ça roule? (avec Molly) - abandon

Je ne suis pas sensé être là.

Mais alors pas du tout.

Je suis un guerrier loyal, et désobéir, j'aime pas ça. A la base, j'étais juste parti chasser. Je pourchassais un rat particulièrement vif quand je me suis rendu compte que je m'étais drôlement éloigné du territoire de l'Ombre. Tellement que j'avais même traversé le Chemin du Tonnerre. Un peu de plus et j'empiétais chez les chats du Tonnerre, quelle horreur ! Histoire d'éviter une guerre de voisinages, je me suis rapproché des nids de Bipèdes. Pour une fois, sans arrières pensées, je voulais juste longer ces espèces de grosses tanières pour retrouver un chemin vers mon territoire.

C'est tout.

Bon, je dis pas que je prenais pas mon temps. En fait, je me sentais pas si mal, même si j'étais un peu nerveux à l'idée d'être vu par ici. Et puis j'avais beau trouver les Bipèdes intéressants, j'avais pas envie de me faire attraper non plus ! C'était dangereux ici, si on baissait sa garde. Alors je regardais bien autour de moi, quand...

Un chat. Dans un petit carré d'herbe entouré d'une barrière de planches. Rien de bien spécial, des chats domestiques y'en a plein par ici. Mais...

Qu'est-ce que c'est que ce truc sur lequel elle est... Posée? J'ai du mal à comprendre ce que je vois. Alors je m'assois sur la barrière, et plisse les yeux pour essayer de comprendre. C'est une chatte, je crois, mais son odeur est bizarre. Et ses pattes...

On dirait...

- Qu'est-ce que t'as derrière toi?

C'est pas très poli, et pas très malin de se faire remarquer en terrain inconnu, mais je peux pas m'en empêcher.

CA ROULE ? - LUNE 1 - AGE 17 L.


Je m'habituais, l'air de rien, à mes pattes de Monstre. Je m'étais bien entrainée avec Whisky, mon grand voisin tout gentil, le jour où on me les avait mises. Entre temps, une lune passa, et je ne vis pas souvent mon voisin, ayant été renfermée un moment à l'intérieur à cause du mauvais temps, et les seuls jours où j'étais de sortie, cela ne semblait pas être son cas. Peut-être avait-il pris peur de mon appendice, ou bien avais-je été ennuyante ? Avait-il de meilleurs amis ? Tant pis. Laisser passer le temps sans rien en attendre, c'était devenu ma spécialité. Puis, même en faisant rien que tourner dans mon jardin, j'étais passée de la simple marche à une course un peu honnête ! Les pattes m'obéissaient de mieux en mieux mais autant rester sur mes gardes.

Je faisais juste le tour des plantes, reniflant les diverses odeurs que des chats y ont laissé. Pas de Whisky, et quelques autres odeurs qui me firent froncer mon museau. Erk, quand on avait vécu 4 cycles dans des pièces aseptisées, les effluves sales et musquées me piquaient sévèrement la truffe. Concentrée sur la base des barrières, je fus extrêmement surprise d'entendre une voix grave miauler au-dessus de moi. Pas un bonjour, pas une insulte, juste.. une question. Mais posée par un gros gros gros chat clair au museau foncé, aux sourcils recouvrant ses yeux.

" Euh b-bah euh je... "

Je marchai -roulai ?- en arrière, la tête plantée entre mes deux épaules. Je couinai quand par mégarde, mes "pattes" arrières écrasèrent ma queue. Panique. Peur. Je basculai sur mon flanc. Surtout les sales pattes arrières qui m'avaient désobéie, je le savais que je ne pouvais pas baisser ma garde. Impossible de me relever car si elles avançaient et reculaient, je n'avais pas trouvé comme les obliger à se plier pour pouvoir m'asseoir, me coucher, ou bien me relever de sur le côté.

"C-c'est mes pattes arrières... des méchantes pattes arrières qui me font tomber. " feulais-je contre elles et moi-même.

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Elle était jeune, en fait. Je m'en étais pas rendu compte en la regardant de loin. Mais quand elle se cassa la figure, l'espèce de... Chose... Accrochée à son corps l'entrainant et la faisant finir sur le sol, et qu'elle se mit à bredouiller quelque chose que j'entendis à peine... Ben, je me dis qu'en fait, c'était une gamine.

Mais une drôle de gamine.

Ce truc... Ces "pattes arrières" comme elle disait...

On aurait dit des pattes de monstre.

J'ai beau être curieux, je vais pas non plus laisser une chatte en détresse dans la panade. Même si elle est pas de mon clan. Les chats domestiques sont pas dangereux, après tout, et celle ci a l'air de ne pas arriver à se relever. Et j'aimerais bien voir ces pattes de plus près...

Alors je descend de la barrière, frissonnant un peu quand mes pattes viennent fouler l'herbe. C'est très, très, très interdit, ce que je fais là. Si ça revenait jusqu'aux oreilles de mon chef, je me les ferais drôlement tirer. Les oreilles. Espérons que ça ne soit jamais le cas...

Quand j'arrive près de la chatte, je me rends compte que c'est pas vraiment des pattes. Enfin, si. Mais c'est pas les siennes. Je vois des pattes de chat, normales, comme les miennes, qui partent de son arrière train et qui... S'arrêtent. Brusquement. J'ose à peine imaginer ce qui a pu lui... Couper? Les pattes comme ça. Sacrément sale blessure. Et les pattes de monstres, elles sont comme attachées à son corps. Tenues par tout un tas de trucs bizarres. Mais c'est une chatte normale, en fait. Juste... Avec ça qui se trimballe derrière elle.

- Queue de Babouin.

Je sais pas pourquoi je me présente. Peut-être parce qu'elle a un peu l'air d'avoir peur. Et parce que comme j'ai décidé de l'aider, je préfère qu'elle se mette pas à paniquer.

- Tu as besoin d'aide pour te lever? Tu peux t'appuyer sur Babouin, si tu veux.

Pas sûr que ça marche. Ça a l'air casse-gueule, son truc. Je me vois mal être capable de bouger sans mes pattes arrières, même avec des morceaux de monstre collés aux fesses. Elle devait galérer. D'où sa chute.

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Le gros chat beige descendit de la barrière quand il remarqua que je ne pouvais rien faire. Pas de fuite, pas d'attaque, une petite proie inoffensive. Fini de feuler contre les pattes de monstre qui avaient voulu me manger la queue, un danger plus direct venait vers moi. Et avec son visage impénétrable, aucune idée de ses intentions. Aucun sourire pour me rassurer, mais d'un côté, pas de mauvaise lueur dans ses yeux... enfin je crois. Comme si j'avais osé le fixer dans les yeux après tout ! Quand il fut tout près de moi, je tremblais. Il était vraiment énorme en fait. Je fermais fort les yeux, comme je le faisais depuis petite pour me protéger du danger. Si je ne le voyais pas, il n'était pas là. Si je ne le voyais pas, il n'était pas l-

" Queue de Babouin. "


Q-queue ? Queue de quoi ? Je jetai un coup d'oeil rapide, l'oeil droit vu que je maintenais l'oeil gauche -l'angle où se situait l'inconnu- fermé. Ma douce queue avait effectivement mauvaise mine après que mes pattes l'aient attaqué mais de là à la traiter de.... je-sais-pas-quoi ! Mais bon, une fois la réaction primaire passée, mon cerveau remarqué qu'il n'y avait pas eu de ton menaçant dans ces paroles, et ni dans celles qui prononça ensuite ! Il proposa de m'aider, comme Whisky. Les oreilles toujours plaquées en arrière, je ne pus refuser cette nouvelle aide car je m'étais de nouveau coincée.

" J-je pense que ce serait plus facile que vous me poussiez pour que je me relève. Il faut juste relever les pattes de monstre tout droit. Je me débrouillerais pour le reste à la force de mes pattes avant. "

Pattes qui se renforçaient à force d'être mobilisées. Qui sait, un jour, j'arriverai à me hisser debout de moi-même.

Dorénavant que ce chat était près de moi, son odeur piquante, piquante comme celles que je pouvais sentir le long de mes plantes, vint gratter ma truffe. J'éternuais, toujours trop sensible à la puissance des odeurs extérieures.

" A....aaaaaTCHI !! "

Je rentrai de nouveau ma tête entre mes épaules, espérant que le son fort ne l'ait pas énervé.

" Ah ! Ex-excusez moi ! C'est que vous sentez fort la forêt. "

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Je me doutais que ça allait pas être facile, mais là... Ça m'a l'air plus compliqué de prévu, de la remettre sur ses pattes. Pendant que je réfléchis à ce qu'elle vient d'expliquer, à comment je devrais me positionner pour qu'elle puisse s'appuyer comme elle le veut, elle m'éternue un peu dessus.

Ok.

Allez, on va dire que je lui en veut pas, en plus elle s'excuse et puis elle a toujours l'air aussi angoissée. Et jeune, aussi, plus que je le pensais au premier coup d’œil. Donc même si elle a un peu sous entendu que je pue, je laisse courir. Je trouve bien que les guerriers des autres clans puent, moi aussi, ça devrait pas m'étonner que mon fumet lui fasse bizarre. Alors je lui fait un petit mouvement de tête, histoire de dire que c'est pas grave.

Je préfère me concentrer sur ce que j'ai à faire. La relever. Alors. Je me baisse parce que je suis vachement plus grand qu'elle, et que j'aime autant avoir l’œil sur ce que je fais. Elle a dit qu'il fallait remettre les pattes de monstre droit. J'ai beau aimer regarder les monstres, j'en ai jamais touché un seul. Ou approcher d'aussi près. Même si les bouts de monstre attachés à la chatte sont petits et ont l'air morts et immobiles... J'hésite. Mais comme je suis déjà allé trop loin en sautant dans ce jardin, autant aller jusqu'au bout. Ma patte vient effleurer une patte noire et dure, froide, ça me fait bizarre mais il se passe rien. Alors j'appuie dessus avec un peu plus de force, pour les redresser.

- Comme ça?

Ça a l'air droit? Je dirais. Pas sûr que ça soit sensé ressembler à ça. Mais je pense que si elle essayait de pousser sur ses pattes, les vraies pattes de chat de devant, ça pourrait marcher.

- Essaie voir? Tu peux t'appuyer sur Babouin si besoin.

Pour ça, je reste un peu collé à elle, si elle veut poser son épaule contre la mienne ou quoi. Je sais pas, c'est bizarre en fait.

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Le nouvel arrivant ne se montra pas en colère après mes excuses, je secouai donc mes moustaches pour faire sortir mon stress. Après, il montrai plus d'intérêt aux pattes de Monstre qu'à moi en général. Tant mieux, je préférais quand les inconnus ne me fixaient pas trop. Puis, c'était normal que cela faisait peur. La première fois qu'on les a attachées sur moi, j'étais vraiment, vraiment pas rassuré. Au moins il pouvait avoir une distance de sécurité s'il le désirait. Mais le félin était plus courageux que moi et n'hésita pas à toucher les pattes de Monstre avec la sienne. Puis il appuya dessus, je sentais qu'elles se laissaient faire. Il ne manquerait plus qu'elles essayent de lui rouler sur la patte, puis il sera en colère contre moi et ça va mal finir !

Mais elles ne firent rien de méchant, et le grand inconnu proposa que je m'appuie sur Ba-bou-hein pour me relever. Oh ! Babuain devait être son nom alors ! Jamais entendu avant -Maman ne m'avait pas appris tout ce qu'elle savait après tout-, mais après tout, il y avait bien d'autres chats aux noms inconnus comme Silvesstreuh ou Charlie, ça voulait rien dire, ou juste je ne le savais pas. Des noms d'oiseaux peut-être ?

Comme il proposa, j'essayais de pousser sur mes pattes avant pour me remettre à la verticale. Alors je poussai fort, fort, mais une force contraire m’empêchait de correctement me retourner. Les pattes ne voulaient pas se relever ?

" J’y crois pas, elles dorment ? J’arrive à redresser mes épaules mais elles ne suivent pas mon dos. "

Je me tordis pour les regarder, et je vis qu’il avait la patte posée fort sur mon demi-monstre.

" Oh ! Elles ont peut-être peur de vous, vous êtes grand après tout. Hum.. vous pourriez, peut-être les tirer doucement pour qu’elles soient toutes les deux sur le sol ? Si c’est doucement, elles voudront bien j’espère. Ma maman m’a toujours dit d’être douce. "

Spoiler:

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Spoiler:

Ohalalala, ça commence à devenir compliqué, son truc! Mais bon, je suis déjà trop loin, je vais pas me dégonfler maintenant. De quoi j'aurais l'air franchement? Si je lui disait "Ahahaha oui mais non, ça me gonfle débrouille toi"? D'une ce serait pas super sympa, et de deux j'aurais vraiment l'air d'un sale con. Et j'aime pas ça.

En plus elle commence à me faire de la peine celle là, avec son petit air bredouillant, à parler de sa maman et à galérer avec ses pattes. Je suis pas un coeur tendre mais bon voilà je suis pas coeur de pierre non plus. Entre les deux, ça doit exister. Coeur de pas trop dur.

Enfin bref je fais ce qu'elle dit, je tire sur je sais pas trop quoi pour que ses pattes s'alignent avec le reste. Et j'essaye de mettre qu'un tout petit mini pourcentage de ma force parce que sinon c'est sûr cette petite va voler. Elle est toute menue et je suis un gros malabar, en vrai je pourrais sûrement la prendre par la peau du coup pour la remettre à l'endroit mais bon ça a pas l'air méga sympa de faire ça.

De toute façon j'y arrive à peu près, à la remettre debout, et les pattes comme ceux des monstres finissent par être posées sur le sol.

C'est vraiment bizarre.

- Tu les as depuis longtemps, ces pattes?

Elle a pas l'air d'être née comme ça, vu comment elle galère à bouger. Après elle est jeune peut-être qu'elle est juste pas encore habitée à son état. Mais elle a l'air paumé, paumé pour de vrai, à me regarder avec des gros yeux et à parler de ses pattes comme si elles étaient vivantes. Moi je crois pas, ça ressemble à des bouts de monstre mais ça bouge pas tout seul et ça fait pas de gros bruits de monstre.

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Enfin debout sur mes .. quatre ? pattes ?? Je retrouvais ma mobilité avec joie et la liberté de me déplacer. Ce Ba-bou-hin avait été très gentil malgré ses sourcils très froncés et sa carrure impressionnante. Je fis quelques pas lentement en avant pour tester que les pattes de Monstre m'obéissaient à nouveau et tout allait bien. JE ronronnai.

" Merci beaucoup ! J'ai encore beaucoup à apprendre avec elles. "

Et je gardais sous silence que cela me désespérait un petit peu. Mais si Whisky revenait me voir de temps en temps, je pourrais m'améliorer. Il avait promis de m'aider à courir ! Comme quand même m'avait appris à courir avec mes quatre vraies pattes... Ca prendra du temps..

Mais mon sauveur du jour me reposa une question sur mes pattes de monstre. Je fis une moue qui traduisait ma réflexion.

" Alors hum... Je suis revenue du soigneur Bipède depuis.. six lunes je dirais. J'étais sans pattes arrières donc les Bipèdes ont essayé de m'obliger à mettre ça il y a trois lunes. Et ça fait qu'une lune et demi que je sais marcher avec sans tomber mais... une fois tombée.. c'est impossible pour moi de me relever... "

Je les fixais. Mes oreilles tombèrent en arrière, je redevenais triste.

" Je ne les aime pas. Je ne peux plus faire tout ce que je veux avec. Fini de sauter, fini de courir. Je devrais être reconnaissante de pouvoir au moins marcher mais.. "

Je relevai la tête vers Bab-ouin avec un sourire triste.

" Mais ce n'est pas pareil. "

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Je commence à plus trop savoir ou me mettre. C'est une chose de jouer au chevalier servant qui brave les interdits (j'ai pas le droit de marcher sur leur pelouse normalement. ou d'aller dans la ville tout court) je dirais même que j'aime plutôt assez ça. Mais d'écouter la triste histoire de cette petite qui est pas si petite parce que à ce qu'elle en dit elle a déjà un petit nombre de lunes, ça m'ennuie un peu.

Je sais plus quoi dire. Son histoire de pattes de monstre, au premier coup d’œil, je trouvait ça super cool. Un truc qu'on voyait pas tout les jours, et puis qui me rappelait les vrais monstres, ceux que j'aimais regarder. Mais voilà, ses pattes à elles, elles n'étaient plus là, et il fallait vraiment être idiot pour trouver ça cool. Surtout qu'elle avait l'air d'en avoir gros. Je me bafferais des fois.

- C'est sur, c'est dur. Mais tu arriveras sûrement mieux à t'en servir quand tu seras habituée, c'est comme... Quand un chaton apprend à marcher. Ça prend du temps.

Ouais non non seulement je me bafferais mais en plus je me bafferais fort. Parce que c'est bête de dire ça!! Elle est déjà triste c'est pas la peine de la traiter comme un chaton ou de lui dire des banalités. C'est pas ma place en plus.

Et puis je me demande un truc, parce que la question se pose quand même, et ça permet de changer de sujet:

- Tu vivais dans un clan, avant?

C'est vrai ça, j'aurais du commencer par là.

CA ROULE ? - LUNE 1 - AGE 17 L.


Et ma tristesse était contagieuse. Maman avait toujours dit que les rires et sourires étaient contagieux avant qu'elle nous chatouille, moi et mon frère. Apparemment, la tristesse aussi, et désolée maman, mais j'avais plutôt tendance à être triste dernièrement que rieuse. Et si je m'enfermais dans l'idée que mes pattes étaient nulles que je ne pourrais plus rien faire avec, Ba-boudin lui avait encore un peu d'espoir dans ses idées. Que ça arriverait le jour, où je pourrais courir avec, comme un chaton qui ré-apprendrait. Ce.. c'était pas faux. Il m'a fallut du temps pour savoir courir correctement, puis quand j'ai réussi, maman disait que je devais être plus rapide que.. qu'un.. lapin du groupe du souffle, c'était ça ? Je ne savais -et ne savais toujours pas- ce que c'était mais elle avait l'air fière de moi. J'aimerai redevenir cette chatonne qui la rendait fière..

Et en parlant de groupe, le grand matou beige me demanda si j'avais fait partie d'un clan. Je secouai ma tête à la négative. Moi ? Jamais.

" Non, je suis née chez les Bipèdes. Mais ma maman elle, elle faisait partie d'une tribu dans une forêt. Je ne sais pas si c'est comme un "clan", mais il y avait toute sa famille là-bas, et mon père était un guerrier courageux apparemment. Maman devait nous y ramener quand on était assez grands mais les Bipèdes m'ont chat-nappée loin de tout ça avant qu'elle le fasse. "

Notamment, cette histoire de clan me ramener une vague nostalgie des histoires des chats sauvages de ma maman.

" Donc.. il y a des chats qui vivent dans la forêt ici aussi ? J'imagine que partout dans le monde, il y a des chats qui détestent els Bipèdes et préfèrent partir dans les bois. "

J'observais qu'il n'avait pas de collier comme Whisky.

" Tu sentais fort la nature, tu viens de là ? "

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