[LP] Tu appelles ça attaquer, misérable ? [PV Nuage Tâché] -abandon

Tu appelles ça attaquer, misérable ?

Je soupire, Taupe. Son nom raisonne dans mon crâne dès lors que j'essaie de penser à autre chose. Taupe, c'est son visage que je vois dès que je ferme les yeux. Taupe, j'ai encore l'impression d'avoir ma patte poser sur son ventre grossissant, plein de nos petits. Taupe ... Je grogne de frustration. Elle est là, dans ma tête, dans mes pensées, partout. Ma queue s'agite dans mon dos alors que je me dirige vers les marais, pourquoi ? Je n'en sais rien, je suis attiré par ici, simplement. Je me fige, fourrure hérisser par ma colère refoulé. Taupe, encore et toujours. Elle est là, sans cesse, et le pire c'est que je la veux. Je veux être près d'elle, sentir sa douce fourrure courte. Entendre son rire, voir son regard qui se rive au mien. Un regard doux, comme elle. Son ventre qui rebondis à chacun de ses pas ... Je fou un coup de patte rageur dans la boue, ça vole partout autour de moi en une myriade de gouttelette visqueuse.

- Rhaaaa !

Il me faut quelqu'un a frapper, a attaquer, à ... Non, pas à tuer, je ne veux pas tuer. Je veux Taupe et en même temps, je ne la veux pas. Je ne veux pas avoir autant envie d'être avec elle, d'avoir autant besoin qu'elle soit là. Je souffle du museau, ça fait moins de raffut que mon cris de rage mais je sais qu'ici, je ne suis pas chez nous. Pas encore ... Je couche les oreilles, aux aguets avant de regarder autour de mois. Droit devant se trouve un arbre noircit par le feu, mais ça date, ça et là, des pousses vertes tranche. Je soupire, m'approchant doucement. Les oiseaux se sont tut, depuis peu, mais déjà, l'un se remet à pépier joyeusement. Eux aussi ils me gonfle avec leur joie. Moi tout ce que je veux, c'est servir notre abbesse ... Au lieu de ça ... Je grogne de nouveau après moi-même, juste pour chasser tout ce que je retient. toutes ses émotions que je ne peux comprendre car avant, je ne les connaissais pas ... Je grogne parce que ça fait du bien ...

Tu appelles ça attaquer, misérable ?

Y'a un chat qui viens de sortir de derrière un bosquet et il me regarde comme si je venais d'échapper à une meute de blaireau. Je lui rend son regard, surpris qu'on me dérange avant de me souvenir de là où je suis, de pourquoi je devrais pas afficher cet air surpris. Alors je me renfrogne et miaule, sec. Quoi, un moustique m'a piqué le nez ? Le jeune l'ouvre alors et je souri. Bien, j'avais envie de penser à quelqu'un d'autre qu'à la douce et ronde petite Taupe qui m'attend. le voilà, mon exutoire. J'adorerai au contraire t'y obliger petit, montre moi donc comme tes griffes sont grande. Pauvre petit, tu pue la peur comme un chaton près de sa mère qui découvre la douleur. Et crois moi, des chatons, j'en ai vu qui découvrait les affres de la douleurs. Je m'avance vers lui, presque serein en fait. Bat toi mon grand, montre moi comme tu es fort. Comme tu es capable de défendre ton clan chéri. Et puisque tu es là, aide moi à penser à autre chose qu'à ma compagne.

A celle qui porte mes petits, deux, elle en est sur. Deux chatons qui devront être fort s'ils veulent vivre un peu plus que leurs premiers jours. Deux petits êtres que leur mère protégera au péril de sa vie, je le sais. Mais Taupe n'est pas une Lunar de naissance et face à moi. Je ferme un instant les yeux, oubliant le jeunot devant moi, oublient son courage forcé qui transpire la trouille et donc, l’intelligence. Il le sait, il n'a aucune chance et il va sans doute mourir. Il le croit sans doute. Et si il se bat réellement comme un fort, je la lui offrirai, la mort. Car la mienne peut attendre. mais si il comprend a temps que la bataille est perdu, peut-être ... Je rouvre les yeux, ses prunelles sombres cerclés de vert. Vert comme le sapin sous lequel je dors aux côté de Taupe, vert comme ses épine qui nous couvre de leur protection incertaine. Je sais qu'elle est là, dans un coin de ma tête, prête a sortir de son trou, toujours. Taupe. Mais pour l'heure, j'ai ce gringalet qui me menace, amusante situation ...

Tu appelles ça attaquer, misérable ?

Le petit fait montre d'un courage un peu fou, j'aime ça, mais il n'est pas bête au point d'attaquer où de se mettre à ma portée direct. Bien. Je l'écoute, un sourire sur la face. Si il veux vraiment jouer à ça, j'espère qu'il est prêt à perdre. Car il le sait sans doute, si je gagne, alors le gosse n'aura pas vraiment de choix, même si je suis capable de me montrer ... magnanime. Je ronronne, il a raison, le tué serait si facile et qui plus est, en disant cela, il m'assure d'un point. Il est seul, où plutôt, il ne sait si des camarades à lui sont dans les environs. Stupides chaton. Mais c'est bien, c'est mieux même. Ça me va.

Je me recule, je lui laisse le temps de se préparer, parce que je 'ai aucune envie de prendre ce petit morveux en traître. Il veux jouer, soit, autant lui laisser le temps de comprendre l'absurdité de son jeu. Je m'assure qu'il est prêt. Il est temps. Je tend mes muscles, je suis prêt à bondir, à l'écraser comme le moucherons stupides qu'il est. Mais j'ai pas envie de lui arracher la tête d'un coup. Il est prêt, terrifié aussi mais prêt. Je me jette sur lui, bondissant pour atteindre sa patte arrière, y plongeant mes crocs pour le renverser. Il devrait être à ma merci ainsi. mais je me recule après l'avoir relâcher. Il veux jouer, à lui de me montrer ce dont il est capable. après tout, j'y suis aller gentillement alors que j'aurai pu directement lui sauter à la gorge ...