C'est toi, ma cousine ? | Ft. Nuage de Lys -abandon

C'était la fin d'après-midi. Aujourd'hui, on s'était mis d'accord pour une journée de repos, mes sœurs et moi. Tout simplement parce qu'à force de faire des bêtises, on s'était fait remarquer, et on était condamnés dans la pouponnière jusqu'à... La fin d'après midi. Mais c'est nous qui avions pris la décision, pas les autres hein ! Nous avions décidé de rester bloqués ici toute la journée ! Humm... Bref ! Du coup, on a demandé pleins d'histoires à maman. Elle nous a raconté beaucoup de choses, mais elle nous a surtout parlé de notre famille. Papa, tontons, cousins et cousines... Et elle arrivait toujours à caser à quel point elle nous aimait. Hihi, même si on fait pleins de bêtises. Mais du coup, dans tout ça, je m'étais rendu compte qu'il y avait pas mal de membres de ma famille que je ne connaissais pas ! Je m'étais résolu à aller voir l'un d'entre eux aujourd'hui même ! J'avais beaucoup réfléchi, ou pas, et du coup j'avais décidé d'aller voir Nuage de Lys, ma cousine. C'était la sœur Nuage de Mimosa, celle qui voulait pas qu'on touche au guérisseur. Je savais pas du tout quoi penser de ma cousine qui m'était encore inconnue, parce que maman n'avait que vaguement effleuré son cas. C'est pour ça que je l'avais choisi en première.

On était donc tout excité, mes sœurs et moi, à l'idée de sortir pour la première fois de la journée. Mais moi, je voulais aller voir ma cousine tout seul. Alors j'ai profité d'un moment d’inattention de leur part pour filer discrètement. J'étais vachement fort, parce qu'elles n'avaient rien vu ! Enfin dehors, je me demandai alors où ma cousine pouvait-elle bien être. J'avais oublié ce détail dans le plan ! Je n'oserai pas demander à un guerrier, parce que j'en connaissais pas beaucoup, et puis en fait même si c'était le début de la soirée le camp grouillait encore d'activités. Je regardai alors attentivement la clairière, espérant la trouver. Si elle était là, ça ne devrait pas être bien compliqué, parce que maman nous avait bien préciser qu'elle était toute blanche avec une petite tache noire unique. Un chat blanc, ça ne se rate pas. Bingo ! Elle était là ! Je sais pas trop à quoi elle était affairée, mais tant pis, je n'attendrais pas plus longtemps. Je m'approchai gaiement d'elle, parce que c'était ma cousine, et qu'on est gentil avec sa famille. Je savais pas trop non plus comment décrire son expression. C'était étonnant qu'on ne se soit jamais croisé, alors qu'on est cousins. Peut être ne connaissait-elle pas le Grand Petit Pin ?

- Salut ! J'suis Petit Pin, tu m'reconnais hein, hein ?

J’espérais bien qu'elle me reconnaissait ! J'suis quand même le meilleur chaton de la pouponnière, avec mes sœurs ! Et puis si je la reconnaissais moi, son devoir est de me reconnaître aussi ! Je la regardai de très haut, avec des grands yeux ronds pétillants, et ma tête fièrement redressée. Non pas que je la narguais ou que je me pensais supérieur, mais pour qu'elle ait une bonne première impression. Enfin, si c'est comme ça qu'on fait.