Que la Chance soit avec toi pour apporter Chaleur à ton cœur de Neige. - End

Que la Chance soit avec toi pour apporter Chaleur à ton cœur de Neige.

Le mal vert, une maladie suffisamment crainte pour que, depuis plus d'une demi-lune, personne n'est chercher à la voir. Elle et son ventre qui en réalité était devenue rond et lourd, elle que le manque de mouvement avait fatiguée, épuisée, enragée parfois. Elle que les mouvements des chatons terrifier autant qu'elle avait fini par les aimer, par les vouloirs, par s'impatienter de les découvrir, enfin. Elle qui sentait venir le moment le plus difficile de sa jeune vie, celui de donner la vie comme n'importe quel reine tout en devant cacher ce Secret là, celui qui peut-être finalement, donnait un vrai sens à son nom. Ses yeux saphir se rivèrent sur le bâton, un beau morceau solide que Nuit Hivernale avait rapporter il y a un moment déjà, en prévision, pour être prête le jour venu. Le plan, il était là, dans son crâne. Une journée, s'était tout ce qu'elle aurait avec ses chatons, assez pour récupérer de la mise bas, après quoi, elle devrait sortir avec son air épuisée et amaigris, après quoi, elle devrait faire exilée sa mentor. S'était son choix, elle ne pouvait faire autrement, s'était la seule solution pour permettre à la Birmane d'essayer une nouvelle vie, loin des clans et pour que la siamoise elle, garde le secret. Rester le "et si ça tourner mal ?" Mais à cette question là, ni elle ni Nuit Hivernale n'avait osé y songer vraiment. Une journée où elle pourrait profiter de ses petits sans que la moindre reine ne trouve ses chatons déjà trop vieux, une seule journée avant de devoir faire le plus difficile, confier ses enfants à une autre. A peine assez pour faire connaissance, un peu. Et déjà une nouvelle aube se levait sur le camp.

Secret du Firmament était allongée, sur le flanc, incapable depuis plusieurs heures de trouver une position confortable lorsque une légère secousse lui annonça son heure venu. Se redressant, la siamoise se lécha doucement, afin d'éliminer ses premières trace de la vie à venir, afin d'essuyer les premiers liquides de la mise bas. Sans un mot, elle se leva et tourna sur elle même, avant de se rallongée, de côté, dans l'attente. Inutile d'appeler la Birmane, la guérisseuse était déjà aux aguets, prête et pourtant ... Pourtant au moindre appel extérieur, Nuit Hivernale la laisserait seule avec sa souffrance, seule avec sa mise-bas, qu'importe le risque. Elles n'avaient pas le choix. Elles l'avaient décidées ensemble. Secret du Firmament ferma les yeux, tentant de comprendre ses mouvements de ses muscles qu'elle ne contrôler pas, tentant d'apprivoiser tout cela. Tentant surtout d’appréhender la douleur à venir, bientôt. Trois chatons, peut-être quatre, elle ne pouvait s'en assurer elle-même mais sa camarade le lui avait dit. A voir, impossible d'être totalement précis trop tôt. Petites vies qui bientôt, connaîtrait le grand air. Petites vies qui devraient ne pas faire trop de bruit. Un mur de fougère sèche et de mousse comme paravent devait atténuer les sons venant du fond de l'antre, pas d'autre choix possible. S'était risquer mais elles n'avaient pas d'autre solutions. Les guérisseuses devraient faire illusion. Car au lendemain, Firmament sortirait et apprendrait au clan que durant la nuit, sa mentor avait donner la vie.

Par instinct, par précaution, la féline s’empara de la branche, juste à temps avant que son corps ne se tende, avant qu'un éclair de douleur ne la transperce faisant naître dans sa gorge un cri qui se changea en gargouillis de souffrance. Une contraction, la première, véritable qui faisait mal, qui la déchirer en deux. La première qui la faisait se sentir mal et qui annonçait que le travail, le vrai, avait commencer. Sa tête se baissa, relâchant à peine le bout de bois qui avait tenu bon. Son souffle court trahis sa surprise, son angoisse. Puis son ventre se compressa, de plus belle, nouvelle secousse terrible qui de nouveau, la laissa pantelante, épuisées. Nuit Hivernale venait de sortir, appeler ailleurs, après un bref encouragement et une promesse de revenir, vite. Et déjà, une nouvelle prise avec son corps, ses pattes la faisaient souffrir, son arrière train entier la faisait serrer les dents sur le bâton, y laissant ses crocs en preuve, faisant s'échapper de son museau des sons étouffés, faisant naître dans ses yeux un trouble, des larmes. Et la délivrance, la première, enfin. Petit paquet humide qui s'échappa d'elle, tomba sur le nid de mousse.

Secret du Firmament lâcha le bâton, prit sur elle de se redresser, ignora les protestations de son corps meurtris. Il n'y avait pas de temps à perdre, elle été seule. Désespérément seule. Elle se découvrit une douceur toute neuve pour le paquet qu'elle parvint à attraper, pour la petite boule de poil qu'elle extirpa de son paquet liquide, la déposant à côté d'elle, la léchant jusqu'à découvrir son pelage immaculée. Une pelage de neige. Premiers pleurs, premier soulagement de la nouvelle mère qui le lécha jusqu'à le sécher, jusqu'à le réchauffer, découvrant dans cette petite chose sa fille. Son souffle sur la chatonne fut doux, léger alors qu'elle l'encourageait à s'accrocher à l'une de ses mamelles, doucement, avalant pour sa part les résidus de ce qui se passait ici, voulant masquer l'odeur de la naissance en cours. Doucement, elle nomma sa petite, au moment où la Birmane approchait, découvrant que le premier chaton était là, vivant. Boule de Neige ... Un regard sur sa mentor, un sourire et Secret du Firmament se redressa, juste assez pour se nettoyer un peu, juste assez pour que le parfum de la vie s'atténue un peu. Nuit Hivernale était de retour et c'est un peu plus sereine que Secret du Firmament retomba sur le flanc, prenant garde à la créature toute blanche. Une future colourpoint peut-être, ça, elle le saurait dans les quelques heures à venir, quand les premiers poils sombres apparaîtraient, si jamais elle tenait d'elle sa robe.

Mais la siamoise n'avait pas temps d'y songer davantage, déjà un nouveau spasme annonciateur qu'un autre petit était prêt à voir le jour. Que son accouchement devait se poursuivre. Mais cette fois, Nuit Hivernale était là. Et les contractions reprirent, mettant le bâton à rude épreuve et miraculeusement, il tenait bon entre les crocs de la parturiente. Plusieurs éclair de douleur, plusieurs longues minutes, une presque heure peut-être, avant que le second chaton n'arrive, avant que son souffle soit court, avant que la fatigue ne menace. Nuit Hivernale le lui déposa sous le museau, Firmament devait lui apporter la chaleur, les premières lèches même si la Birmane avait déjà commencer. Petit à petit, le pelage de son fils apparu, bengal, comme son père, mais clair, presque sable comme ... Comme Mirage. La pensée de la reine décédée la secoua. s'était à Mirage qu'elle devait son dernier rêve, s'était Mirage qui l'avait encouragée à avancer malgré tout, à trouver une solution. Alors en hommage à la jolie chatte parti trop tôt, morte en défendant les siens, Secret du Firmament souffla le nom de son nouveau petit, l'aimant déjà autant qu'elle aimait sa sœur, autant qu'elle aimait le chaton qui rester à venir. Bienvenue, Boule de Chaleur ...

A son tour, le chaton eu accès aux mamelles, à son tour, il put profiter du premier lait pendant que sa mère elle, soufflait doucement, se reposer un peu dans l'attente de la suite. Et le dernier à naître ne tarderait guère. S'était toujours comme ça, le premier se faisait longuement attendre et plus il y avaient de petits, plus les autres s’enchaîner vite, du moins, en théorie ... Et la théorie rejoint la pratique en de nouvelles contractions, rendue plus faible et pourtant, suffisante pour libérer un nouveau chaton, une femelle, blanche elle aussi. Mais sans doute, comme pour Neige, la couleur viendrait plus tard. Seul le temps offrirait une réponse. Lavé à grand coup de langue, la siamoise posa un regard attendris sur sa portée, ignorant les derniers spasmes, ceux qui évacueraient les derniers résidus. Ceux là été supportable. Après de longues minutes prises à reprendre son souffle, elle se pencha sur le chaton qu'elle venait de nettoyer, la petite qui venait de naître, dernière du trio. Et son nom fut là, sans qu'elle n'est besoin d'y réfléchir. parce qu'ils avaient tout trois la chance de vivre, parce que Firmament avait la chance de connaître ses chatons, parce que la siamoise avait la chance simplement, d'avoir du soutient, même là haut, parmi les étoiles qui pourtant, lui tourner dos. Boule de Chance ...

Et alors qu'elle se nettoyer, laissant ses trois petits se reposer de cette épreuve qu'était la venue au monde, elle fit sa toilette, minutieusement. pour que le secret en reste un le plus longtemps possible. Pour que leur plan marche au mieux. propre autant qu'elle pouvait l'être, elle s'allongea finalement, ferma les yeux et laissa le sommeil la saisir, ronronnant doucement en sentant contre elle ses trois petites étoiles. Elle les aimait déjà du fait, plus qu'elle n'avait jamais aimer, plus sans doute même, qu'elle n'aimait leur père et pourtant, alors que le repos venait la caresser, elle songea au bengal. Serait il un meilleur père avec eux, sans doute pas, elle ne pouvait qu'espérer avoir assez d'amour et assez de force pour les regarder bientôt grandir avec une autre. Si le plan fonctionner. Mais il le devait, car elle le savait avec certitude à présent, elle ne laisserait jamais ses trois chatons être emporté trop loin d'elle, être exilé avec celle qu'on croirait être leur mère, véritable. Et pour eux, elle était prête à tout, plus sure d'elle et à la fois effrayée qu'elle en l'avait jamais été.

*****

Elle venait de passer les meilleurs instant sans doute de sa vie, à nettoyer ses petits, à leurs offrir chaleur et amour. Mais déjà, elle devait céder place à sa mentor. Les deux félines se levèrent ensemble, et Siamoise et Birmane, l'espace de quelques minutes, ne furent plus qu'une, mélange de plante, de lait, de fatigue. Nuit Hivernale avait volontairement veillée la nuit entière, pour avoir cet air épuisé. Et pour Firmament, donner la vie lui donner cet air malade et amaigris. L'illusion pouvait sans doute fonctionner. Laissant ses jeunes avec sa mentor, elle se glissa hors de l'antre avant que la première patrouille ne parte et sans un mots, elle se dirigea vers l'antre de son père, s'y glissant sans même s’annoncer. La nouvelle de la trahison de Nuit Hivernale était trop grave pour qu'elle respecte cela. Le mensonge pouvait naître et une assemblée de clan parachèverait le tout, si la chance était avec elle, si la chaleur qu'elle ressentait parvenait à aller de pair avec la neige qui la terrifier. Car aujourd'hui, elle pouvait devenir la seule guérisseuse du clan ... Mais elle pouvait aussi tout perdre ...

Le temps commençait à se montrer dur avec le meneur du clan. Peut être que finalement les étoiles ne se montrait pas si indifférente et tâchait de lui faire comprendre qu'il ne méritait pas son rang. Une violente quinte de toux le secoua, il ferma les yeux, secouant légèrement la tête tout en grognant. Cela commençait à devenir réellement désagréable. Voilà l'une des raisons de pourquoi il restait le plus gros de son temps terré au fond de son antre. Il se redressa légèrement, lentement, afin de se placer en une position semi assise. Il avait de nouveau fermé les yeux, ignorant le sol qui semblait danser autour de lui. Il inspira profondément, expira lentement. Il ne pouvait montrer ses faiblesses.

Alors qu'il rouvrait enfin les yeux, son regard ambré plongea dans celui bleu de sa fille, il fronça les sourcils. Que venait-elle faire ici ? Il resta néanmoins silencieux, attendait qu'elle ne s'exprime en première. Il haussa légèrement un sourcil lorsqu'il entendit le discours de la jeune femelle siamoise. Selon ses dires, Nuit Hivernale avait commis un acte grave - selon les étoiles. Elle venait de mettre bas de trois chatons. Le Vautour hésita à simplement renvoyer l'apprentie guérisseuse. Qu'est-ce que cela pouvait bien lui faire. Il y avait des chatons. Tant mieux. Mais d'après la jeune chatte, il s'agissait là d'un acte de haute trahison envers leurs ancêtre et que cela signifiait que le clan tout entier risquait des représailles des étoiles. Un grognement s'échappa de la gorge du chef du Tonnerre. Il en avait assez d'entendre parler de ces saloperies d'étoiles !

Il fallait exiler la guérisseuse. Soit, il n'en avait rien à faire. Et puis, il avait apprit à suffisamment faire confiance à sa fille. Elle saurait probablement s'occuper du clan, même après l'absence de son actuel mentor. Après tout, elle avait gagné son nom de guérisseuse, elle n'était plus une enfant. Il allait faire partir cette soigneuse traître et ses rejetons si c'était cela qu'il fallait faire. Même si cracher sur des futurs guerrier le révulsait. Cependant, d'après Secret du Firmament il n'était pas nécessaire d'exiler les chatons. Après tout, ils n'avaient rien demandés et ils restaient des sang-purs, il n'y était pour rien si leur mère était une traîtresse ! Les exilés à condamner des futurs chasseurs, des futurs combattants. Le clan en avait besoin. Un léger soupir s'échappa de la gueule de l'imposant matou brun. Il ne comprendrait jamais rien à ces histoires d'étoiles. Bien qu'au final, garder les chatons l'arrangeait bien.

Après cette entrevue, le Vautour se releva entièrement pour se diriger vers la sortie de sa tanière, il grimpa en quelques bonds sur le promontoire, grimaçant lorsqu'il manqua de glisser. Il invita se fille à le suivre. Après tout, elle expliquerait probablement mieux que lui cette histoire de guérisseuse traître. Lui, tout ce qu'il avait à faire, c'était de rassembler le clan et d'exiler Nuit Hivernale.

— Chats du Tonnerre ! Rassemblement !

Il attendit quelques instants, observant les félins se regrouper au pied de son perchoir. Malgré les lunes, il ne se lasserait jamais de cette sensation de hauteur et de pouvoir qu'il avait depuis le promontoire. Il était l'autorité du clan. Jamais il ne voudrait renoncer à cela.

— J'annonce devant l'ensemble du clan qu'à partir de ce jour, Nuit Hivernale est exilée d'après le souhait des étoiles !

Cela lui faisait bizarre de prononcer une telle phrase. Lui, faire quelque chose pour plaire à ces ancêtres hypocrites ? Cela lui ressemblait si peu. Il se tourna vers sa fille, se reculant légèrement, lui laissant la place et la parole. Il n'avait que faire de cette histoire en réalité. D'autant plus que cela considérait les étoiles et donc les soigneuses du clan. Firmament préférait prendre la parole elle même. Cela l 'arrangeait. N'attendant pas le début des explications de sa fille, Etoile du Vautour sauta du promontoire laissant l'assemblée du clan au bon soin de la future guérisseuse du Tonnerre.

Que la Chance soit avec toi pour apporter Chaleur à ton cœur de Neige.

La siamoise savait bien que son père n'était pas le meilleur pour écouter, surtout quand les étoiles étaient de la partie mais son mensonge devait tenir bon et si elle s'inquiéta de l'entendre tousser, elle n'en dit mot. Il refuserait sans nul doute sa sollicitude, comme il la repoussait si souvent. Oh comme une part d'elle aurait adorer lui annoncer que ses chatons étaient en réalités ses petits-enfants mais elle n'en avait pas le droit, pas le luxe. Alors elle lui raconta ce qu'il devait savoir et fut soulagée qu'il l'écoute. Mais ce n'est que lorsqu'il se leva et sorti, l'invitant à sa suite qu'elle senti sa gorge se noué. Le clan rassemblée sous leurs pattes lui faisait l'étrange impression de ne pas être à sa place. Et elle en l'était pas. assise devant son antre, Nuit Hivernale attendait la sentence, et ses yeux bleu exprimait pour une fois un soulagement que la jeune chatte ne lui avait jamais connu. Alors quand la décision de l'exil tomba, la siamoise se raidis, laissant retomber les cris de surprises avant de s'avancer, clairement mal à l'aise et encore affaiblis.

- Personne plus que moi n'est surpris, je le sais bien. D'ailleurs, quel ne fut pas ma surprise cette nuit de me réveiller et de découvrir ma mentor en train de donner la vie. Mais aucun guérisseur n'est autorisé à connaître cette joie là, parce que nous nous unissons aux clan des étoiles. Par cette portée, Nuit Hivernale a trahis son serment, à trahis nos ancêtres, a trahis notre confiance. Néanmoins, les chatons qui viennent de naître mérite quant à eux d'avoir leur chance. Parce que le code du guerrier impose de venir en aide aux chatons, peu importe leurs origines et nous le savons tous, leurs chances en dehors du clan sont pour ainsi dire, nulle. Par conséquent, Ourse Polaire, je te le demande humblement au nom des étoiles, accepte tu de devenir la nourrice de ses orphelins ?

L'intéressée avait mis bas quelques jours plus tôt, un chaton unique mais à l'entente de son nom, elle s'était avancer dans la clairière, délaissant pour un temps son petit, hésitante avant de finalement miauler que oui. Dès lors et sans un mot, la siamoise quitta le promontoire, son saut révélant un instant sa finesse qui se voulait maladive mais qui en réalité été due à l'épreuve qu'elle venait de vivre. D'un pas décider, elle se dirigea vers sa mentor, avant de lui miauler de partir, presque sèchement et pourtant, quand leur regards se croisèrent, tout ce qui les avaient unis brilla, visible pour elle seule dans un adieu presque tendre. La guérisseuse pénétra son antre, y attrapant Boule de Neige en premier, avant de ressortir pour aller confiée sa petite à Ourse Polaire. Elle fit deux aller-retour de plus, confiant tour à tour Boule de Chance et Boule de Chaleur, serrant les dents pour ne pas parler plus que nécessaire. Mais au fin fond d'elle-me^me, elle était brisée. Le plus dur était il fait où n'était ce que le début de son cauchemars ? Elle n'avait pas de réponse et bien que son air fut inflexible, au fin fond de son être, voir sa mentor chasser lui causer une douleur intense. Mais au moins, ses chatons avaient il à présent une chance et la mère en elle se réjouissait.

— « Et Coup de Foudre aussi?

retentit une voix depuis une branche, paresseusement couché dessus. Le Bengal baissa ses yeux sur le chef du haut de son promontoire pour l'affronter du regard, toutefois sans la moindre intensité, l'affrontant du pur désabusement qui se lisait dedans.

Il haïssait ce plan - même si Fifi l'avait rassuré que Nuit Hivernale voulait de toute façon quitter le Clan (on voyait déjà s'éloigner la birmane entre les arbres), même si Fifi lui avait assuré que les deux femelles se ressemblaient suffisamment pour que les chatons ne lui soient pas attribués, que la supercherie passerait, même si Fifi avait trouvée une reine à qui confier ses petits...

Tour à tour il regarda ses allers et retours vers la pouponnière pour en extirper chacun de ses chatons et au dernier sa queue fouetta l'air. Il ne descendit pas de son arbre, ne s'intéressa pas à l'attention qu'il s'était attirée en se prononçant. Il voulait faire voir à Vautour - faire voir à tout le Clan, l'hypocrisie qui véhiculait la sanction. Alors il se prononça, à nouveau, et assez fort pour être entendu par tout ceux qui s'étaient rassemblés ici aujourd'hui:

Ce sont mes enfants, Étoile du Vautour.

Est-ce que les Étoiles souhaitent me voir exilé aussi?

Après avoir soutenu son regard, il lâcha le meneur des yeux pour plutôt fouiller l'Assemblée à la recherche du regard de Nuage Roux - lorsqu'il le vit, il s'y accrocha, le relançant d'un geste du menton en guise de confirmation silencieuse : ceux-là, il ne les laisserait pas tomber. Autant pour contribuer à leur défi de s'agir du "meilleur père", autant pour leur donner à eux une vie exempte des manquements et des lacunes que ses petits avec Étoile de Suie avaient subis par sa faute. Pas cette fois.

Roux était dans la clairière lors d'une assemblée convoquée par le chef. En même temps d'être assis comme une statue, il cherchait sa sœur, il cherchait ses frères, il cherchait Coup de Foudre, il ne savait pas qui en particulier. Mais il voulait les savoir près de lui, les récents événements lui avaient fait comprendre la gravité de la situation. La famille se brisait petit à petit, les secrets fleurissaient, il en avait conscience. C'était l'éloignement avec sa fratrie, chacun faisait ses affaires de son côté et voilà que Roux avait trouvé son frère en plein acte de mutilation au beau milieu de la forêt, était-ce normal ? Une telle dégradation qu'il n'avait pas remarqué, il n'arrivait pas à l'accepter, alors il voulait au moins savoir sa fratrie saine et sauve. Il n'avait pas vraiment peur pour Nuage Ardent, mais c'était surtout pour Bec et Braise. Sa sœur, il ne parlait plus beaucoup avec elle, et son frère.. il voulait lui montrer qu'il était là si son frère avait besoin de lui. Quant à Coup de Foudre, c'était tout autre chose. Il voulait le voir, continuer à le connaître, la dernière discussion lui avait plu et il ne voulait pas s'arrêter en si bon chemin. Il voulait connaitre la suite, c'était comme si on racontait une histoire et qu'il ne connaissait que le début, mais à chaque fois l'histoire lui était racontée morceau par morceau. La fin il ne la connaissait pas, il ne savait pas ce qui allait arriver entre lui et le bengal. Mais aujourd'hui il savait au moins une chose, il reconnaissait apprécier le guerrier. A vrai dire il suivait que d'une oreille la suite de l'assemblée.

« J'annonce devant l'ensemble du clan qu'à partir de ce jour, Nuit Hivernale est exilée d'après le souhait des étoiles ! »

Les oreilles du rouquin remuèrent et finalement il fut surpris. C'était la première fois qu'il voyait un membre du clan se faire exiler, et en plus ce n'était pas une simple personne. C'était Nuit Hivernale, la guérisseuse du clan du Tonnerre, personne importante, nécessaire à la survie du clan. Heureusement il y avait Secret du Firmament, merveilleuse guérisseuse, mais alors pourquoi l'exil ? Qu'avait-elle fait de si grave pour obtenir ceci ? Le chef descendit du promontoire, et enfin Secret du Firmament s'avança devant la foule surprise. Elle, elle devait savoir.

« Personne plus que moi n'est surpris, je le sais bien. D'ailleurs, quel ne fut pas ma surprise cette nuit de me réveiller et de découvrir ma mentor en train de donner la vie. Mais aucun guérisseur n'est autorisé à connaître cette joie là, parce que nous nous unissons aux clan des étoiles. Par cette portée, Nuit Hivernale a trahis son serment, à trahis nos ancêtres, a trahis notre confiance. Néanmoins, les chatons qui viennent de naître mérite quant à eux d'avoir leur chance. Parce que le code du guerrier impose de venir en aide aux chatons, peu importe leurs origines et nous le savons tous, leurs chances en dehors du clan sont pour ainsi dire, nulle. Par conséquent, Ourse Polaire, je te le demande humblement au nom des étoiles, accepte tu de devenir la nourrice de ses orphelins ? »

Nuage Roux se raidit en entendant le discours de la femelle. Une guérisseuse qui avait mise au monde des chatons ? Mais qui en était le père ? Roux n'avait peut-être pas la même réaction que les autres, il n'était pas dégoutté du comportement ou en train de réprimer des insultes à voix basse comme certains qu'il entendait. En fait, il n'avait pas son mot à dire sur ça. Il n'était pas à la place de Nuit Hivernale, n'a pas donné la vie, n'a pas trahi le code du guerrier. Pourtant, malgré tous ce qu'elle avait qui semblait mal aux yeux des autres, Roux se sentait triste. Triste pour elle, triste pour les chatons qui n'allait jamais pouvoir connaître leur mère biologique. En fait, il se reconnaissait en eux. Il était comme ses chatons, et une reine ne pouvait remplacer une véritable mère. Mais au moins, ils allaient peut-être rester en vie. Alors, qui en était le père ?

« Et Coup de Foudre aussi?

Cette voix. Il l'avait clairement entendu L'apprenti balaya la clairière du regard avant de se retourner, voyant Coup de Foudre perché sur une branche. En le voyant, Nuage Roux se sentit tout de suite mieux avant de refaire défiler ses paroles dans sa tête. Il avait entendu sa voix, mais n'avait pas clairement écouté ses paroles. Nuage Roux se releva et se rapprocha légèrement du bengal, ni trop près car visiblement cette phrase était destiné au chef qui était descendu du promontoire.

« Ce sont mes enfants, Étoile du Vautour.
Est-ce que les Étoiles souhaitent me voir exilé aussi? »

Mes enfants. Roux allait avancer encore d'un pas quand il se stoppa, la patte encore en l'air, le regard droit sur Coup de Foudre. Non. Mais si. Coup de Foudre. L'apprenti se retourna, guettant les réactions, la gorge nouée avant de retomber sur le bengal. Il le cherchait, il cherchait l'apprenti roux du regard jusqu'à ce qu'enfin leurs regards se croisèrent. Geste du menton du matou avant qu'il regagne le regard du chef. Roux s'assit lourdement comme pour faire du bruit face au silence. Les autres membres ne devaient pas oublier que Coup de Foudre avaient déjà des enfants. Peut-être que certains n'allaient pas intervenir, mais Roux n'allait pas les laisser faire. Il regarda droit devant lui d'un regard dur, prêt à défier la moindre personne qui le dévisageait du style ''oh, j'en connais un qui va se faire exiler..''

Quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, Roux comptait le défendre jusqu'au bout.
Néanmoins quelque chose faisait que la situation ne le gênait pas. Et il finit par esquisser un sourire en coin comme pour montrer qu'ils étaient bien de la même famille. Il n'était peut-être pas fier, mais en tout cas il avait la preuve unique qu'il appréciait vraiment Coup de Foudre et qu'il avait fait le bon choix. Celui de ne pas le laisser tomber.

« Perso, je suis contre l'exil. » dit-il à voix basse en remuant les moustaches, tête légèrement baissée, et sourire en coin.

Personnage joué : Éclair Doré

Éclair Doré était en retard - il y a longtemps déjà qu'elle aurait du être rentrée au camp, mais elle s'était égarée sur le chemin du retour (c'est l'excuse qu'elle utiliserait, bien qu'elle était supposée connaitre son territoire depuis des lunes). Dans les faits, elle avait juste été trop occupée à regarder les poissons nager en dessous de la couche de glace qui recouvrait la rivière. Ils étaient plutôt marrant.

Elle croisa la guérisseuse, Nuit Hivernale, alors qu'elle approchait enfin du campement. Elle sortait? Maintenant? La guerrière haussa les épaules. Le chef était malade après tout, comme beaucoup d'autre. Elle avait peut-être besoin de plantes supplémentaires.
- Salut! la salua-t-elle dans un sourire tous crocs dehors. Tu pars à la cueillette?
Pas de réponse. Un regard presque mauvais, tout au plus, un peu triste. Eh bah, sacrément mal lunée celle-là. Elle s'était levée de la mauvaise patte?
Peu importe.

Voyant qu'une assemblée venait d'être déclarée, elle se précipita discrètement, sur la pointe des pattes, espérant que personne ne la verrait rejoindre la foule.
- Il s'passe quoi? demanda-t-elle à son voisin, un guerrier nommé Foin Blanc.
Il se tourna vers elle, les yeux ronds presque choqués.
- T'es sérieuse? murmura-t-il en guise de réponse.
- Bah... ouais?
- Nuit Hivernale a été exilée.
- Quoi?! s'offusqua la guerrière à voix basse.
Éclair Doré repensa au regard de la guérisseuse qu'elle avait croisé. Normal que ses paroles aient été mal prises...
- Ah merde... elle a fait quoi?
- Elle a eu des gosses.
- Bah putain, j'avais rien vu v'nir. Et toi?
- Nan. Non plus.

Autour d'eux, quelques murmures inquiets, outrés, certains se demandaient si l'exiler était la meilleure des choses à faire, d'autres, plus radicaux, s'il ne fallait pas mieux lui prendre la vie pour que les Étoiles n'abattent pas sur eux leur courroux. "Entre Étoile de Suie et maintenant ça... On a déjà trop subit, se plaignit une ancienne. Qu'est ce qu'il va nous arriver maintenant?"
Le regard d'Eclair Doré se porta vers le ciel. Que devait bien penser sa soeur, là-haut? Elle n'aurait jamais voulu ça.

Une voix s'éleva dans la foule, et tout les regards se portèrent vers lui. Il sembla à Éclair Doré que pendant un instant, tout les murmures se stoppèrent en même temps.
- Et Coup de Foudre aussi? demanda la voix.

Coup de Foudre? Pourquoi exiler Coup de Foudre? Il n'est pourtant pas guérisseur.

- Ce sont mes enfants, Étoile du Vautour. Est-ce que les Étoiles souhaitent me voir exilé aussi?

Les murmures outrés reprirent de plus belle. Les yeux lancèrent des éclairs sur la nouvelle cible qui venait de s'offrir à eux, Nuit Hivernale ayant quitté la scène.
Éclair Doré, elle, leva les yeux au ciel?
- Sérieusement?
Foin Blanc leva un sourcil, le regard interrogateur.
- Nan mais j'veux dire, sérieusement? Y'en a qui sont choqués? On parle de Coup de Foudre. LE Coup de Foudre. Et ce que ça étonne quelqu'un que ce soit lui, le père?

Visiblement, un peu plus d'un.
Un apprenti à côté d'elle murmura qu'il était contre l'exil du guerrier. Éclair Doré reconnu l'un de ses fils, Nuage Roux. Le bengal avait tout de même beaucoup, beaucoup d'enfants.
Mais au fond, il fallait admettre qu'il avait raison. L'exil n'était pas tellement justifié dans le cas du guerrier au sens de la jeune femelle.
Qu'une guérisseuse ait des chatons, ce n'est pas ce que Mirage du Désert aurait voulu.
Que Coup de Foudre soit exilé non plus.
Enfin, je crois. Elle n'était pas sure du tout.
- Que je sache, contrairement à Nuit Hivernale, Coup de Foudre n'avait pas de compte à rendre au Clan des Étoiles, dit-elle en haussant le ton pour être entendue.
Foin Blanc lui donna un coup d'épaule, un peu gêné. Éclair Doré s'en foutait totalement. Elle parlait avec son coeur, tenait à son Clan, à ses membres (composé en parti des nombreux enfants du guerrier) et voulait le meilleur pour lui.
- Il n'a jamais rien promis. C'est la guérisseuse qui l'a brisé son serment, et jusqu'à preuve du contraire, elle était consentante. Je connais le code du guerrier, et il n'a dérogé à aucune règle. Coup de Foudre est un peu con, mais c'est un bon guerrier. Et des bons guerriers, on en a besoin là.

On lui adressa des regards furibonds, mêlés à d'autres approbateurs, et à certains plus curieux. Bon, j'ai fait mon job de la journée, pensa-t-elle satisfaite. Éclair Doré profita de la confusion générale et de l'assemblée presque-terminée-mais-en-fait-non pour quitter la foule et rejoindre le tas de gibier. Il n'y avait personne... la jolie proie était pour elle. Elle avait bien bossé, après tout.

HRP:

Que Roux le défende passe encore - la surprise lui fut agréable, car si Roux était sincère, tant mieux, il avait un allié de son côté, et s'il ne l'était pas et planifiait se retourner contre lui tant mieux aussi - bon travail, surtout! Il n'y aurait vu que du feu. En revanche qu'Éclair Doré ne vienne le défendre de tous les murmures et des on-dits qui étaient en train de se passer dans le rassemblement fit se pointer les deux oreilles du Bengal qui dut tiquer un peu lorsque ses longs poils lui chatouillèrent un sourcil.

— Il n'a jamais rien promis. C'est la guérisseuse qui l'a brisé son serment, et jusqu'à preuve du contraire, elle était consentante.

C'était vrai. Autant que Secret du Firmament était consentante à passer sa veillée avec lui, Nuit Hivernale avait été consentante à quitter le Clan en entier. Ce n'était pas vraiment le clan qui l'exilait, c'était elle qui le quittait, qui se destituait de ses responsabilités, qui marchait son premier pas vers sa liberté. Et si elle devait se faire traiter de mère au passage tant mieux ou tant pis, car elle était déjà partie.

« Je connais le code du guerrier, avait dit Éclair Doré, et il n'a dérogé à aucune règle. Coup de Foudre est un peu con, mais c'est un bon guerrier. Et des bons guerriers, on en a besoin là. »

Un bon guerrier! Il roula des épaules au compliment - il fallait comprendre, Éclair Doré était son antipode ; il s'agissait de la sœur de feu Vent du Désert devenue Mirage, aussi pieuse qu'elle, qui défendait quelqu'un d'aussi impie que lui - en courbant délicatement la nuque pour rire tout bas et sous cape, s'humblant d'un superbe sourire. Après quoi il décocha un regard à Éclair Doré agréablement intrigué, la relançant d'un mouvement du menton quant à son intervention qu'il la vit se pencher sur son écureuil sur le pas de les quitter. Mais elle s'arrêta lorsqu'une autre voix fusa de la masse et Coup de Foudre, sans descendre sa branche, eut tout le loisir de scanner le rassemblement dessus pour repérer d'un seul coup Mistrigris qui dit:

— Et alors ? Pourquoi vous faites tout un patacaisse pour trois malheureux chatons.

Le voilà, son domexstique plein d'audace. Avec son front tout le tour de la tête il leur fit part à tous de sa confusion quant au sadisme du Clan d'exiger exiler une nouvelle mère en l'arrachant de ses petits et Coup de Foudre recourba sa queue de régal comme l'intervention de Mistigris avait créé une confusion - et un éreintement? - général/e.

— « Méfies-toi, Secret du Firmament, malgré tout ton bon travail et ta bonne volonté, tu sera peut-être la prochaine face à ces ingrats…

Ses pensées exactes - davantage soutenues par ces mêmes ingrats guerriers qui, pendant la Lune Rouge, s'étaient trop intéressés à s'arracher la gueule à coups de griffes que de protéger leurs guérisseurs lorsqu'ils avaient été attaqués par le Fier à Bras Lunar Pod. Il avait tout vu, lui. Il s'en rappelait, lui. Il n'avait rien fait parce-que personne n'avait rien fait mais il avait compris que ne rien faire était parfois mal faire et il ne se permettrait pas de laisser glisser ce genre de choses une nouvelle fois. Il était prêt à changer - son premier changement se faisait dans cette nouvelle portée, et aussi dans le débat qu'il avait ouvert par son intervention.

« Respecte ces ingrats qui te nourrissent et te protègent et mélange pas tout, Graine de Tournesol.

Pauvre Mistigris, c'est tout un sermon qu'il se prit, lui, de la part d'Éclair Doré, et c'était à se demander si elle n'en avait pas personnellement après lui quant à ce qu'il avait fait (en secret) à feu sa sœur! Elle parla de Songe Lunaire, de l'importance des visions (que c'était ELLES qui les avaient prévenus des Lunar Pods mais qu'est-ce que ça avait réellement accompli?) et que les Étoiles leur en voulait, eux personnellement, au Tonnerre, pour beaucoup.

« Étoile de Suie est morte, Graine de Tournesol. »

Coup de Foudre eut un rire un peu plus fort, ce qui fit légèrement bruisser la branche sur laquelle il était couché. Il s'étira une patte, pencha sa tête, fit mine de considérer ses griffes qu'il sortit de leurs fourreaux en la tournant et la retournant sous ses yeux, l'air las.

— « Ha ha hah Mistigris, tu ne sais pas? Tout le monde sait que les guérisseurs entrevoient leurs visions par leur sexe! ~

« --Mais ta gueule Con de Foudre! » Retentit une voix depuis le rassemblement et si le bengal en fit fi en riant à gorge déployée - m'enfin, ce n'était qu'une blague! amère en arrière car quoi d'autre justifierait la tendance aux Étoiles de punir leurs pauvres guérisseurs à vouloir vivre un peu pour eux - qu'il s'accroupit soudain sur sa branche lorsqu'il vit Corne de Taureau courir vers son arbre et planter les griffes dans le tronc en commençant à le grimper.

— Who-ho-hoa, sa queue se mouva de vifs mouvements de droite à gauche pour s'équilibrer aux soudaines secousses que créaient Taureau, le sourire fendu jusqu'aux oreilles devant cette subite montée d'attention. Tu veux être le prochain, Toto?? Va falloir prendre un numéro! ♡

On reconnaissait les plus pieux des chats qui se vexaient devant sa blague et ceux qui l'étaient le moins qui se retenaient de rire ou qui cherchaient à sauver la face mais Coup de Foudre n'en avait cure, même s'il gardait un œil sur Taureau qui grimpait d'un coin de l’œil, il essayait surtout d'accrocher le regard de Graine de Tournesol, de susciter un mouvement général qui démentirait le fond de sa blague et qui pourrait répondre enfin à la foutue question du domexstique qui avait été laissé sur les roses, au profit de bigoterie gratuite contre lui.

Et à jouer les boucs émissaires il manqua aussi l'approchée de Nuage de Braise - Boule,de ses nouveaux petits, près d'Ourse Polaire, qui les regardait avec des yeux aussi grands que vitreux face à une réalisation quelconque - il n'avait aucune idée de ce à quoi elle put bien penser, car il ne savait pas le nom des chatons ou leur genre, il les avait vus en même temps que tout le monde et ils ne leur avait pas été présentés.