Le temps des grandes blessures .... ft Vol de Papillon et Nuage de Saule Lunes 39

● Lieutenante

...Laisse place aux cicatrices

Il y avait eut quelques heures entre le moment ou Aigle Vif avait affronté le jeune Crabe Batailleur. Il lui avait fait de sacrés blessures et elle avait prit le temps malgré le sang qui suinté des plaies, de le rassurer et de lui faire par de ses ressentis. Grain Blanc, son petit, son fils, le dernier, avait vu la scène et l'emportait maintenant avec lui vers leur camp.

Aigle Vif souillait le pelage de son fils, qu'elle se dépêchait de lécher pour le laver, oui, elle le faisait alors qu'ils marchaient pour rentrer. Il y avait une griffure au museau, une a l'épaule sur sa précédente blessure, une sur le flanc et quelques autres. Un rude combat en sommes. En entrant dans le camp elle lève la tête pour apercevoir les regards interloquer de Pelage de Graine, Colère du Feu, et quelques autres de ses proches amis.

il y eut des miaulement outré, choqué et des petits grondements. Bien entendu, Colère du Feu grommelé fort, de rage en voyant sa compagne blessée à ce point. Aigle Vif émet un ronronnement, elle a toujours été forte d'aussi loin qu'elle s'en souvienne, et pour elle marcher avec ces blessures ce n'était rien ! Elle se détache de son fils et se diriger vers la tanière de Vol de Papillon. Toutefois Aigle Vif commençait à sentir la fatigue la prendre et rentrer dans la tanière pour se trouver un nid et s'y installer, semblait une épreuve insurmontable. Elle ne voulait rien laisser paraitre, s'installant en soupirant, enroulant sa queue autour de son corps pour diminuer de visuel les blessures les plus profondes.

A voir la tête de Papillon et de son apprenti Aigle fait un joli sourire et un ronron pour les rassurer.

-Ne vous en faites pas, j'ai connu pire.

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Spoiler:

♫ Apprenti-guérisseur

Trier les plantes, encore et toujours, c’était leur mission aujourd’hui. Et on peut dire qu’ils n’avaient pas chômés. Levés depuis l’aube avec Vol du Papillon, Nuage de Saule triait les herbes bonnes à jeter. Ils avaient même eu le temps d’aller récolter ce qui leur manquait pour affronter la mauvaise saison, qui n’allait plus tarder à arriver. Galvanisé par leur efficacité, le petit chat noir et blanc sentit son ventre gargouiller. Ils n’avaient même pas pris le temps de manger, avec tout ça! Il jeta un coup d’œil interrogateur à sa mentor. Occupée à faire l’inventaire une nouvelle fois, Vol de Papillon ne le remarqua pas. Tant pis, il attendrait qu’elle l’autorise à croquer un bout, il n’allait pas mourir de faim, après tout. Il se remit au travail, délicatement, pour ne pas abîmer ce qui était encore bon. Il sentait que Vol du Papillon l’appréciait, et c’était réciproque. C’était une bonne mentor, sage, et pédagogue, il n’aurait pas pu espérer mieux. Toujours très attentif à chaque enseignement qu’elle pouvait lui donner, il espérait que le Clan des Étoiles le remarquerait également.

Il releva le museau vers l’entrée de la tanière. Une agitation peu commune semblait agiter le camp, dehors. Il tourna la tête vers sa mentor, et lui miaula doucement « Il se passe quelque chose. » Sans attendre sa réponse, il se faufila hors de la tanière, et se figea. C’était Aigle Vif, leur lieutenante. Soutenue par son fils, Grain Blanc, elle boitait, le corps couverts de longues estafilades sanglantes. Le sang projetait des éclats sinistres sur les herbes qui bordaient le camp, et ce à chaque pas que la vétérane faisait. Comme si elle était peu concernée par son état, Aigle Vif léchait précipitamment le pelage de Grain Blanc, qu’elle couvrait au fur et à mesure de son sang. L’aspect de son fils était plus important que ses blessures. Qu’est ce qui s’est passé? Ses camarades accouraient, choqués, tandis que la blessée approchaient de la tanière de Vol de Papillon, lentement mais sûrement. La bataille avait dut être très rude pour que la chatte soit blessée à ce point. Expérimentée, elle se se serait jamais laissée battre sans répliquer. Nuage de Saule se demanda dans quel état était son adversaire.

Il suivit la vieille chatte jusqu’à la tanière, prêt à la soutenir si elle s’effondrait, attentif au moindre de ses gestes. Elle etait blessée sérieusement, mais si elle pouvait encore marcher, l’espoir était permis. Boitant jusqu’à un des nid préparé d’avance, elle s’y effondra dans un soupir, projetant encore un peu plus de sang autour d’elle, et murmura pour les rassurer: « Ne vous en faites pas, j’ai connu pire. » Nuage de Saule se remémora en vitesse l’enseignement de sa mentor. Pour endiguer les saignements, il faudrait d’abord des toiles d’araignées, c’était le plus important. Il fit volte-face, et s’empara des toiles qu’ils avaient stockés un peu plus tôt. Il jeta un coup d’œil pour interroger Vol de Papillon du regard. Il ne ferait aucun soin sans son aval, il avait besoin qu’elle confirme son geste, il ne devait pas faire n’importe quoi.

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