Love me tender [PV Vautour Fauve] - end

▬ Guerrier

Love me Tender

Age estimé - 5 lunes

Petit Firmament s'était assise juste à l'entrée de la tanière des guerriers, un tout petit peu à l'écart, assez pour ne pas déranger et assez loin de l'entrée du camp par la même occasion. La chatonne avait une seule idée en tête, forcer son père à la regarder, à lui parler et peut-être, peut-être, à l'aimer. Et pour ce faire, elle attendait là depuis son réveil. Le soleil était déjà haut dans le ciel, mais encore loin d'être à son zénith et la matinée avancée ne tarderait guère à voir rentrer les chasseurs et autres mentors et apprentis pour un bref repos. La jeune siamoise elle passait le temps à faire sa toilette, à observer le jeu de la lumière dans les branches et sur le sol. Elle guettait chaque brin d'herbe et s'en détourner dès qu'elle se sentait prête à jouer. Elle ne pouvait perdre son objectif de vue. Elle devait savoir, comprendre pourquoi il n'était jamais venu lui rendre visite alors que tant d'autres mâles venaient voir les autres chatons à la pouponnière, leurs petits. Mais elle, elle ne l'avait vu pour la première fois que lorsque sa mère lui avait montrer le mâle par l'entrée de la pouponnière, lui défendant de l'approcher. Elle ne savait même pas quel odeur bien à lui il avait sous celle, commune, du clan. Elle était pourtant assez grande à présent pour braver l'interdit de Cœur de Serpent.

La jeune chatte ne savait plus depuis combien de temps elle attendait, elle s'était même allongée. La surprise la fit se redresser d'un bond. Certains félins étaient déjà rentrer et elle chercha du regard Vautour Fauve. En vain visiblement. Déçue, elle se rassit, remuant sa longue queue sinueuse avec bien peu de fougue. La tête basse, elle attendit encore. Lui était il arriver quoi que ce soit ? La peur fit naître une brève boule dans le ventre de la petite, mais elle comprit bien vite que cette sensation était davantage due à la présence d'un félin qui approchait. S'était lui et elle le sut avant même de relever la tête. Bien qu'elle n'est jamais eu l'occasion d'être proche de son père, il était là à sa naissance et quoi qu'elle n'en garde nul trace vive, son esprit lui se souvenait l'odeur du félin. La petite tête aux poil mi-lisse mi duveuteux encore de chaton se releva timidement.

- Vautour Fauve ?

La voix était fébrile, douce comme une caresse mais tremblante comme une feuille sous l'orage. Petit Firmament n'attendait qu'une chose, qu'il la voie, qu'il la remarque. Ses yeux bleu brillaient d'espoir et d'inquiétude mêler. Et si Cœur de Serpent avait de bonne raison de tenir sa fille éloigner du matou ? Le doute était là, prenant Petit Firmament à la gorge, la faisant se dandiner d'une patte sur l'autre, mal à l'aise. La regarderait il seulement ? Même rien qu'un instant ?

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Par Runa

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Love me tender...
Feat ♣ Petit Firmament

L'obscurité régnait sur la forêt, ce bois qui était le territoire de son clan. Cet endroit où tout se ressemblait en étant si différents. Ce lieu qu'il connaissait pas cœur, Vautour Fauve était certain qu'il serait capable de s'y retrouver même en étant aveugle. Il était presque sûr de connaître l'emplacement de chaque nœuds de racines, chaque crevasses ou encore chaque bosses. Simple prétention bien entendu, mais il n'empêche qu'il savait reconnaître la moindre différence d'un coin à l'autre de ce monde sylvestre.

Faisant parti de l'équipe de nuit pour patrouiller, le grand mâle commençait à sentir la fatigue prendre peu à peu possession de son corps. Il ne rêvait plus que d'une seule chose : rentrer au camp pour aller se rouler en boule dans son nid de mousse. S'il aimait la quiétude de la nuit, faire partie de l'équipe nocturne n'était pas ce qu'il appréciait le plus. Non, tant qu'à profiter de l'air frais sous le ciel de jais, il préférait de loin sortir seul quelque temps avant de finalement retourner au camp afin d'être en forme pour attaquer une nouvelle journée.

Il poussa un léger soupir en levant les yeux vers le ciel. L'obscurité de la voûte céleste commençait peu à peu à se mêler aux premières lumières du nouveau jour. Passant une dernière fois sur la frontière avec le clan de la Rivière, ne pouvant s'empêcher de grogner en passant près des Rochers du Soleil, son groupe repartit en direction du camp. Ils allaient enfin pouvoir rentrer ! Alors qu'il marchait d'un pas soutenu, le Vautour ne put réprimer le long bâillement qui s'échappa de sa gueule, attirant sur lui les taquineries de ses camarades qui n'eurent pour seule réponse qu'un grognement fatigué.

Alors qu'ils n'étaient plus bien loin, Vautour Fauve, laissa son groupe de patrouille passer devant, prétextant avoir quelque chose à faire. Il avait seulement besoin d'un petit peu de solitude avant de rentrer. D'autant plus que tant qu'à faire, il pourrait peut être essayer d'attraper une proie ? Alors qu'il sentait un nouveau bâillement montrer le bout de son nez, il en profita pour s'étirer et y renoncer. Il chasserait plus tard. Tout ce qu'il risquait de faire s'il tentait le coup maintenant, c'était de se louper en beauté. Il erra encore quelques minutes, usant de se temps dans la fraîcheur de l'aube pour réfléchir. A quoi ? A tout. A la perte des Rochers du Soleil, à sa meneuse qu'il aimerait impressionné, et enfin à Busard Cendré. Un soupir s'échappa d'entre ses crocs à cette pensée. Il ne savait vraiment plus quoi faire pour se faire pardonner.

Secouant doucement la tête de gauche à droite, il reprit le chemin du camp, où l'attendait sa litière douillette. Il ne tarda pas à franchir le buisson de ronce qui le séparait de la clairière où de nombreux chats se trouvaient déjà. Se contentant de rendre les salutations de ses camarades par de légers mouvements de la queue, il se hâta de se diriger vers l'antre des guerriers. Mais alors qu'il arrivait proche de cette dernière, une voix l'interpella. Haussant un sourcil, et se tournant agacé vers la source de l'appel, il ne put réprimer un soupir en voyant que Petit Firmament se trouvait là.

Vautour Fauve ▬ Qu'est-ce tu me veux gamine ?

Il plongea son regard fatigué dans celui azur de celle qu'il ne considérait pas comme étant sa fille. Seulement, il ne souhaitait pas se la trimbaler dans les pattes pendant toute la journée. Alors autant en finir tout de suite.

▬ Guerrier

Petit Firmament s'était attendu à tout, à ce simple soupir, à cet air las. A tout sauf à cette voix tranchante et glacée, à cette distance froide qu'il lui imposait en seulement quelques mots. Elle aurait préférer qu'il lui demande simplement ce qu'elle pouvait lui vouloir, et une part d'elle avait même espérer un accueil chaleureux. Au lieu de ça, il lui offrait tout son mépris, le lui jetant à la face dans ce "gamine" qu'elle rejetait fièrement, se redressant imperceptiblement. Blessée, elle l'était, il était son père ! Elle comprenait enfin pourquoi Cœur de Serpent lui avait dit qu'il n'y avait aucun intérêt à parler au matou. Pourquoi, tout ce temps durant, elle l'en avait tenue éloignée. Il la regardait et paraissait en même temps pouvoir voir au travers d'elle, elle avait cette sensation de lui être invisible. L’agacement la gagna et, assise droite, elle rabattit lentement ses oreilles en arrière alors que sa queue noir, plaquée contre son flanc, voyait son bout s'agitait avec une certaine fureur. En cet instant, seul son poil de chaton permettait de distingué la fille de la mère. Oui, dans cette posture, son regard plonger dans celui de Vautour Fauve, Petit Firmament ressemblait à sa mère.

- Je veux savoir. Je veux tout savoir. Pourquoi tu n'es jamais venu me voir, pourquoi tu m'évites.

Malgré son jeune âge, sa détermination était tel qu'elle avait parler avec une certaine force, sa voix n'avait trahis nul doute et la tendresse habituelle avait céder place à une forme de douleur qui lui sonnait si juste que ses moustaches en frémissaient. La chatonne était en colère, mais elle était triste aussi. Cœur de Serpent lui en avait si peu dit sur lui, sur leur relation. Il lui avait fallu toute sa patience pour arracher le seul nom du mâle à la reine. Mais la petite siamoise était là, son poil blanc, doux, tranchant avec la fureur et la souffrance de son regard bleu. Ses oreilles noires rabattu sur sa tête de façon à ce que tout en elle évoque ce tourment, cette peine indescriptible.

Petit Firmament espérait un signe, une réaction qui ferait retomber ce mal et verrait renaître l'espoir que le mâle l'aimait, un peu. La siamoise avait tellement de question et nul réponse à leur apporter. La plus importante avait été dit, cracher presque. Et ce dans un calme froid qui laissait la tension montait dans l'air. Elle le sentait, là partout autour d'elle. S'était un signe du clan des Etoiles, elle le savait. Un orage allait éclater entre eux, avec force. Il serait soit violent soit d'un calme froid, comme tout ce qu'il y avait eu entre eux depuis le début. La chatonne ne loupait rien, du pelage du mâle à la couleur de ses yeux, tout ce qu'il allait faire était scruter.

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Feat ♣ Petit Firmament

Un soupir exaspéré ne put que s'échapper d'entre ses crocs lorsqu'il vit la petite siamoise, semblant être blessée par son ton froid, se redresser, ainsi assise droite, les oreilles plaquée en arrière, Vautour Fauve ne put que revoir Cœur de Serpent. En une version bien plus petite, mais il aurait put croire se retrouver face à elle. Les yeux azur plongé dans ceux doré de son père, elle lui demanda alors la raison de son absence. Pourquoi, contrairement aux autres pères, il ne venait pas la voir. Elle était dans son droit de lui demander. Mais, aux yeux du mâle, elle n'était qu'une petite en plus. Et sûrement pas sa fille. Hors, il n'allait pas s'embêter à aller voir tous les chatons de la pouponnières pour le plaisir.

Le Vautour ne put réprimer un léger grognement agacé. Il était crevé, il n'avait aucune envie de discuter avec la fille de Cœur de Serpent. Sa queue battant l'air, le regard encore accroché à celui de Petit Firmament, il haussa les sourcils, méprisant la jeune femelle. Dire qu'elle avait sûrement du attendre, planté là, dans l'espoir d'avoir cette conversation. Mais ça, le guerrier s'en moquait.

▬ Je vais pas voir les chatons des autres, j'ai pas le temps pour ça. J'vois pas pourquoi tu devrais être une exception.

Il avait été froid dans ses paroles, et il s'en fichait. Si la petite allait être blessée ? Peut être, mais qu'est-ce qu'il en avait bien à faire. Pourtant, son sang coulait dans ses veines, et ce, même s'il le refusait. Dans une autre vie, il aurait put être son père. Mais pas dans celle-ci. Elle n'est rien à ses yeux, juste la fille de son ancien mentor, de son ancienne compagne. Si la folie n'avait pas touchée celle qu'il avait jadis aimé, peut être que rien ne serait ainsi aujourd'hui. Rien que le nom de la gamine devant lui l'énervait. A ses yeux, il s'agissait bien d'une preuve des divagations de Cœur de Serpent.

▬ Guerrier

- Parce que je suis pas les autres ...

La réponse n'était qu'un murmure faible, et Vautour Fauve ne l'avait sûrement pas entendu. Petit Firmament baissa la tête, mais le poil de son échine s'hérissa et la douleur sourde qu'elle ressentait se changea en fureur. Comment osait il lui répondre, la regarder avec autant de mépris, de distance ? Elle ne pouvait simplement pas comprendre. Elle ne comprenait pas pourquoi il n'était pas là, proche d'elle, proche de Coeur de Serpent. Et ce n'était pas la reine qui aller lui expliquer, elle qui se contentait d'une réplique évasive sur le fait que la matou brun avait eu un désaccord et que depuis, leur relations était fini.

- Je suis ta fille ! Voilà pourquoi !

La chatonne avait relevé la tête, ses prunelles saphirs plongeant dans celle du mâle. Elle poussa un feulements, de rage, de dépit. Ses iris se rétrécirent en deux fin trait a la manière d'un serpent. Elle s'avança d'un pas, brave malgré petite taille. Elle était en colère, furieuse même. Envers Vautour Fauve, envers sa mère, envers elle-même. Elle avait envie de hurler, au lieu de ça, elle faisait face au guerrier, prête a lui bondir dessus. Elle ne demandait que quelques réponses, au lieu de ça, elle faisait face à du mépris, à de l'indifférence. Elle ne savait plus comment réagir et au lieu d'un nouveau feulement, c'est un gémissement qui s'échappa de sa gorge. Si pitoyable que la petite baissa la tête, se repliant sur elle-même, sur ce petit corps frêle.

- Qu'est ce que je t'ai fait pour que tu me rejette ...

Tout ses sentiments étaient un ouragan dévastateur. Elle ne pouvait comprendre, ne voulait pas comprendre. Elle était trop jeune, trop semblable à sa mère mais ça, a ses yeux, ça n'avait aucune valeur. Elle se sentait pourtant si fragile, ridiculement faible. Et pourtant son corps si petit frissonnait. Mais pas de froid, juste de souffrance, une douleur invisible, un chagrin qui, elle en été sûre, ne la quitterait plus jamais.

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Par Runa

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Feat ♣ Petit Firmament

Les paroles du guerrier semblèrent blesser la petite. Mais n'était-ce pas là le but après tout ? La jeune siamoise baissa la tête, sa fourrure se dressa le long de sa colonne vertébrale. Elle marmonna quelque chose, mais le Vautour ne le saisit pas, de toute manière il s'en moquait. Devant le silence de sa fille, Vautour Fauve s'apprêta à faire volte face pour enfin rentrer se reposer, mais pile à ce moment là, la gamine releva le chef pour s'exclamer qu'elle était sa fille, et que voilà pourquoi elle avait le droit de le voir.

Leur deux regards étaient de nouveaux accrochés. Oh ! Finalement il semblerait que ce soit la colère qui anime son coeur. Le feulement rageur qu'elle poussa pouvait en témoigner. Elle s'approcha, la fureur bien visible sur ses traits. C'est qu'elle avait du cran la petite. Peut être qu'elle n'avait pas pris que les mauvais côtés au final. Enfin, alors qu'elle rouvrait la bouche, Vautour Fauve s'attendait à se prendre un nouveau feulement en pleine face, mais ce fut un gémissement qui s'échappa d'entre ses crocs. Rebaissant la tête, elle sembla se replier sur elle même, demandant faiblement ce qu'elle avait donc put faire pour que son père réagisse ainsi envers elle.

En soit, elle n'y était pour rien. Elle n'était qu'une victime de la folie de sa mère. Une folie qui semblait se retrouver en elle également. Hors, le guerrier brun ne voulait rien avoir à faire avec deux folles. Plus encore, c'était elle qui avait survécu et pas le fils qu'il avait voulu. Son reflet était mort lors de la naissance. A présent, en Petit Firmament, il voyait son ancienne compagne. Il voyait la démence qui l'avait prise et qui l'avait contraint à renoncer à ce seul amour.

▬ Ce que tu as fait ? Tu es venu au monde, à la place de ton frère. Tu es le reflet de la folie de ta mère. Tu es d'ailleurs tout aussi folle qu'elle.

Ses paroles étaient tranchantes et il en avait conscience. Le seul but était de la blesser. De la faire déguerpir. Il ne voulait pas la voir. Il ne voulait pas d'elle. Il n'avait jamais voulu d'elle. Du moins, pas comme ça. Il s'avança d'un pas à son tour, se retrouvant à présent très proche de la petite siamoise. Il lui cracha alors au visage :

▬ Et tu n'es pas ma fille.

HRP : Désolééé j'suis pas gentille avec toi :c Mais en vrai je t'aime, j'te jure.

▬ Guerrier

Petit Firmament fixa son père qui, pour la première fois, lui donnait la réponse qu'elle avait toujours chercher. Sa douleur, loin de se ravivée, comme elle s'y attendait, sembla s'apaiser. Pour la première fois, elle comprenait la distance que les autres pouvaient avoir. Il avait fallu que ce soit lui qui le lui dise, lui qui lui crache au museau. Elle l'avait toujours su au fond, s'était là, en elle. Mais voilà le déclic, Vautour Fauve. Le mâle était méchant, cruel et il n'était pas son père puisqu'il ne voulait pas d'elle. La survivante, la siamoise de la portée, une femelle. Le problème venait aussi de la et la petite sentit son cœur se calmer, la souffrance céder définitivement le place à la colère, à la détermination. Elle garda ses iris noirs plongés dans ceux du guerrier. Elle sentait les prunelles dorées scrutait son expression. Elle sentit le grondement monter dans sa gorge, jaillissant de ses entrailles.

Le coup de patte jaillit alors qu'elle se dressait subitement de toute sa hauteur sur ses postérieur. Et la surprise grandit quand elle réalisa que ses griffes venait de se planter dans le pelage épais de son géniteur. Car voilà ce qu'il était, son géniteur, rien de plus qu'un guerrier auquel elle n'accorderait dorénavant pas plus d'attention qu'aux autres. Ses petites griffes étaient des aiguilles et elles venait de laisser derrière elles une traînée sanglante, fines mais sans doute douloureuse. la chatonne retomba sur ses pattes, dos rond, fourrure hérissé. La rage se lisait dans son regard et tout en elle évoquait Cœur de Serpent, sa mère, une reine non pas folle mais qui croyait simplement en leurs ancêtres. La petite chatte, l'espace d'un instant laissa entrapercevoir la guerrière qu'elle deviendrait sans doute. L'image d'une chatte défendant ses idées avecs les griffes plus que les mots, une femelle laissant parler son cœur. Elle savait que ses mots jetterai un froid définitif entre elle et lui et elle les cracha sans aucune amertume, avec un calme que sa mère aurait féliciter.

- Elle a raison, tu t'es détourner d'eux. Tu ne méritera jamais ta place parmi la toison argentée !

Elle continuait à lui faire face, bravement, feulant, sa longue queue noire battait furieusement l'air, ses oreilles tellement aplatit sur son petit crane qu'elles en devenaient quasiment inexistante. Elle garda la gueule entrouverte, prête à réagir à la moindre action du guerrier. Soit il lui tournait le dos, soit il réagissait. Et la seconde option était fort probable. car cette prestesse à se montrer mauvaise, elle le tenait de lui même si à partir de ce jour, elle refuserait sans doute à jamais de le reconnaître, l'inverse serait surement vrai aussi. Peu lui importait, elle était prête et elle le sentait, il lui faudrait user de ses réflexes, s'était comme une intuition. Car finalement, père et fille avaient bien plus en commun qu'ils ne voulaient l'admettre...

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Sujet: Re: Love me tender [PV Vautour Fauve] - end 17.09.17 20:03

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'Attaque Clan' :
Love me tender [PV Vautour Fauve] - end 1491059016-attaque-3

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Love me tender...
Feat ♣ Petit Firmament

La réaction de Petit Firmament ne tarda pas à arriver. La tristesse qui avait noyé son coeur quelques secondes seulement auparavant venait de laisser place à une colère sourde. Vautour Fauve était presque certain de pouvoir voir briller une étincelle semblable à celle qu'il avait déjà eu l'occasion de voir dans le regard azur de son ancienne compagne. Avant qu'il ne puisse réagir, ne voyant tout simplement pas le coup arriver. La petite siamoise se dressa sur ses pattes arrières pour venir planter ses griffes dans la chair de son père.

De petites gouttes pourpres tombèrent sur le sol. Le guerrier ouvrait de grand yeux surpris. Jamais il n'aurait pensé que le chaton devant elle pourrait oser l'attaquer. C'est qu'elle ne manquait pas de cran la petite. Cependant, il ce remit bien vite de son étonnement. Si ce n'était tout de même pas bien profond, il ne restait que c'était douloureux. Lâchant un grondement rageur. Le Vautour serra les crocs. Il n'allait tout de même pas se laisser faire par une gamine !

Il n'écouta que d'une oreille les mots qui giclèrent de la gueule de Petit Firmament, un truc sur le clan des étoiles. Il n'en avait rien à faire. Ces soit disant ancêtres, s'ils existaient, n'étaient qu'une bande d'ordures. N'écoutant plus que son honneur meurtri et sa colère, il leva la patte pour l'abattre avec force sur sa fille. Elle était venu l'embêter avec ses questions pénibles et à présent elle le blessait ? Et puis quoi encore ?! Il était un guerrier. Il n'allait pas la laisser s'en sortir indemne. Il ne réalisa pas immédiatement la force qu'il venait de mettre dans son coup. Oubliant qu'il avait face à lui une gamine.

▬ Dégages de là ! Et garde tes conneries pour ta mère et toi !

Feulant et crachant, Vautour Fauve ne parvenait pas à se calmer suite à cet affront. Sa fourrure brune c'était dressée sur son échine. La fatigue jouant sûrement, ne l'aidant pas à calmer ses nerfs. Dans tous les cas,
ce qu'il voulait le plus dans l'instant, c'était que la petite siamoise déguerpisse et ne revienne pas le voir avant une bonne lune - si ce n'est plus.

Sujet: Re: Love me tender [PV Vautour Fauve] - end 17.09.17 20:31

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'Attaque Clan' :
Love me tender [PV Vautour Fauve] - end 1491058797-attaque-5

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