L'amour commence toujours par une rencontre. pv> lib <3

" L'amour commence toujours par une rencontre."

PV> Liberté d'Eveil ♥

-Hiiiiiiiiiiiiiiiiii!!! Un cri perçant parcouru la foret. Mon cri.  Je venais de voir une scène que je n'aurais pas du voir. Ma mère, gisant inerte sur le sol, son sang formant déjà une grosse flaque rouge. Je m'approchais doucement d'elle. Ces yeux étaient vitreux embués par les ténèbres. Par la mort. Papa avait raison. Maman était bien morte. Les larmes me montèrent aux yeux. Le feu avait ravagé la moitié de la foret et, il fallait à tout pris que je retrouve Petite Aube.  Surtout que le feu était toujours en vie! Mais mes  petites pattes refusèrent de m'obéir. J'étais plantée là, devant cet atroce spectacle. Soudain j'entendis un hurlement de bipède. On m'avait repérée! Je détalais la foret à une vitesse époustouflante. Je perçu un autre cri. Le  cri résonna en moi, de plus en plus fort. C'était un cri de peur. Petite Aube!

Je me réveillais en sursaut. Comme d'habitude. Mon front trempait de sueur. J'avais toujours le cri en moi. Toujours les mêmes épisodes, qui me traumatisait. Enfin, petite en tout cas. Je m'y faisais un peu mais, la douleur était toujours là. J'en avais marre de ses cauchemars qui me venait sans cesse, marre de souffrir, marre de ne plus dormir correctement, marre  que le fait de dormir, soit pour moi une rude épreuve.
J'avais besoin de prendre l'air. Je me rua dehors. Le vent frisquet de m'arrêtait pas. Même pas le sol qui dégivrait doucement et me faisait mal aux coussinets. J'allais droit devant moi ne savant même pas où je me dirigeais. Comme cette fameuse nuit.

J'arrivais devant une plaine. Avec de la roche au sol. Je frappais les pierres, me défoulant un peu. Je fit un hurlement. De douleur. De désespoir. Pourquoi mériter telles choses? Pourquoi?!
Je découvris un précipice devant moi. Des falaises plutôt. J'étais tellement absorbée par ma colère que je n'avais même pas remarquer cette vue magnifique. Je me penchai. Une chute et c'est la mort assurée. Et si...? Non. Quelque chose me retenait. Quelque chose me disais que j'avais encore des choses à accomplir sur le monde des vivants. J'entendis un craquement. La roche était en train de céder sous mon poids! La roche lâcha. Soudain quelque chose m'attrapai par le cou. Un chat. Il me hissa avec une force spectaculaire. 

Je regardais mon sauveur. Le lieutenant, Liberté de l'Éveil! Je fus assez surprise. Je ne l'avais jamais adressé la parole, effectuant ses ordres sans protester. Là c'était différent. Quelque chose me fis frissonner. De magnifiques iris bleues. Comme l'océan. Puis je me mis à sangloter, sous l'effet de l'émotion. Je  ne pouvais plus porter se lourd fardeau sur mes épaules. J'avais besoin d'aide. J'avais besoin de quelqu'un. J'enfouis ma tête dans son pelage. Je n'avais pas honte. Non. Là c'était différent, comme si quelque  chose était désormais diffèrent en moi.

C'est un matin comme les autres, le même genre de matin qui réveille Lib', comme tout les jours , c'est un matin. Cet abruti de chat qu'est Lib', a décidé qu'il allait chasser. Mais bien avant de partir il a fait sa toilette. Bien sur, il a oublié que son pelage est toujours collant après une nuit de sommeil dans l'humidité. Alors forcément bah... il s'est retrouvé à devoir aller au soleil pour se sécher. Cette nuit, la pluie avait être vraiment forte et s'étais abattue sur toute la forêt au moins. à quelques queue de renard, la pile de gibier narguait ce guerrier au ventre vide. Il était affamé ! Il allait manger quand une chatte passa devant lui. La belle Aile de Colibri. La chatte allait en ligne droite vers au point imaginaire.


Notre "espion" décida de la suivre. Il se souvenait avoir entendu un cri venant de la chatte. C'étais cette nuit. Elle avait fait un terrible cauchemars, elle avait vu sa mère mourir. Je sais tout car je sui l'auteur ! Bref, Lib' suivait la minette comme hypnotisé pas son regard. Des beaux yeux vers et un pelage noire et blanc digne d'un conte de luciole. Il la poursuivis puis tout d'un coup ralentis. Elle devait se douter de quelques choses.



Pendant ce temps là elle marchait, marchait et.... OH NON. Aile du Colibri était tombée de la falaise ! Elle était morte et... Ah oui je suis bête. Reprenons. Lib' alors, se mit à courir tel un dieu, il volais presque ! Il sauta et CROUC attrapa Coli' ! Il se figea quand il la posa au sol. Leurs regard étais croisé, une vague de chaleur émanait des deux chats. Serait-ce... L'amour ? Elle se mit alors à pleurer. Lib' la pris dans ses pattes et posa sa tête sur son épaule. Il murmura tendrement

C'est fini.. n'est pas peur

La beauté de cet acte était renversante ! Lib' ferma les yeux et tous deux étaient bloqué dans une étreinte. Il releva la tête et miaula

Que s'est t-il passé ?

J'étais enfouis dans son pelage doux et soyeux. Nous étions blottis, l'un contre l'autre, sans piper mot. Je sentais son cœur tambouriner dans sa poitrine, à un rythme régulier, mais rapide.
Mes larmes si amères avaient cessées de couler, et, j'étais perdue dans mes pensées. Il m'avait sauvé la vie, et je lui étais plus que reconnaissante. Sans lui, mon âme innocente et pleine de souffrances aurait rejoint ma famille à l'heure actuelle. Peut être aurait-il été mieux ainsi? Non... je ne pense pas. Liberté d'Éveil avait changé mon destin et, je pense que cela ne faisait que commencer.
Puis, il me miaula d'une voix agréable qui me retira de si sombres pensées:

-C'est fini.. n'ai pas peur 

Non, je n'avais pas peur. J'étais juste... sous l'émotion. Il releva la tête et plongea ses beaux yeux bleus dans les miens, pour ne former plus qu'une couleur. Celle d'une voute céleste éclairée par une infinité d'étoiles, ou les étoiles ont pour symbole.. l'amour? Qui sait?
Il continua de me miauler doucement:

-Que s'est t-il passé ?

Ce qu'il s'est passé? Oh... Mon cœur se resserra d'avantage. Subir et une chose. Mais quand il faut en plus l'expliquer, c'est parfois pire. Surtout à quelqu'un qu'on ne connait pas si bien que ça.
Je m'allongeais sur le sol dur et froid et fixais le ciel, d'où le soleil prenait place et dont ses rayons réchauffèrent mon petit cœur malheureux. Des oiseaux passèrent dans le ciel, et me firent rêver quelques secondes. Je miaula:

-Tu sais... C'est compliqué. Mais, je pense que tu tiens à savoir.

Je me tournais vers lui. Mes yeux se regorgèrent de larmes. Je clignai des paupières plusieurs fois pour ne pas pleurer. Je décidai finalement de regarder le ciel azur. Je ne me sentais pas en mesure de soutenir le regard du guerrier flamme. Je miaulais doucement:

-C'était un jour d'hiver. Un jour d'hiver banal, tout comme les autres. En ce temps là, je me nommais Petit Colibri. J'étais chatonne et, je ne voulais qu'une chose: devenir la meilleure guerrière du clan. Je me souviens, que, mon frère et moi, on se chamaillait tout le temps. Enfin.. C'est plutôt moi qui le taquinais sans arrêt.

J'eus un petit rire. Ce temps là.. Qui était si parfais. Je repris:

-Qu'est ce qu'on s'amusait. Puis il eu ce jour. Il fallait qu'il arrive. Après tout, la vie ne nous offre jamais le bonheur total, n'est ce pas?
Il y avait des cris, des hurlements plutôt. De la peur, du sang, et surtout... la mort. Des bipèdes, de partout. Ils tuaient, tuaient. Moi qui pensais qu'on était les maitres du monde... Je me trompais. Ils ravageaient notre clan, tuant les chats un par un. Chatons, apprentis, guerriers.
Papa prit Petite Aube et moi, nous emmenons loin d'une mort certaine. Je voulais pas moi... je voulais aider les autres mais, j'ignorais que je n'étais qu'une fourmis contre eux.
Puis il eu les flammes. Le feu. Il tua tout les survivants. Il gagnait du terrain par rapport à nous. Puis, papa m'ordonna de fuir. Le plus loin possible, comme si un renard me courrais après. Je compris qu'il allait chercher Maman.

Je me levai brusquement, allant à la limite de la falaise, regardant dans le vague. Je visualisais encore la seine. Tous là, luttant non pas pour leur vie à eux, mais pour celle du clan.
Il me suivit et , avait l'air choqué. Je repris:

Tu connais la suite. Depuis, je fais des cauchemars atroces. Et... Je crois que j'en avais marre de vivre, j'en avais assez de subir, et de souffrir.

Je regardai la magnifique vu qui nous entourait.