LP - L'histoire du serpent qui se mord la queue - PV Venteuse/Alizé & Foehn - abandon

Pour son plus grand bonheur, Patte Venteuse accepta ou plutôt se résigna. Il était évident qu'elle le faisait à contre-cœur mais Petit Alizé, ne voyant rien de mieux à faire, se tût, prête à écouter la fameuse histoire.

"Hé bien tâchons de raccourcir un peu cette histoire alors ... Il reprit pourtant, comme si de rien n'était. La jeune et jolie femelle qu'étais Rose avait de nombreux amis. Mais nul ne découvrit le terrible secret qu'elle cachait à tous si habilement."

Le silence plana, créant une atmosphère de suspens, laissant volontairement languir son audience et montrant les qualités de conteur de Cobra Royal. La grise rayée, elle, attendant patiemment, se demandait qu'elle était ce terrible secret. Elle a volé du gibier? Elle a écrasé la queue d'un ancien? Nan pire! Elle s'est pas réveillée pour la patrouille!

"Elle avait fait la connaissance d'un étranger au clan, un chat qui nous ressemble, à Foehn et à moi. Car il est finalement courant d'être noir et blanc.Oh bien sur, nul n'aurait jamais cautionner pareil amour et c'est bien normal. Rose était une traîtresse mais comme de nombreux chats par le passé, elle parvint à le dissimuler jusqu'à sa mort. Elle donna la vie à deux minuscules chatons, deux pauvres petits mais ce faisant, elle y laissa la sienne. Nul ne sait si elle à rejoint nos ancêtres et si il lui ont pardonner où si elle a rejoint la terrible Forêt Sombre ...
"

Petit Alizé avait maintenant les yeux ronds. Tomber amoureux d'un étranger? Mais c'était pas possible! Ils étaient méchants, dangereux, c'étaient des monstres! Sans eux, les chats du Vent seraient les plus heureux du monde. Tous les étrangers devaient aller à la Forêt Sombre. Ce fut le frisson de l’aînée qui la sortit de ses pensées. Elle se tourna vers elle interrogative, et eut sa réponse dans un murmure qui disait que le fautif était le vent. Un peu sceptique, elle ne répliqua rien pour autant.

mais je le savais, je l'avais dit, elle est trop trop nulle ton histoire et Coeur de Rose elle est nulle aussi! Les étrangers, c'est tous des gros nuls, ils sont nazes il faut pas leur parler. Il faut vraiment être bête comme une cervelle de souris pour tomber amoureux d'un pas-Venteux!

La grise rayée hocha de la tête, totalement d'accord avec Patte Venteuse. Elle y alla aussi de son petit commentaire, sur une chose qu'il l'avait gênée avec un ton bien moins "agressif" que celui de sa sœur.

"Et puis, l'étranger pouvait pas ressembler à Fofo! Fofo est jolie alors que les étrangers sont tous moches et... et méchants, aussi!"

Spoiler:

Mais ma sœur Patte Venteuse me coupa la parole. Intriguée, je fronçais les sourcils. Qu'est-ce-qui lui prenait? Elle semblait ne pas supporter que je parle à ce gentil guerrier venu nous divertir... D'habitude elle adorait les histoires ! Quand tonton Puissant Guépard vient par exemple, on lui saute littéralement dessus ! Mais Petit Alizé vint à ma rescousse en proposant un compromis. Les jeux après l'histoire. J'hochai vivement la tête, et reportai mon attention sur le grand félin noir.
Mais soudain, mon sang se glaça. Je compris ce que le grand guerrier essayait de faire... nous expliquer la couleur de mon pelage. Mon cœur s'écrasa contre ma cage thoracique. Je frémis.

C'est anxieuse que j'écoutais son histoire. Le nom de la femelle m'était complètement inconnu. Il semblait que des points d'interrogations volaient autour de ma petite tête de chatonne, tant je n'y comprenais rien. Une histoire d'amour avec un méchant étranger, avec des chatons. Quel rapport avec moi ? Et lui?

Pour l'heure, ma raison peu formée chercha à trouver des arguments rationnels à cette histoire, et c'est avec empressement que j'approuvai les dires de mes sœurs d'hochements de tête vifs.

"Jsuis sûre qu'elle est pas vraie ton histoire! Patte Venteuse a raison..."

Mais j'étais loin d'avoir l'aisance et l'assurance naturelle de mon autre sœur. En réalité, j'étais atrocement gênée, me dandinant d'une patte sur l'autre, comme si je pressentais un mauvais coup... Quelque chose qui me briserait, entièrement...

L'histoire du serpent qui se mord la queue.

Patte Venteuse fut la première à réagir, avec véhémence, une fois encore. Et le Cobra hocha la tête pour lui donner raison. Les étrangers devaient rester à leurs places, cependant, ils pouvaient se montrer fort utile à condition de savoir s'y prendre. Mais ça, le xénophobe en lui ne le dirait pas, il laisserait pour cette fois le manipulateur disparaître sous la façade du guerrier loyal et haineux des étrangers. Car au fond, il les détestaient bel et bien, même si il avait compris que n'importe quel félin peut servir la bonne cause avec un peu d'aide ... Et lorsque la petite grise l'ouvrit à son tour, cette fois, le félin se pencha, murmurant aux trois chatonnes.

- Malheureusement ma grande, tu découvriras vite que ce qui fait que les étrangers sont si vils, c'est que tous ne sont pas aussi affreux physiquement qu'ils le sont pourtant à l'intérieur. Juste un murmure, juste une froide caresse sur leur jolie minois attentif. Juste ça, un semblant de peur dissimuler sous des tristes mais oh combien réelles paroles. Le félin se redressa à la réaction de son sosie femelle, ronronnant presque.

- Dans toute histoire, il y a une part de vérité, et une part de légende. Amusé, ses pupilles rétractés en deux fentes toute fines dans ses beaux yeux bleu lumineux, il poursuivit alors.

- Deux chatons innocent dont la robe rappelait un orage naissant, deux minuscules petits qui n'avaient rien demander au monde, à la vie. Les fruits d'une union oh combien secrète et interdite. Deux enfants orphelins de mère et dont le père ne se présenta jamais. Et Le clan fit alors montre de pitié pour ses pauvres petits. Sans plus ni père, ni mère, le clan pouvait avoir l'espoir d'en faire de bons guerriers. Et c'est ce que ses deux petits devinrent, de bon guerriers, à tel point qu'on ne leur parla jamais de leurs origines. Le félin ronronna légèrement avant d'ajouter, point d'orgue de son joli mensonge. Et comme toute bonne histoire mérite une morale, apprenez de celle-ci que les apparences sont trompeuses et que même dans le plus beau des clans qu'est le nôtre, il y a de sombres secrets enterrer ... Elles avaient de quoi réfléchir, et lui avait suffisamment bien tourner cela pour qu'elles n'y voient que du feu pour le moment. sauf que voilà, il avait si subtilement intégré la chronologie que tôt où tard, une partie d'elle chercherait à en apprendre davantage. Goutte de venin progressant lentement mais méticuleusement jusqu'au cœur ...

- Malheureusement ma grande, tu découvriras vite que ce qui fait que les étrangers sont si vils, c'est que tous ne sont pas aussi affreux physiquement qu'ils le sont pourtant à l'intérieur.

Des frissons d'angoisse parcoururent mon échine. Une vague de froid se déferla sur ma peau. Invisible et pourtant ce froid mordant m'arracha des tremblements. Je secouai la tête. Je devenais complètement folle. Ce n'était qu'une histoire après tout! Et puis, ce qu'il disait n'était pas faux... quant à ce qui était insinué... je ne le comprenais pas encore, mais je savais intimement que cela était important... Et très mauvais pour moi.

- Dans toute histoire, il y a une part de vérité, et une part de légende.

Mon dandinement de gêne ne cessait pas.

- Deux chatons innocent dont la robe rappelait un orage naissant, deux minuscules petits qui n'avaient rien demander au monde, à la vie. Les fruits d'une union oh combien secrète et interdite. Deux enfants orphelins de mère et dont le père ne se présenta jamais. Et Le clan fit alors montre de pitié pour ces pauvres petits. Sans plus ni père, ni mère, le clan pouvait avoir l'espoir d'en faire de bons guerriers. Et c'est ce que ses deux petits devinrent, de bon guerriers, à tel point qu'on ne leur parla jamais de leurs origines. Et comme toute bonne histoire mérite une morale, apprenez de celle-ci que les apparences sont trompeuses et que même dans le plus beau des clans qu'est le nôtre, il y a de sombres secrets enterrés .

Je ne le voulais pas, mais malgré moi, toutes ces paroles s'ancrèrent profondément dans ma tête. Je ne savais comment réagir. Je me forçais toutefois à adopter une attitude normale et tentai de m'exclamer d'une voix assurée:

"Peut-être qu'il y a des secrets, mais je suis sûre que ceux des autres clans ils sont pires!!!"

Les propagandes de xénophobie marchaient très bien.

"Et comment elle termine ton histoire? Ils sont découverts??"

En réalité je ne voulais absolument pas le savoir...

Petit Foehn démentit aussi la véracité de l'histoire comme l'avait fait ses deux sœurs avant elle. Mais la pauvre était atrocement gênée, et son malaise crevait les yeux. Petit Alizé voudrait savoir quoi faire, dire mais elle n'en avait aucune idée. Cette histoire ne la touchait pas autant que sa benjamine, dont le pelage était en cause. Elle aurait voulu se presser contre elle pour montrer son soutien, mais Cobra Royal reprit la parole, s'accaparant son attention.

"Malheureusement ma grande, tu découvriras vite que ce qui fait que les étrangers sont si vils, c'est que tous ne sont pas aussi affreux physiquement qu'ils le sont pourtant à l'intérieur. Dans toute histoire, il y a une part de vérité, et une part de légende. Deux chatons innocent dont la robe rappelait un orage naissant, deux minuscules petits qui n'avaient rien demander au monde, à la vie. Les fruits d'une union oh combien secrète et interdite. Deux enfants orphelins de mère et dont le père ne se présenta jamais. Et Le clan fit alors montre de pitié pour ces pauvres petits. Sans plus ni père, ni mère, le clan pouvait avoir l'espoir d'en faire de bons guerriers. Et c'est ce que ses deux petits devinrent, de bon guerriers, à tel point qu'on ne leur parla jamais de leurs origines. Et comme toute bonne histoire mérite une morale, apprenez de celle-ci que les apparences sont trompeuses et que même dans le plus beau des clans qu'est le nôtre, il y a de sombres secrets enterrés."

Elle sa tassa. Elle ne saurait dire pourquoi mais elle n'aimait pas cette histoire, elle l'a mettait mal à l'aise. Comme si elle sentait qu'elle dévoilait quelque chose de très important qui la concernait mais qu'elle n'était pas capable d'y mettre la patte dessus. Et puis pourquoi il racontait ça? Leur clan, des secrets? Mais le clan du Vent était un oasis d’honnêteté et de paix comparé à la fourberie des autres, d'après ce qu'on lui avait dit. Alors si en plus, ceux-ci faisaient semblant d'être des gentils... Ce n'était pas étonnant après tout. Des sales menteurs. Mais le guerrier avait faux, ses compagnons de clan n'étaient pas comme ça. P-pas vrai?

- Peut-être qu'il y a des secrets, mais je suis sûre que ceux des autres clans ils sont pires!!!

Tout comme l’aînée, Petit Alizé hocha de la tête, approuvant ces mots. Peut-être il y avait des secrets, mais des petits. Rien qui équivalait l'horreur et la méchanceté des autres. Elle se demandait comment des êtres leur étant semblables pouvaient être aussi...néfastes.

- Et comment elle termine ton histoire? Ils sont découverts??
Elle regarda à nouveau le serpent et attendit.

HRP:

L'histoire du serpent qui se mord la queue.

Les trois petites semblaient vraiment ne pas aimer cette histoire, mais le guerrier avait décider de laisser la fin en suspend. Pourtant, quand on la lui demanda, il décida d'éviter de voir ses trois petites horrifiées. Elles avaient encore du temps pour comprendre, il en avait dit bien assez alors il souri, un sourire qui se voulait rassurant.

- Même si les deux jeunes l'étaient, cela changerait il quelque chose ? Ils sont devenus de bon guerriers, aussi xénophobe que n'importe quel sang-pur et aussi respecter et loyal que les autres. Oh peut-être certains voudraient ils les voirs partir, mais beaucoup refuserait d'admettre que cela est vrai. Au pire, on les priverait de la chance de devenir un jour lieutenant. Il se tut un instant, pensif avant d'ajouter. Mais non, ils ne furent pas découvert, ils continuèrent de vivre au sein du clan, le protégeant vaillamment et offrant au clan une descendance, jusqu'à en faire oublier cette histoire.

Sur ses mots, il décida de laisser les chatonnes en paix, en grande partie parce que la voix encore lointaine de leur mère venait de se faire entendre et qu'il ne voulait pas qu'elle le découvre ici. Il avait dit ce qu'il voulait, semer un doute profond qui pourrait germer tranquillement par la suite. Les graines de la discorde étaient là et Tâche d'If apprendrait bien assez vite qu'elle ne pouvait le menacer sans conséquence. Comme elle l'avait fait par le passé. Il ronronna, fier de sa nouvelle victoire et laissa là ses trois petites filles, avisant un autre jeune félin plus loin, un mâle, le seul, dont la présence auprès d'Œil de Biche e lui apparaissait pas comme celle d'un potentiel rival.