Violette☼ Membre
Messages : 126 Date d'inscription : 14/07/2017 Age : 21
Carte d'identité Âge: 45 lunes (février 2021) Description du personnage: Mentor/apprenti: | Sujet: La douleur reste dans l’ombre du cœur fragile [Libre] - abandon 15.07.19 10:32 | |
| [temporalité du rp : il se déroule avant qu'on retrouve maudit en pls sur le territoire] L’esprit ailleurs elle se morfondait, dans sa bulle sombre et négative elle restait muette et sourde au monde qui l’entourait jadis. Le temps avançait sans elle, il évoluait sans elle, elle ne voulait pas jouer le jeu et continuer de marcher. Non, c’en était finis de tout ça. Elle en avait marre, de tout, et de rien. Chaque chose l’irritait au plus au point, chaque bruissement, miaulement ou rire, tous. Et tous s’accumulait, elle n’arrivait pas à expulser cette colère, cette rancœur. Alors elle restait là, sans bouger, préférant son calme intérieur au bruit extérieur. Préférant la solitude à la compagnie, le jour à la nuit et les rayons du soleil aux ombres ternes. Elle se demandait si ce châtiment céleste n’était pas trop cruelle, elle n’avait fait qu’aimer. Où était le mal là dedans ? L’amour était si mauvais que ça ? En plus de ça il lui avait pris sa mère, elle qui avait toujours été loyal envers eux, croyante et droite. La prendre à cause d’une erreur qu’elle n’avait pas commis, horrible. C’était leur cœur qui c’était gelé au contact des vents du ciel, pas le sien avec le vent froid du nord. Ils étaient devenus effrayant. Oui, effrayant, sans sentiments.
Elle avait décidé de fuir son clan pour quelques heures, c’était déjà ça. Elle aurait bien voulu le fuir définitivement, mais il y avait trop de chose là-bas qu’elle ne pouvait abandonner. Ses frères et sœurs, son père au fond même si plus les jours passaient et moins elle ne le reconnaissait. Elle qui avait été toujours aussi loyal qu’elle l’avait pu, où irais t-elle si elle fuyait son clan ? Qui accepterais de s’occuper d’une boiteuse jeune et avec si peu d’expérience ?
Au milieu du territoire de l’ombre elle restait pantoise devant un arbre maigrichon, tordu et famélique. Il était jeune, n'étant pas moins qu'un bébé sapin, qui un jour atteindrait la taille de ses congénères, mais pour l'instant ce n'était qu'un fragile arbrisseau. Et sans s’en rendre compte elle se comparais à lui, elle était aussi misérable que lui. Devant ses propres pensées elle se haïs elle-même, maintenant elle commençait à penser comme tous les autres et cela ne lui plaisait pas du tout. Elle se mit à griffer cet arbre, qu’il disparaisse. Elle n’était pas comme lui, non, ce n’était qu’un arbre après tout. Elle continua, s’acharnant sur l’écorce sèche de ce dernier, qu’il ne reste plus que des fins morceaux de bois, qui se mélangeront avec la terre et qu’ils disparaissent totalement, qu’on l’oublie. Elle n’était pas comme ça, c’était faux. |
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