Le Trop-Grand de la Tanière des Apprentis [feat. Nuage de Musaraigne] - End

Depuis que les enfants de feu Mirage du Désert étaient sortis de la tanière des apprentis, enfin devenus guerriers, elle s'était considérablement vidée de son énergie de d'habitude : il n'y avait plus Nuage de Fleur pour déprimer tout le monde, ou Nuage de Suie pour être furieux contre tout le monde, ou Nuage de Bourgeon (devenu Tête de Chêne) pour enquiquiner tout le monde, ou Nuage de Châtaigne (devenue Belle Châtaigne) pour emporter tout le monde avec elle dans ses jeux ; la prochaine fournée d'apprentis venait d'être nommée, avec eux les enfants maudits de la deuxième portée de "ce maudit Coup de Foudre", soit Nuage de Chance, Nuage de Neige, Nuage de Source (et Nuage de Chaleur), et maintenant aussi le fils de leur nourrice, Nuage de Phoque.

Nuage de Phoque ne connaissait encore rien du monde qui l'entourait - Poil de Carotte, son père, n'était pas du genre à le sortir de la pouponnière comme l'avait fait sans arrêt le bengal avec ses filles. Il ne savait pas grand-chose - il savait qu'il fallait prier les Étoiles, il savait qu'il fallait respecter sa mère, Ourse Polaire, et les autres reines, et il savait qu'il ne devait pas jalouser ses soeurs (et frère) adoptifs. Il ne savait pas grand chose mais il se doutait que le chat tricolore, au fond de la tanière des apprentis, était beaucoup trop grand pour son nid, et il plissa un peu les paupières pour s'assurer de bien voir, sans se rendre compte qu'il se donnait plutôt l'air de le dévisager, de loin, depuis son nid à lui qui lui faisait comme un gant. Il ne savait pas que Nuage de Musaraigne était plus vieux que lui, plus vieux que ses cousins récemment promis guerriers, plus vieux encore que la toute première portée de "ce maudit Coup de Foudre" car s'il l'avait su, il se serait bien demandé : ce n'était pas juste son nid, n'était-il pas trop grand pour être encore apprenti?...

Nuage de Musaraigne
19 lunes, apprenti

Plein de nouveaux dans la tanière, et plein de jeunots sortis trop vite. Cela m'agaçait. Pfeu, incapable de voir que j'étais prêt. J'avais beau lui dire que je faisais des efforts! Nia nia nia, pas de preuve de bonne volonté, nia nia nia trop sanguin. N'importe quoi (dis-je, en donnant un violent coup dans ma litière. La pauvre, à force de s'en prendre, elle finissait par être mal en point)

Jdeviendrais ancien avant de devenir guerrier à force. Je me relevai brusquement, envoyant valser les grains de poussière qui avaient osés se déposer sur mon pelage. Je m'ébrouai, tentant désespéremment de défouler ma frustration dans ce seul geste. Mais je sentais comme... un regard pesant sur mes épaules. Toujours aussi agacé, je me retournai.

Un des nouveaux gosses qui me regardaient. Nan, il me fixait ce con. Nous étions seul dans la tanière. Il ne me connaissait pas, et j'avais pas retenu son nom à son baptême. Tsss, il devrait savoir qu'il fallait pas me chercher des noises pourtant!

"Questa tu veux ma photo ?"

Tout en le foudroyant du regard. Une petite voix, très lointaine, essayait probablement de me dire "euh, et sinon, t'assagir pour passer guerrier, c'est pour bientôt?" Mais qu'est-ce-que vous voulez, jl'entendais pas, jm'étais levé du mauvais pied aujourd'hui...

Couleur de parole : #ff0000

— « Questa tu veux ma photo ?
— Euh !! »

Pris sur le fait, Nuage de Phoque bondit sur ses pattes, vite effrayé par le regard qui l'avait foudroyé sur place. Sa queue s'était hérrissée en épines et il tenta un pas sur le côté, et un autre (il écrabouilla des branches), et il chercha à ouvrir la bouche. Il aurait voulu poser la question « pourquoi t'es si grand? ». Il aurait voulu la poser. Mais son courage s'éteignit comme une flamme et aussitôt dit, aussitôt fait, il tourna les talons pour détaler en trois-trois en fuser hors de la Tanière des Apprentis.

Il en sortit si vite qu'il vit un peu trop tard le chat qui s'apprêtait à sortir du campement - il mit les freins brusquement et l'autre de piler sur place et de vite reculer sa tête, ses longues moustaches en v au rebond, pivotant ses oreilles de tous les côtés car l'apprenti zigzaguait entre ses hautes pattes pour se cacher derrière lui « Mais que-- »

Lorsqu'il réussit enfin à se tourner à demi pour interroger d'un air ahuri l'ahuri qui lui avait foncé dessus, on lui répondit d'un piaillement affolé:

— « Coup de Foudre!
L'interpellé cilla.

Y a un chat qui fait peur dans la tanière des apprentis!
— Un chat qui fait--...

Coup de Foudre redressa vite sa tête, pivota une oreille vers l'extérieur, direction l'entrée de la tanière des apprentis, et haussa les sourcils avant de se mettre en marche. D'un postérieur, il écarta Nuage de Phoque qui glissa sur son arrière train, les yeux ronds, mais mieux valait se faire éloigner que de revenir à l'intérieur où se trouvait cet énorme tricolore qui fait peur! Coup de Foudre pouvait s'en charger, lui, il était guerrier!

Et c'est ce que Coup de Foudre fit, enfin, il ne fit rien de plus que de glisser sa tête dans l'antre de la tanière, l'inclinant sur le côté, entrant une patte, lasse à l'intérieur, avant d'appeler :

— « Ehhh oohhh, le chat qui fait peeeur?

Il faisait toujours sombre, ici, alors il se risqua d'un pas (quoiqu'il ne trouvait pas qu'il risquait quoi que ce fut en ce moment), se glissant davantage dans la tanière. Ses pupilles se réajustèrent dans ses yeux en se contractant et en se dilatant, et c'est alors qu'il vit à travers les ombres...

— ... Mumu, c'est toi?
Et un et un firent deux, il rentra vite le menton dans le cou en étouffant un rire:
— PPFFF--!!

Le pt'it bondit de frayeur. Vraiment ces nouveaux, c'pas l'avenir du clan ça c'est sûr (dit celui qui est encore APPRENTI à 19 LUNES - mais cette seule pensée me donne envie de feuler contre moi-même.- ) Bien sûr, le gamin, il part en courant. Et moi je reste seul, à tourner en rond, à attendre qu'on me donne des ORDRES car je suis un APPRENTI.

J'avais assez fait les anciens moi, faut bien laisser de la place à la relève! Jme surprends à penser que, ça se trouve, il se venge. En effet, quand nous étions des chatons, nous les harcelions pour avoir des histoires. Mais une fois apprenti, le voile tombe. Et les anciens redeviennent de vieux grincheux, qui râlent dès la première occasion... Et nous en font baver! Tout s'explique.

Une voix criarde à l'extérieur me sort de mes rêveries. Et voilà, ça se trouve le ptit s'est plaint et je vais ENCORE me faire punir. Hors de question que je me fasse avoir! Je retournai alors au fin fond de la tanière, boudeur. (vous disiez ? on gagne de la maturité avec l'âge? Vous êtes sûrs?)

— « Ehhh oohhh, le chat qui fait peeeur?

Un peu malgré moi, je pouffai à cette dénomination. Le chat qui fait peur, vraiment? Et puis, il était impossible de ne pas sourire à entendre cette voix familière. Je me retournais lentement, pivotant avec grâce mes talons, laissant flotter ma queue dans l'air, pour regarder d'un air impérial mon nouvel interlocuteur.

— ... Mumu, c'est toi?

J'haussai les épaules. Faut croire que je suis un vilain chat mangeur de nouveaux apprentis. (avec de la mauvaise foi en plus!)

— PPFFF--!!

Tout en m'approchant de lui, je maugréai:

"Rho ça va j'y peux rien s'il me fixait l'autre, c'est lui qui a commencé." (mature un jour vous dites?)

Je soupirai, désespéré. Mais je n'allais pas non plus admettre que j'aurais peut être dû adopter une posture plus ... réfléchie? que de l'aggresser sans raison.

"Tu vas pas me gronder pour ça non plus, faut bien qu'il grandisse le p'tit! "

D'un ton empli de mauvaise foi, qui transpirait de frustration et de rancoeur mal cachées.

Couleur de parole : #ff0000

Le-chat-qui-fait-peur ne devait faire peur qu'avec les mots! Pauvre Mumu, si susceptible - maintenant qu'il faisait face à quelqu'un qu'il connaissait mieux que l'apprenti qui s'était carapaté, il se fit juste d'un peu meilleure foi en s'avançant, clopin-clopant, vers le guerrier qui redressa la tête en offrant un superbe sourire au fils de son mentor d'autrefois.

— « Rho ça va j'y peux rien s'il me fixait l'autre, c'est lui qui a commencé.
— Ha ha ha ! Naturellement ~ »

Mi-taquin, mi-sérieux, Coup de Foudre concéda toutefois le point à Musaraigne là-dessus : à avoir été surprotégé par sa mère, Phoque n'avait jamais vraiment fait face à quelle négation que ce fut de la part d'autrui. Et Musaraigne soupira, et il confirma au bengal ce qu'il pensait:

— « Tu vas pas me gronder pour ça non plus, faut bien qu'il grandisse le p'tit!

Toute cette frustration lui était familière, alors naturellement Coup de Foudre alla se mettre le nez et le front contre la fourrure levée rousse, blanche et noire du Trop-Grand, ronronnnant en se mettant au diapason avec son grondement.

— Mmh, comme si j'étais en position de te gronder, Mumu! ♡ »

Il le repoussa d'un coup de tête et fit mine de se tourner pour sortir de la tanière, l'invitant à le suivre sous les rayons du jour. Sa tête sortit la première - nez, moustaches, museau, yeux qui s'illuminèrent d'or en fusion et oreilles et leurs longs poils coiffés. Sa toilette était toute faite avec son poitrail en épines, signe qu'il n'allait pas traîner au camp, aujourd'hui.

— « Mais toi, tu n'aurais pas trop grandi, justement? Ou bien ça t'amuses de jouer les grands-frères avec tout ces "p'tits", comme tu dis?

Il redirigea son attention devant et baissa les yeux pour rassurer « Nuage de Phoque, voici ton chat qui fait-- ... tiens? » mais il n'était plus là.

Un peu perplexe, Coup de Foudre cilla, jeta un regard à gauche (un apprenti et son mentor marchaient), à droite (des chats rentraient de chasse), puis un vers Musaraigne, avant de pencher la tête et de souffler par le nez, se disant que l'apprenti avait du fuir à la seconde où il lui avait tourné le dos. Tant pis, alors?

Loin d'être énervé, l'ancien élève de mon père vint se coller contre moi. Les vibrations qui s'élevaient de sa gorge se déplaçaient, suivant les courbes de son corps, profitant du contact entre nous deux pour venir me caresser. Je grondais, mais cette sensation me calmait... Un peu.

— Mmh, comme si j'étais en position de te gronder, Mumu! ♡ »

Je remuai les moustaches, toujours agacé. Il m'invita à sortir à l'extérieur. Je n'avais guère envie de sortir. Ça se trouve, la mère du petit allait débarquer. Une folle dingue la mère du phoque. Mais je n'avais guère envie de rester seul dans cette tanière qui était mienne depuis trop longtemps.

— « Mais toi, tu n'aurais pas trop grandi, justement? Ou bien ça t'amuses de jouer les grands-frères avec tout ces "p'tits", comme tu dis?

Mes oreilles se couchèrent sur ma tête, et mes babines se relevèrent. Je fis le gros dos, le poil hérissé. Il se foutait de moi ?

Et il voulut rassurer l'apprenti, qui s'était fait la malle.

"Tu crois vraiment que ça m'amuse à rester enfermer dans cette tanière pourrie ? Ne plus être jamais avec des chats de mon âge ? Et quand c'est le cas, ils s'amusent à me donner des ordres ces "supérieurs" "

En insistant sur le "supérieur".

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Couleur de parole : #ff0000

Coup de Foudre rondit les yeux en voyant le dos tout aussi rond de Musaraigne et son poil qui ne s'était plus seulement levé, mais s'était hérrissé au bout. Et il se retint de rire car peut-être qu'il l'avait vraiment contrarié? Il se doutait qu'il le contrarierait davantage s'il croyait qu'il se moquait de lui!

— « Tu crois vraiment que ça m'amuse à rester enfermer dans cette tanière pourrie ?
— Ha-hah, ouaip!, du tac au tac.
— Ne plus être jamais avec des chats de mon âge ?
— Ouaip...?

C'était rhétorique? Pire - c'était sarcastique?

— Et quand c'est le cas, ils s'amusent à me donner des ordres ces "supérieurs", Musaraigne sortit les crocs au dernier mot, sortant Coup de Foudre de son mode distraite-écoute-active pour redresser les oreilles et les pointer devant.

Il cilla, et d'un mouvement de la patte, il tassa de côté le problème "Nuage de Phoque" pour doucement se tourner vers l'apprentricolore et le regarder dans les yeux - se penchant vite à sa hauteur pour capter son regard qu'il tentait d'éviter. Ses pupilles se contractèrent et toute la couleur de ses iris ressortit pour souligner l'éveil de sa concentration.

— « Mumu, il pesa, sans ne plus se soucier de la tanière ou de l'apprenti qui s'était sauvé (ou des conséquences que ce genre de situation pouvait encourrir) est-ce que tu détestes être apprenti?

Il ne s'en était jamais vraiment soucié - Mumu était apprenti depuis que sa portée avec Étoile de Suie était née. Depuis qu'eux-mêmes étaient devenus apprentis. Depuis qu'ils étaient guerriers maintenant. C'était une constante qu'il ne remarquait plus car elle s'était incorporée à la routine de sa vie, et un chat aussi désorganisé que Coup de Foudre tenait à ses routines ainsi qu'aux rares constances de sa vie. Il avait toujours cru qu'il s'agissait du plan de Musaraigne de ne jamais devenir guerrier, pour ne jamais avoir à participer aux bains de sang qu'étaient les guerres et ne jamais faire partie de la vie active de la communauté du Clan. Car Musaraigne voulait qu'on lui fiche la paix, non? Comme Oeil du Tigre voulait qu'on lui fiche la sienne --   oh.

Je crus que Coup de Foudre ne me prendrait jamais au sérieux. Mais finalement, il finit enfin par me porter une véritable attention. En effet, le bengal se retourna lentement vers moi, tout en me fixant de ses yeux perçants. Mais, énervé, je n'eus qu'une envie. Faire le dos rond. Ce que je fis, agacé .

— « Mumu, est-ce que tu détestes être apprenti?

Ce fut la goutte de trop qui fit déborder le vase. Il se foutait littéralement de ma gueule, c'est pas possible. Mon coeur, qui tambourinait à un rythme déjà soutenu du fait de mon agacement, se compressa de toutes ses forces dans ma poitrine. Mon sang chaud, bouillonnant, fut propulsé à une vitesse folle dans mes veines, augmentant au passage mon adrénaline. Mes muscles ainsi oxygénés n'eurent aucun mal à se contracter. Sans réfléchir, sans comprendre ce qui m'arrivait, je me rassemblais sur mes pattes postérieurs, et assénai un puissant coup de patte. Au moins, on ne peut pas dire que je ne maîtrisais pas mes techniques. Avec tous mes entraînements, même si j'avais pu sécher mes cours, ne rien écouter... Cela faisait quand même 12 lunes que j'étais apprenti. Et 12 lunes d'expérience, ce n'est pas rien, on ne pourra pas me le nier. Si seulement j'étais capable de contrôler mes gestes, je n'en serais pas là aujourd'hui. Enfin, à ce moment précis, j'étais bien loin de réfléchir à tout cela. Mon cerveau était passé en mode baston, mes babines s'étaient retroussées, dévoilant mes crocs aiguisés, et je grondais en même temps:

"TU TE FOUS DE MOI??"

Je me mis à tourner autour de lui, les yeux injectés de sang, le regard haineux. Comment ça, une réaction disproportionnée?

"Comment tu peux autant te foutre ouvertement de ma gueule. JCroyais que jpouvais un minimum te faire confiance. Et toi tu crois que jme PLAIS à être le larbin de tout le monde. JE RÊVE."

Je roulais des épaules, prêt à frapper une nouvelle fois.

"T'es vraiment qu'un con, comme tous les autres. "

Pour la diplomatie, le respect des aînés, tout ça tout ça on repassera.

Spoiler:

Couleur de parole : #ff0000

Oh - car autant Titigre disait aimer sa solitude, il lui avait montré vouloir rencontrer d'autres chats. Nouer des liens avec eux, il voulait progresser dans sa vie, se défaire de tout ce dont son père lui avait inculqué (Par la force). Renouveau Printanier, le père de Musaraigne, était du genre taciturne, lui aussi, et il ne jurait pas par la force, toutefois, ...

« TU TE FOUS DE MOI?? »

Le tricolore se hérissa et lui montra ses dents déjà bien alignées dans sa bouche avant de se rassembler sur ses pattes arrières. Le bengal reconnut la position, alors il recula sa tête mais il se prit la patte en plein dans l'épaule, la force du coup l'envoyant reculer de quelques pas. Pas de feulement de sa part - juste un hoquet de stupeur, baissant le nez et les yeux là où l'impact de l'apprenti avait retententit sur lui.

... Toutefois, (pour continuer sa pensée de tout juste avant) il avait déjà vu Nounou asséner une claque à son fils. Il avait peut-être trouver cette violence justifiée? Par le mauvais caractère de Musaraigne? Mais on ne naissait pas avec un mauvais caractère - on ne naissait pas intrinsèquement mauvais. Il ne trouvait pas Musaraigne mauvais - même, il appréciait son audace! (C'est qu'il avait toujours eu un faible pour les chats pleins d'audace...)

— « Comment tu peux autant te foutre ouvertement de ma gueule. J'croyais que jpouvais un minimum te faire confiance.
— ...
— Et toi tu crois que j'me PLAIS à être le larbin de tout le monde. JE RÊVE.

T'es vraiment qu'un con, comme tous les autres.
Un con - le mot arracha un sourire au bengal, qui rentra davantage le menton en riant sous cape.
— ^Ha ha ^hah o.k. Mumu, tu as raison. Il haussa les épaules. Je dois visiblement me foutre de ta gueule, et non, voyons voiiiir, simplement remarquer que tu ne fais même pas l'effort de progresser!

Il leva sa patte aussi, mais pour la mettre à son poitrail, se désignant, en penchant la tête sur un odieux petit sourire - répondant au voeu de Musaraigne de vraiment se ficher de sa gueule, mettant de côté sa sincérité en s'étranglant dans le sarcasme à son tour:

— Tout est de ma faute, n'est-ce pas? "Le chat qui fait peur" ? ♡