Mataï ~ Je vis ma bataille ~

I. LE PERSONNAGE.

• NOM : Mataï
• GENRE : Mâle
• ÂGE : Jeune
(stp, dit moi que je ne suis pas obligé de mettre un âge précis ? :o) Je sais bien que c'est écrit dans le règlement.. Mais j'en ai jamais donné sur n'importe quel perso' que ce soit Harfy, Nycti, Can, Effraie, Mug ou (pour ceux de FoS qui sont là, genre Power xD) c'est la même pour Kal', Lune et Rosée :x
• CLAN : Aucun, je suis un gentil Solitaire/Domestique -comme les clans nous aime pas- ~
• RANG : Domestique ~
• ORIGINE BIOLOGIQUE : Domestique & Solitaire
• FAMILLE : Maman -mère (+), Saule -soeur (+), Petite Canaille -frère, Ronces -Père (+), Chatoune -Colocataire et Bianca -Colocataire

II. LES DESCRIPTIONS.

Hum.. Vous voulez savoir comment je suis ? Je suis plutôt simplet étant jeune.. Je ne sais pas si je le suis encore, donc je vais vous parler un peu de moi. J'aime beaucoup me mettre en danger en sauvant les autres parfois, ou tout simplement en prenant un risque inutile. Ainsi, j'ai l'impression d'être vivant et l'adrénaline est si agréable que j'en redemande. Je suis accro' aux sensations de ce genre. Certains dirons que je suis qu'un petit chat bourgeois des quartiers et que je ne connais pas vraiment les risques.. Et bien, ils auront surement raison. Oui, je ne suis pas née dans un clan, subit misère et bataille. Mais chacun ses galères, j'ai perdu trois membres de ma famille et je mange des croquettes. Vous croyez que j'aime ça, les croquettes ? C'est dégueulasse.. Enfin, depuis que j'ai mangé ma première souris du moins. Je ne peux plus me passer du goût de ce succulent repas si rare pour moi. J'en saliverais presque rien qu'en en parlant.

A part cela, je suis assez respectueux de mes semblables, dans la limite ou on vient pas m'embêter pour un oui ou un non. Je pourrais donner en exemple Chatoune, si vous allez lire mon histoire. Je peux respecter aussi, si l'adrénaline et le danger me disent pas le contraire, les coutumes des clans que je connais que trop peu. Je vis simplement pour m'amuser, je ne rate pas une occasion de jouer.

.. Je crois que c'est le principal à savoir sur moi. Si vous voulez en apprendre plus, il va falloir me rencontrer en personne ! Ahah. Soyez pas timide, je mords pas, sauf si tu le fais avant moi.

Je suis tellement beau gosse, tu ne peux pas me regarder en face s'en en perdre la vue.. Hum.. La couleur de mon pelage ? Eh bien, je suis gris et blanc avec une belle liste de cheval en plein milieu de la figure. Que voulez vous, je suis unique en mon genre. Et non, je ne suis pas narcissique, j'aime bien parler de la pelisse, l’héritage de ma douce et défunte mère. Elle était si gentille et douce quand je me collais à elle tout en buvant son doux breuvage dans ma jeunesse bien lointaine.

A part cela, je suis de taille moyenne, je ne pourrais vous dire avec précision. J'ai bien la taille d'un guerrier banal de clan je dirais.. Bien que j'en ai croisé que trop peu pour vous confirmer cela. J'ai également le poil court et des yeux verts comme on les aime.

III. L'HISTOIRE.

Je suis né au sein d'une petite famille de bipède qui avait adopté avec enthousiaste ma mère dont je n'ai jamais réussi à me souvenir du nom.. Je l'appelais toujours Maman en même temps. Et puis, elle n'acceptait pas qu'on l'appelle autrement, je n'ai pas cherché plus loin que le bout de ma truffe. Je ne voulais pas me compliquer la vie pour rien.. Mais revenons un peu sur cette famille de bipède, elle n'était pas peu fière de voir trois nouvelles boules de poils dans leur logis.. Enfin surtout leurs enfants, les parents étaient plutôt méfiant. Se demandant sans doute avec qui leur chatte avait fricoter. Le temps passait, je m'amusais en compagnie de ma petite famille, enfin des bipèdes compris bien que l’aîné mâle des bipèdes étaient un peu trop brusque avec nous. Il ne mesuré pas sa force.. Mais on l'aimait tout de même.

Je ne me rappelais pas vraiment mon père, on a eu que trop peu de bons moments ensemble. Il était trop obnubilé par ma mère et sa belle pelisse. Dès qu'il était là, ce fameux solitaire endurci, il ne cessait de fixer ma mère. Il était mordu jusqu'à la moelle, je l'avais compris bien assez tôt. Je n'essayais même pas d'attirer son attention sur moi. J'avais perdu, retournant auprès de mon frère et ma sœur presque à chacune de ses visites.

Mon enfance passait bien vite dans ce logis sur et loin des problèmes claniques, de faim ou même entre solitaires.. Je ne souffrais jamais de faim, j'étais même un peu grassouillet dans ma jeunesse. Je n'aimais pas qu'on me le fasse remarquer, c'est pour cela que je me suis mis en tête de courir tout les jours dans le jardin. Et bien, après moult temps, mes muscles se développant et mon ventre se réduisaient. Je prenais même gout à ses petites courses quotidiennes. Ma sœur ne comprenait pas vraiment cela, elle était plutôt du genre fainéante sur les bords. Petite Canaille, quant à lui, aimait bien me suivre à occasion dans mes escapades journalières. Enfin, quand il n'était pas en train de chasser un papillon ou de fixer longuement la boîte pleine de couleur au milieu de notre grand logis.

On grandissait à vue d’œil, tout comme les jeunes bipèdes de la famille. C'était bien là, le début d'un problème.. Nous avions une taille limitée bien inférieur à celle des bipèdes. Nous avions grandit ensemble mais n'étant pas de la même espèce, il est dur de se comprendre parfois. Malheureusement Saule en faisait les frais un beau jour d'hiver.. Je m'explique, la jeune féline n'avait nullement envie de jouer, c'était une fainéante comme je l'ai dit précédemment. Elle était en bonne forme physique mais l'effort ne lui plaisait pas plus que ça, contrairement à moi qui adorait cela. Saule se retrouvait soulever par l'un des jeunes bipèdes, la serrant contre lui. La chatte se débattait vigoureusement, voulant échapper de cette étreinte forcée. Pour y parvenir, elle griffait les fines pattes avant roses du bipède, celui ci hurla à sa maman avant de jeter le chat dans les airs. Manque de poil, on se trouvait en dessous du porche.. La chatte se prit de plein fouet le plafond à une longueur de queue au dessus de nous. Elle retombait par la suite au sol. Je m'approchais d'elle, ne comprenant pas la situation.. Elle nous faisait surement une blague dont elle était la seule à connaitre le secret. Par la suite, le reste des bipèdes arrivaient, rameté par le bruit sonore de la tête de Saule contre le verre et le bois. Un cri de détresse, aussi perçant que troublant venait de sortir de la gueule du bipède femelle adulte, la mère si je me souvenais bien.. Elle nous écartait, nous les chats avant de la prendre dans ses bras et d'attraper la boîte magique avec des sons. Elle parlait à travers, paniquée. Je fixais cette scène, étant qu'à moitié présent, trop choqué pour réagir. Je ne posais même aucune résistance à ma mère qui nous traîner plus loin, pour nous protéger.

Quelques lunes passèrent, ma mère refusait la plupart des contacts avec les bipèdes. Elle mordait et griffait dès qu'ils s'approchaient trop près de nous. Mon frère et moi, ne comprenions pas vraiment la situation, nous étions encore trop jeune et surtout innocent. Nous avions assister à la mort de notre sœur, mais l'avions nous réaliser ? Je ne crois pas.. Sinon, notre attitude aurait changer, tout comme notre mère. Enfin, j'étais le plus simplet de nous trois.. Petite Canaille avait un peu peur, moi j'étais libre de cela. Je me promenais volonté au bord d'un trottoir, traversant la route sous les roues d'un monstre. L'adrénaline me faisait vibrer tout simplement.
Le mauvais sang que se faisait ma mère la rendait progressivement malade.. On ne sait pas trop ce que c'était. Mais pour une fois, j'étais inquiet et préoccupé par son état. Je n'avais jamais perdu mon sourire enfantin.. C'était la première fois, et je veillerai à ce que se soit la dernière. Elle déclinait, on le voyait bien.. Et un beau jour, un bipède au pelage blanc et fin se pointait auprès de nous. Il attrapait ma mère, et de sa longue trompe se balançant autour du coup, il s'éloignait.. Nous laissant orphelin pour un temps. Par la suite, il revenait avec ma mère. Elle n'était pas spécialement en meilleure forme mais elle nous câlinait plus qu'ordinaire. Et voilà que deux nuits plus tard, elle était toute froide. Je me dégageais de son étreinte, flanquant par mégarde un coup à mon frère qui était collé à moi. Je me levais d'un bond, imité par Petite Canaille, nous secouons par la suite notre chère mère. Maman ne réagissait pas le moins du monde à ses secousses. Je sprintais jusqu'à la porte, grattant tout en miaulant. La tête familière de la femelle de la famille me rassura un temps. Elle me regardait surprise avant de me suivre.

C'est ainsi que ma mère m'a été retirer tout comme ma sœur avant cela.. Nous étions plus qu'entre mâle. Petite Canaille et moi étant plus soudé que jamais. Enfin, jusqu'à l'arrivée de Chatoune et Bianca.. Deux femelles qui allaient dorénavant partager notre jardin et notre logis. C'était nos colocataires. Bianca était assez gentille et avait à peu près le même âge que nous. Quand à Chatoune, c'était la mère de Bianca.. Elle était assez sèche autant avec sa fille qu'avec nous. Elle était infirme d'une patte, un léger surpoids mais également, accompagné de ses sarcasmes. Nous nous habituons à leurs présences.

J'ai presque oublié de vous reparler de mon père ! Ronces de son nom.. Je l'avais encore jamais dit, il me semble. Le mâle était partit pour un long voyage. Il avait été presque indifférent en apprenant la mort de Saule.. Mais quand je l'informais de celle de Maman. Son sang ne fit qu'un tour, ses pattes se cramponnèrent au sol tel un arbre grand et majestueux. Tout ce qu'il n'était pas en gros. Il ne passait par la suite deux ou trois fois avant de disparaître. Il n'avait plus envie de nous voir.. Il avait coupé les plongs avec nous mais au moins où il quittait le seuil du jardin, il fut emporté par un monstre à deux roues monté par un bipède. Ses derniers mots étaient restés à jamais gravé en moi à présent, tout comme sa mort.

Par la suite, notre vie devenait plus stable, tranquille comme on dit. Je me baladais à occasion dans les rues de la ville puis un peu plus loin chaque jour. Finissant rapidement par fouler les terres des claniques. Je revenais toujours plus tard chaque jour. J'étais presque indépendant.. J'avais du mal à chasser toutefois, je rentrais souvent le ventre vide. Il me fallait des leçons de chasse. Mais qui accepterez cela ?
Je partais tellement souvent que mon frère se rapprochait d'avantage de Bianca. Ils allaient finir ensemble c'était sur. Chatoune regardait son beau fils d'un mauvais oeil et ne manquait pas la moindre occasion pour lui lancer un de ses sarcasmes qu'elle aime tant. Je n'étais pas épargner non plus. Me faisant traiter de chat de gouttière ou de goujat. J'aimais beaucoup lui répondre en la traitant de vieille bique ou tout simplement, la trop bien confort..

Voilà ma vie à l'heure actuelle. Quand est il de la votre ? Allons nous croiser le fer lors de l'une des ses aventures si merveilleuse ? Nous le serons bien assez tôt, jeune chat.

IV. DERRIÈRE L'ECRAN.