L'incendie ~ rp libre - end

HRP:

Jamais le temps ne m’avait autant affaibli. Je n’avais que la peau sur les os, mangeant que de toutes petites proies pour donner les meilleures à ma Lili et mes bébés. La chaleur était toujours autant insupportable. Surtout cette journée. Comme tous les jours j’essayais de chasser pour nourrir le clan, parce que c’était très important, mais même les proies avaient compris que le territoire du clan du Vent était à éviter. C’était très difficile, mes os et mes muscles étaient plus douloureux que jamais et à force de rater des proies pour que ma famille mange j’avais l’impression d’être un squelette. J’étais le squelette ambulant du clan. Mais il y a bien une chose que le soleil cuisant n’a pas pu me retirer, mon espoir et ma bonne humeur. J’avais la plus belle et merveilleuse compagne du monde avec plein de tous petits bébés ! J’étais un matou heureux. J’étais peut-être mon actif, mais je ne cessais de plaisanter pour que tout le monde garde le sourire. Ma Lili a le plus beau des sourires. Et mes petits ont le même. Que du bonheur !

Comme toutes les nuits, je dormais à la belle étoile, mais pas loin de la pouponnière, pour espérer capter la moindre brise. Fraiche ou chaude, ça restait du vent, ça chassait les ondes du sol brulant. Je somnolais, ne réussissant pas à dormir d’un sommeil profond à cause de cette canicule. Puis finalement, je me relevais, ça servait à rien d’insister, le dodo ce n’était pas pour cette nuit ! Je décidais de faire un petit tour dans le camp et en dehors pour voir si tout allait bien. Il faut dire que depuis l’attaque du clan de l’Ombre… Je me méfiais de mes propres terres. Comment avaient-ils pu être aussi méchants ! On avait rien fait nous, c’était gratuit. Je ne suis jamais resté aussi longtemps, le regard vide que lors de cette attaque. J’avais défendu ma famille au péril de ma vie comme un vrai guerrier ! Après tout, j’étais un vrai guerrier. Mais je n’étais toujours pas confiant, je ne dormais que d’un œil depuis. Ce soir, quelque chose me titillait pourtant. Je sentais une faible odeur, étrange, que je n’avais jamais sentie avant, mais ça ne venait pas du camp. Alors je décidais d’en sortir et mener mon enquête. Ouuuh ! C’était si excitant cette expédition nocturne ! J’appréciais toutes les choses de la vie, alors celle là aussi. Je continuais à marcher, la truffe en l’air et la gueule légèrement ouverte pour mieux capter les odeurs. J’en étais presque à me mettre sur mes deux pattes. L’odeur était plus forte et plus désagréable. Je bondis sur un rocher non loin, malgré le fait qu’il soit encore brulant. Et soudainement, au loin, je voyais une lumière éblouissante. Elle était orangée… Et terrifiante. Du feu ! Et il venait droit sur nous. J’étais soudain pris de panique pour ma famille et mon clan. Je courus le plus vite possible pour débouler dans la clairière du camp et hurler :

« AU FEU !! TOUT LE MONDE SORTEZ !! »

Le cœur battant la chamade je me dirigeai vers l’entre du chef pour le réveiller. Je ne pris même pas le temps de m’annoncer. Je secouais Etoile Tropicale de ma patte pour le réveiller.

« On a besoin de toi ! Il y a le feu dehors et il se dirige vers le camp ! Je… Vite ! Dépêche-toi ! »

J’avais les pupilles écarquillée, et la fourrure ébouriffée de terreur. Sans attendre sa réaction, je sortais en trombe de la tanière pour aller voir Doux Alizé et mes petits pour les faire sortir de là. Entre temps, le camp entier semblait fourmiller. Ils s’aident les uns les autres. Je crois.

« Ma Lili, vite, prends les bébés avec moi, on doit quitter le camp, le territoire brule ! »

Spoiler:

Spoiler:

L'incendie

La chaleur, ses nouveaux petits, la gestion du clan et des maigres ressource en eau. Tout cela pesait sur les épaules du matou bicolore dont les yeux en revanche n'avait jamais parut si clair. Si glacial. Et l'agitation qui commença à régner dans le camp mit un peu de temps à le sortir de son lourd sommeil de plomb. il ouvrit les yeux, écouta sans comprendre, encore retenu dans les limbes des rêves. Puis doucement, le fumet arriva. Lointain, léger. Mais suffisant pour qu'il se redresse d'un bond, l'échine ébouriffer. Déjà, certains avaient entreprit de sortir reines et chatons de la pouponnière pour tenter de les éloigner du danger. Bonne initiative. Le lieutenant lui s'avança vers l'antre des anciens, s'assurant que eux aussi étaient éveiller, prit en charge. Chacun semblait s'être éveiller.

Mais pour lui, il n'y avait qu'une chose importante à faire. prendre la bonne décision sur la direction à donner et le lieutenant chercha le meneur du regard. Nul part. Deux sentinelles surgirent alors, lui annonçant que le feu avait prit au milieu des landes. Un instant, l'éclat Roux d'un Nid de Mousse paniqué passa devant eux, coupant le lieutenant dans se réflexion. Mais il n'avait pas le temps et le guerrier tenait, lui semblait il, un chaton ? Finalement, Cobra Royal surgit sur le promontoire, appelant.

- Quelqu'un à vue Étoile Tropicale ?

Mais la panique était là, saisissant les corps décharnés, amaigri, affamée. Le clan avait piètre allure. Et nul ne lui répondis, le forçant à rejoindre le sol, à chercher sa compagne, ses propres chatons. Puis finalement à aller se tenir à l'entrée du camp, observateur des flammes qui inexorablement approchée. A certains, il ordonna qu'on se dirige vers les hautes pierre. S'était la seule direction possible. Le clan de l'Ombre était dangereux, fourbe. Quant aux verger ... Les arbres partiraient en fumée bien assez tôt.

L'incendie(9)



La nuit tombait, avec elle venait la fraîcheur que l'on cherchait tant. Même s'il me semblait que les hautes températures se calmaient, instinct de maman ! Je pris ma place dans la pouponnière, entre les reines pour surveiller les chenapans qui ne voulaient pas encore dormir. Avec huit chatons dans la tanière, deux reines n'étaient pas suffisantes ! Heureusement que leur nourrice préférée était là. Je regardai le chaton qui passait devant moi alors que je me couchais. Petite Brise, un de mes petits enfants, ne semblait pas vouloir dormir. Pour un peu soulager ma belle fille, je l'attrapai et fis sa toilette pour tenter de la calmer. Quand les derniers petits se seront endormis, la nuit pourra enfin commencer. C'était ce que je pensais, jusqu'à ce que mon fils rentre en hurlant dans le camp. Quoi ? Je fus immédiatement en alerte, très réactive à la panique de mon grand enfant. Le feu ? Vraiment ? Alors que tout devait mieux aller ? L'odeur âcre de la fumée transperça les murs de la pouponnière. C'était vrai... Oh Clan des Etoiles, pourquoi vous nous infligiez cela ? Qu'avions nous fait de mal ? Etiez vous encore en colère envers notre précédente chef qui vous a reniés ? Mais les questions attendront. Totor avait raison, on devait sortir les petits. Il alla près de sa douce compagne, il l'aidera je le savais. Ils formaient un couple aimant et soudé. Je pris Petite Brise vu que je l'avais entre mes pattes.

" Je vais vous aider mon Totor, je pars déjà avec Petite Brise !" articulais - je avec la peau de la petite entre les dents. J'avais parlé sans mal, habituée à porter des chatons.

Je sors donc de la pouponnière, tenant la chatonne plus si petite par la peau du coup. Elle râla un peu, mais la panique ambiante et l'étrange couleur du ciel coupa toutes plaintes. Je lançai un regard derrière moi. Il fallait plus de chats qui devaient porter les bébés. Je vis le lieutenant au centre du clan, actuel papa de chatons.

" Cobra Royal, c'est bien de t'inquiéter pour ton chef, mais il sera s'en sortir seul, mais tes bébés ont besoin de toi ! Aide nous s'il - te plait.. "

Je tins brièvement son regard et me remis à cavaler à travers le camp. Les fourrures courraient partout. Mon coeur de maman fit un soubressaut. Et ma fille ?

" Luny ? Lunnyyy ? Où es - tu ? "

HRP:

L'incendie

La blanche toussa, non pas une où deux fois, mais plusieurs. Puis elle ouvrit les yeux et leva la tête. Il faisait nuit et pourtant, une lueur orangée attira son attention. Ainsi qu'un parfum lourd et acre. Et elle comprit. Le feu ! Reflet Lunaire se leva rapidement et s'expulsa du terrier de lapin abandonnée à l'entrée duquel elle somnolait ses derniers temps pour échapper au soleil en journée. Elle n'était pas bien loin du camp mais ce qu'elle avait sous les yeux lui donnait la sensation d'en être coupé. Sa fourrure s'était ébouriffer, instinctivement alors qu'elle regardait le danger approcher, toussant davantage d'ailleurs, les yeux exorbité de terreur, de stupeur.

- Qu'est ce que ...

Puis soudain, la guerrière réagit, elle se retourna, faisant une volte pour se détourner des flammes qui approchaient, filant ventre à terre vers le camp, grimaçant à peine quand la peau tendre de son ventre se retrouver en contact avec la terre. Elle avait encore laisser derrière elle des touffes de poils ... Mais ce n'était pas l'important. Et la chatte arriva vers le camp, déjà gorgée de félins en panique. Où du moins, elle voyait le camp, mais avant d'en approcher la barrière protectrice, elle sentit sa patte avant se dérober sous elle, dans une crevasse que la terre trop sèche avait formé. La guerrière poussa un cri. Coincée ... Elle s'agita, tirant sur sa patte, ne réussissant qu'à l'entamé un peu. Une pierre sans doute ... Et à l'odeur de sa propre peur et de la fumée s'ajouta celle de son sang, la faisant fulminer d'autant plus. Ce n'était clairement pas le moment. S'échinant, elle arracha de son ventre une plaque de poil en se frottant contre le sol sec. Sans davantage s'échappée. Et aussi soudainement qu'elle s'était fait happée, la terre s'effrita sous ses efforts, laissant la guerrière pantelante, la gorgée irritée et les yeux larmoyant. Entre temps, non loin, le danger avait avaler davantage de végétation, se rapprochant. Et le souffle lui manquait après ses efforts désespérée pour se libérer, tant et si bien que la toux lui reprit plus fort, l'air devenant plus dur encore à respirer. Agressif, meurtrier ...

L'incendie(1)



Ma cicatrice me démangeait. Cela m'avait été quotidien lors de la longue période de la canicule, car la chaleur venait déranger ma plaie placée sur l'endroit fragile qu'étaient mes lèvres. Récemment, ça allait mieux vu que le temps s'adoucissait, mais cette nuit cela me reprit de plus belle. Je grommelai dans mon nid. Ça y était ? J'étais un vieux qui se plaignait de sentir les intempéries de la météo dans leurs blessures ? Pas question ! J'étais encore un chasseur de cinquante lunes, fringuant et en pleine jeunesse. Je me retournai alors dans ma couche, ayant ainsi vue sur le camp à la place d'être face à un buisson de bruyère. Ma langue passait et repassait sur la plaie refermée, espérant ainsi la calmer. Mais rien n'y fait. Je soupirais, me disant que je n'allais pas réussir à dormir.

Araignée Tordue revint dans le camp en hurlant "au feu".

Je n'allais définitivement pas réussir à dormir.

Je me levai, et dorénavant un hauteur, je pouvais sentir l'odeur de la fumée. Bon sang, notre clan n'avait vraiment pas besoin de ça. Certains chats miaulaient après le chef. Quoi le chef ? Il y avait plus urgent ! Les chatons, les anciens ! J'ai bien voulu aller aider nos chers retraités, mais quand je vis la pelisse rousse et blanche d'Etoile Tropicale, je fus pris d'un frisson de dégoût et préférai vers demi - tour. La silhouette d'Accroche-Coeur disparut dans le tunnel avec sûrement un chaton en bouche. Elle était toujours si dévouée aux petits. J'aurais souris devant les actes de mon amie si le clan n'était pas en état d'urgence. Mes oreilles bien tendues, j'essayais d'atteindre les cris demandant de l'aide le plus vite possible. Mais ce que j'ai croisé avant un quelconque appel de détresse, c'était Nuage d'Aigrette, perdue au milieu de tous les chats qui courraient. Le clan était bien au courant de son état. Ses poumons étaient sensibles à l'effort, mais même sans être guérisseur, je me dis que la panique et la fumée ne devait pas aider. Je soupirai, elle n'endurerai pas tout cela si le sang de notre clan n'était pas si malade.. J'allais la rejoindre, cette apprentie à taille de guerrière, et posai mon épaule contre la sienne.

" Allez Nuage d'Aigrette, appuie toi sur moi. On va réussir à sortir d'ici, à ton rythme. "

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