Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle. - end

Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle.

Secret du Firmament l'avait appris de Nuage Roux, ce qu'elle redoutait était avérer, Nuage ed Bec avait souffert des regards des autres, de leurs mots et comme elle, il avait décider de mentir pour se protéger. Elle ronronna doucement malgré tout car ce chaton qu'elle avait vu naître, qu'elle avait protéger dès le début autant qu'elle le pouvait devenait plus fort sans réaliser. Oui, comme elle qui vivait avec sa douleur, se levant chaque matin pour se battre contre ceux qui la jugeait encore, qui lui lancer des regards de pitié parfois. Elle avait perdu mère, père et mentor mais elle était toujours là. Elle sorti de son antre sans tarder, elle le savait, aujourd'hui le mentor de son cher Nuage de Bec, sa propre cousine du fait, Vipère Audacieuse, lui avait donner congé. S'était un des avantages à être guérisseuse. Officiellement, il pouvait se reposer, mais si Secret du Firmament avait demander se service, où plutôt exigé, profitant de son statue de guérisseuse et de la malformation du félin, s'était avant tout pour passer du temps avec son jeune camarade. Par pour l'examiner, quoi que, elle veillerait sur lui en analysant au maximum ce qu'il pourrait lui dire, mais aussi et surtout parce que le caractère du novice était comme un baume sur son cœur. Fils lui aussi de Coup de Foudre, il était un grand frère parfait pour les chatons auquel elle avait donner vie et elle voulait aussi le remercier de ça. C'est donc vers l'antre des novices qu'elle se dirigea, plus gaie qu'au cours des jours passée.

- Nuage de Bec ? Elle chercha le félin du regard, avant de sourire en le découvrant, du fait, il semblait presque prêt à partir au lieu de profiter du sommeil auquel il avait droit. A moins que ce ne soit les autres qui l'est réveiller tôt ? Où l'habitude ... Taquine pourtant, la siamoise demanda avec un sourire espiègle. J'ai appris que tu avais ta journée et je me demandais donc si tu accepterais de la passer avec une guérisseuse ennuyeuse. Elle lui tira la langue avant de s'asseoir, attendant la réponse, déjà certaine pourtant de ce qu'elle serait.

Ne soit pas un petit bec, devient un Bec d'Aigle (21)


J'allais mieux, tellement mieux ! Grâce à l'accident ! Enfin, pas directement. Plutôt ce qui en avait découlé. Les promesses avec Nuage Roux m'ont portées vers l'avant, et depuis je m'étais bien amusé avec Nuage de Chataigne, Nuage de Braise me câlinait plus qu'avant pour s'assurer que j'allais bien -officiellement, un solitaire nous avait attaqué roux et moi- et Léopapard nous donnait finalement de l'attention ! Ses nouveaux petits avec la guérisseuse lui avait ouvert les yeux ? Ou plutôt, nous, la portée de "test" lui avons fait comprendre comment se comporter avec la nouvelle ? Je m'en foutais un peu au fond. Seul le moment présent m'importait ! Et là, ça faisait quelques lunes que tout allait bien.

Avec Vipère Audacieuse, je fus mal à l'aise les premiers entraînements qui avaient suivi l'accident, mais comme face aux autres, je gonflais le poitrail et faisais comme si rien me touchait. Et elle a apprécié ce changement de comportement. Un guerrier qui n'avait pas peur, intangible. Si je la rendais fière et que c'était le maximum que je puisse faire.. Ça faisait mal mais tant mieux. Au fond, je préférais la présence câline des autres chats plutôt que de viser la perfection avec elle. Prendre les qualités voulues dans plusieurs chats plutôt qu'un était plus aisé. D'ailleurs, n'ayant pas entraînement avec la perfection, j'avais la liberté de choisir ma compagnie de jour ! Mais il sembla qu'elle me choisis. Secret du Firmament, guérisseuse à plein temps depuis le dernier drame de mon pere, se dirigeait vers moi. Je ronronnai à son arrivée.

" Tu ne m'embêtes pas du tout ! Comment dire non à ma guéris's'eus'e préférée ?~ "

Je m'assieds, attendant ses ordres mais préférant les imaginer a l'avance.

" Il faut porter des' arbres que tu demandes l'aide d'un chat fort comme moi ? " plaisantais - je, l'humour étant ma bulle de sécurité face à mes complexes.

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Et la réponse fit ronronner de plaisir la siamoise. bec avait tellement d'amour à donner et il en donnait du fait énormément à qui savait le prendre. Or elle, elle en avait besoin. De cette tendresse, de ses discussions douce et dans lesquels les soucis du quotidien était passer sous silence. où révéler à mi-mots, juste pour savoir qu'on peut avoir du soutient, qu'il est là mais qu'il sait aussi rester discret. Soutient invisible surgissant des ombres quand réellement on sombre. Et l'humour de son cadet la fit rire d'autant plus.

- Des arbres, non, une forêt entière à vrai dire. Et les autres tiennent trop à leurs précieuses mâchoire toute droite et entre nous, à leurs cervelles de souris.

Et en un clin d’œil, elle se moquait de leur camarade tout en venant offrir un câlin à Bec. Simple petit coup du museau sur sa tête alors qu'elle fixait déjà l'entrée du camp.

- En fait, j'ai dans l'idée d'aller aux rochers aux serpents. Pas le plus tranquille des endroits mais j'ai besoin d'un camarade avec de la jugeote.

Et aussi de te montrer que ton physique importe peu, se retint elle d'ajouter à vive voix. Oui, Bec avait tant d'autres qualités ! Et elle, elle faisait mine d'avoir peur, sa queue s'étant gonflée volontairement. Comme pour sceller une probable complicité entre eux. Une façon de lui faire comprendre qu'elle savait ce qui le tourmentait sans jamais approcher, même de loin, la véritable raison qui la menait à lui.

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Blague bien glissée, Secret du Firmament se fit emportée avec, continuant dans ma lancée et m'annonçant que j'allais devoir porter une forêt ! Je bombai le torse devant cette énorme mission avant de rigoler avec ma voix qui mettait une patte dans la mue, du haut de mes dix lunes. Elle fit une remarque sur la mâchoire droite et précieuse des autres. Ils avaient bien raison, si la mienne avait été droite, j'aurais fait attention aussi. Mais je rigolai, comprenant que c'était pour me faire plaisir.

" Ah ç'a, la mienne ne ris'que pas d'être encore plus' cas's'ée ! Enfin, elle peut pas hein ? " murmurais - je à la fin, pensant réellement cette dernière phrase.

Elle passa néanmoins sur museau contre ma tête, me rassurant et taisant mes doutes, comme à chaque fois. Elle était si douce, j'espère qu'elle transmettra tout cela à Nuage de Menthe, car, mieux qu'une guérisseuse hyper sympathiques, c'était deux guérisseuses hyper sympathiques ! La siamoise fixa ensuite l'entrée du camp, intimant que nous allions sortir. Pour porter une forêt, il fallait bien aller dans celle ci, ehe ! Mais elle dit que nous irons plus précisément aux Rochers aux Serpents. Arg ! Non ! J'évitais cet endroit autant que j'évitais Nuage du Cri ! Des chats sont déjà morts après une morsure de serpent. Non non et re non merci ! Mais un apprenti devait obéir aux tâches que lui donnait sa guérisseuse... Oh.. si je pouvais au moins la convaincre de ne pas trop s'en approcher. Je souris quand elle parla de ma jugeote. Oui j'en avais, j'étais même Bec Habile avec les mots ! Mais je l'avais aussi pour ce qui concernait " ne pas s'approcher des serpents". Je raclai ma gorge pour ne pas parler avec une gorge serrée par la peur qui naissait.

" Aah, tu m'as dit que je devais porter des' arbres et non des rochers ! Mais bon, si c''est de ma jugeote dont tu as bes'oin, on ne va pas près des Rochers, n'est-c'e pas ? "

Par les Etoiles, s'il - vous - plait, faites que ce soit non.

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Bec était tout ce qu'il y a d'agréable. Il avait de l'humour, faisait mine de n'être touché par rien et cachait une tendresse que la siamoise adorait. Oh oui, il avait la gueule de travers mais quel chat ne l'avait pas ? Certains l'avait juste de façon moins visible, mauvaises langues crachant dans le dos de leur camarade quand d'autres le laissait voir de par leur sentiments, pauvre chose blessée dans leur âme. et puis il y avait Bec. Que la nature avait doté de ce visage si particulier, causant des blessures à son âme a cause justement de ses gueules en biais qui se cachait pour cracher. Et puis à le voir faire le fier, il n'en était qu'amusant. Oui, il n'avait pas la carrure mais il avait tellement plus pour Secret du Firmament.

- Oh elle pourrait en vérité mais ... Tu as une guérisseuse avec toi alors.

Oui, elle l'avait entendue et si elle lui offrit un clin d'oeil, elle ajouta aussi une caresse du bout de sa queue. Bec avait laisser voir une faille, si petite mais déjà, la chatte faisait mine de rien, poursuivant. Trop heureuse de pouvoir parler avec son cadet et surtout, avec en tête, sa conversation avec Nuage Roux. Elle protègerait Nuage de Bec pas tant des autres finalement, que de lui-même en lui apprenant à fermer les yeux sur les critiques pour ne les ouvrir vraiment qu'avec des amis. Des vrais qui ne vous jugez pas sur ce que vous auriez du être mais sur ce que vous êtes, tout simplement.

- Oh, je ne savais pas que quelques cailloux te faisait peur. Rassure toi, on se tiendra loin de la Vipère.

La guérisseuse ralentis pour coller son flanc à celui du novice avant d'ajouter d'une voix basse.
- Moi non plus je n'aime pas vraiment cet endroit en fait. Alors on sera deux fois plus prudent, c'est logique non ?

Elle lui donna une fois de plus un coup de tête affectueux. S'était si naturel avec Bec. Un peu comme si elle avait été sa grande sœur depuis le début peut-être. Même si chaton, elle n'avait eu sur lui qu'un œil lointain. Pas qu'elle n'avait pas voulu, simplement, l'apprentie guérisseuse n'avait guère eu de loisir et puis, elle avait crains justement d'attirer l'attention sur ce chat à la gueule de travers. Comme si son physique avait pu vraiment être un problème alors que pour elle, il n'en était rien. Oui, si Secret du Firmament avait par le passé fait en sorte d'être proche, alors peut-être Nuage de Bec aurait il été vu comme plus handicapé, alors que pour elle, il était juste différent à la façon donc chaque chat l'est naturellement de son voisin finalement.

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Quand elle m'avoua que ma gueule pouvait être encore plus cassée, je me figeai. Elle m'assura ensuite qu'elle pourrait la réparer vu qu'elle était guérisseuse. Je souris, mais passai une patte sur ma mâchoire. J'étais déjà moche alors hors de question de l'être encore plus. Je ronronnai par automatisme à son clin d'oeil, preuve de complicité et de camaraderie. Tout ce que je recherchais désespérément. Secret du Firmament rebondit sur ma remarque avec une blague aussi. Moi, peur des cailloux ? Surtout de ce qu'il y avait en dessous. Mais elle m'assurera qu'on resterait loin de la vipère. Il n'y en avait qu'une ? .. Tant mieux, même si c'était déjà trop à mon goût. La guérisseuse se colla à moi, chaleur qui me fit plaisir. Elle même n'aimait pas cet endroit et donc on ne s'en approchera pas trop. Je soupirai de soulagement. Bon, elle avait découvert ma supercherie, peur que je voulais cacher, mais elle l'accepta et me fit pas le discours tant redouté qu"un guerrier devait avoir peur de rien, surtout de donner sa vie à son clan". J'adore mon clan mais pas au point d'y laisser la vie, désolé.

Un petit coup de tête, un petit coup de hanche taquineur pour lui répondre que j'étais rassuré. Les moments de complicité était rare avec la guérisseuse, vu que son boulot demandait beaucoup d'attention, mais ils étaient toujours apprécié.

" Eh bien alors chère guéris's'eus'e, je vous fais confianc'e pour ne pas mettre les pattes dedans ! Guidez nous ! Aucun arbre ne me résistera tant qu'il n'est pas fait de pierre ! " déclamais - je avec le ton théâtral que j'avais hérité de mon père, ce trait de caractère et cette façon de faire me plaisant fortement. Etre comédien était dans la famille apparemment.

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Si la siamoise avait voulu jouer avec les mots, elle fut déçue que Nuage de Bec ne rebondisse pas sur sa remarque toutefois, cela lui confirma une chose, il craignait les serpents qui se cachaient si bien sous les rochers. Une chance finalement qu'il n'est véritablement pas connu sa mère. suie l'avait pousser, elle, plus jeune à faire ses preuves en affrontant l'un de ses dangereux reptile aux côtés d'Ortie. Elles en étaient ressortie vivantes. Un miracle. Et très clairement elle ne souhaiter à aucun de ses camarades de vivre ce genre d'expérience. Elle esquissa toutefois un sourire, elle n'était jadis alors encore qu'un chaton, pas même un nuage. Sa témérité était bien moindre à présent, son innocence aussi.

Du coup, la chatte se contenta de leur complicité, de ce lien entre eux. S'il savait ! Ils avaient Coup de Foudre en point commun, l'un comme père, l'autre comme père de ses chatons. Des chatons que personne ne semblait vouloir lié à elle. Un mensonge qu'elle devait garder même avec le jeune chat. mais si Roux parler alors ... S'était différent avec Roux, elle s'était trahis et il avait compris. Oh elle aurait aimer que Bec le sache aussi, que bien plus de membres du clan soit au courant mais ... Mais s'était un risque trop grand. Alors elle se contentait de ses moments passés avec les autres. En priant pour que ses secrets restent secrets à jamais.

- Oh, je suis donc rassurée qu'un grand guerrier tel que toi sois à mes côtés. et de connaître tes craintes à mon égard.

Elle jouait bien moins bien la comédie. De quoi la faire glousser à la fin de sa phrase alors qu'elle essayait clairement de jouer les demoiselles fragile. Pas qu'elle n'e soit pas une mais Bec avait a jamais gagner ses galons dans sa famille, dans son cœur, d'une façon qui ne pourrait jamais éclipser Coup de Foudre. Aucun chat n'en était tout à fait capable d'ailleurs. Et alors qu'ils avançaient, elle se hasarda a demander d'une voix basse.

- Dit moi, Bec Destructeur, tu pense pouvoir affronter le Firmament ?

Elle l'inviter à jouer mais surtout, à se livrer. D'une façon détourner. Elle voulait savoir à quel point il avait confiance en elle. Car elle ne voulait parler de ce qu'elle avait douter et appris. Le novice vivait il si mal sa différence quand au contraire, elle trouvait que cela faisait tout son charme ? Elle désirait ardemment l'aider, sans savoir comment puisqu'elle n'était pas capable de s'aider elle-même.

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Elle voulut se joindre dans mon petit théâtre, mais apparemment seuls ceux qui avait le sang du Bengal maîtrisait cet art. Je rigolai après sa déclamation que j'étais un grand guerrier. Une petite voix s'empressa de rajouter que ce ne serait jamais vrai. Mais je faisais de mon mieux pour l'ignorer. La guérisseuse rit aussi avant de me faire une demande étrange alors que nous avancions vers les terribles Rochers aux Serpents. Ne soyons pas trop pressé, cela ne me dérangeait aucunement. D'un murmure mystérieux, digne d'un chat qui servait le clan des Etoiles, elle me miaulait si j'étais capable d'affronter le Firmament. J'aurais vraiment cru qu'elle parlait du Clan de nos ancêtres si elle ne portait pas ce suffixe. Je roulai des épaules, illustrant ma réponse par les muscles qui s'affirmaient sur mon petit squelette.

" Oh, je ferais de mon mieux pour le battre ! Mais s'urtout, pourquoi voudrais - je l'affronter ? C'e Firmament a toujours été là pour veiller s'ur moi, je s'erais bien tris'te qu'il s'e retourne contre moi. "

Trottinant à hauteur d'épaule de la siamoise, je lui fis un regard perdu entre l'interrogation et le défi.

" Pourquoi une telle ques'tion ? Qu'est - c'e qu'il me veut, le plus beau des Firmaments ? Des mis's'ions qu'on a déjà faites ens'emble, je ne pens'e pas qu'il y ait beaucoup de plantes près de c'es s'upers vipères. "

Je m'arrêtai net, relançant notre jeu d'absurdité.

" Oh, non, tu n'os'erais pas ! Un piège, contre moi ? Ohlala je s'uis S'I bles's'é Firma ! "

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Firmament rit doucement. Bec n'avait pas encore acquis la conscience que tout les combats ne se jouent pas avec la force brute. Soit, voilà la leçon qu'elle voulait lui offrir. Pour qu'il se forge l'armure qu'elle-même avait tenté d'avoir. pour qu'il découvre le bonheur. et la siamoise rit franchement, l'écoutant.

- Remettons les choses l'une après l'autre ... je suis découverte.

Et elle gloussa, avant de se jeter sur son camarade pour lui faire une toilette forcé de son crâne, insistant bien sur les oreilles, prête à le relâcher toutefois. Le piège été parfait et ils se tenaient assez loin des terribles rocher pour craindre quoi que ce soit. Puis, tout en ronronnant elle ajouta, comme pensive.

- Ta tête te suffira a affronter les pires bataille tu sais ... Et ... Va pas donner des coups de boule pour autant !

Et déjà, elle tenter de nouveau de piéger le jeune chat sous elle, sans vraiment y mettre du sien toutefois, juste pour profiter de ses instants d’insouciance. Trop rare pour elle. et puis, elle espérer ainsi faire tomber les barrières entre eux, qu'il lui parle à cœur ouvert et peut-être ... elle grimaça, non, elle ne saurait lui dire vraiment pour elle et Foudre. Au lieu de quoi, peut-être lui dirait elle autrement.

- Oh aller Bec Habile, montre moi que tu sait toujours charmer les étoiles.

Sauf que d'étoile, elle n'en avait plus au dessus d'elle. Firmament oublier des cieux, douce ironie ...

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L'entendre rire m'emporta automatiquement avec elle dans les esclaffes. Et puis cela me rassura qu'elle ne voulait pas sérieusement me piéger. Mais ça, je savais que cela n'arriverai jamais. La guérisseuse du Tonnerre était trop gentille et j'étais un de ses amis depuis chatons. Malgré l'absence de piège, je sursautai tout de même quand elle me sauta dessus, et ronronnai quand elle me lécha le crâne. Je râlai un peu pour jouer et miaulai quand elle me lâcha :

" Des pièges comme ç'a, je dis pas non aha ! "

En se couchant sur moi pour me coincer, elle poursuivit avec un ton plus léger et moins farceur, que je pouvais user ma tête au combat, tout en évitant de donner des coups de boule. Je ris doucement, reprenant la carte de l'autodérision.

" Oh non, les coups de boule je m'en pas’s’erai bien. Je s’uis déjà as’s’ez amoché comme ç’a. "

Je lâchai un soupir en souriant, marquant la fin de mes rires, et laissant un peu passer la vérité que oui, cette phrase n'était pas qu'une blague. Je ne voulais nullement me rendre plus moche que je ne l'étais déjà. Même si Léopapard disait que j'avais du charme malgré le sosotement. Le calme revint sur notre duo, sans doute tout les deux rattraper par quelques vérités qui nous suivaient. Puis elle miaula, voir même demanda, de charmer les Etoiles. Restant sous la guérisseuse, très peu dérangé par la proximité et le contact avec les autres chats -j'adorai ça même-, je réfléchis. Les vraies Etoiles, ou parlait - elle encore d'elle à travers de métaphore ? Au pire, je pouvais répondre aux deux possibilités.

" J'es'père toujours qu'elles s'ont charmées par moi, ma vie est un peu entre leurs délicates pattes. Jamais je ne ris'querai de les frus'trer. "

Que ce soit la guérisseuse ou nos anciens. Dorénavant que j'avais compris -à nouveau- la valeur de ma vie, je devais être bien vu de ceux qui avait un pouvoir sur celle - ci. J'enfuis mon museau sous la patte qui pendait devant ma truffe.

" Tant que tu s'eras là pour me s'auver des bêtis'es qui pourraient m'arriver, je pens'e que ç'a ira bien. "

Je tournai mon regard vers elle.

" Je ne pourrais pas perdre mon charme dans c'es condit'ions ! "