Élément Rajouté [PV Aigle Vif]- Abandon

Colère du Feu venait de se lever, il s’étirait sous la lueur de l’aube quand il vit arriver vers lui Coeur d’Ambre, suivie de Chant de la Cigale. La femelle rousse s’inclina devant lui, dans un geste courtois. Elle voulait lui demander une faveur, aussi le matou la regarda, prêt à l’écouter.

- J’aimerais me dégourdir les pattes et aller chasser un peu, je n’en ai pas eu l’occasion depuis la naissance de Petit Pollen et Patte Sablée. Mais, on ne veut pas que parte seule ou peu accompagnée et j’avouerais que je serais rassurée par ta présence en cas de problème.
- Comme tu veux.


Aigle Vif, cousine des deux femelles, fut aussi invitée et Colère du Feu la salua d’un signe de tête. Le cortège sortit du camp, sous le regard réprobateur de Pelage de Lavande, compagnon de Coeur d’Ambre. Mais la femelle rousse n’était pas à couver, loin de là.

En tout cas, Colère du Feu se sentait un peu exclu de cette “promenade familiale”. Ils ne connaissaient les femelles ni d’Eve ni d’Adam, sauf Aigle Vif avec qui il a grandi, mais ça s’arrête là. Du coup, le matou reste bien en retrait de la patrouille, n’écoutant pas les bavardages des femelles, se contentant d’observer où il pose les pattes, en silence.

Il relève la tête quand dans son champ de vision rentre une paire de pattes brunes à chaussettes blanches. Devant discutaient Chant de la Cigale et Coeur d’Ambre qui parlaient chatons et Aigle Vif avait calé son pas au sien.

- Tu ne discute pas avec les autres ? Ça me convient de fermer la marche, tu sais ?

Cela faisait longtemps qu'Aigle Vif observait la clairière, depuis le levé du jour au moins. Les rayons du soleil avait pénétré la tanière des guerriers et réveillé la femelle. Elle avait eut du mal a se lever dans un premier temps, puis une fois debout, elle avait attendu de voir si une patrouille l'accueillerait. Ce ne fut pas le cas, et elle attendit quelques heures de plus en restant attentive aux moindre fait et gestes de ses camarades. Cela faisait un long moment qu'Aigle Vif s'était renfermé sur elle même, elle n'avait pas changer pour ses enfants, mais seulement eux.

Elle n'avait plus goût a rien depuis que Museau Pâle, son ancien compagnon et Caresse du Vent son ancien meilleur ami, avaient tout deux rejoins le clan des étoiles. Ce fut donc par surprise que les cousines de la femelles vinrent l'invité à participer à un patrouille de chasse. C'était étrange, elles qui ne se parlaient pratiquement jamais si ce n'est quand Aigle Vif à aider sa cousine a géré ses chatons dans les débuts. Cependant elle accepte, cela fait un moment qu'elle n'avait pas chasser, ce n'était pas son travail d'habitude.

Elle rejoint le groupe, et découvre donc Chant de la Cigale, Coeur d'Ambre et Colère du Feu. En voilà un qu'elle connait bien donc, ils vivaient ensemble depuis tout jeune. Il l'avait vu dans ses meilleurs et ses plus mauvais jours. Comme quand elle était rentrée de la bataille avec le clan du Tonnerre blessée gravement, et marqué a vie. Elle voulu le saluer mais n'eut pas le temps, ses cousines l'accaparèrent un temps pour lui parler de tout et de rien concernant d'abord son travail de Sentinelle puis de chatons.

Une discussion que la femelle trouvaient barbante, elle ne pouvait plus regarder ses enfants en face...Ils ressemblaient trop a leur père, alors elle se calla sur la cadences de Colère du Feu, qui était en retrait du petit groupe, comme exclut et la Sentinelle ne supportait pas ça, dans leur groupe, personne ne devait être mis de côté car la cohésion était leur force.

- Tu ne discute pas avec les autres ? Ça me convient de fermer la marche, tu sais ?

-Je n'aimais pas te voir tout seul et puis j'ai du mal avec... Ce genre de conversation.

Le ton de la femelle était monotone, avec peu de ressentit, bien qu'il y a longtemps qu'ils ne se sont pas retrouver tous les deux pour discuter autour d'une bonne proie alléchante. Il pouvait sans doute facilement voir le changement dans la femelle. Là où sont pelage était autrefois d'un éclat impeccable, il était en cet instant terne mais soigné, comme le ton de la femelle qui prenait un grand soin a n'inquiéter personne.

-Et puis je n'ai pas eut le temps de te saluer, je me suis dit que cela serait bien que l'on discute un peu depuis le temps.

Sa voix vibre un instant et elle marche pratiquement coller à lui, par habitude. Quand les Sentinelles sortent, ils sont pratiquement, pelage coller les uns aux autres. C'est donc un réflexe pour elle de marcher ainsi, bien droite, oreilles en avant, le regard au loin pour surveiller tout approche d'ennemi. Une mauvaise habitude a perdre lors des patrouilles de chasse, une mauvaise habitude qu'elle n'avait plus l'habitude de perdre.

De ses dires, la conversation chatons n’intéréssait pas Aigle Vif. En même temps, ses chatons étaient grands,à présent, ils pouvaient se passer de leur mère. D’autant plus que la mort de Museau Pâle ne devait pas l’aider. Quelque part, il l’a comprenait. Dans la patrouille, il était celui qui comprenait le mieux ce qu’il comprenait. À la différence, c’est que sa compagne n’était pas morte. Elle l’avait quitté pour un autre et qu’il n’avait plus ses enfants. Bien qu’il n’ai pas eût le temps de connaître ses fils, Pelage d’Ombre lui manquait tous les jours un peu plus. Mais ça, il ne le disait pas, ou du moins, il n’était plus assez proche de quelqu’un pour partager sa détresse.

Mais pour l’heure, il se contenta simplement d’apprécier de marcher en silence à côté de la sentinelle. Jusqu’à ce qu’elle lui demande ses nouvelles et le matou se renfrogna, l’air sombre et parla d’un ton bourru à sa camarade.

- Il n’y a rien à dire !

Et pour dire quoi ? Hurler son malheur dans toutes les tanières ? Très peu pour lui. Il n’y avait même pas besoin de le hurler, ça se voyait à sa façon d’être. Lui qui préférait s’isoler, ne parlait à personne ou peut-être sa tante quand elle faisait l’effort de lui proposer un lapin, parce qu’elle savait bien qu’il ne ferait jamais le premier pas. Il nétait plus capable de prendre soin de lui, ou plutôt, il n’en avait plus envie. Il n’avait plus envie de se fatiguer.

Mais il s’était rendu compte qu’il s’était montré trop brusque avec sa camarade et il s’en voulu un peu. Elle n’avait pas voulu le laisser à l’écart, après tout. Alors, après avoir fait un moue un peu renfrogné et avoir laché un soupire il se tournait vers la femelle brune.

- Hum, désolé. Disons que je suis un peu… hum contrarié… par certains.

Le silence se faisait omniprésent pendant un long moment, mais au moins la compagnie de la femelle ne semblait pas déplaire a Colère du Feu, du moins c'est ce qu'elle remarqua dans ce silence. Ils marchèrent donc encore et un long moment, jusqu'à ce que les cousines se retournent pour déclarer dans un même miaulement:

-On va partir par ici, vous n'avez cas faire de l'autre côté d'accord ?

C'est vrai qu'elle n'etait pas dans une patrouille Sentinelle ou cela était moins carré. Où la bonne humeur prime pour un meilleur travail d'équipe ce qui était le plus important. Pas que cela déplaise à Aigle Vif qu'ils se retrouvent entre vieux amis, mais elle n'avait plus vraiment l'habitude de se retrouver dans ce type de patrouille. Alors Aigle Vif acquiesça et braqua sur le chemin s'enfonçant sur le territoire. Là le mâle rouquin lui répondit enfin à sa question:

- Il n’y a rien à dire !

Il avait prit un ton qui fit s'hérisser le pelage d'Aigle Vif, s'arrêtant nette elle fait volteface. Elle qui était une Sentinelle, elle qui était une mère et une camarade, ne supportait pas ce genre. La femelle a les oreilles bien droite, comme sa posture d'ailleurs, en toisant le mâle d'un air offusqué.

-Ce n'est pas la peine de me parler ainsi ! Je n'ai fait que me montrer polie...

Elle reste figée ainsi un long moment a le regarder dans les yeux, comme pour lui faire comprendre qu'elle n'ira pas creuser dans ses mots s'ils ne veut pas en parler. Cependant elle tiqua, il avait le pelage désordonné sur l'épaule droite, qu'elle diablerie avait produit cela ? Aigle Vif renifla bruyamment avant de s'en retourner en grommelant de mécontentement

-Ça m'apprendra a continuer a être gentille.... murmure-t-elle pour elle même.

Elle fait quelques longueur de queue de renard de distance, avant de tendre l'oreille vers l'arrière en entendant:

-Hum, désolé. Disons que je suis un peu… hum contrarié… par certains.

[Ne fait pas ça tu vas le regretter !] pense-t-elle. Trop tard, la voici qui fait demi tour, comme une girouette, avant de s'approche en soupirant.

-Ecoute je ne suis pas ton ennemi encore moins quelqu'un qui va s'immiscer dans ta vie privé. Si tu ne veux pas en parler fait, mais ne parle pas ainsi à tes camarades. D'autres sont moins gentil que moi.... Lui explique-t-elle, avant de se mettre a lui lécher l'épaule stressée par ses poils qui partent en bataille. Les siens toujours hérissaient bien qu'ils commencent à retomber lentement.

Colère du Feu avait regretté d'avoir parler ainsi à Aigle Vif. Pas a cause de la virulence de la femelle, il en fallait plus pour l'impressionner. Mais le mâle se faisait la même réflexion que la chatte brune. Ce n'était pas parce qu'il était malheureux qu'il devait le faire subir à tout le monde. Ça ne ramènerai personne.

Sa camarade lui fit la toilette de son épaule. Il la laissa faire un instant, un peu bercé par les coups de langue réguliers, il avait l'impression d'être loin dans le passé, quand il n'était qu'un chaton dans le giron de Pétale de Fleur. Mais il finit par secouer l'épaule, demandant à Aigle Vif d'arrêter. Si elle lui faisait sa toilette, elle en aurait pour des lunes, sans parler des boules de poils qu'elle allait vomir.

- Allons chasser, plutôt. On est là pour ça, après tout.

Il s'ecarta tout doucement de la femelle, cherchant une odeur de proie. Il en capta vite une. Une belette, il lui semblait. Cherchant à se faire discret, le mâle avança à petit pas jusqu'à voir sa proie. Le mustelidé ne l'avait pas encore remarqué et il en profita pour lui sauter dessus sans laisser le temps à la proie de réagir. Il lui brisa rapidement la nuque et rapporta la bête à Aigle Vif.

- On partage ? C'est pour m'excuser de mon accès de colère.

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'Chasse - Collines' :

Il semblait apprécier la toilette, il devait sans doute être bercé au vu de l'air sur son museau, puis il s'écarta en déclarant qu'il était temps de chasser. Alors une chasse se mit en marche, il renifle passe par-ci par là rampe et saute sur une belette sur laquelle il refermera son emprise pour finalement la tuer d'un coup sec dans la nuque. Puis il revient tout pimpant en déclarant:

- On partage ? C'est pour m'excuser de mon accès de colère.

Elle hésitait entre deux réponses, celle responsable où elle faisait passer son clan avant tout, bien qu'en Sentinelle elle mangeait souvent dehors. Et l'envie d'accepter par gentillesse au vu de son geste peu fréquent chez le mâle depuis quelques temps. C'est vrai que petit ils passaient un peu de temps ensemble et partageaient des repas, mais plus depuis leur passage adulte ou trop rarement.

-Je veux bien alors si c'est pour t'excuser. Mais je tiens moi aussi a participer à cette chasse tout de même.

Elle avait prit un ton légèrement plus enjouée avant de manger la moitié de la proie en lui poussant du bout du museau le reste de la proie. Elle attend qu'il finisse le repas rapide avant de se mettre à son tour à chasser, après tout là ils ne ramenaient rien au clan et cela la turlupinait. Elle se mit en position de chasse attentive a tous les bruits et aux odeurs. Elle n'était plus aussi bonne qu'avant elle le vit quand en voulant attraper une pauvre souris, elle se prit a grommeler d'une douleur due à sa cicatrice, faisant fuir la souris alerté par le son. Cela lui arrivait parfois quand le mauvais temps approchait, elle avait quelques douleur anodines qui ne méritait pas d'être relevait, mais qui lui faisait manqué sa proie quand elle n'y faisait pas attention. Elle revient vers Colère du Feu avec un air déçue. Elle s'en voulait d'avoir rater la souris, il allait falloir changer d'endroit de chasse elle avait du alerté les autres proies des environs.

-Je suis désolé pour çà...

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'Chasse - Autre' :

Il laissa Aigle Vif manger en premier, préférant jeter un coup d’oeil aux alentours. Puis, il engloutit le reste de la belette. Alors, qu’il enterrait les restes du mustélidés, il entendit la femelle brune grommeler et leva les yeux vers elle. Il s’en rapprocha doucement.

- Je t’ai entendu grogner, ça va ? Tu t’es blessée ?

Quoique. Après lui avoir jeté un oeil, Aigle Vif ne semblait pas blessée. Peut-être sa cicatrice qui la tiraillait. Ça ne lui arrivait pas, mais la femelle avait une cicatrice bien plus grande. Lui, il en avait juste plus. Elle ne semblait pas avoir de mal à marcher, en prime. Aucune raison de rentrer.

- Ne t’excuse pas pour la souris, ça arrive à tous le monde. Viens, on continue. Rapprochons-nous de Coeur d’Ambre et de Chant de la Cigale. Coeur d’Ambre sent encore le lait, j’espère qu’elle n’attireras pas de prédateur.

Le matou reprit le chemin, se dirigeant plus au Nord, vers les hauts plateaux, là où étaient passés les deux autres femelles. Sur le chemin, il flaira un lapin. Il agita la queue avant de la montrer du regard à la sentinelle. Peut-être à deux, ils pourraient l’avoir. Le matou s’approcha tout doucement, à pas feutré, pourtant le vent tourna à apporter l’odeur des prédateurs à la proie.

Colère du Feu s’élança à la suite du lapin, courant aussi vite qu’il le pouvait, mais dut bientôt abandonné la chasse. Le lapin courrait trop vite et il n’avait pas eût le temps de s’approcher suffisament. Dans un soupir, il se tourna vers la femelle brune.

- Dommage, il avait l’air bien jeune. Peut-être trop pour moi.

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'Chasse - Collines' :