But pulled against the grain, I feel a little pain that I’d rather do without || Clan du Vent

Lune 22

Cela faisait plusieurs lunes, maintenant, que Vent du Nord se sentait étrangère dans sa propre maison. À vivre ainsi une patte dans deux mondes différents — une à la Tribu, et une au Clan du Vent — le monde avait commencé à lui sembler bien étrange. Elle avait l’impression de flotter dans un mirage perpétuel, irréel, troublant.
Quand elle quittait le Clan du Vent, elle était soulagée de s’éloigner d’Étoile du Cobra, de ses responsabilités beaucoup trop nombreuses et des règles qui l’étouffait. Quand elle quittait la Tribu, elle était soulagée de retrouver ce semblant de sécurité apporté par son appartenance à un Clan, et cette homogénéité qui l’avait bercée depuis sa plus tendre enfance.
Elle ne savait plus vraiment où était sa place.

Puis Aurore était morte, alors la guérisseuse n’avait plus aucune raison de se rendre dans cette communauté atypique qui l’avait adoptée durant quelque temps. Quelques semaines s’étaient écoulées, durant lesquelles Vent du Nord n’avait cessé de rêver de la Tribu. Ce n’était pas un signe — elle en doutait, si tel était le cas, ça lui semblait bien étrange. Puis la veille de la réunion habituelle à la pierre de lune, elle avait croisé Bruyère, rendue malade par le deuil de sa mère. Elle était restée au camp pour la soignée, juste quelques heures, sans plus.
Et elle s’était sentie mieux. Alors elle s’était dit que peut-être, sa réponse était ici. Elle avait longuement regardé autour d’elle — cette petite communauté, qui semblait si perdue sans son Soleil, et qui ne survivrait jamais très longtemps sans soigneur ou guérisseur. Elle le savait. Elle l’avait toujours su, qu’en tuant Aurore, elle tuerait aussi la Tribu à petit feu. Mais les choses étaient ainsi — elles avaient un début et une fin, et il fallait accepter la mort quand elle venait.

Pour la première fois de sa vie, Vent du Nord décida de s’opposer à l’ordre des choses. Elle ne laisserait pas le rêve de sa sœur mourir si vite.

Le lendemain matin, elle avait demandé à sa sœur, Doux Alizé, si elle souhaitait l’accompagner. Elle ne partirait pas sans elle, et, surtout, était convaincue qu’Étoile du Cobra serait capable de l’utiliser comme otage pour continuer de tenir sa guérisseuse en laisse. Le soir, comme cela était prévu depuis deux lunes déjà, elle avait baptisé son apprentie pour en faire une véritable guérisseuse. Depuis que Vent du Nord se rendait régulièrement à la Tribu pour s’occuper de sa sœur, Nuage de Papillon prenait le relai lors de ses absences, assumant à elle seule toute la responsabilité des tâches de guérisseuse pour l’ensemble du Clan. Elle était prête. Puis elle avait annoncé la nouvelle à ses camarades. Elle prenait sa retraite, cette retraite si méritée, et quitterait le Clan le jour suivant. Elle leur avait dit, qu’elle rejoindrait la Tribu, pour continuer de la faire vivre après la mort d’Aurore, qu’ils connaissaient encore pour beaucoup sous le nom de Soleil, et que, quoi qu’il arrive, elle continuerait d’être présente pour eux et pour échanger des plantes lors des moments difficiles tant qu’elle ne serait pas morte.

Elle ne l’avait pas volée, cette retraite. Toute sa vie, elle l’avait vouée à son rôle, à son Clan, et à la formation des autres guérisseurs. C’était grace à elle, si le Clan de la Rivière avait un guérisseur qui formait aujourd’hui un apprenti. Si le Clan du Vent avait désormais une nouvelle guérisseuse plus que compétente. Les rondements d’apprentissages pour ne jamais perdre les connaissances de chaque guérisseurs avaient été son idée, aussi. Qu’importe les contestations, elle ne culpabilisait pas. Si elle ne partait pas maintenant, la vie qu’elle menait aujourd’hui aurait raison d’elle bien avant l’âge. Si elle ne partait pas maintenant, elle mourrait bientôt.

Elle avait demandé à Papillon de garder le secret, pour le moment, tenant à l’annoncer elle même au reste du Clan.

Et, ce jour là, c’est ce qu’elle fit.
D’un pas un peu plus léger que d’habitude, comme si elle avait été libérée d’un poids, elle grimpa aux alentours de midi sur le promontoire.

— Chats du Clan du Vent, appella-t-elle.

C’était la dernière fois qu’elle les appelait ainsi, à cet endroit. Elle le savait. En revanche, elle ne s’attendait pas à ce que son cœur soit si serré dans sa poitrine.

— Je prend ma retraite. Je suis fatiguée — trop fatiguée. Je vous ai formé une nouvelle guérisseuse, et maintenant, je lui passe le flambeau. Je rejoins la tanière des anciens dès aujourd’hui…

Elle marqua une pause. C’était beaucoup plus dur à dire qu’elle ne l’aurait cru.

— … sans vraiment la rejoindre. Je suis désolée, avoua-t-elle, sincère, mais je quitte aussi le Clan du Vent. Aurore… Soleil est morte, je pars la remplacer à la Tribu. Le Clan des Étoiles le sait, je leur ai dit hier, ils ne s’y sont pas opposé. Les autres guérisseurs le savent, donc les autres Clans, s’ils ne l’ont pas déjà appris, seront vite au courant.

Elle laissa le temps aux autres chats d’avaler la pilule. Consternation, choc, colère, tristesse — elle s’était préparé à tout.

— Je partirais au début du crépuscule, et j’aimerais être accompagnée d’une patrouille. Si vous avez des dernières choses à régler, avec moi, profitez en. Et Doux Alizé part avec moi.

La patrouille, c’était surtout pour éviter que son chef de l’exécute discrètement sur le chemin vers la Tribu. Mieux valait être trop prudent.

— Vous me manquerez.

Presque tous.

Ce n'était pas de tout repos d'être apprenti sentinelle, mais Nuage d'Argousier ne se plaignait jamais, comment pourrait-il s'autoriser à pousser un râle alors qu'il y avait des chats des dizaines et des dizaines plus vieux leur cadet qui ne soufflaient pas une seule seconde ? C'était le cas de Vent du Nord, du moins, à ces yeux : il ne l'avait jamais entendu se plaindre de quoique ce soit.. peut-être était-il trop jeune ? Alors, quand il vit la vieille guérisseuse grimper sur le promontoire, l'apprenti blanc la regarda attentivement, se doutant que l'importance de ses paroles.

"Chats du Clan du Vent, appela la guérisseuse. Je prend ma retraite. Je suis fatiguée.. trop fatiguée. Je vous ai formé une nouvelle guérisseuse, et maintenant, je lui passe le flambeau. Je rejoins la tanière des anciens dès aujourd’hui…"

Elle marqua une pause, Nuage d'Argousier essaya de trouver Papillon pour lui accorder un hochement de tête respectueux avant de reporter son regard vers Vent du Nord.

"… sans vraiment la rejoindre. Je suis désolée, le jeunot tourna la tête, confus, mais je quitte aussi le Clan du Vent. Aurore… Soleil est morte, je pars la remplacer à la Tribu. Le Clan des Étoiles le sait, je leur ai dit hier, ils ne s’y sont pas opposé. Les autres guérisseurs le savent, donc les autres Clans, s’ils ne l’ont pas déjà appris, seront vite au courant. Je partirais au début du crépuscule, et j’aimerais être accompagnée d’une patrouille. Si vous avez des dernières choses à régler, avec moi, profitez en. Et Doux Alizé part avec moi. Vous me manquerez."

Il aurait aimé lui dire : "vous me manquerez aussi", mais le mutisme dans lequel il s'était réfugié après la disparition de sa petite sœur l'avait empêché de se mêler correctement à ses camarades de clan. Cette chatte l'avait sans doute vu à sa naissance, mais cela voulait-il dire qu'elle se souvenait de lui ? Incertain, il adressa un autre hochement de tête, cette fois-ci vers l'ancienne guérisseuse. Que le clan des Étoiles continue d'illuminer votre chemin, Vent du Nord, pria-t-il alors dans un silence total.

But pulled against the grain, I feel a little pain that I’d rather do without

Étoile du Cobra secoua la tête. Les yeux dorée étaient revenu, presque accusateur. mais au final et comme toujours, il était seul dans son nid. Trop seul peut-être. Il se secoua, le clan dehors devait vivre sa petite journée, avec ses patrouilles. Sans qu'il ne s'en soit mêler. Mais voilà, il ne pouvait rester dans son antre à réfléchir éternellement. Quand bien même il n'avait actuellement plus d'apprenti, il avait un clan à gérer et ...

La voix qu'il perçu était trop forte, le silence au dehors trop grand. Étoile du Cobra quitta son antre pour découvrir sa guérisseuse sur le promontoire. Lentement, le meneur bicolore s'assit, sans mot dire. Il capta la suite, la tanière des anciens. Le mâle pencha légèrement la tête de côté pour gratter ce qu'il lui rester d'oreille avant de reprendre position. Bien sur, Vent ne resterait pas. Et quelque part, il le savait déjà. Mais au moins, elle avait la décence de le dire. Il senti pourtant sa propre fourrure se gonflé mais fit comme si de rien n'était. L'espace d'un instant il envisagea de bondir et de laisser sa trace, au milieu du front de la chatte. Sa petite fille, cette traîtresse ? Il agita le bout de sa queue. Il était seul à connaître leur lien, où presque. Ses yeux cherchèrent l'aveugle. Vent voulait partir avec sa sœur. Grand bien ferait non ? Le bicolore s'ébroua, puis lentement, il approcha du promontoire.

- Vous nous quittez ? Gageons que le clan des Étoiles illuminera votre chemin.

Il s'assit au pied du promontoire. Sa voix grondait tel une menace sourde et pourtant, son regard se riva sur des félins vers lesquels il n'avait pas, où peu de sympathie, comme pour rassurée Vent du Nord. Qu'elles s'en aillent, voilà deux fardeaux dont il n'aurait plus à guetter les aller et venus ...

- Veuve Noire, Serres d'Épervier, Force de la Nature et s'il veux marcher un peu, Nid de Mousse, vous les accompagnerez. Le meneur agita la queue, un instant, il eu la sensation que l'air embaumé le thym, mais bien vite, cette sensation disparu et il se contenta d'ajouter. D'autres ont envie de l'ouvrir où d'abandonner leur clan ? Non ? Alors retournez à vos patrouilles, le garde manger ne se remplira pas seul et nous avons des anciens qui compte sur vous. Il ignora Vent du Nord, toujours sur SON promontoire et s'approcha pour sa part de Chant du Perroquet tout en faisant signe à Plume de Pigeon de venir. Il irait chasser. Cela lui éviterait d'écouter son clan faire ses aux revoirs à la guérisseuse. Elle n'était pas morte, la vie du clan ne dépendrait plus tout à fait d'elle. Inutile donc de rester à en parler. Même s'il était évident qu'il digérait mal la nouvelle.

A LITTLE PAIN - Lune 22 - âge 82 L.


Il était peu commun de voir la guérisseuse se hisser sur le promontoire. Encore moins commun de l’entendre vouloir prendre sa retraite, bien méritée cependant avec tout ce que le clan lui imposait comme maladie et problème. Et si j’étais heureux pour la bicolore qu’elle prenne enfin du repos, quelque chose se brisa en moi quand elle annonça son départ pour un endroit encore plus lointain que la tanière des anciens : la Tribu du Soleil. Elle quittait le clan du Vent. Elle fuyait le fardeau que ses camarades étaient devenus. Je fus transpercé de tristesse et… de jalousie.

Penser qu’elle serait au moins encore dans le camp m’aurait rassuré, notre guérisseuse est encore là pour nous soutenir comme elle avait empêcher le clan de s’effondrer pendant des lunes et des lunes mais la, elle laissait tout dans les pattes de son apprentie récemment baptisée. Je ne disais pas que je ne faisais pas confiance à la jeune rousse, elle prendra soin aussi du clan comme sa mentor l’a formée mais.. mais ce n’était pas Vent du Nord, la féline à qui j’aurais pu tout confier. Je ne savais même pas si elle s’en rendait compte. J’étais lieutenant de ce clan qui ne voulait pas de moi, mais au moins, Vent du Nord était la. J’allais peut-être être chef de ce clan qui ne m’écouterait jamais, mais au moins, Vent du Nord aurait été ma guérisseuse. Désormais, non, plus rien.

Elle partait avec sa sœur, pour ne pas la laisser dans le noir toute seule. Ensembles elles partaient couler des jours heureux à la Tribu. Moi, j’étais planté ici. Oh, bien sûr je savais qu’elle n’allait pas m’emmener avec, nous étions grossièrement ami, bons collègues tout au plus. Mais sentir mes pattes cadenassées dans la bruyère du camp était une horrible démangeaison en ce moment précis. Je resterai là, elle partira.

Quand elle finit son annonce et que le chef détourna les yeux pour poursuivre le cours de sa journée, je m’élançais vers elle. Je ne voulais pas qu’elle parte, qu’elle quitte le clan du Vent, qu’elle me retire mon seul appui. Une fois près d’elle, je miaulais à moitié nerveux et paniqué, sortant les premières idées qui me venaient.

" Vent du Nord, tu.. tu ne peux pas partir ! Ma mère elle.. elle est si vieille, elle va paniquer en voyant que tu n’es plus là pour la soigner et… et Papillon saura-t-elle être impartiale face à sa sœur albinos, je sais pas, j’en doute un peu et… et.. " 

Et mes yeux croisèrent les siens dépareillés, cernés, mais pour une fois, avec un semblant de tranquillité. Un début de paix que je n’avais jamais toutes les saisons où on avait cohabité. J’abattis mes oreilles en arrière. Quel égoïste je faisais. Elle avait eu le courage de se libérer pour son bonheur à elle, et je voulais l’en empêcher car moi même je ne savais pas où était mon bonheur. J’avais honte.

" … Faites attention lors de votre voyage. Le clan du Vent manquera d’une excellente guérisseuse. "

Et je m’éloignais d’un signe respectueux de la tête. Je n’avais plus qu’à attendre le crépuscule et elle partira. Je resterai là.

_{Moineau Cendré}
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Présentation-Carnet

Gatée par Rinkisha

Étoile du Cobra prit la nouvelle relativement bien. Peut-être un peu trop bien. C’était étrange, et rarement bon signe. Il s’était contenté de lui souhaiter les bonnes continuations habituelles, et lui avait même formé une patrouille comme elle l’avait demandé. Vent du Nord plié un sourcil. Il y avait anguille sous roche.

Contrairement à ce à quoi elle s’était préparé, il n’y avait pas, pour le moment, de cris outrés ou en colère. Plutôt de la tristesse ou de la peine. Surtout chez le lieutenant, Moineau Cendré, qui était venu la trouver le premier.
— T’es con, lui répondit-il, tout en lui donnant un coup d’épaule. Tu vas me faire regretter.
Il ne voulait pas qu’elle parte.
Elle n’avait jamais vraiment réalisé qu’elle occupait dans le cœur du chat gris une place si importante. Elle savait bien que les guerriers du Clan lui en voulaient, pour avoir fricoté (et pour continuer de le faire) avec Étoile Foudroyante. Vent du Nord, elle, avait apprit à s’en foutre. En cas de problèmes, ça ne l’aurait pas touché donc ce n’était pas son problème, et puis, personne n’en était mort.
— J’étais un peu plus jeune que Papillon aujourd’hui quand j’ai accompagné ma mère et ma sœur dans la mort. Elle s’en sortira, elle est prête.
Déjà bien touchée par le cancer, Belle Coccinelle ne foulerait plus le sol des plaines bien longtemps.

Finalement résigné, le lieutenant adressa à Vent du Nord et Doux Alizé ses compliments, et leur souhaita un bon départ. Alors qu’il lui tournait le dos, la guérisseuse l’appela une dernière fois.
— Hey, Moineau. Tu sais où me trouver, si jamais.
Personne n’ignorait où se trouvait la Tribu. Et personne n’ignorait non plus que Vent du Nord n’hésiterait jamais à courir aussi vite que son corps le lui permettrait pour revenir aider ceux qui avaient été les siens, s’ils avaient besoin d’elle.

But pulled against the grain, i feel a little pain that I'd rather do without
Annonce ◊ Clan du Vent

Ce n'était pas la voix d'Etoile du Cobra qui s'était élevée. Ce n'était pas plus la silhouette de ce dernier qui se dressait sur le promontoire. Non. Ce n'était pas même son lieutenant qui avait pu remplacer l'étoile pour une raison ou une autre. Non. C'était Vent du Nord. La guérisseuse du clan. Chauve-Souris fronçait les sourcils alors qu'elle s'avançait aux pieds de la chatte pour écouter ce qu'elle avait à dire qui pouvait réclamer une assemblée du clan.

Elle fronça d'autant plus les sourcils à mesure que la femelle expliquait sa présence sur cette pierre si symbolique. Vent du Nord annonçait sa retraite. Ce n'était pas grave, Papillon prenait sa place. La petite sentinelle avait confiance en Papillon. Mais Vent du Nord annonçait surtout son départ. Leur départ, avec Doux Alizé. Elles quittaient le clan. Définitivement. Et Chauve-Souris ne comprenait pas. Elles abandonnaient. Elles désertaient. Doux Alizé était appréciée dans le clan. Tout du moins, la calico le pensait sincèrement. Alors pourquoi vouloir partir ? Quant à l'ancienne guérisseuse, elle n'était peut-être pas aimée par tout le monde - son caractère jouant plus que certainement là-dedans - mais elle était au moins respectée. Sa place était parmi les anciens du clan. Pas ailleurs.

Alors Chauve-Souris voyait un abandon. Les deux chattes préféraient un autre groupe plutôt que leur clan. Elles tournaient le dos à leur famille.

Mais pourtant. Pourtant Vent du Nord semblait avoir l'accord des étoiles. Le clan de leurs ancêtres avait été mis au courant et ne s'y était pas opposé. C'étaient là les mots de la chatte. Et la jeune sentinelle ne savait plus vraiment quoi penser. Si d'un côté elle trouvait ça... affreux de quitter le clan de la sorte, aux portes de la trahison, elle ne pouvait ne pas être d'accord si les Etoiles elles-mêmes l'étaient.

Chauve-Souris resta silencieuse, un peu à l'écart alors qu'Etoile du Cobra nommait quelques guerrier pour former la patrouille demandée - exigée - par Vent du Nord. Elle observa son ancien mentor aller la trouver pour lui dire quelques mots. Mais elle, elle resta immobile. Amère. Elle ne comprenait tout simplement pas.