Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 19.02.19 15:36
Bambi et Panpan au patinage
Nuit feat. Oreille & Pluie
- Une guerrière « responsable » comme tu dis, aurait ramener la chatonne au camp même de force ! Elle n’est pas en sécurité avec seulement un guerrier ! Imagine qu’un renard vous attaque ou que le Clan du Tonnerre nous envahisse ? T’aurais fait quoi, hein ?
Franchement elle doutait qu'un renard s'aventure sur la glace ainsi, et le Clan du Tonnerre avait mieux à faire que de poursuivre les chatons maintenant. Si le guerrier avait quelque chose à vouloir aux écureuils, il n'avait qu'à ouvrir sa bouche lorsque ceux-ci n'étaient que des traitres mais maintenant tout était passé disait-on La queue du félin bat furieusement l'air mais, maintenant qu'il était présent la Belle sentait qu'elle allait rire, très sérieusement. Il était toujours étalé sur la glace et la guerrière savait très bien comment prendre ça à son avantage.
- PETITE OREILLE ! On rentre à la maison ! TOUT DE SUITE ! Et je ne veux pas t’entendre discuter !
Un sourire vicieux se dessina sur la bouche de la femelle, non vraiment elle irait s'excuser, après. Pour le moment elle voulait profiter de l'avoir sous la patte pour s'amuser encore un peu, après tout avec un guerrier "responsable" elle ne craignait rien. Elle s'approcha de la petite en question, penchant la tête avec un regard vers son paternel.
- Tu vois Petite Oreille, papa veut que son bébé rentre à la pouponnière. Je suis désolée pour toi que tu sois obligée de rentrer mais, sachant qu'il ne m'a pas demandé de t'attraper je n'ai rien à te faire et entre nous, c'est un très mauvais patineur.
Elle lança un doux regard envers la femelle, non franchement elle ne pouvait rien faire de cette petite, et même s'il elle se voyait punie pendant quelques lunes, elle s'était bien marré. Elle clama bien haut pour que cette fois le guerrier entende.
- Allez Petite Oreille, ton papa t'as dis de rentrer à la pouponnière maintenant, il faut que tu ailles le rejoindre ! Elle s'abaissa. Tu lui montres comment une grande patines de près cette fois ? Ne t'éloignes pas de lui sinon j'aurais une grosse punition et on ne pourra plus s'amuser.
Ainsi en quelque battements de pattes, elle se retrouva à côté du guerrier qu'elle aida à se relever.
- Mais Pluie Battante, je t'en prie montres moi comment un guerrier "responsable" se charge de ce chaton, par la force.
Elle ricana silencieusement avant de se mettre derrière, elle allait rire ça c'était évident. A dire vrai, elle espérait que la chatonne amuse un peu son père avec sa bouille pour pouvoir éviter une trop grosse sanction, voir même oublier ce petit accro.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 21.03.19 15:29
Bambi et Panpan au patinage (5)
En passant à grande vitesse devant Papa, j'avais pensé l'impressionner. Et j'entendis très fort PETITE OREILLE. Etait - il si impressionné qu'il devait exclamer mon nom ? Je me retournai pleine de joie et de fierté, mais je ne vis qu'une tête toute fâchée et furibonde. Ma queue tomba sur le sol. Papa était fâché ? J'aurais couché mes oreilles si je le pouvais. Je poussai ma lèvre inférieure en avant. J'avais fait quelque chose de mal ? Je restai figée où j'étais, ne comprenant pas cette situation où mon père n'était pas fier de moi. La grande guerrier noir me rejoint et rappuya ce que mon père me dit. Retour à la pouponnière, pas de discussion, et que j'étais un bébé.. Elle me parla encore un peu de patiner mais là je n'avais plus du tout ça en tête. Mon papa préféré... pourquoi tes sourcils étaient froncés comme ça ? Elle rajouta aussi que je ne devais plus partir loin de Pluie Battante sinon elle sera fort fort punie. M-moi aussi ? Je fis deux trois pas hésitants vers le grand chat gris tigré, les yeux larmoyants mais ne pleurant pas encore.
" P-p-p-papa je vais être p-p-punie moi aussi ? "
Je rentrai ma queue entre mes pattes arrières.
" T'avais dit que tu m'aimais trop pour me crier dessus.. T'aimes pas que je sois une super patineuse ? "
Je voulais pas décevoir mon cher papa. Je fronçai les sourcils à mon tour.
" S-si t'as peur, tu devrais pas ! Tu sais que je suis la plus forte, regarde ! Je patine trop trop bien ! "
La tristesse masquée par mon envie de montrer que j'étais la meilleure, je me relancai vers lui, glissant sur mes fesses, tourbillonnant sur moi - même. Je les dépassai de nouveau et m'arrêtai -de moi même oui oui- peu loin de la féline sombre. Mes yeux brillaient de nouveaux, implorant l'amour de mon papa.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 25.03.19 19:08
Belle-de-Nuit m’exaspère à encourager Petite Oreille dans sa bêtise. Et ma fille qui essaye de jouer sur mes sentiments, mais, non ça ne prend pas. J’ai dit retour à la pouponnière ! La guerrière noir m’aide à me redresser et je la remercie d’un grondement.
- Mais Pluie Battante, je t'en prie montres moi comment un guerrier "responsable" se charge de ce chaton, par la force. - Tu ne paie rien pour attendre, Belle-de-Nuit, crois-moi…
Ma menace est réelle tandis que Petite Oreille me passe à nouveau sous le nez, le cul sur la glace. Ça commence à bien faire !
" T'as vu, faut pas se fâcher Papounet ! " - … *soupir* Oui, bon tu sais bien patiner, c’est vrai ! Mais tu devrais être auprès de Maman qui se fait un sang d’encre pour toi ! Je vais réellement me fâcher si tu ne reviens pa,s Petite Oreille ! Tu sais ce qui va se passer, si je me fâche. Tu seras punie ! Je m’assurerais personnellement que tu te plie à ta punition ! Alors DEPECHE-TOI !
Puis un bruit ! Un bruit sinistre. Un craquement qui me glace le sang dans les veines. La glace craque. La glace va céder ! Sans un regard pour Belle-de-Nuit, je me jette en direction de Petite Oreille, mes antérieur en avant, atterrissant juste assez bien pour emprisonner la petite de mes pattes avant, pendant que le reste de mon corps se fait légèrement emporté par mon élan.
*Crac*
Le craquement est beaucoup plus sonore, cette fois, même Petite Oreille doit avoir compris ce qui se passait. Sans plus réfléchir, je prends la petite par la peau du cou et, l’adrénaline aidant, je trouve assez de force pour la jeter, sans ménagement, dans la poudreuse qui recouvre la berge.
Puis, la Rivière s’ouvre sous mes pattes et poussant un cri d’horreur, mon arrière-train est plongé dans l’eau glaciale, paralysant en corps un court instant. Pourtant, je me reprends et de mes pattes avant, j’essaye de me hisser sur la glace, mes pattes arrière moulinant pour remonter, mais en vain. Le morceau de glace sur lequel je tentais tant bien que mal de me perché fini par céder lui aussi, sous mon poids et l’eau.
Et je me retrouve englouti dans l’eau, mon corps paralysé, engourdi par le froid, ma fourrure m’emportant dans le fond de la rivière tandis que quelques bulles d’air s’échappent de mon museau. Je vais me noyer… Désolé…
[On en avait parlé Allez Nuit, donne-moi une dette envers toi ]
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 27.03.19 13:33
Bambi et Panpan au patinage
Nuit feat. Oreille & Pluie
Au final la petite s'inquiète de savoir si la punition va lui tomber dessus ou non, Nui voyait déjà son plan tomber à l'eau et regarder la chatonne obéir à son père mais ce n'est pas pour autant qu'elle revint vers la rive. Elle voulait montrer à son papa qu'elle pouvait très bien se débrouiller sur cette glace. La guerrière ébène avait beau laisser faire pour son plaisir de voir Pluie Battante galérer, elle la surveillait tout de même.
- Oui, bon tu sais bien patiner, c’est vrai ! Mais tu devrais être auprès de Maman qui se fait un sang d’encre pour toi ! Je vais réellement me fâcher si tu ne reviens pa,s Petite Oreille ! Tu sais ce qui va se passer, si je me fâche. Tu seras punie ! Je m’assurerais personnellement que tu te plie à ta punition ! Alors DEPECHE-TOI
Eh bien, il n'avait pas l'air très content mais s'énerver n'était pas la meilleure chose à faire avec les enfants, Nuit avait toujours voulue fausser les conditions de ses parents. Au final, elle ne put même pas apprécier la suite parce qu'elle sentit la glace vibrer sous ses pattes, cette vibration n'indiquait rien de bon. Son aîné l'avait ressentit aussi, en tant que père il se retrouvait complètement paniqué et au lieu de se déplacer lentement évitant d'aggraver la situation, il se jette sur sa fille pour l'emmener en sécurité au plus vite. Évidement une glace fragile ne pouvait plus supporter le poids d'un lourd guerrier, la minette pu à peine voir Petite Oreille atterrir sur la rive que le corps du guerrier se retrouve presque complètement engloutit par l’obscurité des flots glacés.
Une seconde s'écoule, la guerrière ébène se fige alors que son camarade disparait dans l'eau. L'adrénaline lui fusille les membres et sans même lancer un regard vers la petite, elle se précipite vers le trou béant, la rivière d'ordinaire si calme pendant les chaudes saisons ressemblait à un monstre prêt à emporter le moindre des camarades. Le corps du matou est encore visible, pas une hésitation, elle plonge. La froideur des eaux lui prend les tripes mais elle n'a même pas le temps d'y penser, elle bat des pattes aussi vite que jamais elle ne l'aurait pu. Elle se retrouve vite auprès du guerrier sans même le voir, elle avait fermé les yeux pour les protéger du froid glacial qui régnait sous la neige, la Rivière semblait infinie, impossible de s'en dépêtre quand on avait les paupières closes. Sans même regarder ou elle plongeait les crocs, la femelle agrippa le corps du guerrier, la lourdeur du pelage gorgé d'eau l'engloutie tout d'abord mais elle remit le mouvement en marche à l'envers, essayant tant bien que mal de remonter. Elle n'était pas grande mais la force qu'elle possédait lui était d'une aide précieuse dans cette situation, elle avait l'impression de ne plus jamais pouvoir remonter, de battre des pattes en vain, d'être entrainée par les flots mais elle ne pouvait s'arrêter.
Puis, soudain, le vent. La première chose qu'elle sentit sur ses moustaches, le poids du félin semblait être dédoublé mais elle tient bon; elle le lâcha une fraction de seconde pour le rattraper à celle d'après. Elle n'avait pas le droit de le lâcher, pas arrivée si près de la berge, il pourrait l'engueuler jusqu'à la fin de sa vie mais il devait rester en vie, c'était son camarade, son Clan. Elle ouvrit lentement les yeux, elle voyait flou mais pouvait discerner une bordure, quelque chose à agripper, remonter. La surface était lisse, c'était si impossible de si accrocher mais pourtant elle y planta ses griffes comme-ci elle voulait transpercer la glace, elle n'arrivait pas à remonter mais elle avait quelque chose à se raccrocher désormais. Dans un élan de conviction, elle souleva le corps toujours trainant dans l'eau avant de le hisser sur la surface, elle n'avait pas le temps de savoir si Pluie Battant était conscient ou non, le tout résultait dans le fait qu'il soit en sureté sur la glace qu'importe la dangerosité. L'ultime effort fut de se hisser sur la glace, débarrassée du poids du corps, elle avait eu plus de facilité à se soulever et atteindre la surface gelée s'y laissant glisser.
Sauf que la tâche n'était pas terminée, la glace était le dernier endroit sûr de cette Terre à ce moment, elle restait une longue et interminable minute sur la sol froid à respirer comme-ci c'était la première fois qu'elle le faisait. Elle se força à se relever, titubant et ayant à peine la force de sortir les griffes pour se raccrocher à la surface lisse. Pluie Battante ou du moins son corps avait glissé à quelques foulées de là, elle s'en approcha avant de l’agripper une nouvelle fois pour le ramener sur la berge. Le chemin lui avait semblé aussi long qu'une vie, lâchant une bonne dizaine de fois le guerrier avant de le reprendre et manquant sans cesse de s'écrouler.
Elle atteignit finalement la rive avant de lâcher lentement le guerrier et de s'écrouler dans la neige à bout de souffle, gelée, c'était presque insultant de la trouver aussi peu élégante dans cette situation puisque son poils était plaqué sur son corps ne lui faisait ressembler à rien. Elle fit un minuscule effort pour s'ébrouer et essayer de se débarrasser de l'eau gorgeant son pelage. Elle savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas rester gelée ainsi au risque de crever de froid. Elle passa quelques coups de langues sur son pelage quo ne servaient pas vraiment à grand chose en vu de la surface totale. Enfaite, elle se rabattit sur celui du guerrier, comme-ci ce geste pouvait lui redonner toutes ses forces, elle l'entendit recracher de l'eau, un signe de vie dont elle ne se rendit même pas compte sur le coup mais lorsque le corps remua elle arrêta ses intempestifs coups de langues à contre poils.
- J'avais peur de ne plus me faire engueuler jusqu'à la fin de ma vie... Vas falloir penser au régime haha... ha..
Elle retomba dans la poudreuse les pattes brulantes, elle avait l'impression d'avoir donné toute sa vie en nageant, ses muscles lui faisait atrocement mal après la retombée de l'adrénaline. Elle n'avait jamais porté quelqu'un dans l'eau mais elle ne se serrait sans doute jamais crue capable de remonter Pluie Battante de cet enfer. L'humour n'était pas de mise dans cette situation mais elle culpabilisait tellement... Culpabilité, si un jour on lui avait dit qu'elle emploierait ce mot.. Elle n’aurait rien cru.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 16.04.19 18:39
Bambi et Panpan au patinage (5)
Papa me félicitait pour mon patinage et je brillais. Enfin ! D'habitude il était le premier à me complimenter donc je ne comprenais pas le problème. Et il avait toujours l'air fâché. Mais.. il était fâché pour maman. Maman avait toujours peur pour nous !
" Maman sait que je suis la meilleure, pourquoi elle est encore inquiète ? " rétorquais - je, mais revenant vers lui, prête du coup à rentrer, seulement pour rappeler à Maman que tout allait bien.
En plus Papa réutilisa le mot punition alors je me hâtai. Quelle mouche l'avait piqué ? Cependant le plus bizarre n'était pas encore arrivé. Le voilà qui me sauta dessus ! Un câlin, alors que t'étais fâché ? Oh pourquoi pas, c'était pour les filles adorées les câlins ! Je l'accueillis donc avec de grands yeux brillants, mais ses crocs atterrirent sur ma nuque.
Hein ?
Me voilà projetée dans les airs, entendant par delà le vent qui sifflait dans mes oreilles un horrible bruit de casse. Qu'était - ce ? On m'avait dit que la glace tenait le coup donc ça ne pouvait être ça ! J'atterri dans la poudreuse, étourdie un instant, ne distinguant qu'une silhouette bleue disparaissant dans le sol. Je me redressai sur mes pattes et secouai ma tête de toutes mes forces. Quand je rouvris les yeux, je n'eus que le temps de voir le corps de la guerrière plonger dans un trou qui avait apparut. Et.. Papa ? Où était Papa ? Je plissais les yeux, observa mes alentours, réfléchis aux derniers événements... Oh non, un gros chat qui tombait dans le sol. Je vis le trou et je compris. Je voulu courir vers l'endroit où il avait disparut mais la glace ne donnait plus le même ressenti sous mes pattes, tout mon corps m'hurlait de ne pas y aller. Et mon corps était génial, il savait ce que je devais ou ne pas faire, même si je brûlais d'envie d'aller voir comment mon père allait. Maman m'a déjà raconté des histoires de chats qui disparaissent à jamais sous la glace, donc comme on était au dessus, je ne m'inquiétais pas...
Mes yeux scrutaient la brisure dans la rivière si fort que la glace aurait pu fondre. A être si attentive, le frémissement qui arriva après des minutes d'attente qui semblèrent éternelles me donna un choc électrique. Ils n'ont pas disparut sous la glace, ils revenaient ! D'abord la féline noire, épuisée, toute mouillée. Puis mon papa, dans le même état, voir, encore plus mou... Il ne bougeait pas trop et devait même se faire tirer par son amie. Je les regardais, les questionnant fort du regard.
" Papa, tu sais marcher, pourquoi elle te tire ? "
Pas de réponse.
" .. Papa ? "
Toujours rien, alors, je me mis à piailler des "Papa, papa, papa ?" jusqu'à ce qu'il m'entende car quand il dort trop fort ou qu'il ne m'entend pas, cela marchait toujours ! La madame se léchait et puis se mit à faire la toilette de mon père. Eh non, c'était réservé à moi ou maman ça ! Alors, compétitrice, je me mis aussi à lécher ses longs poils que je mâchouillais plus qu'autre chose, pour montrer à l'autre dame que je surveillais. Puis, Papa toussa comme le bizarre Hibou Nocturne et se remit à bouger. Ah, quand même !
" PAPA quelle diée de faire dodo dans l'eau !! "
Et je vins me frotter contre son poitrail car c'était un gros bêta parfois, mais un gros bêta que j'aimais.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 18.04.19 10:24
Le mâle ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Pendant un instant, il ne sut plus qui il était, ni ce qu’il faisait là, puis, il sombra dans l’inconscience, ses poumons se vidant de leur air, crachant une infinité de bulle pour le museau.
Puis un mouvement, pelage noir presque invisible dans la profondeur de l’eau, Belle-de-Nuit n’avait pas hésité une seconde avant de plongé et d’essayer de le remonter. Elle y arriva au prix d’efforts infinis. Le mâle bicolore fut projeté sur la glace, mais il restait inconscient.
La petite femelle noire décida de le traîner jusqu’à à la berge où elle lui lécha le pelage a rebrousse-poil, aidée de Petite Oreille. Puis, il reprit conscience.
Mon estomac se tord douloureusement avant de se décider à rendre une gorgée d’eau. Je tousse, encore et encore, jusqu’à avoir la gorge en feu. J’ouvre un œil, mon esprit est confus, un petit instant, avant de se souvenir parfaitement de ce qui m’est arrivé. La glace à céder, je suis tombé sans réussir à m’en sortir, et je suppose que Belle-de-Nuit à plongé pour me récupérer. Théorie confirmée à la vue de son pelage dégoulinant d’eau.
- J'avais peur de ne plus me faire engueuler jusqu'à la fin de ma vie... Vas falloir penser au régime haha... ha.. " PAPA quelle idée de faire dodo dans l'eau !! " - Vaut mieux moi que toi, Petite Oreille. Merci Belle-de-Nuit. Secoue-toi et sèche-toi pour éviter d’attraper froid. Et s’il te…
A nouveau, mon estomac est pris de crampes et je me redresse à moitié pour vomir de l’eau. Je tousse à nouveau, j’ai mal à la gorge. Et soudain, le froid m’envahit et je commence à claquer des dents. Je ne dois surtout pas m’enrhumer, je ne ferais qu’apporter des soucis à mon entourage.
Mes pattes lourdes comme de la pierre, je me redresse quand même et je me secoue, tombant légèrement sur le côté. Puis, je me lèche tout partout, enlevant le plus d’eau possible. Pourtant, dans ma poitrine, j’ai mal, mon cœur tambourine, à tel point que je me demande s’il va pas finir par en sortir.
Je décide me coucher, tentant de me calmer, mais ça ne marche qu’à moitié. Il faut que je me calme. Il faut vraiment que je me calme. C’est pas bon pour mon coeur de battre ainsi la chamade.
Une odeur de plante, que je reconnais bien pour en avoir souvent avaler dans mon apprentissage, vient me chatouiller le nez. Je me lève, légèrement essoufflé, et j’approche près d’un fourré, une petite fleur de valériane, mais ça sera suffisant. Je cueille la fleur, que je pose entre mes pattes avant de sentir dégouliner sur ma joue et ma patte. De l’eau ? De mon œil crevé ? Il manquait plus que ça, de l’eau dans cette orbite.
- Belle de Nuit, apporte-moi de la mousse, s’il te plaît. Et ne regardez pas ce que je vais faire, s’il vous plaît.
Dès que la guerrière m’apporte une petite boule de mousse, je la presse contre mon œil balafré et penche la tête vers le bas pour que l’eau s’écoule. Et c’est tout ce que je peux faire, je ne peux pas trifouiller mon œil tout seul, j’ai besoin d’aide pour ça.
- On va rentrer les filles, je dois voir Écho des ruisseaux et on a tous les trois besoin de repos, après ça.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 18.04.19 10:24
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 20.04.19 22:04
Bambi et Panpan au patinage
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Sa propre fille ne pouvait pas le voir disparaitre. Voila ce que se disait la femelle tandis qu'elle ne lâchait pas l'espoir de réchauffer son ancien mentor. Petite Oreille se mit à en faire de même, la guerrière se demandait seulement si la petite se rendait compte de la dangerosité de la situation, si elle savait seulement ce que son père avait risqué en tombant dans le trou béant de la Rivière, si elle savait quelle connerie avait choisie de commettre la guerrière ébène qui l'avait emmenée ici.
- PAPA quelle idée de faire dodo dans l'eau !!
La phrase aurait pu lui déchirer le cœur. Le guerrier avait craché des gerbes d'eau, signe de vie. Nuit avait toujours été hautaine avec lui, n'aimant pas son air mentor à tout va. Il lui donnait souvent des leçons qu'elle n'acceptait pas de suivre, aujourd'hui il lui avait donné une leçon sans parler. Elle avait l'impression d'avoir commit une sorte de punition, un caprice face à son ancien mentor. Sauf que ce caprice ressemblait à une horreur commise digne des plus viles créatures de la Forêt Sombre. Belle-de-Nuit avait un mauvais fond, sans doute manipulateur et fourbe à souhait mais pas au point de faire de telles atrocités, elle se sentait mal, elle n'avait pas envie de faire entendre sa voix, pas maintenant.
- Merci Belle-de-Nuit. Secoue-toi et sèche-toi [...]
La guerrière ferait presque la sourde oreille, pourquoi mériter un remerciement puisqu'en soi elle l'avait engouffré dans ces profondeurs. Était-ce comme accidenter quelqu'un pour faire mine de le sauver ensuite et s'attirer les faveurs des autres ? Elle sentait la situation en ce sens, elle ne voulait pas de faveurs. Sans doute par instinct de survie, elle passa des coups de langues rapides sur sa pelisse. Sans élégance, juste par mécanisme.
- Belle de Nuit, apporte-moi de la mousse, s’il te plaît. Et ne regardez pas ce que je vais faire, s’il vous plaît.
Elle se releva immédiatement presque prit d'un sursaut, elle se hâta comme-ci sa vie même en dépendait. Elle fureta comme un animal anxieux à même le territoire qu'elle connaissait sur le bout de la patte. Quand elle trouva la précieuse plante, elle ne prit aucune précaution et fournit à sa bouche le plus de matière possible. Elle se précipita pour revenir, faillit trébucher en route. La femelle ébène retrouva ses camarades toujours en piteux, surtout pour Pluie Battante. Petite Oreille rayonnait toujours de son innocence pure, c'était ce qu'elle trouvait de plus triste dans la situation. Qu'aurait-elle fait si le père ne s'était pas réveillé ? En attendant elle garda la petite près d'elle pour l'empêcher d'avoir la curiosité de regarder. Comme pour peut-être se rassurer, elle passa un tendre coup de langue sur le front de la petite, tout cette situation l'avait retournée.
- On va rentrer les filles, je dois voir Écho des ruisseaux et on a tous les trois besoin de repos, après ça.
Elle acquiesça lentement. Elle poussa gentiment la chatonne du museau prête à partir, cette fois elle n'était plus à faire ses conneries de repasser par celles de son enfance face à un chaton. Elle chemina derrière la famille, pas forcément à sa place dans cette troupe. Elle ressemblait au vilain petit canard qui cette fois venait de commettre la plus grosse des bêtises. Adieu les sourires narquois et les ricanements pour aujourd'hui. Elle ressemblait au petit chaton qui avait été disputé dans l'histoire, sans vraiment l'être. Elle releva seulement la tête à son arrivée au campement.
- Je... Je vais ramener Petite Oreille à la pouponnière.. pour de vrai cette fois.. Si ça ne te déranges pas que je te raccompagnes super patineuse.
Elle se força à sourrire, bizarrement elle comprit d'un sens la peine d'un défunt quant-à toujours prendre les choses dans la comédie. Son sourrire paraissait vrai parce qu'elle avait l'habitude de jouer ainsi. Aujourd'hui elle aurait seulement aimer laisser paraitre ses véritables émotions.
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Sujet: Re: Bambi et Panpan au patinage || Petite Oreille & Pluie Battante -end 07.06.19 11:12
Bambi et Panpan au patinage (5)
Papa était réveillé et j'étais toute contente qu'on puisse rejouer ensemble vu qu'on était désormais tous en sécurité ! Mais plein d'eau sortit de la bouche de papa. WOW. Je sursautai sur mes pattes et allais foncer voir ce qu'il lui arrivait mais la guerrière noire me retenu. Papounet demanda de la mousse, et encore une fois, la grande féline prit les devants. Nan mais oh, c'était moi sa fille, et c'était maman son amoureuse, pourquoi elle s'occupait de lui ?? Je gonflai ma fourrure mais je semblais invisible. Avant que je puisse me plaindre, l'attention vint sur moi avec une petite toilette. Mais pas comme maman, c'était plus lent et plus triste. Pourquoi le grands étaient tristes ? On n'était pas triste quand on jouait ! Je restais bloquée d'incompréhension.
Papa demanda pour rentrer, et la madame lui obéit alors qu'avant elle était toute rebelle et cool. Mais je devais avouer que moi aussi j'aimais pas désobéir à Papa car je n'aimais pas quand il était fâché. Même si j'étais sa préférée, je comptais bien le rester. Mon regard rebondissait de mon papa à la guerrière, cette dernière se leva et m'incita à partir avec elle. Je résistai d'abord, ne comprenant pas pourquoi on devait partir, mais elle me complimenta sur mes talents de patineuse alors je me radoucis un peu et la suivit. C'était vrai, je devais aussi raconter ça à Maman, comme je patinais si bien que Papa en était tombé dans la Rivière ! Enfin... peut - être pas la seconde partie ? Maman stressait beaucoup trop vite et je devrais éviter ça. Gardons la partie où j'avais été géniale et tout ira pour le mieux. Je cours fourrer mon nez une dernière fois dans le flanc de papa avant de lui dire " A tantôt ! " et filer dans les pattes de ma nouvelle amie, que je surveillais du coin de l'oeil tout de même.
[The end les cocos, merci pour ce rp de la cuteness & du stress ] _________________
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