Qui es tu, toi ? [Foudre] - end

Qui es tu, toi ?

A sa découverte vint se plaquer une patte, laquelle tâtonna le long de son corps avant de s'y aggriper, de la soulever en la poussant en arrière, et la tête du matou fut en vue, sa langue surtout et Petit Bouton, tout ouïe décida de répondre avec le ton qu'employait maman. Celui qui disait "oui mais j'ai raison".

- Bha le Patron il vient pas ici alors ! Donc si j'nettoie ça pourrait être à moi.

Et de gonflé ses petites joues autant que l'était son culot. L'odeur, éventer, la mousse oublier. Tout suggérer que nul chat ne dormait là depuis longtemps, très longtemps. Elle avait beau être toute petite, ridiculement jeune, elle avait un odorat et même si elle était loin de savoir reconnaître tout le monde où de retenir les noms où ... Et bien elle le sentait car elle avait raison. Voilà très très longtemps qu'un chat n'avait dormi ici. Ce serait-il s'agit de quelques jours voir d'une lune, elle aurait douter. Mais là, nul doute permis. Alors tout autant gonflée, sûr d'elle, elle remua, ses petites pattes la poussant à escalader la gueule sur laquelle elle s'accrocha, grimpant le crâne que sa queue remue juste au niveau de la truffe.

- Même que tu peux m'aider non ?

Elle était loin de savoir à qui elle parlait, et elle s'en moquait en vérité. Trop petite pour comprendre certaines choses. De reste que, elle avait à présent une idée en tête. Et tout le monde le sait, plus on dit non à un enfant et plus il à envie de tester ...

HRP:

À la seconde où des griffes se mirent à lui tricoter le poil pour lui escalader le poitrail, il tua l'idée dans l'oeuf en soulevant sa patte pour la peser sur la tête du chaton. Il exerça une pression pour la forcer à se décrocher, puis bien s'asseoir les fesses dans la poussière. Ceci fait, il lui tapota sagement la tête.

Son idée n'était pas complètement stupide, en soit. Celle de s'approprier une tanière abandonnée avec un nid vicié d'une vieille maladie l'état, c'était indéniable, mais pas celle de nettoyer ce-dernier... Tandis qu'il réfléchissait, son tapotement se transforma en caresse inconsciente, glissant ses griffes dans le dos du chaton pour lui repeigner le poil.

— Même que tu peux m'aider non ? elle lui demanda, avec le ton que prenait les chatons quand ils essayaient d'entourlouper leur entourage.
— Moi?  Nan.

Suivant ce refus, il fit la chose responsable et empêcha au chaton d'aller joyeusement gambader vers sa mort en ployant le dos pour l'attrapper par la peau du cou, puis la soulever de terre avec les dents. Il tourna le dos au nid et à la tanière et sortit le nez dehors en pleine lumière.

— Nan, il répéta, et sans se soucier du poids qui balottait dans sa bouche, il descendit le ventre au sol pour s'étirer toute la longueur du cou, du dos, et de la queue. Ça, c'est un boulot de guérisseur.

Fallait s'avouer vaincu: il avait beau contenir toutes sortes de savoirs quant au fonctionnement des corps, de sa masse, comment ils s'articulaient, le domaine de la prévention tombait inexorablement sur les épaules du cobby au nez retroussé qui avait pris sa place à Amour en Cage dans leur herbier. Si quelqu'un savait comment ... "désinfecter" ? "occire" ? un nid à problèmes qu'on avait pas touché depuis des cycles, c'était bien lui.

— Je t'emmene. Pas qu'elle ait vraiment le choix, c'était un chaton et il avait engagé le pas. C'est un sacré numéro ce type, je crois qu'il va te plaire.

Par Volga! Encore merci

Qui es tu, toi ?

On ne la laisserait pas faire, elle le compris quand on l'attrapa de plus belle et que les crocs se fermèrent doucement par dessus la peau souple de sa nuque. Instinctivement elle se recroquevilla sur elle même, replia ses pattes vers son ventre pour mieux tenir et protéger ce dernier. On la trimballait. Soit.
Que pouvait elle y faire de toute manière ? Rien. Oh elle pouvait bien protester mais non. Plus tard une idée germerai dans sa caboche. pour le moment elle commençait à fatiguée si bien qu'elle baillât et répondis au balancement que le bengal lui faisait subit en s'endormant, purement et simplement ...

THE END