NUAGE SOLITAIRE ▬ Nothing is impossible, the word itself says : I'm possible ! [100%]

I. LE PERSONNAGE.

• NOMS : Patte Solitaire > Nuage Solitaire > Loup Solitaire.
• GENRE : Mâle.
• ÂGE : 6 lunes.
• CLAN : Rivière.
• RANG : Novice.
• ORIGINE BIOLOGIQUE : 100 % Clan de la Rivière et ceux depuis bien des générations.
• FAMILLE :
- Inconnu > Père biologique, membre du clan de la Rivière.
- Aigle Solitaire > Père adoptif, guerrier du clan de la Rivière.
- Fleur Bleue > Mère, guerrière du clan de la Rivière.

II. LES DESCRIPTIONS.

Le caractère, qu'est-ce réellement ? Cette chose que personne ne prend le temps de réellement exploré. Beaucoup trop s'arrête au physique, comment savoir s'il y a autre chose. Tous se disent : « Celui là-bas est vraiment étrange, je suis sûr qu'il est est mauvais.. » Mais comment réellement savoir ? Apprendre à connaître cette personne, c'est la seule bonne façon…

Nuage Solitaire porte bien son nom. Si sa chère mère l'avait à l'origine nommé ainsi, c'était en raison de sa naissance sans frère ni sœur et que son père n'ai jamais voulu se manifester. Il était seul. Mais à présent, cela le caractérise bien. Les amis ? Très peu pour lui, la solitude lui convient très bien. Comment savoir si ses soi-disant amis ne vont pas se rapprocher de lui seulement pour mieux pouvoir le poignarder dans le dos plus tard ? Aucune façon justement, il n'a confiance qu'en lui même. Du moins presque en lui même. Trois personnes seulement ont son entière confiance, son meneur, la guérisseuse et sa mère. Personne d'autre. Un jour peut être, mais pas pour le moment…

Orgueilleux comme personne, il faut toujours que le jeune chat soit le meilleur lorsqu'il parle de lui même. Le meilleur à la chasse, le meilleur à la course, le meilleur à la pêche, le meilleur en tout. Vantard au possible, le seul moment où il est avec les autres, ne croyez pas qu'il essaye de se rapprocher d'un camarade, oh non, c'est seulement pour lui faire remarquer qu'il est le plus fort, ou bien pour se moquer de lui et le rabaisser. De qui tient-il ça ? Sa mère pourtant est douce et gentille, alors pourquoi lui est-il si mauvais ? Peut être est-ce à cause des moqueries reçu alors qu'il n'était qu'un chaton.

Il cherche souvent les ennuis, il prétend que les bagarres ne lui font pas peur, mais plus lâche que lui n'existe pas. Quand une embrouille devient trop sérieuse, il trouvera toujours une excuse pour s'éclipser et ainsi échapper au combat. Il n'a pas vraiment de force, lors de combat inévitable, il joue plus sur la vitesse et la ruse que sur la force brute comme certains le font si bien. C'est un bon grimpeur également, il joue parfois sur cela pour gagner des combats, rapide pour grimper, il lui arrive de piéger ainsi ses ennemis. Intelligent, il sait l'utiliser à son avantage, lui avant les autres, sauf si les autres sont les trois chats cités plus haut comme étant les seuls détenteurs de sa confiance.

Il est fasciné par un animal, un prédateur qu'il craint énormément mais qu'il aime en même temps, le loup. Il trouve ces monstres des bois très intéressant, et espère que dans une autre vie il pourrait parcourir les bois sous la forme d'un de ces canidés.

Malgré tout, c'est un jeune félin loyal envers son clan. La simple idée de le trahir lui donne la nausée comment pourrait il faire une telle chose ? Jaloux et protecteur, il n'aime pas que d'autre s'approche de ceux qu'il aime. Et encore moins que certains félins tournent autour de personne hors de sa portée. Il se met rapidement en colère, il lui arrive parfois de se blesser lui même par erreur lorsqu'il s'énerve trop. Un coup de patte dans un rocher plus gros que ce qu'il pensait par exemple. La chose qui l'énerve le plus et qui est en même temps un grande peur, c'est que quelqu'un découvre sa plus grande peur, à savoir celle de l'eau. Plutôt moyen pour un chat de la Rivière...

Gommez les ombres nocturnes qui l'entourent, faites disparaître cette brume blanche qui tourne encore et encore autour de la rivière.. Laissez la nuit s'éloigner pour céder la place au petit jouer et à ses couleurs rougeoyantes, ces teintes lumineuses, ces variantes de rouges allant jusqu'au jaune pâle tout en passant par l'orange et le rose. Cette lumière multicolore qui nous permet de mieux distinguer cette silhouette sombre. Afin que nous puissions enfin voir autre chose que ces deux morceaux d'ambres brillants qui flottaient alors jusqu'à présent…

Oui, cette ombre silencieuse s'approche, d'un pas lent mais sûr, c'est un félin, ça ne peut être que cela. Avec sa queue qui se balance doucement, lentement de droite à gauche, effleurant de temps à autre les petites branches ou racines présentes sur le sol humide de la rive de ce grand chemin azur. Quelques gouttes de rosés se sont déposé sur son pelage pourtant pas bien long. Ses yeux brillent toujours autant, de ce même or scintillant. Son visage de face nous montre ses grandes oreilles, droites, à l'affût du moindres bruit. Entre ces dernières, deux petites marques de rayures dépassent. Sa truffe sombre remue légèrement au gré du vent, cherchant une odeur de proie. Ses yeux se plissent légèrement, un petit trait noir remonte jusqu'au haut de sa tête, comme si fait à la peinture, une goutte d'encre noire avait roulé le long des oreilles pour venir se terminer au dessus des yeux, juste en dessous de ses fins sourcils. Au dessus de ceux-ci se trouvent de chaque côté de son visage, un point de couleur grise pâle, cette même teinte claire se trouvant sur le côté de ses joues qui glisse sur le bas du visage pour venir s'achever sur le museau du sombre félin. Sur cette même partie de la tête, sur le bas de son menton plus exactement, se trouve une fois encore cette couleur sombre, noire.

Son poil n'est pas bien long, mais il l'est plus à certains endroit qu'à d'autres, comme c'est le cas pour son poitrail ou encore sa nuque et sa croupe. Trois couleurs se battent sur son corps, trois teintes allant du plus sombre au plus clair, créant par leur lutte un dégradé. Partant du bout de ses oreilles et arrivant jusqu'au bout de sa queue tout en suivant le long de sa colonne vertébrale. Puis commence le combat contre une seconde couleur, la première teinte, la plus sombre se disperse sur ses flancs en de fines rayures noires, certaines marques ont réussis à gagner pour venir se glisser le long de chacun de ses membres et se termine sur le bout de ses pattes. Vient tout de suite après, entourant ces rayures, une couleur grise sombre, plus clair que la première mais restant dans des teintes nocturnes. Cette deuxième couleur est la principale, c'est celle qui est la plus présente sur la fourrure de notre beau félin. En dernier vient une troisième couleur, plus claire, se trouvant quant à elle sur son ventre, son poitrail et sur certains endroit de son visage.

D'un bond puissant, il franchit un petit ruisseau se trouvant sur son chemin, tendant ses pattes, c'est avec un bruit étouffés que ses antérieurs touchèrent le sol, bientôt suivit de ses postérieurs. Il est grand, bien plus que les autres apprentis de son âge. Mais il est mince, maigre même. Lors de certaine saisons, ses os sont visibles le long de ses côtes, son pelage n'étant pas bien épais, il ne cache aucunement son squelettes lorsque la mauvaise saison arrive.

III. L'HISTOIRE.

Une naissance des plus basique, rien de bien spécial, une femelle blanche et brune qui donne naissance à un jeune chaton. Le seul soucis c'est qu'elle était seule, son amant, le père de son fils n'était pas à ses côtés. Était-il seulement au courant que cet enfant était le sien ? Elle n'en savait rien. Et en plus de cela, son fils était seul, aucun frère, aucune sœur pour l'accompagner dans le monde. Elle lui donna un petit coup de langue entre les deux oreilles du jeune félin sombre tout en murmurant son nom : « Patte Solitaire ». Elle ronronna doucement et le laissa s'avancer à l'aveuglette jusqu'à son ventre afin qu'il goutte pour la première fois de sa vie au lait maternel, prenant ainsi son premier repas..

Dès les premiers jours de sa vie, le petit Patte Solitaire était la cible des moqueries, il n'avait pas de père alors que tous ses camarades de pouponnière avait tous leur papa qui venait les voir de temps à autres. Mais le petit restait confiant, il était sûr qu'il arriverait à avoir un vrai copain qui serait comme un frère. Alors il y eut Petit Soleil, ce petit chaton roux qui semblait si gentil, il avait été rejeté par Patte de Corbeau, de moins c'est ce qu'il avait dit. Patte Solitaire s'en méfiant au début, il faisait parti de ceux qui se moquait de lui, mais lorsque le rouquin lui a assuré qu'il avait été forcé. Alors le jeune chaton gris avait sourit et l'avait laissé venir avec lui. Jusqu'au jour où profitant de cette amitié, Petit Soleil l'avait fait tombé dans un ruisseau en le poussant. Il ne savait pas encore nagé, il avait à peine trois petites lunes. Ce jour là, il avait évité de peu la noyade, il avait réussi à se raccrocher à un tronc à la dernière minute. De puis ce jour, et encore aujourd'hui, l'eau lui fait peur, chose qui l'énerve plus que tout aujourd'hui, comment un chat du clan de la Rivière, chats réputés pour leur capacité à nager mieux que n'importe quel autre félin, peut il avoir peur de l'eau ?

Depuis ce jour, Patte Solitaire n'eut plus qu'une seule amie, la solitude elle même. La confiance en d'autres que lui disparut, sauf pour trois matou, la guérisseuse, le meneur du clan et sa mère. Les trois dernières lune en tant que chaton se passèrent ainsi. Sans rien de bien particulier, il restait seul, ignorait les moqueries des autres, presque toutes les nuits il se revoyaient sombrer dans la rivière, manquer de se noyer et quand il relevait la tête, il revoyait les rires moqueur de Petit Soleil et de Petit Corbeau. Parfois, la réalité changeait, le chaton rouquin devenait un soleil de sang, et le jeune chat noir se métamorphosait en nué de corbeau qui venait lui griffer les pattes et le visage pour le faire lâcher prise. Les corbeaux, voici sa seconde grande peur. Une peur idiote, à cause de mauvais rêve, mais cela lui paraît tellement réel à l'arrivée…

A présent, il est un apprenti du clan, et chaque jour il lutte contre ses peurs, lorsqu'il aperçoit l'ombre d'un volatile et le croassement rauque de cet oiseau noir, lui prouvant que c'est bel et bien un corbeau, qu'il doit contrôler ses tremblements, les frissons qui parcourent son être. Il appréhende encore sa première leçon où il devra se jeter à l'eau...

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.