Une espionne (??) espionné ! [FT Nuage Lunaire] - abandon

La tension était à son comble entre le clan du vent et de l’ombre. Depuis l’accident de Nuage de Violette alors qu’elle se rendait vers l’un des membres du vent et suite à la bataille qui avait tuée la compagne de notre meneur. C’était la goutte de trop dans un vase déjà bien remplis. Il m’était déjà arrivée de voir des paroles venimeuses entre les deux camps lors de patrouille au frontière. Mais en ce qui concerne des combats, pour l’instant ce n’était pas le cas. Mais je me tenais prête, toujours sur le qui vive et partante pour en découdre et arracher quelques poils à ces lapins des champs qui coure vite seulement pour fuir. Cela me démangeait de combattre pour enfin contribuer à mon clan. Mais, je ne prendrais pas l’initiative de commencer le combat, ainsi personne ne pourra dire que je suis la cause du désarroi ou d’un bain de sang. Je ne voulais pas non plus que d’autres personnes de mon clan ne soit blessé et ne disparaissent soudainement par la mort.

Je dépensais donc cette frustration dans la chasse ou les longues balades en forêt. La verdure des feuilles, la sensation de succion que je n’aimais pas d’ordinaire, le chant des feuilles et du vent, des oiseaux et des petits rongeurs grattant le sol de leur patte velue. Le bruit des petits insectes marchant sur le tronc des arbres presque imperceptible. Tous cela avait un effet rassurant et de calme pour moi. Cela me détendait d’observer en silence et curieusement le caractère et le comportement de ces êtres différents de moi. Chaque jour, lorsqu’enfin je finissais mes tâches, je m’échappais à nouveau, évitant parfois Nuage de Pin qui apparemment souhaiter drôlement me parler ces derniers temps. S’en était étrange, mais en même temps il piquait de plus en plus ma curiosité sur son comportement. Lui aussi je l’étudiais, car je ne le comprenais pas encore très bien.

Aujourd’hui n’était pas différent des autres jours, j’avais décidé de fuir le camp encore une fois et de m’isoler. De découvrir ce qu’il m’entoure, d’étudier. Mais je ne savais pas trop quoi étudier. Quoi observer. Alors perdu dans mes pensées je me laissais aller à une marche sans but, laissant mes pas me mener à un lieu que je connaissais. La puanteur caractéristique du lieu était tellement forte que l’on pouvait la sentir à des kilomètres à la ronde, tous comme le bruit assourdissant de ces bêtes si rapide et qui fauchait tous se qui passée sur cette texture noire et irritante. Je n’avais pas encore en vue le Chemin du Tonnerre, mais je pouvais déjà ressentir un frisson dans mon échine qui redressa un peu mes poils sur mon dos. Vue ce qu’il était arrivé à Nuage de Violette qui était maintenant bien amoché, quiconque passer ici pouvait être sûr d’avoir un peu peur. Elle avait eu de la chance de survivre, d’autre n’en avait pas eu. Un soupir profond traversa mes babines, alors que je continuais à me dirigeais vers le lieu. Je ne me dévoilais pas à la lueur des monstres, restant bien sagement à l’abris dans les buissons.

Et enfin, je pus trouver ma nouvelle source d’étude. Une féline blanche qui arpentait l’autre côté de la chaussée. Une venteuse surement venue espionner ou gardant une route de sortie pour des chats ennemies entrer illégalement sur nos territoires. Je levais le museau laissant entrer les fragrances des alentours me remplir. Je pouvais sentir un passage ressent d’une patrouille de l’ombre comme du vent, mais assez tardives tous de même pour laisser à l’autre d’imprégner l’air de son odeur nauséabonde de venteuse. Il y avait aussi quelques rongeurs courageux venue prêt du chemin. Mais aucune trace de passage d’un groupe ennemie sur le territoire. Cela me rassura un peu, car si le danger avait été réel, alors j’aurais pu être moi-même en danger et je ne serais certainement pas de taille face à un guerrier aguerrie ou à trois félins, surtout si je me trouvais seule. Mais du coup la question qui se posait été de savoir ce qu’elle faisait là ? Je continuais d’observer en silence, restant bien à l’abris et éloigné du chemin. Si elle faisait ne serait-ce qu’un geste avec intention d’entrer dans mon territoire ou autre chose, alors j’agirais surement. Mais pour l’instant, l’étude du comportement était la chose la plus sûr.

Maintenant que je regardais plus intensément la féline, elle me disait quelque chose, il me semblait l’avoir entraperçu durant l’une des assemblées auquel j’avais participé. Je ne me souviens plus trop de quand cela dater, mais une chose était sûre, elle était apprentie comme moi. Son nom était Nuage…. Nuage de Lune ? Un truc dans le genre. Ou peut-être Nuage Lunaire. Qu’importe ce n’était pas intéressant de retenir cela, après tous juste savoir qu’elle faisait partie du camp ennemie était largement suffisant. C’était un de ses chats des champs qui aimait être à découvert, qui n’était capable de pas grand-chose et était assez faible par rapport à nous les ombreux qui vivaient à la dure. Je grondais doucement, mais assez inaudible pour pas qu’elle ne m’entend, de plus avec ce monstre qui venait de passer, impossible pour elle de savoir que je suis là. Seule, à l’observait. Elle était entièrement blanche et ces yeux avait une étrange couleur. Faisait-elle partie de ces félins qui ne vivaient guère longtemps et qui ne supporter que très peu le soleil ? Qui sait et qu’importe, je m’en fiche. Qu’elle aille mourir vite fait, mais si possible loin de ce chemin qui avait déjà causé une guerre. Non mais franchement peu t’elle penser aux conséquences de ses actes avant d’agir ?

Que fait-elle ? A-t-elle réellement envie de traverser la frontière et de causer du grabuge ? Mes muscles roulèrent sous mon pelage, je me tenais prête à sortir hors de ma cachette pour remettre en place l’intruse. Peut-être que je devrais même sortir de suite et la faire fuir du bord de la route, ainsi, si elle souhaitait un suicide ou espionner elle ne le ferait pas sur mon territoire. Oui, je n’aller certainement pas la laisser causer plus de soucie à mon clan. Au pire dès cas, il y aurait surement un combat et je ne pensais pas être plus nulle qu’un autre apprenti. Contre un guerrier, cela me serait certainement plus difficile, car ils ont plus d’expériences. Bon maintenant que je m’étais décidée, il était hors de question de revenir dessus. Je me levais donc de ma cachette et sorti hors des buissons en m’approchant doucement du chemin du tonnerre. Sans y mettre pour autant les pattes dessus. Je ne voulais pas être bloquer, ni blessée comme pouvait l’être Nuage de Violette. Je pris une inspiration profonde pour calmer ma peur de ce lieu avant d’observer froidement la féline devant moi et de cracher de ma voix sifflante et désagréable :

« - Que fait une novice dans ton genre ici ? Si tu souhaite te suicider ou mourir va dans un autre lieu, ne viens pas causer d’ennuie au clan de l’ombre et ne tente même pas de poser une patte de nôtre côté ou je ne donne pas cher de ton pelage blanc. »

J’étais absolument sérieuse dans ce que j’avais dis si la minette avait des envies de suicide qu’elle aille dans un lieu reculé des frontières du clan de l’ombre. Les tenions étaient loin d’être atténué. Alors si en plus l’un de ces chats de terrier venaient à découvrir l’une des leur morte ou même gravement blessée ici sur le chemin du tonnerre à la frontière des deux clans… Rien de bon ne pouvait en découler. J’étais persuader que cela ne ferait que raviver une nouvelle guerre, de nouveaux combats sanglants, de nouvelles blessures et j’en passe. Je ne voulais pas voir les miens blessés et en convalescence. Je n’aimais pas cela, surtout quand j’étais dans l’incapacité d’aider à faire quoi que ce soit pour les soulager. Et si en plus d’une potentielle nouvelle, on me mettait encore de côté ? Je ne voulais pas être simplement une roue de secours, je voulais être là pour les miens.

Mes crocs se découvrirent alors que je regardais la féline blanche. Tous ça… Tous ces sentiments de culpabilité, d’être inutile, c’était leur faute à eux. Pourquoi avait-il fallu que ce chat de gouttière du nom de Soleil manipule notre Violette ? Puis pourquoi cette idiote devant moi était ici ? Que cherchait-elle ? Le combat ? Simplement cracher des méchancetés ? Si c’était le cas, qu’elle aille ailleurs, nous n’avions pas de temps pour nous occuper d’une petite apprentie de rien du tout. Elle semblait si frêle et mince, petite aussi. Je n’étais pas bien grands non plus, mais je n’avais pas encore fini ma croissance. Que pouvait-elle bien faire contre une autre apprentie qui était entraînée dans des conditions bien plus dur que ceux auquel elle avait l’habitude dans sa plaine déserte que personne ne souhaite avoir ne serait ce qu’un bout, car ne donnant aucun avantage pour y vivre ?

Pourquoi se sourire moqueur juste après que j’ai parlée ? Qui a-t-il de marrant ? Te moque tu de moi à cause de mon problème d’allocution ? Vraiment ? Tu oses faire une telle chose devant la personne ? Ne t’a-t-on pas appris le respect des autres ? Mon échine s’hérissa un peu plus et mes griffes sortirent de leur fourreau. Que les miens se moques ou me regarde étrangement, il n’y avait pas de problème, mais il était hors de question que des étrangers à mon clan puisse agir de la même manière. Cela ne leurs étaient pas permis. Je n’avais rien demander, ni fait pour être ainsi, alors pas question de se laisser faire par une minette pas plus vielle que moi. Je me baissais en mode combat, car l’autre c’était aussi mise en position sur le chemin du tonnerre, avant de se redresser de manière hautaine comme si elle pouvait mettre supérieure.

Elle n’avait pas peur de moi ? Eh bien, je pourrais peut-être lui ramener les idées en place en lui arrachant quelques boules de poils ici et là, et en repeignant sa belle fourrure blanche comme la neige de rouge. Non. Il ne fallait pas tomber dans cette optique, je ne devais pas créer de problème, si elle dépassait la limite alors j’aurais une raison de combattre et de lui refaire son joli portrait, mais jusqu’à cette étape, je ne devais pas me laisser aller à la rancune, à la colère ou à la haine. En cet instant je voulais vraiment que l’un de ses monstres arrive et lui fasse la plus belle frayeur de sa vie, cela lui apprendrait peut-être une leçon de vie. Je la voyais aux aguets prête à sauter en arrière ou en avant pour les éviter, mais peut-être que cela ne suffirait pas. Je me devais donc d’être vigilante, si je devais intervenir pour éviter une catastrophe, je le ferais et ce, seulement pour que mon clan n’est pas plus d’ennuis. Seulement parce que j’étais loyale envers l’ombre.

Savoir me battre ? Bien sûr que je le sais, pour qui me prend t-elle cette demi-portion ? Je n’étais pas devenu apprentie pour faire joli. Cela faisait un peu plus de trois ou quatre lunes que j’étais entraînée durement pour combattre des chatons dans leur genre. Elle voulait vraiment se battre, si c’était le cas et que l’on en arriver là, ce ne serait certainement pas de ma faute à moi, mais bien de ce clan de crotte de lapin des champs. Venir à nos frontières et provoquer une bagarre ? A-t-on déjà vu cela ?

« - Je suis sûre de me battre mieux qu’une petite chatonne des champs. Pense tu pouvoir te moquer ainsi impunément ? Qui a-t-il de si plaisant pour te faire sourire de manière si idiote ? »

Après avoir écouté les sons dans le lointain, je m’approchais à mon tour du chemin du tonnerre, posant une patte après l’autre avec sécurité. J’avais pratiquement murmuré mes paroles accentuant un peu plus le sifflement de ma voix, j’allais être agaçant et cela me faisais plus plaisir qu’autre chose. Pensait-elle que j’avais peur ? Que je n’irais moi-même pas sur ce chemin pour la défier ? J’étais loin d’être une poule mouillée, je ne laisserais personne rabaisser mon clan. JAMAIS.

Ramassis de frileux lent ? Est-elle saine d’esprit, nous vivions dans des marécages, la plupart du temps nous avions les pattes trempées par la boue comme par une eau sale. Mais elle disait que nous étions frileux, humph, en effet les rats des champs n’était pas plus intelligent que des pigeons. Un sourire narquois vint se posait sur mon minois. Pensait-elle que je réagirais à sa provocation de chatonne ? Dommage je n’avais pas le sang chaud comme mon frère de portée. Je n’entrerais pas plus dans son jeu, j’avais pus voir une lueur dans ses yeux en m’approchant. Une lueur de plaisir au fait que je répliquée à sa remarque de bébé. Mais bon, qui n’aurait pas réagi, c’était assez difficile, mais pas impossible. C’est pour cela que je ne continuais pas d’aller dans son sens. J’écoutais ses accusations d’enfant. Oh on avait touché à sa famille apparemment ? Une lueur moqueuse s’éleva dans mes yeux, s’ils n’étaient pas capables de se défendre que pouvions nous y faire. Pensait-elle qu’ils étaient les rois du monde et qu’on leur laisserait faire tous ce qu’ils souhaitent, comme ils le souhaitent ? Si c’était le cas, elle vivait vraiment dans un monde utopique. Non, mais franchement est-ce que je suis venu me plaindre du fait que mon frère était revenu blessé de la guerre ? Non, il y était parti pour répondre à son devoir, et il avait combattu pour le bien de notre clan. C’était une action punitive, une attaque qui devrait leur apprendre à rester loin des nôtres et à ne pas tenter une nouvelle fois de corrompre nos rangs. Et si, elle n’était pas capable de comprendre cela seule, bah que pouvais-je y faire ? Ce n’était pas ma faute à moi ! Elle avait qu’à avoir un peu plus de cervelle ! Je n’allais pas l’aider non plus à aller chasser ses proies ? Non, mais franchement, tourne-toi d’abord sur ce que vous avez commis comme acte avant de venir comprendre des choses qui ne te concerne pas vraiment.

Je me tenais enfin devant elle, je sentais son odeur immonde de rat des champs. Mais je me tenais droite et fière. Elle ne me faisait aucune peur, ce n’était qu’une apprentie tous comme moi. Une apprentie guérisseuse ? C’était quoi cette histoire ? Je n’en avais aucune entendu dire dans le clan ! Ce ne devait être qu’une accusation infondée de l’albinos devant moi. Essayée-t-elle de me faire culpabiliser ? Si c’était le cas, ça ne marcherait pas. Il n’avait eu que ce qu’il méritée. Notre prochain méfait ? Parce que pour elle c’était un acte ignoble ? Mais vraiment, elle ne se remet jamais en question le lapin des champs ? Elle devrait tourner sept fois sa langue avant de parler. La fureur dans ses yeux me rendit plus encore heureuse, je n’avais pas pu participer, mais apparemment l’acte punitif avait en quelques sortes réussie. Le clan adverse devait avoir bien morfler pour que l’albinos se mette dans des états aussi terribles. Je répliquais d’une voix moqueuse et enjouée, tous cela me donnait bien du plaisir :

« - Oh le petit chaton réclame justice ? Tu veux des excuses, c’est ça ? Mais dis moi petite princesse, ne t’es tu jamais dis que les actes des autres ne font que refléter ce que l’on engendre par ses propre acte ? Après tous, nous n’aurions jamais eu à venir vous punir, si en premier lieux vous n’aviez pas fait du mal à l’une des nôtres. Oh ? Elle est en vie et plutôt bien portante, contrairement à tes camarades apparemment. »

La fin avait un air de cruauté dans le ton et le sifflement se fit plus prononcé, lorsque je lui répondis.

Alors que je parle et lui crache des méchancetés au visage, un bruit sourd qui deviens de plus en plus fort s’approche. La terre commence à trembler, me faisant tourner la tête vers la source du bruit. Mon pelage se soulève un peu plus, mais plus de colère ou d’envie de combattre, mais un peu plus de peur. Les monstres approchent vivement, je m’apprête à sauter vers l’arrière. Mais des pattes me pousse sans façon de l’autre côté du chemin du tonnerre. Je me retrouve à rouler sur le sol et faire un second bond pour sortir du chemin rugueux. Je tombe maladroitement sur le bas-côté et d’un bond me remet sur mes pattes avant de sauter dans des fougères pour m’y cacher.

Je ne devais pas me faire voir par les monstres. J’avais entendu dire que certains c’était déjà aventurait hors de leur chemin habituel. Je ne savais pas exactement pourquoi, mais bon nombre de rumeur courrait que c’était parce qu’ils avaient vu des chats et qu’ils voulaient nous attraper. Je n’étais pas prête à en faire une démonstration ou même à vérifier ces rumeurs. La puanteur du monstre étant passé était toujours là, présente et immonde. Je me relevais toujours cachée dans les buissons, essayant de calmer mon cœur battant la chamade. Si l’autre ne m’avait pas poussée, j’aurais pu y passer, j’en étais sûr. Trop concentrée que j’étais sur la demoiselle albinos, je ne faisais plus attention à mon environnement. Je pestais intérieurement contre moi-même pour ce manque de rigueur et d’attention.

J’observe en silence l’autre qui semble écarquiller les yeux de peur ? Ou était embêtée par quelque chose ? Le soleil peut-être ? Une fois sûr d’avoir repris du poil de la bête, je sors doucement de ma cachette et regarde à droite et à gauche pour vérifier qu’aucun autre monstre ne pointerais le bout de son nez. J’entend la femelle jurer, je tourne la tête vers celle-ci et regarde son pelage hirsute d’un blanc plus si pur à cause de la poussière qui avait volé autour d’elle et c’était posé dessus. Je m’avance une fois de plus, mais cette fois-ci je préfère rester sur l’herbe tendre au bord du chemin, je ne voulais pas remettre les pattes sur ce dernier.


« - Merci, mais je n’avais pas vraiment besoin de ton aide… »

Je sais que je me devais de dire le début, bien entendu je n’admettrais pas que si elle ne m’avait pas poussée je serais certaine un cadavre à l’heure actuelle car je n’aurais pas pu réagir.