Love me tender [PV Vautour Fauve] - end

Le coup arriva, puissant, couchant la chatonne dans un cri de douleur qui raisonna sans doute dans le camp tout entier. Un cri aiguë et puissant. Le souffle ensuite coupé, Petit Firmament resta ensuite au sol pendant ce qui lui sembla être, une éternité. Sa tête bourdonnait et elle entendit à peine les mots qui aurait du être blessant. Elle ne voyait qu'une chose, il avait lever la patte sur elle, lever la hache de guerre et le jour où elle l’abattrait à son tour, elle lui rendrait cette force. Oh certes, elle avait commencer mais jamais elle ne l'aurait attaquer si il avait était le père qu'il aurait du être. S'était un signe. Il était un ennemi au sein de son propre clan, de son propre sang. La siamoise se releva, chancelante et dans son regard brilla, un bref instant, cet éclat que nul ne devrait prendre à la légère. Un tel regard signifiait une haine profonde, viscérale et les rares chats à en avoir étaient témoins chez d'autres n'étaient généralement plus là pour en parler. Et c'est bien ainsi que Petit Firmament fixa son géniteur. Oh cela ne dura guère, mais le mal était fait. Elle n'ouvrit plus la gueule face au mâle, observant juste avec plaisir la trace rouge qu'elle lui avait laisser. Un souvenir amer, le premier. Elle dressa la queue, fière. Oh elle avait mal, respirer la faisait souffrir mais il était hors de question qu'elle le lui laisse, ne serai-ce qu'entrapercevoir. Elle savait que Songe Lunaire la prendrait en charge, elle savait qu'à ce moment là alors, elle pourrait s'apitoyer sur son sort, bien à l'abris dans la tanière de la guérisseuse.

La petite avait cette force héritée de ses parents, un caractère spontanée, mais aussi un caractère fort. Impitoyable dans ses sentiments lorsqu'on la blessait, la douleur était davantage mentale en cet instant que physique. Elle montrait par là la force qu'elle afficherait lorsqu'elle deviendrait guerrière, si jamais on lui laissait cette chance. Elle s'éloigna donc dignement, du moins jusqu'à s'assurer que les yeux du guerrier n'était plus sur elle. Ce n'est qu'alors assurée de cela qu'elle s'autorisa une crispation de douleur. Peu importe ce qu'il lui avait dit à la fin, il était son père et Petit Firmament venait de se jurer de le lui rappeler, la colère attisant cette force qu'elle parvenait à garder. Néanmoins, c'est bel et bien vers la tanière de Songe Lunaire que la petite avançait, peinant de plus en plus tout en gardant le poil hérisser. Lorsque la lune se lèverait ce soir là, le clan entier saurait sans doute ce qu'il s'était passer. Mais cela n'avait aucune importance aux yeux de Petit Firmament, elle grandissait, elle était l'Elue du clan des Etoiles. Et le moment viendrait où elle l'apprendrait aux autres félins ...