Sinon y a le renard ♥ [PV Coup de Foudre] - end

Je t'en foutrais, moi, du renard, tête de tanche ! Je suis le Roi, c'est pas un vulgaire renard qui va me manger. ... Mouais, bon, je présume peut-être un peu de mes force sur le coup, j'y arriverais peut-être pas à la seule force de mes pattes. D'autant plus que je n'ai jamais vu de renards, je sais, très vaguement, à quoi ça ressemble, mais en terme de capacité cognitive et de force brute, c'est le vide absolu. Mais il paraît que c'est comme un chien, mais en plus roux, petit et qui pue plus, alors concrètement, ça ne devrait pas être compliqué à évincer.

C'est donc avec cette idée en tête que je me suis lancé sur la piste du renard. Oui, tout seul. J'ai besoin de personne ! Il me faut une souris, mais je pense en trouver une en chemin et peut-être un cobaye d'expérience. Mais ça, faudrait que quelqu'un accepte, c'est pas gagner. Malgré mon charisme à toute épreuve, ils ont de l'instinct de survie. Fricoter avec un renard, ça ne tente personne visiblement. On verra si c'est si terrible. Puis, un bruissement se fait entendre dans mon dos et l'odeur d'un congénère arrive jusque mes narines. Tiens donc, quand on parle du loup, on en voit la queue. Le voilà, mon cobaye.

- Bonjour, Coup de Foudre. Que puis-je faire pour toi ?

Me tournant vers mon camarde, je m'assied avec toute la grâce due à ma caste et je le regarde, hautain. T'inquiète pas que j'ai pas oublier ce que tu m'a dit. On verra qui finira sous les crocs du renard. Espèce de sale petit con. Blanc bec.

HRP:

La queue du loup se déplaça à gauche comme à droite, en silence, depuis qu'il s'était couché en haut sur sa branche.

— « Bonjour, Coup de Foudre.

Décidément!...

On aurait dit que tout le monde l'accueillait avec ce ton grave! Un chaton était mort, et alors? Les chatons mourraient tout le temps! Morts-nés, accidentés, emportés par des bêtes sauvages même, si vraiment leur "âme" tapissait le ciel d'une Étoile de plus à chaque fois qu'un chaton était rendu, il n'y aurait plus de place dedans. Simple question de ressources.

Que puis-je faire pour toi ? »

À moins que certaines Étoiles se juxtaposaient. À moins que les Étoiles se défiaient constamment dans le ciel - à moins que les Étoiles ne s'entre-dévoraient pour accumuler de la brillance. Coup de Foudre eut un sourire et écarta ce genre d'idées. Graine de Tournesol avait posé son séant par-terre, dans la neige, après bien sûr s'être tourné pour se donner une meilleure vue de son camarade.

Et malgré sa position par-terre, il trouva une manière de se faire plus hautain que lui en levant très haut son menton, les oreilles basses, intouché par la folie des plans d'Étoile de Suie, mais complètement fou de se mettre ainsi à la merci "d' il y a[vait] un renard, sur leurs terres".

Coup de Foudre inclina doucement la tête, cédant à l'air inflexible du guerrier:

« Ha ha hah »

Il croisa ses pattes, posa le menton dessus et haussa les épaules.

— « Je ne pensais pas que tu allais m'écouter, c'est tout ♡   il ronronna, depuis son promontoire. Son siège était aux premières loges pour voir la scène se répéter mais avec ici un guerrier, plutôt qu'un chaton.

HRP:

_________________

Coupe de Foudre ne trouve rien de mieux à répondre que par un ricanement, ce qui me fais tiquer d’agacement. Pour qui il se prend, celui là ? Mon air se fait plus dur, plus mécontent et ma langue claque. Tu ne perds rien pour attendre, va.

— « Je ne pensais pas que tu allais m'écouter, c'est tout ♡ »
- Je ne t’écoute pas, j’étudie juste ma future victime dans un premier temps. Tu ne veux pas m’accompagner, par hasard ?

Tu sais que si tu refuses, je pourrais aisément t’accuser de trouillard ? Tiens-tu à ta réputation plus qu’à ta vie ? Moi oui, en tout cas. Je reste assis, les sens en alerte au cas où, mes yeux toujours rivés sur ceux dorés du jeune guerrier. Quoique, si je reste à l’attendre, je risque de louper ce renard. Un grand moment d’études qui se perd, c’est tellement dommage. Je me lève donc, guettant toujours le guerrier.

- Enfin, je ne peux pas gaspiller inutilement mon temps pour un jeune blanc bec. Si tu veux me suivre, libre à toi. Bonne journée, Coup de Foudre.

Je me relève donc, ébrouant mon pelage plein de neige et je reprends ma progression, levant haut les pattes et la queue, je dois retrouver la piste du renard et l’étudier pour connaître les moindres de ses faiblesses. Un roi doit tout faire pour le bien-être de ses sujets, c’est son objectif dans la vie. Alors hors de question que je laisse tomber les miens.

C'est qu'il s'était défendu vite, lui aussi. Coup de Foudre en prit bonne note.

— « Je ne t’écoute pas, fit l'ex domestique, visiblement piqué par son insinuation, j’étudie juste ma future victime dans un premier temps.

C'était là le signe d'un amour-propre bien trempé, et le charcoal pencha sa tête de l'autre côté, analysant ce compère au même titre que ce-dernier s'apprêtait à le faire avec le renard. À condition d'avoir le temps, ces animaux étaient dotés de sentience, comme eux, réfléchissaient vite, et étaient du genre opportunistes. La perspective de voir l'audace de Graine de Tournesol s'affaisser devant la hauteur du défi l'amusait, mais il s'amusait plus encore à l'idée que celui qui se prétendait roi fasse preuve d'une ingéniosité cachée qui lui permettrait de vaincre l'ennemi à lui seul.

— Tu ne veux pas m’accompagner, par hasard ?
— Bof ! Sans façons.    Je vois très bien d'ici ♡

Ils étaient là, à se regarder en chiens de faïence, lui sur sa branche sous le plafond des arbres et l'autre sur le plancher de neige, soutenant le regard comme pour voir qui des deux allait baisser les yeux. Coup de Foudre eut un sourire à peine. Il voyait bien qu'il faisait perdre son temps au guerrier, et sa queue ondula d'un mouvement de vague devant la promesse d'un jeu d'esprit. Jeu d'esprit que Graine de Tournesol voulut aussitôt abandonner:

— « Enfin, je ne peux pas gaspiller inutilement mon temps pour un jeune blanc bec.
— « Ha-hah !

Blanc Bec! Un Maître Chanteur au Blanc Bec, quand s'étaient-ils tous décidés à faire de lui un Oiseau? Ses épaules remuèrent en terminant la fin de son rire en silence, confortable dans sa hauteur.

— « Si tu veux me suivre, libre à toi. Bonne journée, Coup de Foudre.
— C'est d'accord.

Coup de Foudre se hissa donc sur ses pattes, s'étira la longueur du dos et redressa ses oreilles, bien qu'il tiqua de l'une d'elles, avant de s'ébrouer du surplus de neige qui s'était accumulé dans son poil. Ceci fait, les branches se mirent à doucement bruisser lorsqu'il se mit en mouvement, haut perché au-dessus de sa majesté.

— Allons-y, Mistigri! »

Il avait très hâte de voir le chat monochrome lui montrer ses couleurs. Quelles qu'elles soient.

_________________

Qu’est-ce qu’il m’agace ce jeune con. Je continue mon chemin, Coup de Foudre sur les talons alors que ce dernier m’appelle Mistigri. Comme un fait exprès, le nom le plus commun pour un chat domestique. Je lève les yeux ciel, avant de poster sur le bengal un regard narquois.

- Je te trouve bien au courant des noms donné à pas mal de chats domestiques mâles. Que dirait Étoile de Suie en apprenant que son jeune con de guerrier fricotte de l’autre côté de la frontière ?

Soudain, je lui demande de se taire d’un geste de la queue. Je sens une souris. Pas très loin. Je me faufile entre le buisson, me camouflant le mieux possible, même si en soit, c’est loin d’être compliqué, je suis le meilleur. Je m’approche doucement, faisant le moins de bruit possible et je m’approche la tuant d’un coup de patte sur la nuque, lui brisant les os. Je reviens, mon gibier en gueule et je reprends le chemin.

- Allez viens, Don Juan.

Je renifle l’air, guettant une odeur de renard aux alentours, mais non. Rien du tout. Si ça se trouve, il se terre dans un coin, car il sait que je vais venir et que je lui fait peur. Ha ha ha ! Bien sûr qu’il a peur. Tout le monde me craint ! Je suis le grand Waffle ! Je suis une divinité échelle féline ! Je suis grand, puissant et omniscient. Ou presque, mais ça, personne ne le sait.

- Dis-moi, Coup de Foudre, tu as déjà vu un renard ? Tu connais leur odeur ? Leurs capacités peut-être ? Si par hasard, tu peux te rendre utile.

Le membre 'Graine de Tournesol' a effectué l'action suivante : Don des étoiles

---

'Chasse Tonnerre' :

Si Graine de Tournesol leva les yeux au ciel, il croisa le regard de Coup de Foudre, en haut dans les branches, qui baissa les yeux au sol.

— « Je te trouve bien au courant des noms donnés à pas mal de chats domestiques mâles, commença le mackerel tabby. Que dirait Étoile de Suie en apprenant que son jeune con de guerrier fricote de l’autre côté de la frontière ?

Ce-dernier eut à peine plus qu'un gloussement devant cette insulte, rétorquant en susurrant:

— Ahh, tu veux dire qu'elle ne t'as pas trouvé comme ça? ♡ »

Presque aussitôt leur joute de mots fut coupée courte, le domestique en contrebas lui faisant signe d'un geste de la queue de se taire. Le bengal obtempéra, s'immobilisant sur son perchoir, penchant sa tête pour assister à la chasse du guerrier. Il s'était aplati au sol - Coup de Foudre fit de même sur sa branche - s'était avancé sur deux distances de queue, contrôlait sa respiration et à peine un tressaillement des moustaches qu'il abattait sa patte sur le pauvre rongeur pour le tuer. Il l'avait ramassé dans sa bouche pour trottiner à l'emplacement dessous où le bengal l'attendait, attendant son feu vert.

— « Allez viens, Don Juan.
— Don Juan ?? Coup de Foudre rigola, se remettant en chemin en étirant une patte pour changer de réseau de branches. Ha-hah, c'est une blague domestique? »

Pas de réponse, car Mistigris était concentré à déceler dans l'air l'odeur du vilain renard, responsable de tout leurs torts. Et en retors:

— « Dis-moi, Coup de Foudre, tu as déjà vu un renard ? Question stupide. Coup de Foudre jugea bon de ne pas relever, se contentant de réprimer la pointe de son rire en à peine plus qu'un sursaut des épaules. Mistigris poursuivit:

Tu connais leur odeur ? Leurs capacités peut-être ? Si par hasard, tu peux te rendre utile. »

Ou, en d'autres mots, « J'ai besoin d'aide, Coup de Foudre ». Tenant là les cartes nécessaires pour faire réussir le coup de Mistigris, le bengal lui répondit un peu comme suit:

— « Bien sûr.

Sans fioritures.

Mais qu'es-tu prêt à m'offrir en échange de ces informations ?

On pouvait distinctement entendre son ronron.

— Vois-tu, autant j'ai hâte de voir comment tu te débrouilles contre un adversaire sur lequel tu ne sais rien, autant j'ai envie de savoir ce que tu es prêt à compromettre pour rien qu'une miette de préparation... »

Vas-y, Mistigris. Impressionne-moi.

_________________

— Don Juan ?? Ha-hah, c'est une blague domestique? »

C’est vrai qu’il n’est pas aussi savant que moi. Bah, je ne peux pas lui en vouloir, c’est un sauvage après tout. Est-ce leur faute si leur intelligence est infiniment inférieure à la mienne ? Nous avons juste pas eût la même éducation. Je suis cultivé et je suis capable de voir plus loin que mon museau.

- Un don juan, c’est quelqu’un qui saute sur tout ce qui bouge et surtout si c’est de sexe opposé. Ce n’est clairement pas un compliment.

Je poursuis mon chemin, reniflant l’air, à la recherche d’une odeur canine, mais pour le moment, toujours rien que la forêt enneigée. Mes oreilles ne captent pas plus de sons, le canidé n’est pas dans le coin et son terrier non plus. Je n’aime pas vraiment avancer l’aveugle. Si je n’avais rien qu’une vague idée de l’odeur du renard, je pourrais me diriger. Alors, je demande à Coup de Foudre de se rendre utile. Et j’admets que sa réponse me laisse un instant sans voix.

- … Je te demande pardon ?

J’ai très bien compris ce qu’il a dit, je ne suis pas sourd ! Est-ce qu’il vient d’oser me demander ce que j’étais prêt à donner pour une telle information ? Mes babines se retrousse sur mes crocs blancs, mon poil se hérisse le long de ma colonne tandis que ma queue, gonflée, commence à s’agite de droite à gauche et de gauche à droite. Je vais t’apprendre moi. Quand j’ouvre à nouveau la gueule, mon ton est froid, sec et terriblement autoritaire alors que mes yeux lance des éclairs.

- Descends de ta branche, jeune con, et viens me reposer la question en face !

Si tu n'a jamais vu qu'elle sorte de roi furieux je peux faire, je vais t'offrir un aperçu.

HS total mais:

Sa proposition lui avait enlevé les mots de la bouche. Mistigris dut prendre quelques secondes pour se remettre du coup. Quelques secondes, qui permirent à Coup de Foudre de se coucher sur sa branche, faisant ballotter une patte dans le vide, croisant les deux autres pour bien se mettre à l'aise. Il ne le quittait plus des yeux - et l'autre non plus, seulement l'un était protégé sur son perchoir et l'autre était une cible facile au sol, qui ferait mieux de surveiller ses arrières...

— « … Je te demande pardon ?

Les paupières plissées de reproche, Mistigris n'avait plus autant le cœur gai et s'embrasa vite d'une colère véritable : son poil se hérissa de la tête jusqu'à la queue qu'il agita par à-coups, et son dos s'arrondit et se retroussa comme ses babines sur les crocs d'une expression féroce de rage qui le poussa à feuler:

— Descends de ta branche, jeune con, et viens me reposer la question en face !

Faire face à son audace à nouveau émoustilla le guerrier qui se rappelait plus tôt, les mots de Mistigris hurlés à Étoile de Suie. Coup de Foudre ne bougea pas d'un iota, répondant par son plus joli sourire:

— Je vois qu'on a choisi d'aller se battre à l'aveugle. Dommage ♡ »

Un frivole haussement des épaules.

Après tout, qu'est-ce qu'un « jeune et con » comme lui qui « sautait sur tout ce qui bougeait » pouvait bien faire pour rendre service à sa Majesté ? Il aurait bien voulu voir ce-dernier se plier et piler sur son orgueil à la recherche de quoi satisfaire un marché mais s'il n'avait pas l'intention de jouer... Aussi le bengal haussa très haut ses sourcils, accentuant cette mine de rien, léchant sa patte en attendant toute réponse ou tout retournement.

_________________

Mon revirement ne semble même pas le choqué rien qu’un peu et je serre un peu plus les dents. Fou de rage, non, terriblement en colère et blessé dans mon égo, oui. Un chat comme lui, qui ose me manquer de respect à moi. Je refuse de laisser passer cet affront ! Sa mine de je m’en foutiste m’agace encore plus et je feule de colère.

- Qui t’as dit que j’irais à l’aveugle ? On ne t’a pas appris à observer ton environnement avant d’agir ? M’enfin, j’imagine que si ton mentor à travailler ton sens de l’observation comme il a travaillé ton respect, il n’a pas dût t’apprendre grand-chose.

Comment ça, c’est gratuit d’attaquer les autres sur leur relation. Je suis le Roi, je fais ce qu’il me plaît. Peu importe que ça lui plaise ou pas, je fais ce que je veux. Il ne fallait pas me provoquer. Sans plus me soucier du jeune blanc bec, je reprends mon chemin, la truffe toujours en alerte, la recherche d’une odeur de… Ça sentirait pas le chien terreux par ici ?

Je m’approche du tronc qui porte l’odeur et j’y pose ma truffe inspirant longuement à la manière d’un chien de chasse pistant sa proie. J’inspire longuement plusieurs fois et j’expire un grand coup, laissant ainsi l’information olfactive s’envoler jusque dans mes narines, me laissant ainsi analyser l’odeur. Elle sent vaguement le chien, très vaguement, ça sent aussi le furet un peu. Je sens une odeur de terre poussiéreuse et sèche, ce doit être l’odeur de son terrier. Ça sent la mousse et la neige aussi, mais ce n’est pas réellement surprenant dans le sens où, je suis dans une forêt enneigée. Je me concentre sur l’odeur animale, elle est légèrement éventée, ça veut dire qu’il est passé là il y a déjà un moment. Il n’est peut-être pas près d’y repasser. A l’odeur, on dirait un mâle. En assez bonne santé, bien que peut-être affamé avec l’hiver. Une vraie partie de plaisir en perspective. Je suis ironique évidemment. Je ne connais pas cet adversaire, je n’en ai jamais affronté de semblable et l’autre qui ne veut pas m’aider, je suis dans le flou complet. Une mise en sécurité s’impose.

Je grimpe sur le chêne où j’ai senti l’odeur du renard et je m’accroche au tronc grimpant le plus rapidement possible, me stabilisant au mieux sur la branche, m’aidant de ma queue comme balancier. De mon regard, je toise le jeune bengal et je reprends le chemin, là où l’odeur semblait emmener le renard.

- Prends-en de la graine, tu verras comment je me débrouille face à un ennemi inconnu.