Messages : 127 Date d'inscription : 21/07/2018 Age : 24
Carte d'identité Âge: 3 lunes (Avril 2020) Description du personnage: Mentor/apprenti:
Sujet: Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire ! 19.03.20 21:00
Patte Dodue
Identité
Âge : 3 lunes
Sexe : ♂
Clan : Rivière
Rang : Chaton
Sang : Pur
Relations : : Père : Forte Racine (PNJ) : Mâle bicolore imposant. Mère : Mille Feuilles (PNJ) : Femelle écaille au regard bienveillant. Sœur : Patte Sablée (PNJ) : Femelle sable, aux marbrures rousses.
Avis politique : Patte Dodue naquit sous le règne d’Etoile d’Or, cheffe qu’il admire énormément et lui soutient tout son mérite. Seulement, s’il se sent protégé sous la tutelle de la meneuse, il subit beaucoup plus ces décisions. Surtout les Olympiades, auxquelles il n’a aucune hâte de participer. La nullité le poursuit, il sait. Quand bien même la cérémonie du lien vise à créer des partenaires compatibles, pour affermir les qualités guerrières des chatons qui en découleront, Patte Dodue sait que la série d’exercice proposées sera exclue à ses démonstrations athlétiques. Et pis, depuis quand l’amour est compatible avec politique ? Cela dit, il adore la Nuit des Etoiles, nuit de dormance sous celles-ci afin de s’expier des pêchés qui nous incombent, et de prières à ceux qui ont quitté la vie pour rejoindre le ciel.
Ce matin-là, la neige avait cessé son déluge. Durant sa chute continuelle, les flocons s’étaient amassés en contrebas, sous une épaisse couche de glace. La gelée du matin cristallisait quelques éclats d’eau devenus solides, et nimbés à la lumière de l’aube. Un dégradé bigarade se dérobait à la lumière du jour, par-delà le rideau de bambou qui l’y filtrait. Bientôt l’astre diurne séjournerait à son zénith, haut dans le ciel, chef-lieu des cieux pour ordonner la cadence du début de journée.
Nichée au creux de la pouponnière, entre les effluves maternels et du sommeil lourd des hôtes de ce lieux, Mille Feuilles argua une oreille vers l’extérieur. Quelle heure était-il ? Ses sens olfactifs en alerte lui assurèrent de la présence d’Edelweiss Sauvage -Femelle en début de gestation- de Papillon Blanc, et ses enfants bientôt apprentis. De nature inquiète, en cette période fluctuante et délibérée pour l’avenir du clan, la Reine s’adonnait à pointer la présence de chacune d’entre-elles, et veiller à ce qu’aucun symptôme soupçonneux ne se déclare au sein de la pouponnière. Ça serait terrible, si l’épidémie sévissait sur les plus fragiles de leurs comparses. Les Reines seraient inconsolables, et le clan perdrait une paire de guerriers en devenir, force de surcroît pour la tribu. Une perte qu’il fallu à tout prix éviter, pour maintenir la pérennité de l’espèce. Ainsi, Mille Feuilles s’accordait un rôle préventif à l’encontre de ses pairs, afin de ne pas inoculer de risques inutiles. Son instinct protecteur prenait souvent l’ascendance sur ses décisions primitives, mais ils avaient beaucoup trop à perdre au détour du ravage de l’épidémie. Si Etoile s’était récemment remise de son mal, plusieurs guerriers eurent déjà péri sous son joug mortel, tandis que d’autres accaparaient déjà les nids libres du trépas de leurs compairs. Le clan odorait la faiblesse et la maladie. Il devenait évident qu’il fallu se soutenir coûte que coûte, patte dans la patte.
Visiblement, le soleil s’était réveillé et parsemait la pouponnière d’un rideau lumineux, filtré comme une pluie de pollen à travers le tissu de bambou que formait le dôme de la pouponnière. Durant un instant, Mille Feuilles profita des derniers filets de chaleur redorant les écailles de sa pelisse d’un nouvel éclat, comme si un banc de poissons agiles agitait la croupe de la rivière, à la saison des feuilles nouvelles. La Reine ronronna à cette pensée avant d’étirer longuement ses membres endoloris par sa nuit agitée. Sitôt ébrouée, et enhardie par quelques coups de langues vigoureux, la femelle tenta d’éclipser son ombre hors de la pouponnière, malgré ses flancs arrondis, pour ne pas espérer interrompre la fin de nuit de ses camarades de tanière. Mille Feuilles les couva d’une œillade maternelle : leurs croupes se soulevaient au rythme d’une respiration paisible. Parfois, elle enviait leur facilité à se détacher des soucis pour s’endormir. Quant à elle, son instinct lui indiquait un problème imminent, que son esprit ne pouvait encore déceler. Chipant une proie maigrelette au-dessus de la corne d’abondance, Mille Feuilles traversa la poudreuse à sauts de biche, avant de rejoindre la tanière du guérisseur.
- Echo des Ruisseaux ? Sa voix ricocha sur les parois de la tanière. Seul le silence lui répondit. Visiblement, le mâle n’habitait pas les lieux. Bizarre. Peut-être était-il allé remplumer sa réserve de plantes, décimés par les besoins des plus nécessiteux ? La reine n’osait s’approcher du nid du guérisseur et ses compagnons confinés, enclave emprise de maladie. Néanmoins elle laissa rouler sa proie à l’entrée, avant d’y sonner le glas : Pluie Battante ? Si tu as faim, je t’ai laissé un petit encas ! Un petit rire secoua ses épaules : le mâle ronflait comme une ruche d’abeilles glanant leur réserves de miel.
***
Ce matin, tout le monde clamait le nom du guérisseur perdu. Envolé rejoindre ses ancêtres. On dit qu’il eût succombé à la maladie qui lui incombait de soigner. C’en était presque trop prévisible, et pourtant Mille Feuilles ne voulait guère accepter cette folie. La manifestation du choc se révéla par nombreuses courbettes, déférence ou encore larmes étouffées. Mille Feuilles n’entendait rien, les cris et les pleurs semblaient en sursis à ses oreilles frémissantes. Sa voix restait cloitrée dans un étau de ferraille impalpable au fond de sa gorge, que seule une respiration saccadée pu s’en extirper, la gueule mi-ouverte. La patrouille de l’aube avait découvert aux abords du récif riverain, le corps d’Echo des Ruisseaux, sans vie, s’étant endormi sur la berge pour profiter d’un dernier sommeil symbolique. Python Balafré et Sangsue Cendré étaient revenu, le minois lugubre et la croupe chargé d’un fardeau félin, disparu. Mille Feuilles demeurait concentrée sur les mouvements répétitifs de ses membres inférieurs, dont les doigts rangeaient et ressortaient simultanément ses griffes de leurs fourreaux. Un geste simple, qui lui permit de maintenir son angoisse dans l’antichambre de sa gorge nouée, et apaiser son cœur furibond en proie à s’extirper de sa prison thoracique.
Dans sa torpeur, la Reine oublia presque les caresses tendres que lui offrait Forte Racine, son mari. Sitôt remarqué, Mille Feuilles se hâta de se lover au creux de son encolure pour se délecter de son odeur qu’elle enviait tant. Une larme solitaire dévala le galbe de sa joue. C’en était trop.
- Comment allons-nous faire ? demanda-t-elle d’une voix tremblante, qui ne tarderait pas à se consumer sous les larmes. Son menton vibrait déjà sous l’émotion, mais ses yeux retinrent ses pleurs. Elle enchaîna, plus fataliste : Echo des Ruisseaux est mort ! Ses précédentes apprenties se sont désistées face à l’épidémie ! Plus personne n’est là pour le remplacer, et quoi qu’il n’en fût, personne ne sera à sa hauteur pour assumer sa fonction !
- Respire Mille Feuilles, on va trouver une solution. J’ai ouï dire que Brasier Glacial accompagnait Feuille de Saule par-delà le flanc de montagne, à la pierre de Lune. Paraît que les étoiles lui ont envoyé une feuille de saule, comme signe ! Et même qu’il lui aurait fait un clin d’œil, histoire que ça rentre un peu plus ! Ajouta-t-il en liant geste à la parole, espérant arracher un sourire à sa compagne. Cependant, il reprit d’un ton plus doux. Ne t’inquiète pas pour nos petits. Tu as entendu comme moi l’allocution d’Etoile d’Or : Le Clan du Tonnerre tend la patte aux plus nécessiteux d’entre nous. Rien ne nous empêche d’aller quêter la compassion d’Amour-en-Cage, en cas de danger, tu ne crois pas ?
Mille Feuilles, acquiesça résignée. Forte racine était beaucoup plus clairvoyant et offrait une vision éclairée et optimiste à sa compagne, dont les nuages gris embrumait le paysage qu’elle imaginait toujours macabre. Malheureusement, une majorité de félins s’étaient déjà dirigés vers la dépouille d’Echo des Ruisseaux, pour un dernier échange en guise d’adieux. Mille Feuilles espérait que son futur accouchement se passerait sans encombre, bien qu’il fallût compter sur un novice en termes de soins. Pour l’heure, elle enjoint ses prières à celles de ses camarades, afin d’accompagner Echo des Ruisseaux rejoindre ses aïeux.
La naissance
Dans un ultime cri de douleur, Mille Feuilles éjecta une seconde poche de liquide, renfermant le cadet de ses souriceaux. Le guérisseur s’empressa de percer la membrane diaphane à laquelle le chaton tentait par mille réflexes de s’extirper. Sitôt libéré, le chaton exprima sa liberté par un pépiement suraigu, assurant à l’assistance qu’il vivait. Ses poumons immatures et sa respiration fragile happaient à grandes goulées l’air vivace, qu’il désirait pour respirer. Ses sens olfactifs furent agressés par un déluge d’odeurs méconnues et indissociables à son odorat juvénile. Seul un arôme sucré persistait. Doux et onctueux comme la saveur délicate d’une friandise. L’appât du met sirupeux, le fit saliver. Il avait faim, et se battrait pour avoir son dû !
Hélas, un ennemi voulu obstruer sa quête. Une chose pleine de piques assaillait son pelage comme pour lisser sa croupe, et l’éloigner de sa progression vers les mamelles nourricières. Sans compter que l’assaillant fût mouillé et visqueux, et que son haleine oppressante étouffait les effluves doucereux de son futur repas. Le chaton eût beau protester et crier à l’injustice, rien n’y fit. Ainsi, les griffes molles épinglées à la mousse meuble, le nourrisson glissa sa bedaine contre les feuilles que constituaient son nid, à contrecourant de la salve d’épines qui l’attaquaient. Vilain ! Laisse-moi tranquille ! Mais soudain, la peau de sa jugulaire se souleva, étirée comme élastique tendu. Il volait ! Quelqu’un l’avait-il entendu ? C’était maman, elle sentait comme la nourriture !
Ladite mère, heurta son petit contre sa réserve de lait, pressant celui-ci contre une tétine pleine. Le guérisseur l’eût averti de l’importance de la première tétée pour les nouveau-nés. Ainsi, le lait se composait essentiellement d’une source riche et abondante en protéines, assurant les défenses des chatons et les immunisant contre les maladies à venir. Mille Feuilles ne gardait aucun souvenir du nom alambiqué que portait cette production grasse et essentielle à la survie des chatons, mais elle savait qu’avec une seule paire d’enfants, ces derniers survivraient assurément.
- Des chatons en pleine santé ! Chantait Forte Racine à la cantonade, en écho à ses propres pensées. Mille Feuilles lui avisa un regard soulagé, promu par une promesse de survie réalisée. Tout s’était bien passé finalement. Comment souhaites-tu les nommer, mon sucre ?
- Tu as le droit de participer, tu sais ! objecta sa compagne, l’œil brillant d’émotion.
- Certes, mais tu connais mon talent succin pour donner des noms. Et tu sais qu’avec moi, nos enfants ne seront ni très chanceux, ni très fiers de les porter. N’est-ce pas mon écureuil des champs envolés ? Minauda-t-il d’un ton badin, comme pour personnifier son défaut.
Mille Feuilles ricana grassement. Son compagnon n’en ratait jamais une pour s’illustrer dans son rôle d’imbécile, ce qui eût l’effet escompté auprès de son public. Seule Mille Feuilles avait su déceler un esprit embrumé mais réfléchi, entre deux blagues et une paire de quolibets peu élogieux à son insu. La Femelle ventait presque son discernement qui lui offrit le cœur de son mari, en gage de complaisance. D’un coup de patte, elle l’invita à proposer un prénom pour le petit mâle qui se remplumait l’estomac à grands renforts de tétées, gisant près de son ventre. Un affamé qui désirait vivre, constata Mille Feuilles avec un mouvement de moustaches, émue.
- Choisis bien, il n’aura qu’un seul prénom, le nargua-t-elle pour le presser.
- Patte Dodue ! C’est mignon, et ça le représente bien ! Il sera fort, robuste, avec la patte leste lorsqu’il combattra, déclara Forte Racine, la voix empruntée comme s’il récitait une prophétie. Un papa fier de ses rejetons, à n’en point douter ! A toi de jouer, maintenant !
- Patte Sablée !
- Rapide et intrépide ! Son poil roux restera gravé dans la rétine de ses ennemis ! Ronronna-t-il sous sa litanie de slogans pompeux et démesurés. On aurait presque prédit qu’il gonflait son égo, via les futurs exploits de ses enfants, excusant la génétique pour s’autocongratuler.
Caractère
Indolent : Apathique, mais pas dynamique ! Chantera certainement Patte Dodue, lié d’un sourire désolé à votre encontre. Pourtant, son crédo habituel est symbolique de sa nonchalance maladive. Honnête avec lui-même, Patte Dodue ne manque pas de remarquer que sa mollesse lui porte préjudice, et prédit un entraînement rigoureux durant ses séances d’apprentissages à venir. A dire vrai, ça ne l’enchante pas des masses. Entendre son futur mentor le rabrouer comme on laboure un ruisseau en quêtant la truite sur la berge, ne l’épuise rien que d’y penser. Patte Dodue n’aime pas les réprimandes. Et à juste titre : Pourquoi ne pas plutôt flâner près des nappes d’eau qui bordent la rivière ? Pourquoi apprendre à se battre, s’il faut préférer la diplomatie aux comportements belliqueux ? Patte Dodue ne comprend pas, mais ne préfère pas s’y opposer. Les grands font bien ceux qu’ils veulent, tant qu’ils le laissent dormir sur sa couchette, le soir.
Paresseux : Doublé d’un sens aiguë du confort, Patte Dodue aime bien se pourvoir pour accueillir Morphée, à la nuit tombée. Bien qu’il puisse dormir sur n’importe quelle plateforme, le chaton aime les nids de mousse rembourrés par une liesse de feuilles craquantes, préparés avec amour par les apprentis. Ahah ! Vous avez cru qu’il prendrait plaisir à tisser le bambou, pour en créer une enclave lustrée par un carquois de plumes colorées ? Naïf vous êtes ! Plus il se prélasse, mieux il se porte ! Patte Dodue est un enfant qui aime qu’on lui porte de l’affection, d’autant plus s’il peut s’abstenir de mettre la pierre à l’édifice. Et puis, les apprentis sont si gentils ! Chaque jour, prennent-ils à cœur leur pauvre besogne d’amasser les selles des chatons, et remplir leur couffin de plumes douces ! Profiter d’un sommeil bienheureux, bercé par la quiétude de son environnement, est pour lui, le meilleur cadeau qu’il puisse leur faire.
Maladroit : Autant dans ses paroles que dans ses gestes, Patte Dodue est un sacré boulet. Si sa démarche est lente et pesante, marquant la terre meuble de chacun de ses pas alourdis par son poids, et son manque cruel d’agilité, c’est bien pour ne pas trébucher ! Les nombreux glissements de terrains que forment la combe du clan, créer un terrain soulevé par moult remous de sable malléables, associés à diverses dunes de terre inégales et dispersées, aux quatre coins du clan. Quelle horreur ! Comment ne pas tomber, se cogner, ou encore s’écorcher si le sol change de forme chaque qu’on y pose les pattes ? S’il est instable, impossible de le connaître par cœur ! Comment font les immenses guerriers pour ne pas s’y échouer ? Grâce à leurs grosses griffes ? Fallait-il nager dans le sable pour rejoindre sa tanière ? Pourtant, et durant de nombreuses lunes, Patte Dodue, ne cessera de faiblir et capituler aux grains, qui l’auront fait crouler dans leur tourbe. Et pas que ! Patte Dodue est bien trop distrait, pour prévenir du danger. Ainsi, il embrassera les bambous du museau, câlinera la rivière, et giflera les roseaux, qui sauront s’en venger.
Mais si sa malhabileté peut être corrigé à force d’entrainements, la locution du chaton laisse d’autant plus à désirer qu’une paire de pattes écrouées au creux d’un roncier ! Patte Dodue n’est pas méchant. Mais il manque cruellement de tact. Sa mauvaise manie à laisser filtrer chaque pensée qui lui court l’esprit, a tendance à lui faire souvent défaut malgré lui. En effet, certaines vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, surtout aux inconnus. Une mauvaise offre qui serait assurément mal accueillie par un guerrier belliqueux, prêt à en découdre. Car l’extérieur est pernicieux, et l’inconnu est imprévisible. S’il se mettait involontairement en mauvaise posture, son erreur vaudrait cher. Seulement, Patte Dodue est étourdi. Il ne pense guère à la portée de ses mots, qu’il croit bouffis d’amabilité et d’altruisme. Il pourrait presque paraître impoli aux à l’ouïe d’autrui, tandis qu’il cherche à attiser la sympathie. Eh bien, tu as tout faux mon vieux !
Rêveur : Si Patte Dodue regarde aussi souvent le ciel, c’est qu’il imagine un torrent de mouton, perclus à travers les nuages, courant sur le ciel, cherchant la chaleur du soleil. Rêveur. Un trait qui sied à merveille aux patriotes du sommeil ! Or, Patte Dodue vit dans ses songes, de jour, comme de nuit. Il conceptualise les formes et les odeurs, transforme et personnalise ce qu’il voit, sent, entend. Chacun de ses sens ondoient au gré de son imagination versatile. Il aime créer les histoires des personnages qu’il perçoit, imiter ce qu’il voit, écouter les aventures de ceux à qui il tend l’oreille, et tenir la conversation avec répartie à ceux qui le malmènent. Patte Dodue n’est jamais seul. Son esprit furibond édifie une histoire dont lui seul est l’écrivain, et le personnage principal. Patte Dodue aime rêver, mais apprécie-t-il les partager ? Rien n’est moins sûr. Rares sont les amitiés que Dodu façonnent jusqu’à ouvrir la porte de ses songes. Ça serait le rendre vulnérable. Aussi préfère-t-il des relations superficielles, sans encombre, qu’il pourra partager sans ambigüité. Autant qu’elles s’étiolent par maladresse de sa part, que par destruction de ses rêves.
A contrario, si chaque parcelle d’évènement grossit ses fables, et ses illusions, Patte Dodue rêve plus qu’il ne vit. Plus spectateur qu’acteur de ses mouvements. Cela prévaut un esprit évaporé, et une carence d’attention. Patte ne peut guère pris sur le vif, puisque trop balourd pour concevoir un danger imminent, doublé d’un air ahuri car piégé dans ses songes. Beaucoup trop long à la détente donc. Je vous souhaite bonne chance.
Spirituel : Toute sa vie, Patte Dodue tentera de comprendre les étoiles qui parsème le ciel de nuit, après chaque crépuscule. On dit que chaque perle cristallisée sur la toison argentée, est l’allégorie d’une âme défunte, partie chasser avec le Clan des Etoiles. Un clan particulier qui dénude chacun de ses futurs hôtes des querelles d’antan, et des rivalités de naguère, motivé par le Code du Guerrier et des frontières que chaque Combattant doit respecter. Ainsi les membres de ce clan particulier, sont unis dans la paix et le repos éternel, séjournant au gré de leurs envies, et des œillades tournés en contrebas, vers la vivacité disparue, animant les jeunes et les plus vieux. Patte Dodue est persuadé que chacun a sa place promise lorsqu’il naît. Et que son destin ne dépend que du bon vouloir du Clan des Etoiles. La tribu jonche chaque histoire de difficultés, que leur poulain doit surmonter. Si nos choix nous sont propres, et résonnent notre route, mais le bonheur et les malheurs, sont prônés par un concours de circonstances que nous ne pouvons changer. Voilà ce que pensera Patte Dodue au fur et à mesure de son évolution. Chacun de ses conseils, de ses paroles, seront identifiés aux étoiles. Il se demande souvent, comment les guerriers de naguère se sont trouvés là. Car pour mourir et obtenir une place de choix au sein de la tribu à la chasse perpétuelle, il faut en être digne.
Physique
Patte Dodue est comme son nom l’indique, potentiellement rond. En effet, ses formes ne font pas dans le filandreux et la dentelle ! Après tout, le chétif serait bien contraire aux rites de l’enfance ! Ainsi, ses joues et ses flancs sont bien remplis, ses pattes costaudes et les larges, tandis que son museau est épaté et grossier. Joli portrait, n’est-il pas ? Evidement, si nous rentrons dans les détails, nous pouvons aviser un regard bleu hagard, presque perdu, sous ses paupières tombantes. Rien ne semble briller, ni attiser la lumière de ses prunelles. Pas d’excitation, pas de feu enthousiaste, à l’instar de ses congénères. Seule la sérénité demeure. Rien ne semble atteindre le chaton, si ce n’est les bras confortables de Morphée, qui l’appellent continuellement. A l’évidence, ce petiot ne consent qu’à ouvrir la gueule pour bailler. Ce qui a pour effet d’élever deux plumes poilues, de chaque côté de sa mâchoire, leur éclat détonnant sur le noir de son menton. Couleur qui s’étend du mi-poitrail, jusqu’à l’intérieur de la queue et le bout de l’appendice, en passant par les quatre pattes, le ventre et stoppant sa course à mi-flanc. Patte Dodue paraît avoir détrempé une pelisse immaculée, dans un ruisseau de peinture, qu’il en fût obligé d’immerger la moitié de sa silhouette, pour en sortir à double versant. Seulement, gorgé d’eau, le matou se hâta de s’ébrouer ; et dans son raffut, quelques gouttes véhémentes vinrent s’agglomérer dans les hauteurs de son pelage. Leur union maculait son dos de diverses souillures disparates et dissociées, s’apparentant à quelque nénuphar sombres gisant sur la croupe des affluents. Or, si le descendant de son corps portait sur l’ébène, quelques résidus encore vierges semblaient s’être abstenus de baignade forcée. Etrange que ce soient ses pattes, cela-dit. Ainsi donc, la patte avant droite et l’arrière gauche dénudent leurs doigts de couleurs, tandis que les deux autres sont exempt de noir, du jarret jusqu’au griffes. Teintes inégales, esprit versatile.
Du haut de son jeune âge, la silhouette enrobée par les rondeurs enfantines, le chaton est envahi par un duvet furibond et hirsute, dressé sur son échine à l’instar d’un porc-épic en furie ! Future fourrure longue et pleine de noueux en vue ? Peut-être. Mais au-delà de l’humeur de sa pelisse sauvage, se dissimulent deux minuscules oreilles, trônant sur son crâne comme deux alouettes, perchées sur un arbre, chassant la rumeur et les conversations. Quoique le chaton manque d’ardeur à tirer les vers du nez à autrui. Certainement les maudites tourbes de poils, qui contraignent son audition. Ou alors est-ce simplement qu’il ne porte guère à l’écoute, oreilles aux aguets, lorsqu’on lui tient un début de conversation. En effet, son air éteint et ses prunelles tombantes, n’embellissent aucunement le portrait. Difficile de ne pas se dépeindre comme un benêt malotru aux yeux des plus grands, lorsqu’on ose déployer la mâchoire pour bailler. Par ailleurs, et sous ses attraits ennuyés, Patte Dodue n’en est pas moins sincère sur sa dévolue fatigue. En effet, le chaton est soporifique. Sa voix est encore fluette -encore immature- mais désincarnée, presque inaudible, voguant sur les strates impalpables du vent, puis disparue. Ses rares paroles lézardent dans le décor pour s’y fondre, tel une allure fantomatique perdue. Patte Dodue est si souvent perdu dans ses songes, que ses mots semblent retranscrire le théâtre mélodramatique de sa caboche. Pauvre garçon ! Sans compter qu’il ne cesse d’étirer en longueur chacune de ses phrases, et articule toutes les syllabes de ses moindres phrases, histoire que l’interlocuteur prenne le temps de comprendre. Lui-même n’apprécie que peu, ceux qui s’affolent, s’excitent, ou tirent des conclusions hâtives. Être pressé c’est aller trop vite en besogne. N’est-il pas aimable ? Pourtant, essaie-t-il chaque fois qu’il croise un guerrier occupé à sa besogne, d’applaudir ses efforts, ou encore de complimenter la parade d’un chaton maladroit, ayant revêtu l’habit de chef. Car réchauffer le cœur des autres, exaltait la chaleur du sien.
Sous ses airs gauches, et sa démarche encore lourde et pataude à son âge, Patte Dodue deviendra grand. Mais surtout gros et lourd. Ou encore très robuste. Durant sa prise de poids continue, ses muscles s’élargiront, et troquera sa maladresse contre une stabilité qui sera difficile à contrer durant les combats.
Et vous ?
Surnom : Oz' (oui comme le magicien )
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Dernière édition par Patte Dodue le 23.03.20 17:51, édité 3 fois
Tempête de Suie ▬ Guerrier
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Sujet: Re: Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire ! 19.03.20 21:27
Bienvenue ! Bon courage pour finir ! Il a l'air drôlement sympa ce petit. Hâte de pouvoir RP avec toi à l'occasion !
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Merci beaucoup à Loupiot pour l'avatar et la signature du beau Suie
Je la laisse, parce que j'ai pas crédité la bonne autrice pendant longtemps, désolée Waki:
Signa par Waki (merci beaucoup )
Suie t'insulte en #856D4D
Anciennement:
Tache d'If, ancienne meneuse du Vent assassinée - Par Louaseau
Aurore (Soleil), fondatrice de la Tribu du Soleil - Par Firamary
Patte Dodue Δ Petit
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Sujet: Re: Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire ! 19.03.20 21:46
Merci ! Avec plaisir, dès que j'ai fini ma pres', c'est quand tu veux ! :D Et avec plaisir pour le mentorat
Dernière édition par Patte Dodue le 22.03.20 14:30, édité 1 fois
Eclipse Rousse ▬ Guerrière Administratrice
Messages : 991 Date d'inscription : 06/07/2017 Age : 25 Localisation : Belgique une fwè
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Sujet: Re: Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire ! 20.03.20 10:23
Coucou Oz ! Et re bienvenue ^^ Topic it t’a laissé te connecter c’est cool :3
Le petit a l’air intéressant, avec son caractère nonchalant x) Oreille voudra le secouer mais Mug sera amusée. Si jamais ils s’entendent bien, on pourrait imaginer une future mentor ?
Carte d'identité Âge: 69 lunes (février 23) Description du personnage: Mentor/apprenti: //
Sujet: Re: Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire ! 25.03.20 1:07
Bienvenue ! Tout me semble bon, alors je valide =3 (Juste j'ai vu que tu avais déjà posté dans le carnet, mais normalement, tant que tu n'es pas validé tu n'as pas le droit. Voilà, petit point sur ça =3)
Félicitations, tu rentres dans l'Empire de PB, attention, ça tâche
- d'abord faut aller te faire recenser car ici, on aime faire des listes, donc rendez vous ICI pour donner le nom de ton chat, et ICI pour nous donner ton petit nom, qu'on se perde pas dans les DC - ensuite, pour commencer à jouer, on te conseille de créer une fiche de liens ou une demande d'histoire ICI et de regarder les liens proposés par les autres, voir d'ajouter ton carnet si t'as la foi de tenir tes rps à jour - si t'as bien joué et que t'as choisi dans le panneau de nouvelles un Clan prioritaire, on t'offre des pépètes - et clou du spectacle, si tu veux t'imprégner de l'esprit salé d'ici, bouffer de l'embrun, tu peux regarder la propagande du forum, c'est cadeau, c'est ICI - et n'oublie pas notre petit sondage sur l'intégration : www.
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Merci Fira
Beaux dessins <3:
Merci Nix
Couleur de Saule : #3B98B3
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Patte Dodue // J'ai retiré les cookies de mon régime alimentaire !