(lp) The fate of the child [feat. Nuage du Firmament] - end

The fate of the child.

Dehors, tout était calme et froid, mais la siamoise avait du mal à trouvée le sommeil, jetant de temps à autre des regards vers les branches entrelacés au dessus de sa tête, cherchant à voir entre ses dernières, le ciel. Parfois, une petite feuille se déplaçait et lui laissait le temps de voir une étoile. La siamoise soupira, le clan des Étoiles que sa mère chérissait tant était il en réalité aveugle ? Elle frissonna au souvenir de la vieille chatte de la lune et se roula en boule. Ses camarades était de plus en plus distant, elle avait froid et pourtant, douce caresse du destin, le sommeil vint la cueillir, lui offrant le repos qu'elle avait attendue lorsque ses camarades s'étaient, les uns après les autres, endormi. Tout était sombre et paisible, nul rêve ni cauchemars pour la troublée.

Nuage du Firmament gémit faiblement au contact de quelque chose, avant d'ouvrir un œil. On était en train de la secouée, chose qui n'était pas arriver depuis qu'elle avait parler à sa cousine et mit fin, par la même, à son entrainement. Elle laissa sa vue s'ajuster un peu avant d'ouvrir les yeux, fixant la chatte qui l'appelait, complètement surprise. La birmane était là, devant elle et voulait lui parler, mieux, son ton n'était pas celui, méprisant de leur dernière discussion. Lentement, la novice se redressa et suivit la femelle sans trop comprendre. Était il arriver quelque chose à sa mère ? S'était la seule explication et à cette idée, sa gorge se noua et elle accéléra un peu le pas, trébuchant brièvement mais se redressant vivement, inquiète. Un bref instant, elle se figea devant la tanière de Nuit hivernale avant de la suivre à pas plus lent, sa queue noir oscillant nerveusement dans son dos. Il fallu un moment avant que la guérisseuse reprenne parole, longue minutes d'angoisse. La surprise se lit davantage sur la face de la siamoise, choisie, elle ? La birmane avait elle perdu la tête, seule Cœur de Serpent parlait ainsi de Firmament. La peur grandit dans les yeux de la jeune chatte mais elle secoua la tête, essayant de ne pas paniquée et de comprendre. Qu'est ce que Nuit Hivernale voulait elle lui dire, vraiment ?

- De quoi tu parles ? Qui me visais ? Nuit Hivernale, je ... Je ne comprends pas ...

La fin était un murmure inquiet alors que l'apprentie couchait ses oreilles sur sa tête, scrutant ses pattes avants, comme si elles pouvaient lui donner une réponse. Mais non, la seule capable de lui répondre faisait des allers-retours en murmurant. Et si son impression était juste, et si la guérisseuse se retrouvait atteinte du même mal que sa mère, de cette croyance fanatique ? La jeune chatte releva la tête, cherchant le ciel au dessus d'elle avant de frisonner en ne découvrant que l'obscurité de la tanière.

- Par le clan des Étoiles ...

Elle se figea, ayant une autre pensée. Et si justement la toison argenté venait d'exaucer ses espoirs ? L'apprentie senti sa fourrure se hérisser, elle rêvait, voilà tout. mais Nuit Hivernale ne l'avait elle pas justement tirée du sommeil ? Non, véritablement, tout était plus trouble que jamais pour la siamoise dont les yeux bleus ne lâchait plus la guérisseuse. Elle ne comprenait pas ce qu'elle faisait là, dans la tanière de la "brouteuse d'herbe" comme la nommait si cruellement Étoile de Suie l'hérétique. Une chose était certaine, cela semblait très important, ajoutant à l'angoisse qu'elle ressentait depuis le début.

The fate of the child.

Lorsque enfin Nuit Hivernale eu fini son manège inquiétant, elle n'en fut que plus étrange pour la siamoise qui se figea et, tendis que la guérisseuse poursuivait, se contenta d'ouvrir et de fermer la gueule, n'ayant nullement le temps d'en placer une et pas davantage celui de réfléchir. Et lors qu’enfin elle cessa de se comporter comme un poisson, ce fut pour observer la femelle Birmane, les pupilles dilatées au maximum. Dans son esprit, la voix de sa mère s'était superposée à celui de la chatte, lui répétant encore et encore que s'était elle et personne d'autre l'élue. La novice n'e revenait pas, elle avait attendue cet instant depuis qu'elle avait eu le courage de venir ici, plus d'une lune plus tôt et à présent que la chatte lui disait ce qu'elle avait voulu entendre, elle restait la, figée, incapable de répondre. Non pas que le rythme des paroles de Nuit Hivernale le lui ait permis remarque. Déjà, les deux chattes se mettait en route, la novice se demandant encore pourquoi elle restait là, à suivre la guérisseuse. Laquelle se montra des plus impoli avec le garde, lui feulant presque dessus. Du moins, Nuage du Firmament ne savait plus trop. Elle songeait encore à tout ce que sa nouvelle mentor lui avait dit. L'apprentie guérisseuse, le voyage aux hautes pierres. Si subitement. L'urgence. Tout ça la dépassait, ne semblait être qu'un étrange rêve à ses yeux et elle suivait Nuit Hivernale sans rien dire. Dans son esprit, tout ce qui avait pu lui être dit dans la tanière tournait encore et encore. Elle y étais, elle avait réussie, elle avait fini par obtenir son doux rêve, ce changement de voie que tant de félins lui reprochait. Les Lunar Pod, s'était par leur faute que la guérisseuse se précipitait à présent. L'angoisse revenait, lentement, poison insidieux dans leurs esprits. Scandaleux, oui, elle se souvenait de ce que la chatte avait dit plus tôt. Elle secoua la tête. Guérisseuse, apprentie ... tout se mêlait. Le territoire défilait sous ses yeux, sous ses pattes. Finalement, après en avoir parcouru plus de la moitié, elle ouvrit enfin la gueule.

- Alors c'est vrai .. Je ... Nous allons ... Là bas.

Elle se tut, instinctivement, elle avait compris qu'elle ne devait parler des hautes pierres et moins encore de la pierre de lune. Le temps leur manquait alors, dans un effort, elle pressa l'allure. Elle avait froid, faim, elle était perdue. mais une seule certitude taraudait la siamoise. Nuit Hivernale ne s'était pas amusée à la réveiller pour rien. La chatte n'avait pas monologuer si longtemps pour l’entraîner à sa suite sans raison. Mais il n'y aurait nul autre guérisseurs pour lui donner soutient et l’accueillir au sein de leur caste. Non, elles ne seraient que deux, chatte du clan haïs. Elle frémit et son échine se hérissa alors qu'elle accéléra encore, mue par une certitude, un besoin pressant. Elles devaient se presser, le temps avant que le soleil ne se dresse serait court. Pouvait elle se permettre de n'y arriver qu'au soir ? La guérisseuse lui avait parler de chasser par la suite, le pourrait elle ? Nuage du Firmament exalta un long soupir avant de jeter un regard nerveux à la sacré de birmanie. Qu'est ce qui l'attendait réellement ?

The fate of the child.

Nuage du Firmament ne répondit pas lors qu’enfin Nuit Hivernale lui confirma ce qu'elle avait déjà compris. Elle devenait l'apprentie de la Birmane, celle qui apprendrait à sauver es vies. Si une part d'elle bondissait de joie, l'autre savait que plus rien ne serait jamais pareil après cette nuit et cela la terrifiait. La nouveauté, l'inconnu, voilà vers quoi elle dirigeait ses pattes, levant parfois un bref regard sur la toison argenté, se demandant pourquoi maintenant. Avaient ils entendu ses prières muette ? Elle souri faiblement sans perdre le rythme. Elle ne pouvait se le permettre car devant elle, la chatte ne ralentissait pas, au contraire. La siamoise chassa la sensation de faim de son esprit, laissant la peur et l'excitation mêler prendre toute la place. Bientôt, le parfum acre du chemin du Tonnerre fut dans son museau, la faisait brièvement ralentir avant qu'elle ne vienne plus près de la guérisseuse. Un monstre passa, créature immense et bien trop rapide, soulevant autours d'elles un nuage d'humidité et de puanteur mêler. La peur emplit le cœur de la jeune chatte qui pourtant, au signal, détalla a vive allure, ventre à terre, suivant Nuit Hivernale sans ralentir, terrifiée à la pensée qu'un nouveau monstre pouvait surgir. Mais tel ne fut pas le cas, pas avant que toutes deux ne fussent en sécurité de l'autre coté. La siamoise aurait aimer prendre le temps de souffler mais déjà, sa mentor la pressait davantage et elle repris sa marche vive, silencieuse, accélérant pour suivre la course de la guérisseuse.

Plus très loin, mais trop encore, elle s'en doutait et dans un effort, elle pressa encore le pas, parvenant à se mettre pratiquement à hauteur de la chatte. Jamais la faim et le froid ne lui avaient parut si vif mais de savoir où elles allaient lui donner la force de poursuivre, d'avancer en ignorant ses pattes douloureuses. Sans doute s'effondrerait elle une fois à destination mais silencieusement, elle se promis de tenir bon jusque là. Une élue, mon élue ... voilà les mots qui raisonner dans son esprit qui s'engourdissait un peu. Sa mère, le clan des étoiles, tout cela était si proche et pourtant, terriblement instant d'elle encore. Elle ferma un bref instant les yeux, ralentissant quelques peu avant de les rouvrir, observant le paysage devant elle pour courir plus vite encore. Ses muscles protestèrent mais elle les ignora, grimaçant pourtant un bref instant. Elle ne devait pas fléchir, pas encore. Elles n'étaient plus loin, voilà ce qu'elle pensait, ce qu'elle voulait croire pour l'heure, forçant sur ses pattes pour qu'elle la porte encore, son profil fin l'aidant. Elle avait un pelage fin au contraire de sa mentor et elle courrait à présent côte à côte avec elle. Jusqu'à quand restait pourtant dans son esprit. Car oui, elle ne pourrait tenir le rythme infernale des heures durant. Elles devaient arriver au plus vite, afin que son corps puisse se remettre de cette course effrénée.

The fate of the child.

Enfin la montagne apparu sous le regard émerveillée de l'apprentie épuisée, elle ralentis un tant sois peu le pas lorsque Nuit Hivernale s'engagea avant de la suivre, le cœur battant bien trop vite. Et pourtant, elle suivis la chatte, se guidant aux bruits de ses pas, à sa queue qui régulièrement, lui effleurer le visage. Mais il valait mieux qu'elle ne se perdre pas dans les boyau noir étouffant et inquiétant. Lorsque l'espace fut plus grand et lumineux, elle se figea pleinement à l'entrée, prenant enfin le temps de calmer la course folle de son cœur, de ralentir sa respiration bruyante. Alors, enfin elle observa la pierre, lumineuse, en silence, le souffle court. Elle y étais réellement, le rêve devenait réalité. Lentement, elle fis un pas, puis se figea, indécise. Que devait elle faire ?

Après quelques interminables secondes, elle tourna la tête vers sa nouvelle mentor, avec dans le regard, une pointe d'excitation contenue dans un flot d'inquiétude nouvelle. Jusqu'alors, le rêve était rester flou, songe qu'elle était autant incapable d'attraper que les proies de ses chimères onirique. Mais à présent, elle était là, au près de la Birmane, devant cette pierre dont on lui avait souvent parler mais qu'elle n'avait jamais eu la chance de voir jusqu'à ce jour. Où plutôt, cette fin de nuit. Immobile, elle regarda de nouveau la roche, laquelle brillait doucement d'une lueur blanche bleuté apaisante. La siamoise hocha la queue et avança légèrement la tête, tendant le cou sans pourtant oser la toucher, humant juste le parfum de roche froid, puis elle recula. Il était temps. Son avenir l'appelait, elle le sentait. Ses oreilles se figèrent et elle souri faiblement. Le clan des étoiles avaient entendu ses prières. Sa foi revenait, plus grande que jamais. Il était temps, tout simplement.

The fate of the child.

Enfin, Nuit Hivernale brisa le silence et la siamoise ferma très brièvement les yeux avant de la regarder, avec tout le sérieux dont elle était capable, une gravité particulière aussi. Oui. Ce seul mot sorti aisément de sa gorge alors qu'elle attendait la suite, légèrement tendue pourtant, ses oreilles remuant faiblement à l'écoute, mais de qui, de quoi ? La suite ne se fit pas attendre et la jeune chatte s'allongea devant la pierre, inspirant profondément avant d’avancer son museau, frissonnant lorsqu'elle toucha la pierre glacée. Puis elle ferma les yeux et tout autour d'elle devint rapidement ténèbres.

- Bienvenue, Nuage du Firmament. La jeune chatte rouvrit les yeux et se raidis. Tout autour d'elle sentait la forêt, la saison des feuilles nouvelles, tout semblait ici doux et calme. Mais ce n'était pas cela qui l'avait ainsi figée, raide. S'était le petit chat devant elle, un chaton, à peine mais qui avait tout d'un félin qu'elle connaissait particulièrement bien. Il sembla lire la stupeur en elle et ajouta doucement. Je suis ton frère, Petit Grizzly. Mais tu n'es pas là pour ça. Dépêche toi, ils t'attendent. Et sans crier gare, il fit demi-tour et détalla entre deux fougères. La siamoise secoua la tête assimilant la nouvelle en regardant disparaître la queue emplit de poussière d'étoile du félin. Le portrait cracher de leur père. Elle se leva et couru à sa suite mais à peine eut elle franchis les fougères qu'une clairière emplit de félins l'attendaient. Dans leur pelage brillait la poussière d'étoile et tous portait un fort parfum de plantes. Ce fut une chatte aux yeux bleus et à la fourrure noire et blanche qui s'approcha d'elle. Intimidée la siamoise s'assit et baissa légèrement la tête.

- Bienvenue Nuage du Firmament. Je suis Fleur de Camomille, nous sommes heureux de t’accueillir ici et de te voir emprunter l'ardu chemin des guérisseurs mais nous devons faire vite. Ton clan vit des heures sombres, tu vas devoir travailler dur pour tes camarades, mais ta foi t'aidera. Hâte toi à présent!

La chatte s'avança encore et lui toucha le front du bout de la queue. Aussitôt, la siamoise se retrouva dans les ténèbres, mais seul un lourd parfum de roche emplit ses poumons, ça et, quelques choses de plus métallique, du sang ? Elle rouvrit les yeux et se redressa bien trop vite, la fourrure hérisser. Mais là où elle était, il n'y avait rien d'alarmant. Elle se calma. et se tourna vers sa mentor. Elle se sentait différente tout en restant la même. Mais si leurs ancêtres ne lui avait rien appris vraiment, juste qu'ils l'accepter. Elle mit un peu de temps, seule dans ses pensées avant de regarder sa mentor.

- S'était ... Elle se tut, il n'y avait rien à dire pour exprimer sa joie et son angoisse. Son regard devait suffire. Son épuisement avait diminuer, néanmoins, la féline le sentait, elle ne pourrait soutenir un rythme de voyage aussi rapide qu'à l'allée.