Carte d'identité Âge: Entrer l'âge en lune + le mois actif Description du personnage: Mentor/apprenti: Nom du professeur ou de l'élève.
Sujet: Une seule étoile dans le ciel - SOLITAIRE 15.07.24 18:38
Etoile
Identité
Âge : 36 lunes
Sexe : ♂
Clan : Solitaire
Rang : XXX
Sang : étranger ( 25% oriental, 25% Savannah x 25% Chausie, 15% Maine Coon, 15% Chartreux )
Relations : Etoile a perdu depuis longtemps tout contact avec sa famille et en tant que solitaire, il n'a pas eu l'occasion de tisser beaucoup de liens.
Avis politique : Etoile n'a pas encore connaissance de la politique de Cerfblanc, ni même de l'existence des clans. Cela dit, Etoile a toujours vu les politiques trop douces comme absurdes, il considère, et depuis toujours, qu'il n'existe personne qui soit intelligent qui n'essaie pas d'user du pouvoir à son avantage. Dans cette logique, Etoile considère également que seule une politique dure prévient tous les problèmes sociétaux qu'un groupe de chat peut rencontrer.
Il se tenait là, assit sur une palissade. Devant lui s’étendait des terres sauvages, une forêt où revenait, portée par le vent, l’odeur de quelques chats. Il se demandait si ce qu’on lui avait raconté en ville était vrai, s’il y avait réellement, entre ces arbres, des félins qui s’étaient alliés en clans. Sa queue s’agitait de gauche à droite, Étoile était excité comme jamais. Il ne le montrait pas, se contentait d’un regard, essayait de jauger l'étendue.
Il se demandait ce à quoi pouvait ressembler la vie dans un clan, la naissance, grandir, mourir, dans un clan.
Lui ne se souvenait pas de sa naissance. Il ne se souvenait que de la cage froide et sombre dans laquelle lui, sa mère, ses frères, étaient enfermés. Elle lui avait raconté, l’air fatigué, las, pourquoi ils étaient ici. Elle le répétait tout le temps, d’une voix morne et sans vie. Tout chez elle était éteint. Sa voix, basse, son regard, vide. La tendresse qu’elle offrait n’avait rien de celle d’une mère, elle était machinale, comme un vieux réflexe qu’on ne peut pas retenir. Etoile se souvenait, oui.
Sa lignée n’avait rien de noble, rien de pur. Sa mère avait eu la malchance d’être adopté par un bipède qui n’avait pour seul objectif que de vendre ses petits. Il jouait avec le feu, avec la génétique pour offrir des chats originaux, beaux et d’une race au nom inventé. Sa mère était épuisée de toutes ces grossesses, elle ne sortait jamais de sa cage.
Lui non plus, pas au début.
Puis, un jour, on l’avait pris, à l’instar de ses frères. On l’avait porté jusqu’à de nouvelles mains, celles d’un enfant. A cette époque, il n’avait pas de nom, alors on lui en donna un. Bleuet, quelque chose comme ça. Il n’avait même pas deux mois et déjà on l’arrachait à sa mère. Oh, il avait eu peur, terriblement peur, mais en arrivant là-bas, on lui donna à manger et à boire. Il était sorti de la cage et les bipèdes le gratifiait de nombreuses caresses.
Il avait peur, au début, de leurs mains, mais il finit par y prendre goût. Lui qui n’avait pas beaucoup manger autre chose que le lait de sa mère eu des difficultés à s'accommoder des croquettes, mais il accepta rapidement le changement.
Rapidement cependant, Bleuet se rendit compte qu’il n’avait troqué sa cage que pour une cage un peu plus grande. Les bipèdes adultes ne supportaient pas son énergie de chaton et il n’était pas rare qu’ils lui hurlent dessus. Parfois, même, lorsqu’il s’amusait à faire ses griffes là où il ne fallait pas, c’était à coup de pied qu’on le chassait.
Il aurait pu trouver du réconfort chez le petit, mais le gosse n’était pas tendre, le manipulait comme un jouet. Bleuet souffrait tous les jours, il vivait dans la peur de ces bipèdes qui semblaient être ses maîtres. Il n’en voulait plus.
Puis un jour qu’il avait à peine six mois, alors qu’il s’étendait sous une flaque de soleil déversée par une fenêtre, l’enfant vint à lui. Il lui attrapa la queue, commença à utiliser son corps comme une peluche. Sur le moment, Bleuet fut surpris, puis, immédiatement, la peur lui monta au cerveau. Il réagit sans réfléchir, par pur instinct. Ses griffes s’enfoncèrent dans la chair molle, on le lâcha, il recula. Le hurlement que l’enfant poussa lui fit tellement mal qu’il se recroquevilla sur lui-même.
Une main sur son œil blessé, le gosse alerta les parents qui vinrent, furieux, anxieux. Les voix bourdonnaient autour du petit Bleuet. Quand le bipède mâle tenta de se saisir de lui, il feula et partit en courant. Il se cacha, un instant, puis il profita d’une fenêtre entrouverte pour s’enfuir.
Il couru loin, très loin de la maison.
Rapidement, il se retrouva seul, perdu. Il ne savait pas comment survivre, il dû l’apprendre. Bleuet rencontra, à partir de là, de nombreux chats et aucun d’eux ne fit jamais la preuve de la moindre compassion. Il erra dans la ville, puis dans la campagne, et enfin, encore dans d’autres villes. Il ne trouvait pas de territoire, il apprit avec le temps à quel point sa naïveté était sa faiblesse.
Au départ, il cherchait à se faire des compagnons, des amis. Rapidement, on se servit de lui, on le blessa.
Il se souvient exactement de quand, à ses yeux, le petit Bleuet est mort.
Il venait de rejoindre un petit groupe de chats, s’entendait avec eux du mieux qu’il le pouvait. Puis, leur chef s’enticha de lui, et lui ressentait la même chose. Ils restèrent discrets, mais les autres commencèrent à nourrir des soupçons. Il se souvient de la douleur atroce, presque ironique, qui irisa son œil. Les autres riaient, se moquaient de lui. Il tenta d’expliquer qu’il n’avait rien fait, que jamais il ne trahirait l’amour que son chef et amant lui portait. Mais il lui répondit en se moquant de lui. Bleuet ne comprit pas tout de suite, il lui fallut un peu de temps.
Il fallait garder la face. Le chef ne pouvait pas se laisser attendrir. Un faux prétexte pour lui, pour le blesser, et pour tout le groupe, la preuve qu’il n’avait pas été atteint dans sa virilité en dépit de cet union étrange. Bleuet n’avait pas compris tout de suite.
Il erra de nouveau.
Il se rendit rapidement compte qu’il ne supportait plus ce nom. Bleuet- Teinté de naïveté, juvénile espoir d’une vie heureuse. Non. Il n’était pas Bleuet.
Il était une étoile. Son poitrail en attestait- Il brillerait plus fort que tous les autres, il surplomberait tous les autres.
Etoile chassa ses souvenirs d’un clignement d'œil. Tout cela remontait à tant de lunes qu’il lui semblait inutile d’y repenser. Pas la peine de songer à ce qu’aurait été sa vie s’il était né dans ces clans à la place de naître dans une cage, il découvrirait bien vite ce que la vie clanique impliquait.
D’un bon agile, il descendit de son perchoir. La forêt n’attendait plus que lui, il le sentait au plus profond de son poitrail.
« Faites place, Etoile arrive. »
Caractère
Etoile aime à dire qu’il a parfois du mal à apprécier sa propre complexité. Il est rare qu’on comprenne ses intentions ou ses véritables motivations de prime abord. C’est surtout lié au fait qu’un raisonnement rationnel est rassurant, hors, Étoile ne l’est pas vraiment.
Etoile n'œuvre que pour son propre plaisir. C’est un félin à l'hubris et à l’égo surdimensionné qui a avant tout peur d’être oublié. Il craint la mort, le vide, ne rien ressentir. C’est un peu comme si on l’avait privé pendant si longtemps d’avoir une existence propre, qu’à présent, il ne peut se contenter d’une seule vie. Il veut marquer l’histoire, qu’on se souvienne de lui, qu’on l’admire, qu’on l’adule. Il ne supporte pas de perdre le contrôle ou de ne pas l’avoir. C’est un chat qui a besoin de tout maîtriser, tout le temps, les autres y compris. Il est terrorisé à l’idée que les choses lui échappent.
Naturellement très frustré, Etoile a développé avec le temps des aspirations dangereuses. Il s’amuse du malheur des autres, c’est un sadique qui se montre facilement cruel. C’est dans cette envie de contrôle et de reconnaissance que la souffrance des autres, provoquée par lui, prend tout son sens. Quand il fait souffrir quelqu’un, quand il observe son visage se tordre de dégoût, d’horreur, de douleur, quand il sait qu’il en est la cause, c’est qu’il a du pouvoir sur les autres, c’est qui leur est supérieur. Et alors, il devient intouchable, une Etoile parmis les chats.
Depuis longtemps, Etoile a enfermé son empathie et sa compassion. Il en était capable, avant, mais à présent, il a appris à la garder pour lui. Il est dur avec les autres, dur avec lui-même, car s’il doit être le chat supérieur, alors il doit en être digne. Jadis, Étoile était sensible et compatissant, jadis, Etoile était bon. Mais il a appris que la vie ne le serait jamais envers lui, qu’il n’y a que les idiots qui le sont. Le chaos, la souffrance, l’amertume, ce sont des choses que tous doivent connaître.
Il n’est cependant pas incapable de ressentir, Etoile a souvent peur, Etoile est souvent mélancolique. Il dégage une fausse impression de suffisance nonchalante, mais c’est qu’il se cache pour être poète et souffrant. Etoile peut aimer, regretter, pleurer. Mais tout ça lui fait honte, ou bien, il doit les transformer en quelque chose de glorieux.
Surtout, Étoile est seul. Convaincu d’être un éternel incompris, Etoile cherche à se venger des souffrances qu’il a vécues sur la vie entière, sur toute chose.
Il a trop souffert pour se soucier des autres.
Il ne veut plus être le seul à avoir souffert.
Physique
Etoile est un grand chat. Du haut de ses quarante-cinq centimètres au garrot, il arbore une physionomie fine et souple, loin du balourdisme des maines coon. Sa musculature est fine et longue, ce qui n’enlève rien à sa force. Il est plus agile qu’il n’est puissant, cela dit, et s’en sert largement à son avantage. Issu d’une hybridation entre plusieurs races recherchées, Étoile tient surtout de l’oriental. Son front est convexe, presqu’une ligne droite jusqu’à son museau. Ses yeux en amande sont toujours à demi-clos, comme s’il était constamment tranquille, las. Il arbore sur ses babines sombres et visibles un sourire malin : il a toujours une idée derrière la tête. Ses canines dépassent souvent de sa gueule, ce qui a parfois pu être handicapant pour s’alimenter, au départ, avant qu’il ne s’y habitue. Ses membres sont fins et longs sans pour autant disconvenir à ses proportions globales et sa queue est d’une longueur tout à fait raisonnable. Ses proportions sont bien équilibrées, mais de par la mauvaise gestion de son hybridation, le félin présente quelques soucis articulaires. Ses poignets lui font souvent mal lorsqu’il force trop dessus, le cartilage y est plus fragile. Honteux, il fait toujours en sorte que personne ne le sache.
Son poil est ras, mais son sous-poil est épais et donne à son pelage un aspect et une texture très douce, tenant certainement de ses ancêtres chartreux. D’eux, il tient également sa robe bleu foncé et ses yeux oranges.
La seule impureté à ce bleu est une tâche en forme d’étoile sur son poitrail, tâche qui lui a donné son nom.
Ses oreilles sont aussi grandes que celles d’un oriental, mais elles sont droites et longues, héritage de son sang savannah.
En bref, Étoile est un jeune mâle bien proportionné au physique atypique qui est cependant tributaire de l’héritage génétique aléatoire qu’on lui a offert.
* A cause de son héritage génétique, Etoile a des poignets très fragiles qui lui font rapidement mal. * Pour les même raisons, ses oreilles sont bien moins tolérantes au bruit. * Ses canines sont un peu plus longues que la moyenne, mais il a apprit à manger avec.
Et vous ?
Surnom : Rinkisha
Décrivez-vous : Juste le mec le plus stylé du forum, mais c'est ok. Si je disparaîs, j'autorise le staff à : ¤ A faire mourir mon personnage
Carte d'identité Âge: 81 lunes (04/24) Description du personnage: Mentor/apprenti: XX
Sujet: Re: Une seule étoile dans le ciel - SOLITAIRE 27.08.24 10:49
arrive en courant
J’ai la seconde valiiiiddddddd !
Histoire simple mais efficace pour ce petit sadique :'c J’pense quand même vouloir faire un rp entre lui et molly (Je me suis dit ça quand j’ai lu le début de son histoire. « Hannnw ils vont pouvoir un peu cracher sur les humains ensemble ! » mais euh la gentille et naïve petit molly va pas passer un bon moment xD)