Recoller les morceaux // Kurt, Olaf et Sum - Coco, Ghost et Éty

Kurt est intelligent, et surtout, il connaît bien les effets de l’alcool. Il sait comment contrer ça, il a pas sorti un paquet de chips pour rien. Il l’ouvre, commence à manger. Il triche le salaud. Il doit commencer à comprendre ce qui va lui arriver, si Ôl entre la partie, Summer va forcément le suivre. Au tour de Ôl, au moment où il termine sa phrase, Kurt se fige, surpris. Dans la Fraternité, il n’y avait pas que Summer qui était au courant de tout. Tatouer, c’est parfois long. Ôl entend pas mal de truc à ce moment-là. Il sourit ? Ôl est tellement pas désolé.


« Ah, je vois, ça veut la jouer comme ça… Pour ma gouverne… J’ai pas d’excuses»


Bien sûr qu’il en a pas. Il va certainement pas raconter comment il a fait pour se retrouver dans le lit de la Mama de la Fraternité. Ni comment il a fait pour devenir son bras-droit. Il boit, se resserre.


« Bon, j’ai pas de dossiers à déballer pour l’instant alors… Je ne me suis jamais fait tatouer par Ôl »


Simple mais efficace. Kurt est le seul à porter la marque du pistolet d’Ôl. Et pas qu’une seule d’ailleurs. Le coyote qu’il porte sur le dos reste quand même sa plus grande fierté. Il boit.


« Sérieux putain, vous vous liguez contre moi là ? Vous vous jouer comme ça ? C’est pas cool, pas cool…
- C’est toi qui as voulu jouer mon vieux» Ricane Ôl


Le dealer se lève, prétextant aller commander des pizzas. Il disparaît, Ôl glisse un petit sourire entendu à Summer. Kurt revient quelques instants plus tard, cherchant toujours une question pour piéger l’une des deux personnes en face de lui.


« Mmh… Je n’ai jamais été cocu. »


Et là c’est la douche froide pour Ôl. Il se décompose littéralement. Comment peut-il être au courant ? À moins que ce ne soit du hasard ? Ouais, ouais ce doit être ça ouais. Le brun attrape son verre, l’avale d’une traite. Il ne sent pas vraiment l’alcool lui brûler la gorge, il cherche ses mots. C’était juste avant la mort d’Isabel et Farlan. Alors il ne s’en rappelle pas vraiment, juste des petites brides qui lui rappelle qu’il a été pris pour un con et que l’amour, c’est pas fait pour lui. Mais la vie s’est bien chargée de lui faire oublier le nom de cette fille. Peut-être que s’il la croisait dans la rue, il s’en souviendrait. Bizarrement, il ne la plus jamais croisée.


« À vrai dire je m’en souviens plus trop. Juste que c’était avant la disparition d’Isa’, et que j’ai vite oublié ce qui s’est passé »


Il ricane, ouai c’était pas le grand amour entre eux. À l’époque, sa raison de vivre c’était sa petite tête brune rouge et le cerveau blond qui l’accompagnait partout.
Ôl prend une poignée de chips. Il déteste ça, c’est sale, c’est gras, mais s’il veut pouvoir rester un moment dans la compétition, il va devoir manger.


« Oh ! Et je n’ai jamais traîné dans la Lune Rousse pour faire autre chose que dealer »


Kurt y était déjà forcément allé, avec toutes les filles qui donnaient leur corps sans raison, pour la gloire de Dieu.

HRP:

P'tain j'connais plein de gif de gens bourrés

Kurt fit une petite bouille mignonne d'enfant boudant. Il avait pas du apprécier le combo Ôl Summer. C'est un enchaînement qui fait mal eh.

Sérieux putain, vous vous liguez contre moi là ? Vous vous jouer comme ça ? C’est pas cool, pas cool…

Boh, il partait pas bouder quand même, non. Il allait commander des pizzas. Sum' avait vu le p'tit sourire complice que lui avait adressé Ôl et le lui rendit. En revenant, Kurt s'exprima.

Mmh… Je n’ai jamais été cocu.

Ça tombe bien moi non plus... Pensait-elle en chourant quelques chips. Cependant Ôl lui eu le droit à sa dose. Ah bon...

À vrai dire je m’en souviens plus trop. Juste que c’était avant la disparition d’Isa’, et que j’ai vite oublié ce qui s’est passé.

Quand il prononça le mot Isa', Summer eu un coup de froid. Elle n'aimait pas beaucoup parler d'elle, son décès avait quelque peu fragilisé son état mental. Pas qu'elle était folle hein mais voir quelqu'un de son entourage mourir était quelque chose qu'elle ne souhaitait à personne, surtout quand ça se produisait quatre fois dans une vie.

Oh ! Et je n’ai jamais traîné dans la Lune Rousse pour faire autre chose que dealer

Ah bah celle là elle était gratuite. Elle prit son shot, après tout il était temps qu'elle se fasse attaquer aussi.

Boulot lâcha t-elle.

Kurt avait aussi bu. Décidément c'était le plus en avance des trois. Mmmh... Qu'est-ce qu'elle pouvait bien balancer ? Ah ! Ça y est elle savait, quelque chose d'évident en fait.

J'ai jamais "effectué des échanges dans un lit" avec une fille.

Elle les regardait s'enfiler leur punition, sa main tenant sa tête. Et c'était vrai, elle n'avait jamais eu de cible lesbienne...

Sa tête commence à tourner, il se sent pas très bien non plus. Y a un mec qui joue du tambour dans sa tête, ça va pas, ça va pas. Kurt était censé diluer la dose d’Ôl. C’était pas normal que ça tourne comme ça. Il se foutait bien de sa gueule, le petit con. Kurt et Summer attrapent leur verre limite en même temps, avale. Ôl avait plus trop l’esprit clair, il faisait plus gaffe à ce qu’il disait. Il ne voulait pas faire boire Summer. Ça allait mal finir, ça allait mal finir.


« Oh allez, me dit pas que t’y a pas déjà traîné pour… Jamais ? Interdit de mentir hein ? Bon alors… Tu devrais mec »


Summer dit que c’est pour son boulot, sans plus de détail. Ôl a du mal à l’imaginer dans les bras d’un de ces types de la Lune Rousse. La dernière fois qu’il y était allé, il avait posé son paquet et était reparti aussi vite qu’il était venu. Les déboîtés de la tête, très peu pour lui.


« Je n’ai jamais effectué des échanges dans un lit avec une fille. »


Ouai bah génial, la rousse se venge. Kurt prend son verre, Ôl aussi. Bah quoi ? Ça fait longtemps qu’il est plus puceau le petit. Son ventre commence à lui dire d’arrêter ses conneries, son cerveau s’en fiche, il est bien là-haut. Il commence à avoir chaud, il retire sa veste, son foulard, enlève un bouton de sa chemise. Il pose ses coudes sur la table, essaye de se concentrer, de bloquer, de pas finir par terre en rigolant. Il sait pas pourquoi, il a envie de rire. Y a rien de drôle pourtant.


« Tu devrais Sum’, c’est génial. À ta santé et à ta partie de jambe en l’air en compagnie d’une fille ! Peut-être que tu pourras prendre Ôl avec toi, si t’es un peu généreuse ? »


Il entend son nom, comprend pas pourquoi on l’appelle. Kurt disait quoi déjà ? Ôl cligne des yeux sans comprendre, on dirait un crétin niais qui comprend rien à sa vie. Ou un gamin perdu, au choix.


« Je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre que moi. »


Kurt balance ça, ne boit pas ? Sérieusement ? Ça fait mal au cœur d’Ôl. Lui il l’aimait bien pourtant. Kurt était certainement trop prétentieux pour aimer ses amis avant lui. Pourtant c’était pas ce qu’il avait ressenti y a trois jours, quand il avait tout fait pour Summer. Sympa. Ôl éclate de rire. Ça sort tout seul, ça fait un moment qu’il se retient aussi.


« Oh wow, tu nous blesses là Kurtichou » Il s’arrête, l’air surpris. C’est vraiment lui qui a dit ça ? Bref « Nous on t’aime bien, tu sais, on serait pas venu te voir sinon, parce que j’avais sacrément la flemme putain. »


Il attrape son verre, le regarde limite en louchant et le lève un peu vite, manquant de renverser le contenu.


« A ta santé Kurt ! »


Et il l’avale. Que quelqu’un le frappe pour lui remettre les idées en place, il était à deux doigts de se rouler par terre en rigolant comme une gamine de dix ans. Alors il s’allonge sur la table, le cul toujours par terre. Il fronce les sourcils, se force à réfléchir très fort. Faut bien qu’il trouve une question. Mais ses neurones marchent plus très bien alors il se met à chercher le nom de famille de Kurt. Il trouve pas. C’était quoi déjà, le nom de famille du père d’Ôl ? Ah oui, il en savait rien du tout.


« Je n’ai jamais eu de père »


Il s’attend à ce qu’il n’y est que lui qui ne boive pas. Pourtant, seule Summer prend son verre. Ôl penche la tête comme un chien entendant l’ordre de son maître. Il a pas de papa Kurt ?

HRP:

Tu devrai, Sum' c'est génial. A ta santé et à ta partie de jambe en l'air en compagnie d'une fille ! Peut-être que tu pourras prendre Ôl avec toi, si t'es un peu généreuse ?

T'inquiète pas je fais déjà assez de bruit toute seule dans le lit... Enchaînait Summer qui commençait à ressentir les effets des shots avant de vite mettre sa main sur sa bouche. Putain mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Ça va elle en avait pas encore eu beaucoup des verres, elle est plus solide que ça eh. Heureusement qu'elle l'avait murmuré, ils avaient pas entendu les deux potes.

Je n’ai jamais aimé quelqu'un d’autre que moi.

Bah... Sérieusement ? Il a tord. Aimer quelqu'un même si ce n'est que de l'amitié est quelque chose de bien. Après... Faut pas avoir la poisse. Summer eu le droit à une autre dose avant de s'apercevoir que Ôl était en fait au bout du rouleau. Il avait enlevé son cher foulard et tout depuis un p'tit moment d'ailleurs. Oups... T'as pas fini mon pauvre Ôl... Elle n'aurait peut être pas du le laisser faire en fait, après la cuite qu'il s'était prise y a quelques jours, combien de jours déjà ? 3 jours. Et voilà qu'il recommence. Summer se ferait un plaisir de refuser ce genre de jeu la prochaine fois et d'éloigner la moindre goûte d'eau de vie de lui. Enfin... Si il y avait une prochaine fois. Le rire de son homme la fit sursauter. Quand elle entendait ce rire, elle en avait des frissons, ça voulait dire que ce n'était plus Ôl.

Oh wow, tu nous blesses là Kurtichou, nous on t’aime bien, tu sais, on serait pas venu te voir sinon, parce que j’avais sacrément la flemme putain.

En temps normal, elle aurait secoué Ôl et l'aurait ramené au salon mais là... Elle pouffa discrètement. Il l'a faisait rire et l'effet du dernier shot n'arrangeait pas son état. En fait une larme coulait même de sa joue. Est-ce par ce qu'elle avait rit ? Elle en savait rien et l'essuya aussitôt. Ôl essayait de réfléchir. Il avait... La même position que y a 3 jours. Y avait des flashs dans la tête de Summer, elle revoyait son regard, elle entendait sa phrase, ces paroles pleines de haines qu'il avait sorti avant qu'elle utilise sa main pour le calmer. Au fond elle savait que ce n'était rien et que le passé devait s'oublier mais elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait pas à oublier l'Ôl qu'il y avait eu devant elle à ce moment là.

Je n’ai jamais eu de père

Et rebelote. Encore un pour Summer et surprenant, seulement pour elle. Kurt n'avait donc pas de papa... Le pauvre. Remarque, avoir un papa aussi ça a ses inconvénients, quand il meurt t'es triste, très triste. L'image de son paternel se bloquait dans sa tête et les yeux de la rousse piquaient. Pourtant elle se contrôlait d'habitude, elle n'avait pas envie de pleurer, pas du tout elle était toujours joyeuse, toujours... Joyeuse... Essayant de se faire la plus petite possible, elle essuyait ses yeux mouillés. Combien de shot elle avait eu déjà ? Elle savait plus. Pour qui elle pleurait déjà ? Elle savait plus. Kurt avait dit un truc mais elle avait pas entendu encore une fois alors elle continua le jeu malgré tout.

Je... Euh... Elle enroula un instant un de ses doigt dans ses cheveux. Je n'ai jamais eu les cheveux bruns.

C'était complètement stupide mais ils allaient boire, tous les deux c'était l'essentiel non ? Tous les deux. Mince, Ôl n'était pas en état non ? Merde... Summer ne méritait pas d'être avec lui. Elle ne méritait personne. Seulement d'être toute seule.

Je mérite d'être toute seule... murmurait-elle allongé sur le canapé la tête en arrière, en fermant les yeux.

Il se maudit de l’intérieur. Avec le peu de réflexion qu’il lui restait, il ne pouvait pas se dire que, oh bah tiens, Summer elle a eu un père pour l’aimer et la chérir. Pauvre con. Il secoue la tête, ses cheveux se désordonnent, tombent sur ses yeux. Y a plus rien du Ôl tatoueur et trafiquant d’armes givré du cœur. Kurt quant à lui, c’était mis à rire. Mais quand il entendit la question d’Ôl, ce fut une tout autre histoire. Il se stoppa, ressert un verre à Summer. Il trinque carrément avec Ôl.


« Bah tiens, bienvenue au club des papas nuls. Non ouais c’est vrai j’ai pas de père. Puis ma mère… une junkie. Arrachée de six heures du matin à… à l’endormissement. Enfin, c’est ce dont je me souviens, l’ai pas beaucoup connue. Crevée. Overdose. Elle dépendait de son dealer. C’était peut-être lui mon père d’ailleurs, pas sûre qu’elle avait assez de fric pour le payer tout le temps. Racontes aussi Ôl, le bras droit de la Fraternité te l’ordonne »


Il rigole une nouvelle fois, un rire gras, la haine et le chagrin noyés par l’alcool. Ôl écoute, toujours le haut du corps allongé sur la table. Il croise les bras, met sa tête dedans, toujours en regardant Kurt. Il a pas l’air bien lui non plus. Ses joues sont rouges, il bascule un peu sur sa chaise. A côté, Ôl entend un petit reniflement. Il tourne la tête, Summer était entrain de pleurer. Hein, que, quoi ? Il s’était passé un truc et le tatoueur avait pas suivi ? Il se redresse, la regarde un moment tandis qu’elle se met à jouer avec ces cheveux. L’alcool en rajoutant probablement une couche, il ne l’avait jamais trouvé aussi belle. Elle dit un truc sur les bruns, Kurt grogne et boit un shot. Ôl aussi. Il sait plus trop pourquoi, ça se trouve c’était pas pour lui. Tant pis. Kurt se lève, disparaît soudainement. Alors Ôl en profite. Il attrape la rousse par la taille et la fait descendre du canapé. Avec un instant de lucidité, Ôl se dit qu’il aurait bien aimé qu’il n’y ait pas l’alcool entre eux. Juste une tasse de chocolat chaud. Il soupire, la regarde dans les yeux, écarte une mèche de cheveux de feu, kidnappe ses lèvres avant que Kurt ne revienne. Sauf que cette fois, il y met un peu plus de cœur. Et de langue. Tirez-lui une balle s’il vous plaît, il sait pas ce qu’il fait, il est entrain de tout gâcher. Une porte se claque, Ôl s’écarte avec un petit sourire. Il reprend sa positon, s’avachit sur la table, pour être dérangé par quatre cartons de pizza. Génial. Ôl aime pas non plus les pizzas. Sauf celle de Summer.


Qu’est-ce qu’il y a Sum’ ? Tu nous fais une dépression ? Demandes à ton tatoueur préféré il va te donner un petit remontant. À moins que tu veuilles que je m’en charge ? »


Ôl ne dit rien, se contente de reprendre le sourire qu’il avait quelques secondes plus tôt. Et de ricaner aussi. Ôl ressemble bien trop à un enfant espiègle quand il est bourré.


« Je n’ai jamais heu… qu’est-ce que j’ai jamais fais attendez attendez j’vais trouver… Ah ouais ! Je me suis jamais tapé Summer »


Il s’attend réellement à faire boire quelqu’un ? Ôl ta tête dans les bras, lève les yeux au ciel. En même temps ça fait juste trois jours qu’ils sont ensemble. Trois jours à essayer de digérer ce qui s’était passé cette soirée-là. Kurt explose de rire, il peut plus s’arrêter, il leur propose même une chambre pour y remédier. Ôl se met à rire aussi. Surtout quand Kurt se retrouve le cul au sol, tombant de sa chaise.


« T’inquiète pas Kurtichou, on va faire ça de notre côté hein, mais c’est gentil de proposer et… »


Il s’arrête. Sa tête tourne un peu trop. Rire, ça lui a pas fait du bien. Il plisse les yeux, essaye de retrouver une vision normale, ouai non ça marche pas. Il se laisse tomber sur le côté, la tête sur les genoux de Summer, il est en littérale position latérale de sécurité. Une bonne grosse pls des familles


« Vous faites…c hier »

HRP:

Summer entendait Kurt et Ôl rire. Bah, elle savait pas pourquoi. La rousse était à quelques minutes de s'endormir, sa position pour laisser place au sommeil était parfaite en plus. Elle entendait le mot pizza, les shots s’enchaîner... Puis d'un coup quelqu'un l'attrape par la taille. Wouuuuuuuuuuuuuuu.
Ôl, les yeux plus chelou que jamais, l'avais amené à lui. Q... Qu'est-ce que... Ôl... ? Elle y voyait pas super bien mais le visage de son homme ne lui était jamais indifférent. Il avait écarté avec un geste délicat une de ses mèches rebelles et... Vous devinez la suite. Sauf que ça avait quelque chose de différent de plus... Prononcé. Kurt revenant, Ôl la libéra de leur échange. La rouquine était encore plus rouge que tout à l'heure avec les shots.

Qu’est-ce qu’il y a Sum’ ? Tu nous fais une dépression ? Demandes à ton tatoueur préféré il va te donner un petit remontant. À moins que tu veuilles que je m’en charge ?

T'inquiète pas, il vient d'le faire...

Je n’ai jamais heu… qu’est-ce que j’ai jamais fais attendez attendez j’vais trouver… Ah ouais ! Je me suis jamais tapé Summer.

T'inquiète pas, ça risque pas d'arriver... Moiiii... J'appartiens qu'a Ôl...

T’inquiète pas Kurtichou, on va faire ça de notre côté hein, mais c’est gentil de proposer et…

Il chancela pour se retrouver sur les genoux de Summer. La chômeuse avait pas capté tout de suite, elle avait baissé les yeux pour voir Ôl finir par un p'tit Vous faites…chier .
Elle l'observa, pour elle c'était quelques secondes mais en vérité ça dura un temps. Un temps avec l'incompréhension sur un visage, les petits yeux, la bouche entre ouverte. Elle se pencha vers lui pour coller sa tête contre elle et caresser ses cheveux noirs.

Mon pauvre petit Olaf... Je suis... euh... quoi déjà... Je suis désolée j'aurais pas du te laisser finir comme ça...

Ensuite elle regardait Kurt, la tête valsant d'un côté puis d'un autre.

C'est... A qui déjà ? Je sais même plus ce qu'il faut faire...

COUCOU

Il était bien comme ça, la tête sur les genoux de Summer. Il allait presque s’endormir. Un petit sourire niais sur le visage, une main vint le plaquer contre le corps de la rousse, tout en lui caressant les cheveux. Il ne s’était jamais senti aussi bien. Y avait des bons côtés à être bourré.


« Mon pauvre petit Olaf… Je suis… euh... quoi déjà… Je suis désolée j’aurais pas dû te laisser finir comme ça… C’est… à qui déjà ? Je sais même plus ce qu’il faut faire… »


Ôl se tourne, s’allonge sur le dos pour mieux voir le visage de Summer. Il lève la main, lui caresse la joue. Il aime bien quand elle l’appelle Olaf. Mais il le dira jamais. Parce qu’en apparence, Ôl il a rien du bonhomme de neige qui adore les câlins. C’est un surnom moqueur, mais au final, quand on cherche bien, ça lui va bien. Apparemment Kurt vient de s’assoir par terre aussi. Ou de tomber, au choix. Il dit un truc sur son père, comme quoi faut lui faire penser à le chercher ou un bail du genre. Ôl emmagasine les informations sans trop savoir ce que ça veut dire, de quoi il s’agit.


« Jvais vous achever les enfants. Je peux encore enfiler heu… 25 shots facile ! »


Même pas en rêve. Ôl il est mauvais joueur. Il aime pas perdre. D’autant plus quand il faut donner un truc à la fin. Ça faisait longtemps qu’il avait pas joué, son esprit de compétition refaisait surface, pousser par la dose d’alcool que son corps était incapable de gérer. Il essaye de se relever, mais il est vachement bien comme ça, allongé sur celle qu’il aime.


« Je n’ai jamais été un fils de pute ! »


Et cette fois, il réussit à se lever. Un peu trop vite, sa tête recommence à tourner, il lui faut un moment pour arriver à attraper son verre. Mais il boit. Après tout, Ôl c’est un fils de pute, dans tous les sens du terme. C’est pour ça qu’il connait pas son père. C’était juste un mec qui était venu se faire tripoter le poireau, la capote avait percé, Isil s’en était pas rendu compte. Et dans la foule de clients qu’elle avait, du multi-milliardaire au mec psychopathe pervers et sans domicile fixe, elle n’avait pas été capable de retrouver le père de son petit rêve. Et Ôl ne voulait pas connaître l’identité de celui qui s’était vidé à l’intérieur de sa mère. Elle était morte, et malgré les apparences, c’était une femme gentille et aimante. Elle ne méritait pas ça.


« J’ai gagné ! Ahah j’vous ai tellement mit la misère c’est… c’est… oh putain la Terre tourne vite. Bon puisque j’ai gagné alors vous allez tous les deux me donner un truc. Ôl t’as qu’à me filer… mmh… Ouai file moi une justification. Et Summer tu vas me filer ton soutif’. Je le veux comme souvenir de cette soir- de cette matinée mémorable. »


Y a trop de mots qui s’enchaînent, c’était trop pour Ôl. Il était resté assis, mais avait posé sa tête sur l’épaule de Summer. Il avait dit quoi déjà ? Qu’il avait gagné et que Summer devait donner son soutien-gorge ? Ouais, bof, non, Ôl était pas trop pour. D’une main, il attrape le paquet le plus proche et fixe Kurt.


« Nan déconne pas, après ça va pendre c’est moche »


Il se met à rire. Ah bah oui tient, c’est drôle de parler du soutif de sa meuf en lui pelotant les seins, oui c’est drôle ! Bravo Ôl continu comme ça, c’est bien ! Il hausse les épaules. Il a un truc à donner lui aussi.


« Bah… Je suis un fils de pute, c’est aussi simple que ça » Il ricane « Y a pas que la Lune Rousse qui a des catins dans leurs rangs, jpensais que tu le savais Kuuuuuurt »

HRP: