LP - Assemblée & Bataille | Lune Rouge - end

Lune Rouge

KROV !

Je n'ai de cesse de hurler son nom, de la chercher. Je ne cherche qu'elle, ne veux voir qu'elle. J'aperçois une fourrure rousse que j'écarte, un chat de plus que je dégage de mon passage sans me battre. Je ne veux pas me battre contre des inconnus, je veux tuer la "mère", le gourou de nôtre soit disant groupe. Cette menteuse, cette arracheuse de vies. Alors je hurle, d'autant plus, je feule, je gronde. Et même lorsque Picolo me fait face, le regard sans doute furieux de découvrir ma trahison, je n'en ai cure. Oh certes, ses pattes puissantes m'arrache de la fourrure, de la peau peut-être même et sans doute, oui, sans doute, fait il couler mon sang. Mais je suis déjà mort. Là bas, je suis mort en comprenant cette folie. En comprenait que pour cette lune menteuse, j'ai tuée la seule qui pouvait compter. La seule qui avait sus atteindre mon cœur. Je me débat, feule et crache et finalement, le gorille s'écarte, à moins que je ne le repousse. Et je ne traîne pas, je m'éloigne. Je dois trouver Krov, lui arracher la vie, les yeux, ses yeux aveugles qui semblent en voir trop. Ses perles de mensonges, je vais les lui extirper de ses orbites.

Je bouscule d'autres félins dans ce chaos, trébuche, roule, me relève. Je ne suis plus que colère et rage, frustration et peine. Je ne suis que Tourment. Le corps de Sareth gis sans vie quelque part, un de moins. Mais aucune trace de Krov. Plus loin, les silhouettes des jumelles sont là, tournoyantes, vives. Dangereuses. Elles savent forcément où ce trouve Krov. Forcément. Alors je charge, tête baissée, sans réfléchir, feulant, ne m'occupant que d'elles. Leurs adversaires n'ont aucune importances. Des ombres. Moi je cherche la mère, la cheffe, l'abbesse. Et mes pattes soulèvent la terre gorgée de sang, l'envoyant valser alors que je fulmine d'autant plus, interpellant ses deux plus fidèles serviteuses dans un cris de haine totale.

- Où est cette garce de Krov ?!

Je vais les frapper, faire couler leur sang je vais ...

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Éos : 80/200
Éther : 120/200
Museau Bleu : 90/200
Joli Brouillard : 110/200
Boum, interruption spéciale. un monstre à la fourrures noires poisseuses de sang sépare Brou et Museau de leurs ennemies. Éther et Éos, tuer moi ce monstre - pas besoin de dé je suppose auquel cas, Cyanure doit en être a un quelques choses comme 50/200 Avec tout les coups qu'il a pu prendre en chargeant à l'aveugle et Picolo qui l'a sacrément ralentis

Ether s’apprêtait à relancer l’assaut, après un regard entendu à sa sœur, lorsqu’elle entendit mugir le nom de son abbesse :

« KROV !
- … Ohlàlà, il a complètement perdu la boule » dit-elle à Éos.

La féline grise ouvrait des yeux légèrement étonnés, un peu dédaigneux, mais surtout prêts à saisir l’occasion qui s’offrait à elle en reconnaissant le rugissement de Cyanure. Elle s’étendit, sentit ses blessures brûler, mais qu’importait : elle avait une proie facile devant elle, il aurait été idiot de ne pas en profiter. Là où elle n’aimait pas Picolo pour sa stupidité, elle n’avait pas aimé Cyanure pour sa cruauté crasse et pernicieuse. Il était un des félins qui auraient pu leur poser problème, et le voilà, hors de lui, à rugir comme un lion en cage. Elle vit le monstre en fourrure charger vers elles, couvert de poussière, de sang et de touffes de poils arrachées.

« Où est cette garce de Krov ?! »

Elle fit quelques pas de côté, juste assez pour l’éviter et pouvoir le frapper au passage. Elle volait au-dessus de lui, laissant traîner ses griffes sur son échine.

« Où est Krov ? … Il n'a vraiment pas l'air de savoir, Éos » fit-elle en laissant le relais à sa sœur. Ensuite, Éther lança sa seconde attaque en susurrant : « Tu ne sais pas quelque chose d'aussi important … ça doit être ta boueuse de petite amie qui t’a fait manquer l’information, tu ne crois pas ? » Une griffe plantée dans l’œil du molosse en riant, puis elle continua : « Quelle idée de s’enticher d’une traîtresse … Elle était juste assez petite et grassouillette pour rentrer dans ta gueule, tu aurais plutôt dû la manger comme une grosse souris ! Tu aurais bien moins perdu au change … »

Elle regardait ce molosse qu'elle avait connu plein d'énergie féroce se décomposer devant elle. Il n'en avait plus que pour quelques minutes. D'un air entendu, elle laissa les coups de grâce à Éos, elle savait combien elle aimait ça.

Éos : 80/200
Éther : 100/200
Museau Bleu : 90/200
Joli Brouillard : 110/200

HRP :

Nos deux adversaires restaient vifs. Et malgré toute mon endurance, je faiblissais. Les coups que j'encaissais étaient de plus en plus violents, et leurs empreintes, de plus en plus profondes, preuves accablantes de ma perte de fugacité. Mais nous faisions des miracles avec Ether. N'étions-nous pas jumelles?

Alors que nous allions relancer une série d'attaques, un mugissement arrêta net notre combat. Il s'agissait de Cyanure, ce vil personnage, qui avait osé une fois vouloir ma place, à cause de ma nouvelle cécité. Il semblait ce soir complètement fou. Ether l'acceuillit avec son charisme habituel. Elle ne l'avait jamais apprécié. Je lui laissais le soin de l'occuper et le provoquer avec ses paroles pleines de venin, me concentrant sur ma propre tâche : viser les points sensibles.

La perspective d'un meurtre emplissait mon coeur d'une joie nouvelle. J'étais un ange qui volait, avec une légereté et une facilité déconcertante, dansant avec ma soeur servant de tank, alors que moi, je plongeai mes crocs dans les zones vulnérables et handicapantes. Tous mes coups étaient calculés, précis, comme si je savais parfaitement quoi faire. Une bête de cette taille et de cette corpulence, il fallait d'abord l'empêcher de bouger. Je lui arrachai alors les tendons des pattes arrières, profitant d'une fenêtre offerte par l'agile Ether. Je grimpai ensuite sur son dos. L'épaisse fourrure du matou me permettait de parfaitement tenir malgré ses violents mouvements pour me faire descendre. Il était à moi.
Ma machoire s'était refermée sur ma proie, là, droit dans la nuque. Je sentis le sang se répandre dans ma bouche, et ne pus m'empêcher de lâcher un léger ronron. La rage décuplait probablement ses forces mais Ether les contenait. Il se fit de plus en plus faible, puis s'effondra au sol. Oh, il était encore vivant, mais plus pour longtemps. Je l'achevai sans plus attendre d'un coup de griffes sur la jugulaire. Le sang jaillit, si fort qu'il atteignit mes yeux, m'aveuglant au passage. La masse retomba, inerte. Cyanure n'était plus.

Un sourire carnassier et satisfait s'étira sur mon visage. Mon œil unique s'était embrasé, d'une lueur sombre, folle. Le plaisir de tuer. Je reportai mon attention sur nos adversaires, quelque peu désinvolte. Je n'hésitai même pas à m'étirer un coup en baillant :

"Hum ça fait du bien. A qui le tour?"

Je jetai un coup d'oeil entendu vers ma soeur. La fête était loin d'être terminée

Éos : 80/200
Éther : 100/200
Museau Bleu : 90/200
Joli Brouillard : 110/200

Spoiler:

Mais que se passait-il? Je ne comprends plus rien. Les chefs étaient arrivés, ça d'accord. Ils ont commencé à se chamailler, bon jusque là je suivais. Mais d'un coup, alors qu'Etoile Vaillante était sur le point de se jeter sur la dirigeante du Tonnerre, un corps est tombé. Mes yeux se sont fixés sur la chute qui se déroulait comme au ralenti. La silhouette bicolore qui tombe, le regard bleuté qui se voile, le sang qui s'écoule. Au dessus d'elle, une errante grise. Mes larmes montent et un faible cri se bloque dans ma gorge, mes pattes tremblent, tandis que je murmure le nom de ma tante. Elle, si fière, n'est plus qu'une victime de ces maudits errants. Le chaos s'installe et je ne sais plus ce qui se passe. Comme si j'étais à des lieux d'ici, je ne vois plus rien, je n'entends plus rien, mes yeux restent fixés sur le corps de Plume de Mésange. Je ne vois plus mes collègues, je n'entends pas la bataille qui fait rage, je ne vois pas plus le matou qui nous menace. Je ne vois que ma Tante, au sol, sans vie. Et sans me rendre compte que l'on ne nous menace plus, je m'élance, je franchis la distance qui me sépare de la fine féline et je plonge mon visage contre elle. Je marmonne des mots sans aucun sens entre eux, qui reprenne des désolés, des pourquoi. Je ne comprends pas comment elle a pu mourir. Si bonne combattante, en un instant, en un coup de griffe, elle est partie. Je murmure des mots pour qu'elle rejoigne Père au Clan des Etoiles et mes larmes ne cessent pas de couler. Après Père, après ma Tante, qui sera le prochain? Maman? Beille? L'un de mes cadets? Ai-je fait une erreur grave pour être puni de la sorte?

Scorpion essayait toujours de se débattre.. en vain, il cherchait à se dégager, se rendant compte à présent à quel point il avait peur de mourir. Il ne voulait pas s'éteindre. Il ne voulait pas disparaître. Il ne savait même pas où il allait se retrouver. Allait-il gagner les étoiles où se trouvait peut être sa mère ? Ou bien les profondeurs de la forêt sombre pour avoir tourné le dos à ces dernières et avoir rejoint le culte de la Lune ? Il paniquait, essayant de faire lâcher prise à la femelle argentée, ne parvenant pas à la toucher de ses griffes. Puis elle déclara qu'elle n'avait plus de temps à perdre avec lui. C'est alors que commença une valse douloureuse. Des coups pleuvaient sur lui le faisant se perdre dans la douleur. Il ne parvenait pas à répliquer alors que des gouttes vermeils s'étalait sur le sol à côté de lui.

Et lorsque Scorpion n'avait même plus la force de bouger le moindre muscle, la guerrière grise bondit sur sa nuque où elle plongea les crocs. C'était la fin. Il le savait. Ses larmes roulaient sur ses joues alors que son regard bleuté voyait peu à peu le monde disparaître devant lui. L'obscurité l'engloutissait. Il avait peur, il ne voulait pas. Finalement Ether le lâcha, soufflant que sa mère l'attendait, moqueuse. Il luttait pour garder les yeux ouverts, cherchant à se raccrocher à la vie qui pourtant s'échappait de lui. Mais il était trop tard. Sa vue se brouilla, les ténèbres prenaient possession de lui.

Tout ce finissait aujourd'hui.

A peine le Vautour eut frappé le meneur adverse qu'un éclair gris refaisais son apparition, bondissant sur Etoile Maudite s'agrippant à l'ennemi, il planta finalement ses crocs dans l'oreille déjà bien amochée de ce dernier. Avant que le chef brun n'ait le temps de répliquer, il c'était déjà éloigné, hors de porté de coups. Se postant aux côtés de son frère. Le souffle court, Vautour Fauve commençait à fatiguer, le chef adverse le prenant essentiellement lui pour cible, il commençait à peiner. Mais il ne pouvait rien lâcher.

Etoile Maudite repassait à l'attaque, cherchant à déséquilibrer le lieutenant du Tonnerre pour finalement planter avec rage ses crocs dans son flanc, et à l'image de ce qu'avait fait plus tôt Busard Cendré, il se dégagea rapidement, évitant ainsi que l'imposant mâle brun ne réplique. Le meneur de l'Ombre avait fermé l'un de ses yeux, le sang menaçant d'y entrer. Il n'était pas en bon état, il allait perdre et il le savait. Il en avait totalement conscience et c'était pour cela qu'il leur avait annoncé que ce n'était qu'une vie, qu'il en avait d'autres après celle ci.

Rageur, Vautour Fauve fonça sur le chef ennemi dans l'optique de le déstabiliser, il se dressa sur ses pattes arrières, abattant ses antérieurs sur la nuque de son adversaire dans un grognement de colère. Tâchant d'ignorer ses blessures qui le lançait férocement, il s'agrippa comme il le pouvait, cherchant à immobiliser au maximum Etoile Maudite. Sans se retourner vers son frère, il lui cria :

— Busard, maintenant !

Sans rien ajouter d'autre, il raffermit autant qu'il le pouvait sa prise, attendant que son frère passe à l'action. Il s'était légèrement décalé sur le côté, laissant un plus large accès à Busard Cendré. C'était à lui de jouer à présent.


HRP : Du coup prochain coup de Busard il t'enlèves ta vie du coup ^^
Etoile Maudite : 70/300
Busard Cendré : 190/200
Vautour Fauve : 150/250