Nuage du Corbeau♪ Apprentie
Messages : 60 Date d'inscription : 02/03/2023
Carte d'identité Âge: 7 lunes Description du personnage: Mentor/apprenti: Chardon Epineux | Sujet: Les croassements du Corbeau (Lynx nacré) 31.03.23 14:55 | |
| Nuage du Corbeau. Voilà, c'était fait. elle était une apprentie. L'Etoile du clan avait officialisé tout ça auprès du clan entier hier soir. Il y avait eut les ronronnements, les exclamations, les encouragements. la foule chaleureuse et vivante. les sourires heureux et les regards brillants. Et puis il y avait eut sa mère. Elle se sentait nauséeuse en repensant à leur discussion juste avant qu'elle ne monte sur le promontoire. les cris, les sifflements, les grognements étouffés, les larmes aux yeux et finalement : le silence. C'était presque pire que tout le reste finalement. ce silence glaçant, profond, envahissant. Ce silence qui lui ôtait une partie de qui elle était. Cette immense fossé entre ce qu'elle ressentait et la liesse de sa nomination.
Nuage du Corbeau se sentait triste. Une tristesse pleine de rage, de rancœur, d'incompréhension et de détresse. une tristesse qui l'avait rongé petit à petit alors qu'elle grandissait seule au sein de la pouponnière, ignorée par celle qui était sa mère et sans la moindre information sur qui était son père et la raison de son absence. Pour elle cette absence était de toute manière injustifiable. Elle ne pourrait jamais pardonné d'avoir été abandonné. par ses deux parents. mais elle voulait savoir, elle avait besoin de savoir. pour avancer, pour passer à autre chose, pour comprendre.
La jolie minette au poil sombre venait de sortir de la tanière des apprentis, l'esprit embrumé par les événements de la veille et ses propres réflexions qui se déversaient en un flot continu. Il était tard, elle avait réfléchit durant toute sa veillée, jusqu'à ce que le jour pointe et qu'elle soit congédiée pour effectuer une sieste réparatrice. Et maintenant qu'elle en avait émergée le fil de ses pensées avait reprit. L'après-midi débutait tout juste, une fine pluie venait gâcher le soleil du printemps et mouiller sa fourrure ébouriffée. On aurait presque dit que le ciel pleurait. Mais elle ne faisait probablement que calquer son ressenti sur le temps du jour. Elle jeta un regard vers la cime des arbres qui bordaient le camp, se demandant ce qui l'attendrait au dehors, dans le futur, pensive.
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