THE PROPHETIES BEGIN
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 [Canicule] Maman vous aime (naissance chaton) - solo

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Curieuse Pénombre
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Curieuse Pénombre
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MessageSujet: [Canicule] Maman vous aime (naissance chaton) - solo   [Canicule] Maman vous aime (naissance chaton) - solo Empty24.08.19 17:17


Cela faisait quelques semaines que j’étais dans ce nid de bipède. J’ai dû m’habituer à être enfermée, à rester dans un endroit qui ne me plaisait guère, à manger une nourriture fade et sèche, et boire une eau impure. Je n’aimais pas cet endroit. Les bipèdes qui m’avaient attrapée m’autorisaient à sortir de la première pièce où j’étais. Il y avait des sortes de colline moelleuse et chaudes, et surtout plein d’endroit où se cacher. Lorsqu’ils essayaient d’attirer mon attention, ils faisaient des bruits étranges avec leur bouche. Ils avaient également pris l’habitude de me regarder en prononçant quelque chose de leur langue, je reconnaissais les sons, mais ne comprenait pas le mot. Je restais très souvent à côté d’un immense mur transparent qui me permettait de voir dehors. C’était la forêt. Parfois j’appelais à l’aide, désespérément, mais c’était peine perdu, j’étais bien trop loin.

Puis un jour, alors que je regardais l’extérieur, pensant à une souris bien chaude et succulente, je sentais que quelque chose n’allait pas chez moi. Des mouvements dans mon ventre m’indiquaient que les petits n’étaient pas loin. Les petits arrivaient. Que faire ? Je ne pouvais pas les mettre au monde ici ? Pas dans ce nid ? Et puis j’avais besoin d’un guérisseur, et Maman ne pourrait pas m’aider d’ici, ce nid l’empêche de me voir depuis les étoiles. Je commençais à tourner en rond, ne sachant que faire. Mes petits devaient naitre dehors, avec le clan du Tonnerre, pas ici. Je commençais à miauler le plus fort possible, histoire d’agacer les bipèdes pour qu’ils me laissent sortir. Je lançais des miaulements si forts que j’allais me casser la voix. Des bruits de pas. Quelqu’un arrivait. Méfiante, je restais à côté du mur transparent, je le grattais et miaulait très fort. Je devais partir ! Le bipède s’approcha de moi, en douceur. Il y avait quelque chose qui sentait bon et fort dans sa main. Il tentait de m’amadouer ? Alors je résistais. Mais petit à petit, des contractions me coupaient dans mes plaintes. Le bipède approchait de plus en plus sa main. Il ne me voulait pas de mal, non, il n’avait jamais été méchant avec moi, et pourtant je n’aimais pas qu’ils me touchent. Et je crois qu’il avait compris à ma manière de me recroqueviller. Il s’éloigna et montra avec sa patte une tanière moelleuse et protégée. Elle était aussi confortable que la pouponnière, et je dormais ici souvent, parce que ça me rappelait les nids de mousses du camp. Est-ce que le bipède était assez intelligent pour comprendre que mes petits arrivaient ? Peut-être. En tout cas, prudemment, j’allais vers la tanière. Je ne pouvais plus espérer pouvoir sortir. J’étais prisonnière ici, alors mes petits allaient naitre ici. Je m’installais alors dans l’antre sombre. J’étais couchée et j’attendais. Je suis désolée Maman de ne pas avoir réussi à sortir du nid de bipède. Mes bébés ne connaitront jamais la forêt… Ils sauront qu’elle existe, mais ils ne deviendront jamais des guerriers. Après… Devenir guerrier c’était risquer de mourir. C’était risquer sa vie. Est-ce que j’aurais supporté de voir mes petits foncer au combat et succomber à leurs blessures ? Il y avait un avantage qu’ils naissent ici, ils ne connaitront jamais cette séparation que j’ai dû subir. Etait-ce si mal de vivre dans cet endroit ? Pour moi, oui, pour eux… Ils seront en sécurité et ne connaitront jamais la faim. Ils vivront vieux, mais avec moi, on ne sera jamais séparés. Je les verrais grandir. Evidement, je leur apprendrais à se battre, à chasser, leur montrer ce que moi j’ai vécu dans la forêt, mais ils n’en n’auront jamais besoin.

Nouvelle contraction. Le jour commençait à décliner, cela faisait quelques heures maintenant que le travail avait commençait. Je sentais le bipède de tout à l’heure tourner autour de ma tanière. Il était inquiet ? Je l’entendais prononcer le mot habituel lorsqu’il s’adressait à moi, accompagné d’autres sons que je ne reconnaissais pas, il était doux. Je sentais cette fois que l’un d’eux arrivait. Je poussais comme je pouvais. J’avais mal. J’avais peur. Je voulais un guérisseur avec moi, mais impossible, j’avais juste un bipède qui ne faisait rien d’autre que marcher autour de moi et me stresser. Cependant, après une grande poussée, je sentis un petit paquet sortir. Je tournais la tête tout de suie vers lui pour le débarrasser de sa poche et pour le nettoyer. C’était un petit mâle, brun clair, un peu comme son papa. Je ronronnais fort et le léchais vigoureusement. Mon tout petit. Une fois tout propre, je l’approchais des tétines pour qu’il puisse boire du lait. Je le gardais bien contre moi, précieusement. C’était comme un trésor si fragile qu’une brise pouvait me l’emporter loin de moi. Je le réchauffais du mieux que je pouvais. Je profitais de ses petits piaillements de vie. Il était si minuscule ! Des toutes petites pattes qui pétrissait furieusement mes mamelles pour avoir la moindre goutte de lait. Cette image fût interrompue par une autre contraction. Un autre arrivait. Je me préparais à la douleur cette fois. La dernière petite boule de poil mis quelques instants à arriver. Puis soudainement, arriva une petite chatonne tricolore. Comme moi ! Je sentais cette fois que c’était terminé. De la même manière que son petit frère, je la léchais vigoureusement, la débarrassant de sa poche. Elle respirait l’air, et sa petite bouche s’ouvrait pour piailler. Je ronronnais du plus que je le pouvais. Je voulais que mes petits se sentent bien qu’ils soient rassurés. J’attirais la petite femelle à côté des tétines elle aussi, pour qu’elle puisse se nourrir. Je ne faisais même plus attention à la tête du bipède devant la tanière. Il regardait comment ça allait. Il m’avait apporté les boules de nourriture dégoutantes et l’eau fade. Cette fois, j’allais devoir faire un effort et manger le plus possible. J’avais deux petites boules de poils à nourrir !

J’espère que tu les vois Maman. Je ne sais pas si tu approuve ce que j’ai fais… Mais se sont tes petits enfants et pense à ça seulement. Ils vont t’aimer fort, j’en suis sûre. Je leur parlerais de toi. Et du clan.

« Dormez bien mes petits chatons, pour les jours à venir où vous allez dépenser toute cette énergie. Maman vous aime, et votre Papa, même s’il n’est pas là, il vous aime aussi. »

Fatiguée, je m’endormais avec mes petits chatons entre les pattes. C’était la première nuit que j’aimais depuis que j’étais ici. Mes bébés et moi. Ma petite famille. Je n’étais plus seule ici.

_________________

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Retrouvaille avec Molly, merci Top :heart:

Cadeaux pour  la belle Pénombre <3:



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