LP - Assemblée & Bataille | Lune Rouge - end

Le chaos régnait. Et moi, je contemplai, avec ce sourire malsain, l'horreur dessinée sur tous les visages. Le désespoir, la colère, l'angoisse. Et la peur... la peur se lisait notamment sur les visages des petits, ces enfants dont l'innocence serait à jamais balayée par cette nuit de malheur. Le Lune était devenue rouge. Rouge du sang dont elle s'était abreuvée pour nous rendre toutes nos forces. Des cris s'étaient élevés déjà, provenant notamment de ceux qui avaient été attaqué par surprise par notre troupe. En plus de ces cris de douleur, se mêlaient les cris terrifiés de ceux qui craignaient pour leurs proches. Mais il y avait également les hurlements sauvages, qui appelaient à la vengeance, à la guerre, à la mort.

Très vite, une féline poisson se jeta sur moi. Mais j'étais prête à l'intercepter. Prête à me battre jusqu'à la mort. Et j'allais l'entraîner avec moi. Je bondis pour aller à sa rencontre, griffes en avant, poussant un feulement guerrier. Mon œil unique luisait de sournoiserie. C'était dans ces instants que je me sentais entière... vivante. Je décochai une violente droite, visant la joue.
Cette féline allait se heurter à la puisssance des Lunar Pods.

Eos : 200/200
Museau Bleu : 170/200

La trêve rompue, tout n'était plus que cris, coups de griffes, feulements, hurlements, morsures, alliances et combat. Tout n'était plus que meurtre et sang. Lune sanglante, herbe sanglante, fourrures sanglantes rendues pourpres. Et ce goût métallique, cette odeur qui prenait à la gorge. Ce n'était pas une partie de chasse, et du sang d'animaux: c'était une guerre, et à présent, tous pouvaient devenir proies, idée d'autant plus terrifiante que leurs adversaires - non, leurs ennemis - se battaient pour tuer. Et ça, Museau Bleu le savait. Des promesses de mort et des serments de souffrance inouïes scintillaient dans l'œil unique, brillant de sournoiserie, de la féline de la lune - qui aurait pu être belle si tout son être n'était pas qu'une lueur froide, malsaine, destructrice et létale. La Fille de la Rivière et la Fille de la Lune, se faisaient face, au milieu du tumulte qui avait envahi les Quatre Chênes, enchanteresses guerrières, reines chacune d'un monde et se battant pour : d'un côté, cette assassin, qui voulait tout faire basculer, tout leur voler; de l'autre, une vétérane à la pelisse de sable et d'écume qui se battait pour le préserver.

Le chaos les entourait, mais pour la femelle aux yeux jade très expressifs, rien ne comptait que celle face à elle, et le meurtre qu'elle avait commis - et qu'elle regretterait. Amèrement. Le monde aurait pu disparaître: malgré les rugissements autour d'elle, elle était parfaitement calme. Elle avait grandi au bord d'un torrent déchaîné par instants, et savait bien ignorer certaines choses pour être la plus efficace possible. C'était simple, avec l'habitude. Et tant mieux. Parce qu'elle n'aurait pas su se battre en s'inquiétant à chaque éclat de voix, pour ses camarades, ses alliés. Non, si elle voulait vivre, elle devait rester concentrée. Parce que ces chats, cette fois, ne respectaient aucun Code du Guerrier, et ce qu'elle craignait, ce n'était pas d'être blessée. Il n'y aurait pas de pitié. Au contraire: si elle devenait poupée de porcelaine, la féline face à elle n'hésiterait pas à la briser. Alors elle inspira profondément, se vida la tête, et se lança dans cette danse mortelle, aussi apaisée qu'affûtée. Elle faisait partie de ceux qui n'avaient pas été blessée lors de l'attaque de son camp, elle aussi, elle était parfaitement en forme, et elle s'était entraînée, pendant ces lunes; elle était forte. Ils allaient payer. Pour son Clan, pour la forêt troublée, pour Nuage de Blaireau et pour Plume de Mésange. Alors elle bondit en avant, et l'autre, venant à sa rencontre griffes tendues, toutes deux se retrouvèrent à portée de griffes. Autrement dit, en danger. Ce fut à celle qu'affrontait la riveuse d'ouvrir le bal des hostilités : sa patte cingla l'air, droit vers le visage de Museau Bleu; un coup habile, que la guerrière n'évita que grâce à ses réflexes. La femelle beige et grise au nez bleuté respira. Elle préférait l'eau, mais restait douée; elle pouvait, devait gagner. Du coin de l'œil, elle vit Écaille d'Or et Étoile de Pierre, ainsi qu'une Étoile de Suie bien abîmée...

Clan des Étoiles, ne rappelez pas à vous nos guerriers et nos jeunes... Je vous en prie.
J'ai tant besoin d'eux.Protégez les Clans et donnez nous lumière, courage et force.

Eos : 200/200
Museau Bleu : 200/200

RAPPEL: POUR TROUVER UN ADVERSAIRE, C'EST ICI. BESOIN D'UN LUNAR POD CONTRE QUI SE BATTRE? NIX ET MOI EN PROPOSONS TROIS AU TOTAL, MAUDIT PEUT EN JOUER UN ÉGALEMENT SI BESOIN.

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PNJ utilisé:

Adversaire: Nuage du Manchot.
Couleur: #006666

Rouge en tremblait d'excitation. Enfin! La guerre! Depuis des semaines, elle n'attendait que ça. Elle allait enfin pouvoir utiliser tout son potentiel pour servir la lune, et faire le plus de dégâts possibles selon les ordres de Krov.
La mort ne l'effrayait pas plus que ça. Après tout, si son corps était détruit, elle serait réincarnée par l'astre tout puissant. Nul doute que la Lune lui offrirait quelque chose de mieux encore que sa vie actuelle!
Trépignant d'impatience, cachée derrière un buisson, Rouge attendait qu'Éos passe à l'action.
Elle ne voyait pas grand chose à la scène, mais ses autres sens lui apportaient le signal. L'odeur du sang, le bruit des gloussements de panique et des cris, la terre qui commençait à vibrer sous l'agitation générale de l'assemblée des Claniques... Il était temps, et elle ne se fit pas prier.

Bondissant dans la mêlée en poussant un cri de guerre, elle se mit en tête d'attaquer le premier chat qui se poserait sous ses yeux. Trouvé!
Rouge se jeta sur l'apprenti sans réfléchir, trop excitée pour établir ne serait-ce qu'un semblant de stratégie. Quelle erreur! La jeune Lunar Pod manqua complètement sa cible, s'écrasant lamentablement à côté de lui.
- PUTAIN! jura-t-elle tout en crachant.

Rouge poussa quelques quintes de toux pour recracher la poussière qu'elle venait d'avaler en tombant, se secouant au passage pour virer toute celle qui recouvrait son pelage. Lançant un regard haineux à son adversaire, elle dévoila ses crocs jaunis par sa pauvre alimentation, et ses longues griffes acérées mais usées.
- Toi... fit-elle en s'adressant à l'apprenti de l'Ombre. Toi, tu vas crever ce soir, je vais te faire regretter ta naissance!