Le vent, d'abord, c'est nul ! [PV]

Ce midi là, le Clan était un peu paresseux. Les chausseurs se régalaient de leurs proies, les guerriers dormaient au soleil et Petit Champignon s'ennuyait à l'entrée de sa tanière. Il faisait beau pour une fois, pas de pluie, mais le jeune chaton avait horreur de flâner au camp alors qu'il y avait tant à faire ! Vivement qu'il devienne apprneti avec son frère Petite Ombre. Il mourrait d’envie de bondir et de sautiller joyeusement sur son territoire en compagnie de son frangin, libres comme l'air. Mais ne attendant, tseuh, il fallait rester là à ne rien faire, comme un pauvre idiot sans dents devant une belle part de gibier. Il souffla.
Puis il eut l'idée de disparaitre en douce, comme il savait si bien le faire. Bof, il aurait des ennuis, mais ça ne changeait pas de d'habitude. Il décida de ne pas mêler Petite Ombre à ça et sorti du camp sans attendre. Ni vu, ni entendu, faufilé comme un chat. Il suivit des odeurs et des traces, évita les endroits trop nauséabonds et les traces inconnues. Ses pas finirent par le mener plus loin qu'il ne l'aurait imaginé, si loin que Petit Champignon vit le soleil décliner dans le ciel. Les falaises. Le chaton ne connaissait cet endroit que de nom, mais il les reconnaitrait entre mille : des falaises aux pics pointus, dont les pentes disparaissent dans un fouillis de cimes d'arbres vertes. Des gravats dévalaient les flancs tandis que le petit tentait d'escalader toujours plus haut cette limite de territoire, placée entre le Clan du Vent et le Clan de la Rivière. Mais ça, il l'ignorait.

[ Outre la longueur, ça je m'en fous, je ne suis pas très satisfaite de la qualité de mon RP x) Bonne chance pour y répondre ! ]

Le midi, l'air était toujours plus chaud, plus étouffant. Ma fourrure noire n'arrangeait rien. Heureusement, nos terres étaient le meilleur endroit pour s'aérer. Je parcouru la plaine pour aboutir près des falaises. Là-bas, les rochers étaient plus gros, ils pourraient me faire beaucoup plus d'ombre.
Je m'allongeai doucement sur le flanc. Respirant l'air pur et écoutant la brise siffler dans mes oreilles, mes yeux devinrent lourds. Je posa ma tête sur mes pattes. Étoile Ailée ne m'en voudrait pas trop de faire une petite sieste. De toute façon, je ne participais à aucune patrouille aujourd'hui, et la pile de gibier était plus haute de jamais. Les yeux clos, j'entendis les graviers descendent l'escarpement. Une fois, puis deux, pour ne jamais s'arrêter. En ronchonnant, je m'approcha du bord pour voir ce qui causait ce vacarme.
Ébahi, je faillis en perdre pied. Un chaton montait les pentes. Seul.
Qu'est ce qu'il faisait là?
…
Je me secouai et plongea sur une pierre un peu plus bas. Puis sur une autre... et une autre, jusqu'à ce que j'atteigne un petit plateau. Il ce tenait à quelques longueur de queue de moi. Je tendis le cou et l'attrapa. La puanteur de l'Ombre m'étouffa. Je le posa à mes côtés et regarda la meilleur façon de remonter. Il me fixait, un peu surprit de mon intervention je crois. Je le regardai. Il n'avait pas l'air blessé.
Prêt à remonter, je l’attrapa par la peau du cou et m'appuya sur une pierre. Je n'avais pas le temps de poser des questions. À peine avais-je commencer ma monter qu'il ce mis à ce débattre et à geindre. Je grogna,pour lui signifier d'arrêter, mais il ne comprit rien.
Il glissa de mon emprise et tomba entre mes pattes. Je réussi à le rattraper avant qu'il glisse plus bas.

«Arrête de bouger où je te laisse tomber!»grondais-je, le plus sérieusement qu'il soit.
Je n'avais pas envi de passer ma journée à sauver un chaton! Encore moins celui d'un autre clan.
Qu'est ce qu'il faisait sur si loin d'ailleurs?
Le problème avec les chatons c'est qu'ils n'écoutent jamais rien.
Perdu dans mes pensées, je glissai à de nombreuses reprises, m'écorchant les pattes et le ventre.
Arrivé au sommet, je posai le chaton près du rocher où j'étais étendu plus tôt. Je lécha le sang qui souillait mes pattes.
Le regard sévère, je regarda le chaton.
Il se tenait bien droit, il me regardait. Ses yeux ambres reflétaient son courage et sa détermination.

«Quel est ton nom? Et qu'est ce que tu viens faire ici?»