Bande de Blaireaux! ft. Sabre -end

Bande de Blaireaux !

Dents de Sabre avait rejoint la pouponnière, la gueule chargée de menue fougères afin d'en isoler davantage le toit, permettant ainsi aux reines et aux chatons de rester au sec. Il avait peu dormi, comme tous, à plus forte raison que lorsque le vent avait forcit, il s'était déplacer, usant de son épaisse fourrure pour faire barrage et abriter un peu les guerriers les plus anciens. Si certains s'était montré surpris, d'autres avait accueillis son geste en dormant mieux. Rester un matou que le brun avait ignorer superbement malgré qu'on l'eut entendu soupirer et retenir sa frustration de ne point dormir non plus. Et l'aube venu, comme tant d'autres, il était sorti chercher hors du camp de quoi renforcer les tanières.

Sauf que voilà, à l'agitation que causa la patrouille qui revint, il ne pu que dresser l'oreilles. Des blaireaux ? Le long-crocs laissa son poil frémir de ses épaules à sa queue - ce qui eut pour effet de faire virevolter myriade de gouttelettes - non sans poursuivre ses réparations. Il lui faudrait être prudent, volontaire aussi si jamais a meneuse décider de lancer une attaque contre les prédateurs. Le guerrier acheva sa tâche peu après, allant aider les guerriers qui achever de nettoyer leur tanière, se voyant chargée de rapporter de la mousse sèche. Mais il s'était à peine éloigner du camp quand sa patte se posa sur l'empreinte d'un autre et scrutant le sol, il réalisa que les traces venait d'un chat qui s'éloignait du camp. Curieux, alors que l'ordre venait d'être lancer de ne pas partir seuls, il remonta la piste sur deux longueurs de queue. Certains que le chat était seul, il entrouvrit légèrement la gueule pour permettre aux odeurs d'être mieux capter. Jusqu'à être certain de reconnaître Orage d'Or.

Et si Dents de Sabre était obéissant, il n'était pas sot et connaissant son camarade, il s'hérissa en pensant deviner ce que le matou avait en tête. Et c'est certain que l'autre guerrier courrait à la folie que Dents de Sabre prit sur lui de remonter la piste, espérant découvrir Orage d'Or avant que ce dernier ne découvre le refuge des blaireaux.

Bande de Blaireaux !

Le guerrier se crispa en découvrant son camarade déjà au prise avec un blaireau. Tout ne semblait que commencer mais le long-crocs se gonfla, observant la charge de la bête. ais sans intervenir, pas encore. L'odeur du prédateur était par trop prenante, preuve qu'il était loin d'être seul. Et le brun voyait pour le moment Orage se débrouiller pas trop mal. Il avait donc loisir à observer pour tenter de repérer un autre prédateur, et souhaiter qu'il n'y en est pas davantage pour autant.

- Comme tu veux ...

Dents de Sabre avait fini d'observer, il repéra un des rares chênes de leurs côté de la foret, chance qu'il soit ici prêt du terrier d'ailleurs et il grimpa l'écorce rugueuse, y plongeant ses griffes pour se retrouver bientôt à dominer le spectacle en contrebas.

- Je conterai ton courage au clan quand je rapporterai ton corps ? Enfin, si tu juge pas préférable mon aide avant.

Et tout en prévenant son comparse, il s'était mis à arracher les premières feuilles pour les garder entres ses pattes, prévoyant de les lâcher sur le second blaireau dès que ce dernier se montrerai, histoire de laisser à Orage d'Or temps de bien réaliser comme il était dans une sacré crotte de blaireaux, enfoncé jusqu'au cou ...

Bande de Blaireaux !

Dents de Sabre avait beau paraître ne pas s'en préoccupé, il était attentif à ce qui se déroulait sous lui. Des blaireaux à Orage d'Or, il attendait le moment propice pour agir. Encore que, il n'était pas contre pousser un peu son comparse à lui demander de l'aide. Et de préférence, avant d'en être réduit à vomir son propre sang ... et si les premiers coups étaient à l'avantage du félin, la suite offrit ses premières gouttes vermeil, lesquels firent se positionner le guerrier aux longues dents de tel sorte qu'il était à présent prêt à bondir. Physiquement du moins. Car l'un des deux prédateurs étaient à présent fou autant de rage que de douleur et aveugle d'un côté, un avantage à ne pas négliger et dont il fallait à l'inverse, tirer parti au mieux. et pourtant, le chat lui avait aussi gagner une blessure au change ...

- Renard, c'est comme ça que tu penses avoir mon aide ...

Le guerrier laissa passer quelques esquives de plus de son camarades, de quoi juste lui faire regretter l’appellation avant de plonger toute griffes dehors sur le dos du blaireau le plus gros, labourant dès lors de ses pattes arrières et arrachant sous lui du poil noir et blanc par touffe avant qu'un mouvement ne le déloge et qu'il ne doivent bondir hors de portée des deux bêtes. Celui qu'il venait d’agresser le chargea d'ailleurs presque aussitôt et dresser sur ses arrières, Dents de Sabre offrir un déluges de coups de pattes, esquivant sans trop savoir comment les dents jusqu'à ce qu'une patte le fauche.

Sa dernière heure aurait pu arriver ...

Mais le guerrier usa d'une racine que la providence avait laisser surgir non loin pour, d'une poussée de ses arrières, se glisser hors de portée et n'offrir plus qu'à la bête de la fourrure. et les poils dans la gueule firent écumer le blaireau qui chargea à nouveau, ses yeux vicieux bien déterminer à réduire en charpie le chat brun. Lequel était parvenu à se relever, fourrure en bataille, déjà prêt à un nouvel assaut.

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Le guerrier brun esquiva d'un bond et détalla pour entraîner le second blaireau un peu plus loin et éviter à Orage d'Or de ne voir cette seconde bête revenir, puis, à mis chemin, alors que le souffle du blaireau se faisait sentir très proche, bien trop d'ailleurs de ses arrières, le matou bondis contre un arbre, avec juste l'angle qu'il fallait pour changer de direction et laisser ses pattes avants fustiger le prédateur mortel au niveau des postérieurs, accroissant sa rage. Et le blaireau se retourna vivement, assez pour refermer ses crocs sur une patte du guerrier qui hurla sous le choc avant de riposter en se laissant tomber sur le flanc et en offrant à la tête de son adversaire - qui le tenait toujours fermement - une volée de coups rapides. La bête le relâcha alors et sur trois pattes, Dents de Sabre s'écarta. Le blaireau avait le museau en sang et un œil clos bien qu'aucun liquide ne semble en sortir. Pas aveugle donc, juste blesser ? Le guerrier gonfla sa fourrure et feula. impossible de courir tant sa patte le tancé violemment. Mais le matou savait que ce serait pire plus part, pour le moment, la douleur était encore à demi endormi. Aussi il chargea, ce qui surprit le prédateur qui claqua des dents, dans le vide cette fois avant de subir de nouveau coup de griffes. finalement, la bête décida de fuir ce chat furieux, pour voir arriver droit sur lui Orage d'Or. Le blaireau changea alors de direction, non sans au passage y gagner de nouveaux coups de griffes sur son flanc car Dents de Sabre avait profiter de l'occasion pour attaquer de plus belle. Mais le matou brun s'arrêta finalement, laissant le blaireau filer pour s'asseoir et lécher sa propre plaie, les oreilles dressé et attentif à ce qui l'entourait, il nettoya soigneusement sa patte, grimaçant en évaluant sa blessure.

- T'avais pas une idée plus con que celle de venir crever ici tout seul ?

Il avait relever la tête, assez pour observer son comparse à présent, le foudroyant presque de ses yeux vert. Et dit pas merci, je sais de toute façon ce que tu penses de moi. Bien que sans moi, c'est ton corps qu'on aurait rapporter au clan, juste après qu'on est fait venir ici une patrouille conséquente pour chasser ses blaireaux ...

Dents de Sabre se leva, par deux fois il se retrouvait à faire équipe avec le guerrier. La première fois, il s'était seulement agis d'un guerrier du tonnerre mais cette fois ci ... Le matou soupira, avant de regarder autour d'eux. Au loin, on percevait le râle du second blaireau, lequel était visiblement en train d'agoniser. Le son se faisait moins fort a chaque secondes qui s'écoulait. Mais le guerrier lui avait hâte de rentrer, sa patte commençait à s'éveiller et avec, la douleur de la morsure subit qui allait l'handicaper une bonne demi-lune au bas mots. Néanmoins, les deux chats allaient rentrer vivants ... Moindre pertes donc pour l'Ombre. Il reviendra pas de si tôt celui là ... Encore moins avec un blaireau mort dans leur tanière, songea amèrement le long crocs. Néanmoins, il faudrait surveiller cette partie du territoire ... Il lui faudrait donc en parler à Feulement. Un nouveau soupir trahis que le guerrier avait hâte de rentrer, bien qu'il guettait son camarade du coin de l'oeil.

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S'il y avait bien une chose que le prudent guerrier brun n'avait pas envie de partager, s'était l'euphorie de son camarade. Venir avec deux où trois autres guerriers auraient facilité les chose et surtout, aurait peut-être pu éviter que l'un comme l'autre écope de blessures aussi sérieuse.

- Tu agis comme une cervelle de souris ! Persifla le guerrier sans bien prendre la peine d'écouter son camarade, s'en retournant laver sa propre plaie, agacé qu'Orage d'Or soit tellement agressif alors que clairement, seul, il ne serait plus de ce monde. pour autant, aussi agité que fut la queue du long crocs en symbole de son profond agacement, il n'affichait rien de plus. Il connaissait Orage d'Or depuis bien trop longtemps maintenant et savait qu'il était peine perdu pour lui de lui faire entrer dans le crâne un peu de bon sens. Néanmoins, Orage était un camarade fiable sur un champ de bataille et pour cela, Dents de Sabre le respecter un peu. Si peu toutefois ... Finalement il soupira. Y'a prendre des risques en connaissance de cause et ... Toi. Une autre façon de dire à Orage que si Sabre était un couard, il ne serait pas là. Mais que le brun aurait agis avec plus de prudence et de sagesse. Qualités qui faisait défaut à l'autre. Enfin, le guerrier n'avait guère envie de poursuivre sur cette note acerbe, après tout, ils étaient tout deux vivant et lui comptait bien aller voir le guérisseur pour s'assurer de le rester. Et finalement, à la dernière remarque de son comparse, Sabre dressa une oreille attentives avant de répliquer, comme un semblant d'espoir d'une possible entente. C'est que, c'est un ombreux qui m'a mentoré et ... T'es pas un mauvais exemple en combat.

Et c'est sur ses mots que Dents de Sabre se leva, boitant légèrement malgré tout, mais sans plainte. Direction le camp où il comptait bien assurer la mort de l'un des deux prédateurs et, sans doute, la fuite prochaine du second qui avait reçu une bonne leçon. Suivrait après ça, sans nul doute, un moment à éviter les sortis mais le guerrier savait qu'au camp, me^me sans forcer, il pourrait se rendre utile autant en allant vers les chatons, jamais à courts d'envie de jouer, qu'en allant chercher conseils auprès des anciens, en évitant Esprit Soucieux sans doute. C'est que, son oncle ne comptait pas vraiment parmi ses amis ...

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