Bond de Lièvre ~ Adepte de saute-mouton

• Âge : 32 lunes
• Sexe : ♀
• Clan : Vent
• Rang : Guerrière
• Sang : Pur

• Relations :
  FAMILLE PATERNELLE
  
  Arrière-Grands-Parents : Etoile Vaillante(†) et Courage de l’Ours(†)
  Grands-parents: Cœur Givré (†) et Echo Lointain (†)
  Tante : Reflet Lunaire (†)
  Oncle : Silence d’Hiver
  
  FAMILLE MATERNELLE:
  
  Arrière-Grands-Parents biologiques : Etoile du Cobra et Rose Noire (†) [Et toute la famille de Cobra]
  Arrière-Grands-Parents adoptifs : Tâche d’If (†) et Ciel d’Orage(†)
  Grands-oncles : Ciel Tempétueux et Puissant Guépard
  Grands-Parents : Brise Argentée (†) et Crocs Nacrés (†)
  Tantes : Vent du Nord et Foehn Nocturne (†)
  Cousin.e.s : Petite Pie, Petite Araignée, Petit Silex, Lune et Petit Silence (enfants de Vent du Nord)
  
  FAMILLE NUCLEAIRE
  
  Parents : Doux Alizé et Araignée Tordue
  Grandes sœurs : Petite Colombe (†), Fleur des Landes (†), Vague [ ?]
  Adelphes de portée : Aile de Cardinal, Nuit Argentée, Nuage de Neige (†)
  
  

• Avis politique :Elle est fille de Doux Alizé et nièce de Vent du Nord, il y a t-il besoin de plus pour décrire son avis envers le chef? Bond de Lievre ne l'apprécie pas sans réellement pourtant le connaître (elle n'en a jamais fait l'effort). Méfiance envers lui a été l'un des maîtres mots durant toute sa vie , que ce soit explicite ou implicite. Elle le voit a ce jour comme LA cause du départ de sa mère et de sa tante, ce qui ajoute une dose de ressentiment.
  Au-delà de la personne-meme, elle n'apprécie guère la xénophobie ambiante du vent, de part l'éducation donnée par ses parents et sa grande soeur, Vague. Les clans doivent certes rester quatre car a chacun son territoire, a chacun ses capacités. Cependant, c'est une question d'adaptation, pas de supériorité. Les guerres? Quand on vous attaque, on se défend, quand vous attaquez sans raison, c'est que vous êtes un con. Une garde rapprochée ? N'en parlons pas, pour elle un chef doit être proche de son clan, pas être séparé de lui, pas au-dessus de lui. C'est censé être un guide, pas un despote. S’il a besoin d’être protégé des membres de son clan (elle le voit ainsi), c’est qu’il ne mérite pas sa place.

• Compétences : furtivité : 80, force : 100, agilité : 150, vigueur : 100, prestesse : 70

Petit Lièvre naquit dans une famille idéale, qui était pourtant déjà porteuse de nombreuses cicatrices. Elle fut entourée dès le début de l’amour de ses parents Araignée Tordue et Doux Alizé, de sa tante Vent du Nord, de celui de ses grandes sœurs Vague et Fleur des Landes et au chaud parmi Petit Cardinal, Petite Nuit et Boule de Neige. Pourtant dès le début, la famille fut frappé par un drame. Fleur des Landes, alors jeune guerrière décéda dans un effondrement. Doux Alizé fut en conséquence extrêmement collée à sa deuxième portée, pendant leurs toutes premières lunes. Ensemble, la famille surmonta avec grande difficulté cette (énième) perte sans qu’elle ne laisse pourtant de séquelles à Lièvre , n’ayant connu cette sœur qu’à travers des histoires de ses parents, de Vague et de quelques souvenirs brumeux. Elle se rappelle beaucoup plus des séances de jeu, et de sa lenteur pataude, la faisant sentir un peu maladroite. Très vite, elle découvrit son amour du saut, elle essaya beaucoup de fois de bondir au-dessus de ses adelphes, mais ceux- ci étant bien plus grands, elle n’ayant pas de forces dans les pattes, ne faisait que se rétamer au sol. Tant pis, elle se relevait, rigolait et repartait faire des « montagnes de chat », sa spécialité. Puis vint le moment de l’apprentissage. Neige devint apprenti-guérisseur , auprès de Vent du Nord, qui l’avait toujours un peu terrifié pour sa part. Elle souhaita toute le courage du monde à son frère tandis qu’elle commença à s’entrainer pour devenir guerrière. Et ce ne fut pas très concluant. Toujours un peu pataude, maladroite, moins rapide que la plupart des gens de son clan, plus dodue aussi, elle se sentit vite nulle. Pas très à l’aise avec son physique, elle se renfrogna quelque peu , ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention de ses parents.
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« Mais Liévrou, ce n’est pas grave de ne pas être aussi rapide que les autres, tu es très bien comme tu es, tu as juste d’autres capacités à développer.
- Maman, tu vois même pas comment je suis »
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Ces paroles, elle les regretta de suite, et à ce jour, elle s’en veut toujours un peu de les avoir prononcé, car même si c’était furtif, elle avait vu leur effet sur sa maman. Et ça c’était intolérable. Elle s’était excusée à profusion, immédiatement après (et même plus tard, une fois adulte). Doux Alizé ne fit que sourire, et lui disant que ce n’était pas grave, et qu’elle avait bien d’autres talents, comme le saut tiens !

Et même si c’était une blague, ce fut l’une des deux choses importantes qu’elle retira de cette journée, le saut. Elle s’y entraina seule, elle le développa avec son mentor, qui compris bien vite comment remotiver la jeune. Ainsi, même lui fut réellement impressionné par les bonds de son apprentie. Elle y basa son style de chasse mais aussi de combat. En découla le reste, et elle gagna de plus en plus en agilité, jusqu’à en faire son point fort ultérieurement.
La deuxième chose importante fut une décision, une promesse à soi-même : elle ne fera plus jamais de mal à sa maman. Ce fut la première.

Hélas , le temps de l’apprentissage tranquille prit vite fin. Les prophètes avaient été là depuis ses 6 lunes, mais elle n’y prêtait pas tant attention. La réalité la frappa de plein fouet. A ses 8 lunes, elle participa à sa première guerre. Elle s’y rendit avec Cardinal et Neige, Nuit étant malade. Elle ne s’en rappelle plus beaucoup, à vrai dire. Elle se remémore le bruit, l’odeur mais surtout le frôlement de toutes ses fourrures inconnues, qu’elle n’appréciait guère. Les combats en eux-mêmes sont flous, presque inexistants de sa mémoire, ses cicatrices servant de preuves physiques. Après… après c’est encore pire. Elle entend la nouvelle, elle entend les cris, les sanglots, les larmes. Elle ressent les pelages poisseux et commençant à devenir froids, ceux à laquelle elle s’était collée comme si son corps savait mieux l’importance de ses adieux que son esprit en déni. Elle était comme absente, bien loin de son naturel joyeux. Ce ne sont pas les condoléances, ni les pleurs de ses adelphes qui la sortirent de sa torpeur. Non, ce qui lui fit réaliser pleinement la mort de père et de son frère, ce fut le premier sourire que lui offrit sa maman après ce jour fatidique. Ce sourire brisé, celui qui cherche à réconforter quand on ne le peut, celui que l’on a arraché à son corps après avoir puisé les seules forces disponibles. Il était horrible, et ce fut un déclic. Les larmes furent enfin coulées, et la réalisation fit son chemin. Le deuil suit des chemins bien différents. Son papa et Neige n’auraient jamais voulu la voir ainsi, elle le savait. La dernière expression qu’elle avait vu sur Neige était un sourire. La deuxième promesse fut pensée : le sien, elle le garderait.

La vie reprit son cours, doucement, rester à ruminer sur ce drame ne servirait à rien. Malgré sa propre culpabilité qu’elle relativisa somme toute assez facilement, elle essaya tant bien que mal de faire comprendre à sa mère et à ses adelphes une évidence : ils n’y étaient pour rien, et n’auraient rien pu faire. Tordu était un guerrier, Neige était trop loin. (Dans la foulée, ce deuil l’éloigna quelque peu de Vague, puisqu’elle se concentra davantage sur sa mère, Nuit et Cardinal pour leur remonter le moral. Elle regrette aujourd’hui un peu de cette situation purement involontaire mais relativise : elle faisait de son mieux du haut de ses 8-9 lunes *)

Nuage de Lièvre continua son entrainement avec assiduité, et était maintenant bien connue pour ses saute-moutons et ses blagues. Son nom fut évident : Bond de Lièvre, qu’elle gagna auprès de son frère Aile de Cardinal et de sa sœur Nuit Argentée.

La guerre Vent-Rivière arriva et elle y participa, sans vouloir blesser ses adversaires. Elle n’appréciait que peu Etoile du Cobra de par la méfiance instaurée par sa mère et sa tante, mais la, c’était un tout autre niveau (plus aucune possibilité de saute-mouton pour lui). Ce qui s’ensuivit ne fit que transformer forte désapprobation en réelle hostilité. Vent du Nord et Doux Alizé sa maman partaient du clan et c’était sa faute. Lorsque sa mère lui en parla, avec ses adelphes, elle resta bouche-bée. Bien sur, elle savait tout le passif de ce clan pour elle, elle voyait qu’il y avait trop. Elle n’exprimait pas de désaccord, mais pas d’encouragement non plus. Sauf qu’elle le savait très bien, si elle ne disait rien, elle l’empêcherait d’aller vers de nouvelles contrées.
Et puis, il y avait la première promesse.
Alors, elle lui sourit, réellement heureuse pour elle. Les adieux furent difficiles, mais pas insoutenables. Elle avait Cardinal et Nuit, ses amis, et elle pourrait toujours leur rendre visite. Au cas où, elle se fit une troisième promesse, qu’elle prononça cette fois-ci à voix haute : ils seraient toujours une famille, s’aimeraient toujours et se reverront le plus souvent possible.

Bond de Lièvre n’assista pas à la marque de Moineau et ne put que serrer les dents en apprenant la nouvelle. Elle fut ravie de la naissance de ses cousins et cousines et elle n’a qu’une hâte : faire des montagnes de chat avec eux.

Si vous évoquez Bond de Lièvre , on vous parlera probablement en premier de son amour du saute-mouton. Ensuite de son côté très...énergique. Car celle-ci est une véritable pile électrique. La voilà, bondissante , enjouée, un sourire presque gravée sur le minois. Elle est d'un naturel joyeux, optimiste, et surprendre ses camarades en leur sautant par dessus ou en se mettant derrière eux est une de ses activités presque quotidiennes. Car il s'agit d'une blagueuse avec tout le monde, qui cherche a remonter le moral de toute personne, qui sait cependant respecter les limites de chacun, comprenant facilement que trop c'est trop.
Pas besoin d'être proche de la grisette pour voir sa bonne humeur, c'est même plutôt le contraire. Car même une pile a besoin de recharger. Pour cela il lui suffit de se coller a un membre de sa famille voire un.e ami.e, de fermer les yeux et juste d'être la tranquille, le temps de reprendre son souffle pendant quelques minutes. Car si Bond de Lièvre a la parole facile (et la langue parfois trop pendue) avec sa nature extravertie, ce n'est pas le cas du toucher. Pas tactile pour un sou, si elle se montre câline , c'est que vous avez gagné son affection. Celle-ci est d'ailleurs assez difficile a perdre. Un ami est un ami, même si vous ne vous voyez pas pendant plusieurs lunes, ce n'est pas ça qui changera votre statut.

Il est facile de la percevoir comme une gamine immature , et pour être honnête , ce n'est pas totalement faux, après tout elle reste imprudente, et ne réfléchit pas toujours aux conséquences de ses actions. Mais prenez la pour une conne? Pas de soucis elle ADORE jouer à la plus conne. Insultez-la? Si elle ne fait pas mine de pas comprendre, elle continuera a le faire pour vous: l'auto-derision: une spé-cia-li-té. Faire la peste? Elle connait.
Sans être arrogante, elle sait ce qu'elle vaut , elle connait (particulièrement) ses défauts (et a même tendance a les exagérer) et tant que vous ne comptez pas plus que ça pour elle, elle n'en a pas vraiment grand chose à faire de votre avis si celui -ci n'est pas un minimum argumenté. (Par contre une critique de sa famille ou de ses amis? C'est parti pour des heures de remise en question). Elle sait qu'elle peut paraitre idiote , elle y voit même une bonne chose. Physiquement elle n'est pas très forte , alors être sous-estimée que ce soit sur la force ou sur le mental, c'est son avantage, sa carte secrète. Elle en joue un peu (beaucoup), elle le sait bien et elle s'en fout. Tant que ce n'est pas famille et amis.

Si vous les attaquez eux, vous lui découvrirez son côté farouchement protecteur et sa repartie. Car on ne touche pas a ses proches. Encore moins a ses adelphes et surtout pas à sa maman . Sa maman c'est sa maman, la personne qui a tout son amour sans conditions et son plus grand respect. Critiquez-la, critiquez -les et vos oreilles n'auront plus un temps pour se reposer.

Niveau pelage, Bond de Lièvre a hérité des couleurs maternelles : blanc pour le ventre, la poitrine, dessous du museau, deuxième moitié de la queue et bout de pattes. Le gris foncé couvre presque toute sa partie dorsale, ses omoplates, les grandes oreilles et contour des yeux, formant un masque copié sur celui de son père ainsi que quelques taches, surtout vers le bas des yeux, et les pattes arrières. Enfin, gris clair pour les pattes, la moitié inférieure du visage, la première partie de sa courte et touffue queue. La pelisse tire vers le poil mi-long. Niveau corpulence, elle diffère de ses deux parents, si elle est aussi petite que Doux Alizé (ce qui n’est vraiment pas bien grand), elle n’a pas hérité de sa finesse. Elle a une carrure plus ressemblante à celle de sa tante, avec des « grosses » pattes puissantes, lui permettant de faire de hauts bonds qui selon elle, lui permettraient de sauter au-dessus de ses deux adelphes, l’un debout au-dessus de l’autre (et elle le prouvera un jour). Elle possède deux yeux ambrés avec un regard le plus souvent pétillant. De la guerre des prophètes elle a hérité plusieurs cicatrices : deux vers son épaule gauche et une au-dessus du museau ainsi qu’une coupure à son oreille gauche.

 *La situation avec Vague est juste là pour éviter d’avoir une relation très proche avec un PNJ, de type confident etc. Lièvre l’aime toujours autant, va toujours se coller à elle, mais ce n’est pas pareil qu’avec sa mère, Cardinal et Nuit ou même sa tante.
 Quand Lièvre veut aller quelque part, elle y va tout droit : une personne sur son chemin? Elle saute par dessus. Il n'est donc pas rare de la voir bondir au dessus de ses camarades dans le camp, pour ensuite poursuivre sa course
 Personne n'a jamais vu Lièvre hausser le ton, crier de colère. Une Lièvre agacée est provocatrice, peste, une Lièvre réellement énervée est glaciale, calme, stade qui n'est pas encore arrivé.
 Lievre peut ronronner très fort dans la nuit, elle s'est donc un peu isolée elle même dans la tanière pour ne pas déranger
 Si Lièvre ne fait jamais de saute-mouton a quelqu'un qu'elle côtoie souvent , c'est qu'elle ne l'aime pas.
 Lièvre adore les montagnes de chats, son rêve est de savoir par dessus combien de chats empilés elle peut sauter. Elle peut aussi aller jouer avec les chatons de la pouponnière, les mettre sur son dos pour aller ensuite sur celui d'Aile de Cardinal ou Nuit Argentée pour en faire une.
 Elle se rend souvent sur les tombes de ses adelphes décédé.e.s (y compris ce qu'elle n'a pas connu) de sa tante, et de son père pour aller leur parler
 Lièvre ne veut pas d'enfants, elle considère qu'elle ne sera jamais aussi bonne mère que la sienne.
 Elle est globalement peu intéressée par les relations amoureuses, si ça vient ça vient, sinon tant pis.

• Surnom : Eliena/Shug
• Décrivez-vous : Bonjour, je me disais souvent que je comprenais pas trop l’intérêt de jouer le gosse d’un parent que l’on jouait aussi et je suis en train de le faire, je pouvais pas quitter le Vent trop longtemps. (Je précise que je n’ai pas du tout fait la moitié de cette présentation sur mes horaires de travail de stage, noooon. )
  Si je disparaîs, j'autorise le staff à :
  ¤ Faire de mon personnage un PNJ (En fait, à faire tout ce que les joueurs de la famille de Lièvre veulent)