Frontière bafouillée, petit combat à la clé [Pv Rosée Nocturne] - abandon

Lors d'une chaude nuit, j'avais retrouvé ma joie de vivre. Je m'étais rapprochée d'Astare. Elle qui était restée même après la mort de mon frère, son ancien compagnon. Elle était toujours à nos côtés malgré nos nombreuses pertes. Aujourd'hui, cette joie de vivre était fini. Même si hier, j'avais retrouvé un peu de ce moment partagée avec la tricolore à la naissance des petits. Ceux de notre union d'un soir. Le s trois petits semblaient en bonne santé dans un premier temps mais après quelques heures de vie, deux de mes fils décédèrent. Il me restait plus que 2 de nos petits. Astare, tout autant accablé que moi, était resté silencieux depuis hier.

Ne voulant pas l'embêter d'avantage. Je la laissais seule avec ses pensées et les petits pour partir décompresser. Cela faisait déjà de nombreux mois que les membres de ma famille nombreuse décédé les uns après les autres. Je commençais sérieusement à me demander si un être divin nous avait pas maudit tous à mourir. Ma tante était décédé il y a peu également.. Certes, elle avait rejoint les autres de manière naturelle. Mais pour moi, cela restait une perte provoquait par la nature.

Chagriné à l'extrême, je n'avais qu'une envie.. Faire cesser ce sentiment qui envahissait de plus en plus mon cœur et qui allait certainement être la cause de ma mort. Il fallait que je fasse sortir toute ma colère et ma haine qui s'était emparé de moi. Que cette frustration de ne rien pouvoir faire et de voir tomber un à un des êtres chères cesse. Pour le moment, la seule solution que j'avais trouvé c'était l'affrontement des claniques. Ceux qui avait laissé les Lunars s'installait. C'était mon ennemi premier. Peu importe le clan, je voulais juste frapper du clanique. Me sentir vivant et évacuer ma rancœur.

J'avais quelques bonnes connaissances chez les claniques, mais je ne pouvais pas laisser passer cela. Que ce soit le clan du Tonnerre qui s'est même allié aux Lunars ou le clan de la Rivière qui n'a rien fait à part attendre. Pour les deux autres, je ne les connaissais de base pas. Mais eux aller bientôt connaître ma fureur. Celle d'un petit solitaire perturbateur. D'habitude, le fauteur de trouble était Mataï. Mais il était devenu plus mature, moins casse cou. J'essayais de le revoir à cette époque et de le reproduire au mieux.

Étonnement, je ne trouvais personne sur ma route. J'avançais toujours dans les terres ennemis, celle des Venteux à en juger par l'odeur nauséabonde de la frontière. J'haussais les épaules, près à l'aller jusqu'au campement des claniques pour les faire bouger. Bien vite, une guerrière du Vent me barrait la route. La féline noire me demandait ce que je faisais ici et qui j'étais. Elle plissait ensuite les paupières expliquant qu'elle ne reconnaissait pas mon odeur. Je la fixais durement avant de faire un pas en avant et de lui hurler après comme s'il s'agissait du mal qui me rongeait :

"-Je suis qu'un pauvre solitaire anonyme qui réclame vengeance ! Celle de toutes ses morts causés par votre faute !"

Je grognais à son égard avant de me jeter sur elle et d'engager le combat que j'attendais temps.