guerriers du tonnerre commençait à s'éloigner, l'oppression n'était plus. J'avais réussi à m'échapper ! Délivrance enchanteresse, les plantes autour de moi, m'offrait un plaisir que je n'avais plus connu depuis ces quelques lunes enfermé. Otage d'une histoire qui me dépassait, martyre d'un complot. La brise froide m’ébouriffait mon long pelage, me donnant envie de courir, de m'envoler. J'allais enfin pouvoir revoir ma famille, mon clan, les miens. Mes coussinets frôlaient le sol, les premiers brins d'herbe de la nouvelle saison, ma première saison des feuilles. J'étais là à regarder tout autour de moi émerveillé, me faisant ralentir ma course. Les arbres et les buissons n'en finissaient toujours pas, je ne voyais ni rivière ni rocher du soleil, desquels on m'avait tant parlé. La joie et l'excitation commençait à disparaitre, laissant place à la fatigue et la détresse.

Je ne savais pas où j'étais, où je devais aller pour rejoindre les miens. Je voyais mes chances disparaitre petit à petit, s'envolant comme l'oiseau qui venait de fuir, me faisant sursauter. Un craquement de brindilles, une odeur fétide et une couleur d'un roux flamboyant. Un monstre sorti de derrière un buisson, son air menaçant faisait hérisser ma pelisse. Je feulais de peur, voulant le faire fuir, je voulais fuir. Loin d'ici, me rouler en boule chez moi avec mes frères et sœurs. Il s'approchait, d'une démarche de prédateur. Je voyais en lui mon bourreau, un tueur sanguinaire. Prise de panique, je courus, vite, vite, aussi vite que mes petites pattes me le permettaient. Le rouquin vu dans ma fuite le départ et prit ma suite, me poursuivant sur à peine quelques mètres. Je mettais réfugié dans un buisson, m'écorchant de partout, allant aussi loin pour me réfugier. Il était là, juste derrière. Cherchant une façon de m'atteindre, de m'attraper. Je piaillais, aussi fort que je le pouvais. Quelqu'un, vite ! Le monstre ce rapprochait, les secondes défilaient et la maigre barrières de végétaux diminuaient. Mes yeux étaient remplis d’effrois, remarquant chaque petit centimètre que mon prédateur gagnait, chaque coup de griffes et de crocs qui venait vers moi.

La mort. Telle une évidence, j'allais mourir, là aujourd'hui, dans quelques instants. Je ne pourrais jamais revoir ma famille. J'avais abandonné Petite Nuit, Petite Ambroisie, Petit Quartz. Je ne révérais jamais Petite Émeraude, Petit Jaspe, Petit Opale, Petit Blaireau, Petite Hyène, Petite Édelweiss, Petite Méduse. Ni papa, ni Turquoise. Personne, personne ne venait. Était-je vraiment destiner à mourir maintenant? Est-ce, ce que le clan des Étoiles avaient décidé ? Je ne deviendrais jamais apprentie, ni guerrière. Une courte vie, douce comme un lac, sans beaucoup de remouds à ces débuts. A cause du Tonnerre j'allais mourir, à cause d'eux je ne pourrais jamais rentrer chez moi. Ils étaient la cause de ma fin funeste, de mon départ de ce monde. Mes pensées m'avaient happé et l'ombre au-dessus de ma tête s'abattit sur moi.

Cris strident dans une forêt devenue calme, m'offrant un moment de paix. Je sentais une douleur sur le haut de ma tête, puis un liquide chaud me couler sur le museau. Cette douleur était si forte que je n'arrivais plus trop à penser, je ne sentais plus le froid de cette fin d'hiver, seulement qu'on me soulevait. Des bruits de pas lointain. Quand on me posa je me rendis compte que le sol n'était plus aussi froid, l'herbe plus aussi humide. Je sentais de moins en moins la brise de cette fin d'après-midi. Je n'entendais plus rien, seul un bourdonnement était là. Mon corps fus pris de spasmes. Mes paupières lourdes, j'étais comme ankylosé. Je voyais entre deux arbres le ciel, douce nuance pastel, quelques étoiles s’appropriaient ce ciel en feu. L'une d'elle était ma mère, j'en étais sûre, elle était venue m’accueillir auprès de nos ancêtres. Je l'attendais, sentant comme une présence auprès de moi. C'était elle, une chaleur réconfortante, un sentiment de réconfort, de sécurité m'envahit. Je fermais doucement les yeux, me laissant happé par la mort. Les spasmes ce raréfièrent, devenant inexistant.
M’endormant doucement et rejoignant celle qui m'avait mise au monde contre sa vie. Celle que notre papa avait aimé, aime et aimeras même après la mort. Celle d'on la beauté était telle de nos ancêtres les plus belles palissaient à sa vue, celle dont la mort avait pu offrir la vie à cinq boules de poils, enfin seules quatre seraient en vie ce soir. J'allais enfin pouvoir la voir, elle, celle que j'avais imaginé de nombreuses nuits, qui n'avait jamais pu me donner son amour maternel. Je serai à ses côtés, j'allais attendre patiemment que mes frères et sœurs me rejoignent un jour ou l'autre, auprès d'elle. C'est quand je ne sentait plus aucune chose autour de moi que je su, que j'étais en train de partir là rejoindre.

HRP : Si certain veulent répondre attendez au moins que Coup de Foudre ramène le corps au camps, merci :)

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Violette
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Violette discute en #554082

◊ Meneur

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☆ Aujourd'hui, Je les ai rejoins. Là-haut, dans ce Ciel Étoilé ☆
^{Hiver 2018 [LUNAR POD] - COUP DE FOUDRE (19 lunes), avec le CLAN DU TONNERRE}
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Observant le contrebas, il n'eut aucun geste depuis la haute branche de l'arbre où il était couché pour stopper le spectacle devant. Pas même un tic dans le visage, ou dans l'oreille, ou dans la queue. Il regardait en silence le chaton galoper dans la neige fondante, avec soudain un renard à ses trousses. Difficile de le manquer, ses pigments étaient tellement vifs qu'on ne voyait plus que ça sur le paysage, et son musc, tellement puissant qu'on ne sentait plus que ça au nez. Si le chaton avait réussi à s'économiser quelques secondes d'existence en plongeant dans un buisson - le bruissement des branches de ce-dernier dérangea la calme de ce coin-ci de la forêt - le renard pointa ses oreilles, tourna la tête et s'avança sur un deux-temps, se pencha, comme s'il se calibrait à la direction du vent, et il bondit à la verticale pour muloter. Un pépiement dans le buisson qui s'étrangla, qui s'étouffa, qui se tut.

Il l'avait tué, mais au lieu de partir avec son gain, Coup de Foudre révéla sa position en se levant pour faire craquer sa branche, puis bondit sur une autre, plus près, pour amplifier le son. Craignant qu'il s'agisse de plusieurs chats de la forêt venus pour lui, le renard partit sans demander son reste - au mieux il rôderait dans les parages, au pire, il reviendrait plus tard chercher le tout petit cadavre qui se trouvait dans les buissons. Maintenant que la voie était libre, le guerrier descendit de sa branche pour se laisser tomber dans la neige et s'approcher de la source d'où venait cette odeur de sang. Il pencha la tête arrivé tout près, sortant les griffes pour casser quelques branches au buisson et libérer le tout petit corps, qui chuta au sol sans le son.

Il étira sa patte après avoir rentré les griffes pour la glisser jusqu'à lui, et baisser les yeux. Il reposa ses coussinets contre son corps.

Aucun signe de vie.

Aucun battement.

Et la chaleur s'échappait.

Un doux sourire, il ferma ses yeux, enviait la chance de cette petite de pouvoir tenter cette nouvelle aventure. Il ne connaissait pas la procédure dans ce genre de situation, il fallait dire qu'à son âge, au temps du Blizzard, il n'y avait pas eu une veillée pour chaque chatons - juste quelques unes, pour les regrouper ensemble, pour permettre au clan de se reposer pendant la nuit.

Il ne pouvait pas balancer le petit corps à la Rivière - à ce temps-ci de l'année, les poissons se réveillaient à peine du dégel, ils n'auraient pas assez de vivacité d'esprit pour profiter de ce genre de cadeau.

Il aurait pu le laisser au renard - après tout, c'était bien à lui qu'appartenait ce corps, après l'avoir dépouillé de sa vie.

Il choisit toutefois de l'amener au campement. En se penchant, il ramassa le corps de Feu Petite Améthyste dans sa bouche, par la peau du cou, autant par instinct parental que pour exhiber ses blessures et rendre évident ce qui s'était passé et il s'en fut à son tour, trottinant sans la moindre arrière-pensée.

Après quelques minutes à marcher entre les troncs d'arbres, sa longue queue parallèle au sol derrière lui, le sentier s'ouvrait sur le campement où il voyait quelques chats vaquer à leurs occupations et à leurs tâches, comme n'importe quelle fin d'après-midi du Clan du Tonnerre.

C'est sans précédent que Coup de Foudre les avisa de la nouvelle, s'arrêtant dans son mouvement pour s'accroupir et déposer le petit corps par terre, et à la vue de tous.

— « Un chaton est mort. »

Peu lui importait qui, pourquoi, ou qu'est-ce qu'ils allaient faire ensuite, le message était passé. Il attendrait qu'un attroupement se forme avant de s'éloigner.

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LP // Aujourd'hui, je les ai rejoint. Là haut, dans ce ciel étoilé. [rp mort d'Améthyste] - end Coup_de_foudre___4_mars_2018_by_louaseau-dc4zkdn

▬ Guerrier

Aujourd'hui, je les ai rejoins.
Là haut, dans ce ciel étoilé.

Nuage du Firmament était assise devant l'antre de la guérisseuse, à séparer des remèdes devenu inutile, pourrissant, de celles, encore viable lorsqu'elle remarqua un parfum qui lui fit lever la tête et, sans même réfléchir, elle s'élança vers le guerrier, se penchant pour humer le corps du chaton. Trop tard, s'était trop tard. Elle leva les yeux vers le ciel, elle aurait voulu dire à leurs ancêtres qu'ils auraient du veiller sur la boule de poil. Mais les seuls mots capable de sortir de sa gueule furent les suivants. Accueillez là parmi vous, prenez soin d'elle... La siamoise riva alors ses prunelles saphir sur Coup de Foudre, presque accusatrice, demandant froidement. Comment ? Elle avait senti le parfum du renard sur le corps sans vie, immanquable mais le guerrier lui ne portait nul trace. Or ce genre d'affrontement n'arrivait jamais sans blessure, elle le savait. Cœur de Serpent l'avait mise en garde contre les prédateurs des chats, elle savait le danger. Même un adulte peut s'en faire victime. Elle attendit la réponse, un instant avant de remuer les oreilles, entreprenant la toilette de la défunte, à coup de langue léger, doux, le temps que d'autres prennent des décisions. Elle voulait que la chatonne qui n'aurait jamais du se trouver sur leur forêt soit propre, que son poil cache les profondes trace des crocs du prédateur. Elle voulait qu'elle rejoigne leurs ancêtres.

La douleur était là, sourde dans son poitrail, vive. Nuit Hivernale saurait avec quel plante caresser le corps froid, oui, seule sa mentor pouvait prendre parole à présent. Mais en tant qu'apprentie, elle se devait de faire ce qu'elle pouvait pour aider la chatte. Cette nuit, elle veillerait la chatonne, que le lui accorde où non. Petite Améthyste ne méritait pas un tel sort, pas si jeune, pas plus que Petit Ver où ... Elle ferma les yeux, posant doucement sa truffe sur le front de la petite, esprit parti là haut, loin. Puis, elle rouvrit les yeux et scruta les félins qui s'approchaient, elle devais dire quelque chose.

- Il y a un renard sur nos terres ...

S'était froid, mais vrai. S'était la seule chose qu'elle pouvait dire. Elle n'avait même pas eu droit d'essayer de sauver la femelle bleu, il était déjà trop tard. En colère, elle remua la queue. Combien de mort verrait elle encore ? Elle savait la réponse, trop. Il y en aurait toujours trop, mais la vérité, c'est qu'elle était en colère contre le clan, contre Étoile de Suie sans qui, la chatonne aurait été sur ses terres, dans son camp. Oui, la meneuse avait pris une décision désastreuse, et elle espérait que la Maine Coon en souffrirait davantage que sa patte noircit ne la faisait déjà souffrir. Oui, dans sa colère elle envisageait des soins pour la meneuse qui n'apporterait que douleurs. Mais elle était guérisseuse, enfin, novice. Elle avait un code a respecter. Elle ne pouvait volontairement offrir la douleur, elle, son rôle était de la soulager. Quand bien même la douleur du camp de la Rivière elle, ne se soulagerait pas en apprenant la sinistre nouvelle ...

▬ Guerrière

Aujourd'hui, je les ai rejoins.
Là haut, dans ce ciel étoilé.

PV PETITE AMÉTHYSTE ET TONNERRE

Des éclats dans le campement. Pas de pleurs, pas de cris, mais des murmures horrifiés, mécontents, attristés. Même de sa tanière, Étoile de Suie pouvait les entendre, tout comme elle pouvait sentir les malédictions qu'ils lançaient à son égard. Qu'avait-elle encore fait? Quelle était la raison de cette nouvelle contrariété? De quoi l'accusait-on, cette fois? Pendant un bon moment, la meneuse se dit qu'elle pouvait bien faire l'autruche, prétendre que rien ne se passait. Si c'était réellement grave, on viendrait la trouver. Néanmoins... La lourdeur de l'atmosphère ne lui échappait pas, et l'écaillée finit par se résigner à s'extirper de sa couche. Évidemment, cela ne se fit pas sans souffrance; il lui semblait que depuis quelques jours, sa patte la tiraillait encore plus, malgré le nouveau cocktail de plantes essayé par Nuit Hivernale et sa putain de nouvelle apprentie. Tant que la guérisseuse la fournissait encore en ginseng pour la mettre dans un état second, Étoile de Suie ne protestait pas (trop), mais même elle voyait le mal grimper à sa patte de jours en jours. Ainsi, ce fut donc de son pas toujours plus handicapé qu'elle sorti de sa tanière, et fut accueillie par un bien triste spectacle. Tel qu'elle l'avait entendu, un attroupement s'était formé, en son centre, quelque chose qu'elle n'avait pas prévu: le cadavre d'un chaton. Et pas n'importe lequel; l'un des rejetons de la Rivière, bien qu'il lui fallu plusieurs instants avant de le réaliser. L'écaillée ferma les yeux, les crocs tellement serrées qu'elle se faisait mal à la mâchoire. Quelque part dans la masse d'incapables qui l'entouraient, une rumeur s'élevait, un renard était mentionné. Putain d'idiots.

─ Un chaton. Vous êtes INCAPABLES DE VEILLER SUR UN PUTAIN DE CHATON, vociféra-t-elle.

Non seulement un renard s'était infiltré sur leurs terres et personne n'avait cru bon de le repousser, mais en plus, ils avaient faillis à l'une des tâches primordiales: veiller sur leurs otages. À quoi servait-il d'en avoir s'ils se transformaient tous en cadavre? Quel était le but d'en avoir, si elle les perdait comme ça, pour des raisons aussi stupide? Comment garder façade et faire pression sur le clan de la Rivière, lorsqu'ils apprendraient le décès de ce chaton? Croirait-il vraiment à l'accident, à l'attaque du renard, ou l'accuserait-elle d'infanticide? La nouvelle devait être tut, évidemment, garder sous silence pour le plus longtemps possible, mais un jour, cela éclaterait au grand jour. Et le courroux de la Rivière serait monstrueux. Elle écumait presque, le coeur s'affolant; déjà, elle voyait Étoile de Pierre apprendre cette mort par magie, par les Étoiles peut-être, et débarquer avec des troupes assoiffées de sang sur ses terres dès le lendemain.

─ Que personne ne parle aux chats de la Rivière. Que personne ne s'approche de leur territoire. PERSONNE.

Quant à la pauvre chatonne, à ce corps lacéré, elle n'en avait que faire. Qu'ils la veillent et l'enterrent s'ils le voulaient, qu'importe. Cela ne changerait rien. Les Étoiles allaient les châtier tôt ou tard.

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#C23727

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lou

▬ Guerrière

Un attroupement dans le camp. Des murmures tristes, les miens sont emplis de peine. Coup de Foudre à ramener le corps de Petite Améthyste. Pauvre petite chose morte bien trop tôt, déchirée par un renard. Elle ne méritait pas ce sort là. Elle aurait dût rester entre les pattes de sa mère, au chaud dans la pouponnière de son Clan.

Je suis le nez dans la fourrure de son petit corps, refroidi par la Faucheuse jusqu'à l'arrivée d'Étoile de Suie et de ses hurlements de petit porcinet abominable. Et la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Je vais me planter devant la vioque, la fourrure en bataille, la hargne au fond de l'oeil, un grondement se formant au fond de ma gorge.

- C'en est trop ! Tu va trop loin Étoile de Suie ! Cet incident n'aurais jamais dût arrivé car cette petite n'aurais jamais dût quitter la pouponnière de la Rivière ! Comme les autres ! Tu nous traite d'incapable mais lequel d'entre nous se morfond au fond de sa tanière ? Ce n'est pas nous ! Qui sont en train de passer pour un ramassis de vulgaires chats errants ? C'est nous ! Tu nous a demandé d'enlever des chatons, ce qui va à l'encontre du Code du Guerrier que VOUS m'avez enseigné à mon arrivée ! Voilà ce que nous sommes devenus par TA faute: des chats errants organisés ! Pourquoi avoir un Code si c'est pour chier dedans à la première occasion ?! Beaucoup d'entre nous étaient réticents à cet enlèvement et pourtant on t'a obeis, comme des chiens ! Et voilà ce qu'on en ressort ? Parce qu'une vieille timbrée n'est même plus capable de prendre seule la direction de son Clan ! Elle a besoin d'une vieille femelle pelée, galeuse et aveugle pour ça ? Quand es-tu devenue si faible ?

J'ai la tête haute et le regard planté dans les yeux de la femelle. Je ne passerais sans doute pas la soirée mais au moins, j'aurais eût le courage de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre mon jugement.

Spoiler:

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Ciel crache en #82C46C.

Merci à Loupiot pour cette Ciel qui rigole (je le dirais jamais assez à quel point je l'ADORE) :keur:

La signa a été faite par moi

Ancien personnage:

▬ Guerrière

Aujourd'hui, je les ai rejoins.
Là haut, dans ce ciel étoilé.

PV PETITE AMÉTHYSTE ET TONNERRE

Son rugissement avait à peine finit de quitter ses lèvres que déjà l'un des idiots pleurant ce corps inutile se retournait vers elle, la rage au coeur. L'éclair gris vint se planter devant elle. Graine de Tournesol; elle ne s'y était pas attendu. Sitôt qu'il ouvrit la bouche, les mots fusèrent comme des claques à son visage, lui criant des vérités que personne encore n'avait osé lui lancer. Étoile de Suie encaissa les coups verbaux avec difficulté, se rebiffant bien évidemment contre les accusations. Qu'est-ce qu'il en savait, ce jeune écervelé? Cela ne faisait que quelques lunes qu'il rôdait dans le camp, profitant de sa nouvelle liberté tandis qu'elle, elle avait de si longues années à son actif, passées à servir le clan, à obéir au Code du Guerrier, et pourquoi? Le clan du Tonnerre avait été faible lorsqu'elle avait taillé son chemin jusqu'au pouvoir, et elle commençait seulement à lui redonner sa gloire d'antan. Des sacrifices avaient dû être faits, et elle n'avait fait plus que sa part à ce niveau? N'avait-elle pas déjà sacrifié deux de ses vies, n'avait-elle pas trépassé bien plus qu'eux? N'avait-elle pas sacrifié sa santé, sa patte, pour assurer leur victoire?

... Et pourtant ses mots étaient vrais, et même ses illusions de grandeur ne pouvait pas le nier; alors c'était à l'orgueil de s'en charger. La meneuse avait les crocs serrés, tous ses muscles tendus à l'éventualité d'un combat. Elle lui avait déjà fait bouffé la poussière; elle recommencerait. Sauf que... Son corps n'était plus ce qu'il était, et là encore, il avait eu raison. Autant son sang la brûlait, lui dictait de lui sauter à la gorge et de faire de lui un exemple, autant le peu de retenue qu'il lui restait lui rappelait qu'elle ne pouvait pas le vaincre. Qu'au mieux, elle s'écroulerait avant de l'atteindre; au pire, il la mettrait à terre et lui arracherait ses vies une à une, sous les encouragements des guerriers. Non. Le combat ne serait pas en sa faveur. Alors elle cracha, avec toute la hargne et la fierté qu'elle pouvait rassembler:

─ Retournes donc crever avec tes bipèdes si t'es pas content.

Et s'en fut dans sa tanière, se réfugiant des prochaines accusations.

hrp:

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#C23727

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lou

◊ Meneur

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☆ Aujourd'hui, Je les ai rejoins. Là-haut, dans ce Ciel Étoilé ☆
^{Hiver 2018 [LUNAR POD] - COUP DE FOUDRE (19 lunes), avec le CLAN DU TONNERRE}
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C'était la siamoise qu'il connaissait, ni Vipère Audacieuse, ni Cœur de Serpent mais la plus petite, la chasseresse, la grande Nuage du Firmament qui ne ratait jamais ses chasses, qui vint le voir la première. Elle ne rata pas de lui lancer ce regard de braise qui lui fit hausser les sourcils. Lorsqu'elle lui demanda ce qui s'était passé une foule s'approchait déjà, et Coup de Foudre, loin de tout ses jeux d'éloquence et de bonds de chatons, se contenta de se détourner d'elle, sans plus de regard, sans explication de plus, jugeant les choses faites.

Il n'avait pas spécialement envie de prier ou que sais-je les croyants faisaient durant ce genre de situation. Il n'avait pas non plus envie qu'on lui glisse un commentaire sur son Cœur de Glace, son Cœur de Pierre, son Absence de Cœur...

— « Il y a un renard sur nos terres ... »

...Son Coeur de Renard. Des murmures s'élevèrent dans la foule mais ils furent tous balayés par le vociférement de leur cheffe, qui émergea de l'ombre de son antre pour venir les invectiver:

— « Un chaton. Vous êtes INCAPABLES DE VEILLER SUR UN PUTAIN DE CHATON.

Coup de Foudre s'était déjà détaché de la responsabilité. Il marquait le territoire, lui, il n'était pas une reine à s'occuper des petits dans la pouponnière. Qu'ils aient été ou non enlevés à un autre Clan n'affectait pas l'équation. Il ne prenait pas non plus la responsabilité d'avoir laissé un renard sur leurs terres. Selon lui, c'était mieux ainsi : s'il advenait que des chats de la Rivière (probablement alliés à l'Ombre ou au Vent) ammassaient leur courage pour les attaquer directement dans leur forêt, ils pourraient être surpris par le prédateur qui leur servirait de gardien à double-tranchant.

Mais Étoile de Suie était hors d'elle, l'état de sa patte se dégradait et pas seulement - elle n'avait pas du encore dire la nouvelle au Clan.

— Que personne ne parle aux chats de la Rivière. Que personne ne s'approche de leur territoire. PERSONNE. »

Et soudain se leva un chat de l'assemblée, un chat banal à la fourrure grise, aux rayures ouvertes couvrant son corps et découpant les coins de son visage. Coup de Foudre s'apprêtait à partir quand soudain ce chat s'était redressé pour ouvrir grande sa gueule et il reconnut sa voix. Il s'agissait de Graine de Tournesol - l'ancien domestique qu'Étoile de Suie avait admit dans le clan.

— « C'en est trop ! Tu vas trop loin Étoile de Suie !

Oh -- Une mutinerie??

— Cet incident n'aurait jamais dût arriver car cette petite n'aurais jamais dût quitter la pouponnière de la Rivière ! Comme les autres ! Tu nous traites d'incapables mais lequel d'entre nous se morfond au fond de sa tanière ? Ce n'est pas nous ! Qui sont en train de passer pour un ramassis de vulgaires chats errants ? C'est nous !

Tu nous as demandé d'enlever des chatons, ce qui va à l'encontre du Code du Guerrier que VOUS m'avez enseigné à mon arrivée ! Voilà ce que nous sommes devenus par TA faute: des chats errants organisés ! Pourquoi avoir un Code si c'est pour chier dedans à la première occasion ?! Beaucoup d'entre nous étaient réticents à cet enlèvement et pourtant on t'as obéi, comme des chiens !

Coup de Foudre réprima un gloussement, qui ne se traduisit que par un petit sursaut des épaules. Alors ils n'étaient plus des Guerriers mais des "chats errants organisés comme des chiens" ?

Et voilà ce qu'on en ressort ? Parce qu'une vieille timbrée n'est même plus capable de prendre seule la direction de son Clan ! Elle a besoin d'une vieille femelle pelée, galeuse et aveugle pour ça ? Quand es-tu devenue si faible ? »

Tout ça pour un chaton. Ridicule. Et à voir Étoile de Suie qui se retenait, le corps doublé en largeur et en hauteur en fulminant sur place prête à s'embraser de colère, Coup de Foudre s'attendait à voir le coup de patte qui décollerait Tournesol du sol mais...

Elle craignait les représailles.

— Retournes donc crever avec tes bipèdes si t'es pas content.

Et elle s'enfuit. Alors qu'il était plus que facile de la suivre à son antre et continuer la discussion là-bas et pourtant personne ne semblait avoir bougé après l'altercation. Coup de Foudre dévisagea l'ex-domestique un instant, penchant sa tête, trouvant chez le "Roi" un petit quelque chose de fascinant. Son audace d'avoir tenu tête à la reine le fit s'approcher de lui, et, se faufilant entre les chats qui entouraient le petit corps du chaton, il se coula près de Tournesol pour glisser le bout de ses moustaches sur son dos comme pour attirer son attention, arrivant à sa hauteur.

À demi ton:

— Sinon, il y a le renard ♡ ... »

Il se décala pour éviter un quelconque coup de patte, laissa l'apprenti-guérisseuse à son apprenti-guérison, et quitta le campement.

HRP:

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▬ Guerrière

Le tête haute, la regard bien ancré dans celui d’Étoile de Suie, attendant vaillamment mon jugement… Qui ne vint pas. Tout ce que la grosse femelle répliqua ce fut un faible « Retournes donc crever avec tes bipèdes si t'es pas content. » et c’était tout. Tsss. Et je regarde la femelle regagner son antre non sans lui jeter un regard emplis de dégoût et de condescendance. Cette chatte ne mérite plus le respect que je lui portais autrefois.

Je m’approche du chaton, me baissant pour prendre le tas de fourrure lorsque que je sens des vibrisses le long de mon dos, me faisant tourner la tête, voyant Coup de Foudre se couler près de moi et me glisser quelques paroles à demi ton dans le creux de l’oreille.

— Sinon, il y a le renard ♡ ... »

Je tique l’oreille d’agacement, en même temps que ma langue claque d’agacement. Comme si un renard pouvait me blesser, moi, le Roi ? Je suis bientôt malin et rapide pour eux. Aucune chance que l’un d’eux me fasse quoique ce soit. C’est moi qui le renverrais au fond de sa tanière en pleurant sa mère.

Après m’être assuré que tous ceux qui voulaient faire leur adieu au chaton l’ont fait, même si le petit corps est peu salué, j’ai l’impression, je me penche pour prendre la boule de poils bleus entre mes dents et me je me dirige vers l’entrée du camp.

- Je vais l’enterrer. Qui voudrait la veiller ?

Ça du moins, c’est la version officielle.

HRP:

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Ciel crache en #82C46C.

Merci à Loupiot pour cette Ciel qui rigole (je le dirais jamais assez à quel point je l'ADORE) :keur:

La signa a été faite par moi

Ancien personnage:

» Héritage [Mort d'Étoile de Pierre] -end
» Éclairés par le ciel étoilé.- end
» Une seule étoile dans le ciel - SOLITAIRE
» Un Arc-en-Ciel sous la pluie et une Serre près du taillis. [PV Ciel] - end
» Réveille sous le ciel étoilé [ Ft. Nuage d'Aigrette ] -abandon