Trouvons un peu de joie dans cette routine [Pv Cobra Royal] - end

Nulle besoin de faire étalage de ce qui c'était passer durant ma nuit. La routine. Rêve, cauchemars, réveille et autres broutilles habituelles. Ne voulant pas me retrouver seule dans la tanière des apprentis, me faire traiter de fainéante ou je ne sais quoi encore, je m'étais levée. Parcourant la clairière, je cherchais quelques choses à faire de mon temps. Etoile Vaillante semblait occupé et peu enclin donc, à me faire entraînement. Comment lui en vouloir ? Elle avait mieux à faire que s'occuper de moi.. J'allais bientôt devenir guerrière en plus. Enfin. Il fallait tout de même que j'aide le clan du mieux possible. Je m'approchais d'un essaim de guerrier entourant la sous-chef. J'écoutais sans tenter de passer au premier rang. N'étant pas des plus grandes, Tache d'If ne m'avait pas remarqué de suite. Elle m'avait donc balancer dans une patrouille de chasse, me donnant comme partenaire Cobra Royal. Je m'empressais de rejoindre mon partenaire, le saluant d'un hochement de tête poli.

Trouvons un peu de joie dans cette routine.

Le guerrier poussa un soupir lorsque la lieutenante lui ordonna de partir à la chasse. Forcément, une pacifiste pareil ne se risquerait surement pas à envoyé un mâle aimant se battre en patrouille frontalière. Ce serait risquer des coups de griffe. Le bicolore observa l'apprentie qu'on envoyait avec lui, celle d'Etoile Vaillante, pas moins. La jeune chatte lui paraissait calme et comme lui, elle ne semblait pas prête à se plaindre que sa mentor ne soit pas là. Non pas que le guerrier n'aimait pas sa cheffe, au contraire, son intransigeance concernant les étrangers lui plaisait, mais il ne se sentait pas tranquille. Elle pouvait le juger et ses efforts pouvait être détruit en un rien de temps. Il chassa ses pensées négatives d'un mouvement de la queue qui intima à sa partenaire de le suivre. Il attendit d'être hors de porté d'écoute pour s'exprimer.

Autant ne pas se limité à une seule partie du territoire. Le gibier se fait déjà plus rare de toute façon.

Presque rien, deux petites phrases somme toute innocente qui cachait parfaitement son agacement à devoir encore chasser. Il aurait tant aimer se dégourdir différemment les muscles. Mais non, en revanche, il avait parler d'égal à égal, qu'importe que la chatte ne soit qu'une novice. Néanmoins il se promit de veiller sur elle afin d'éviter un incident avec un faucon. Il n'était pas cette incapable et impotente Tâche d'If qui avait ramener Nuage de Guépard blesser. Une plaie était la calico mais il gardait ses pensées pour lui, préférant accordé un regard à sa camarade. "Allons, que pourrais tu me dire d'intéressant ?" Il étira un sourire avant de finalement la questionner, comme pour s'assurer qu'on lui avait pas foutu une autre plaie ambulante dans les pattes. Je suppose que tu te débrouille déjà à la chasse ? Ça m'arrangerait qu'on se sépare un peu à condition qu'on reste au moins à porter de vue. Le gibier ne se raréfient pas que pour nous et la moindre intrusion ne me surprendrait pas. Il se tut, attendant qu'elle lui réponde, guettant comme son approbation. Après tout elle pouvait tout autant vouloir travailler en équipe, comme Etoile Vaillante semblait vouloir le faire faire à tous. Lui préférait être tranquille pour chasser même si il comprenait la nécessité de rester plus où moins ensemble. Un prédateur où une patrouille adverse préparant une attaque n'étant jamais à exclure sur leur vaste lande. Il finit par repérer une grosse tâche noire qui dévorait visiblement quelque chose. Un corbeau. Il s'approcha d'un pas furtif, cherchant d'éventuelle cachette, un buisson maigrichon, une bosse. Mais le paysage devant lui était d'un plat immonde.

"J'aurai de la chance si je l'attrape." Il était réaliste et non défaitiste au vue de la situation de songer pareillement. Le charognard le remarqua soudain et le grand mâle noire s'élança en courant, bondissant pour tenter d'attraper la proie en plein vol. Mais il était déjà trop tard et si sa patte perturba bien un instant l'oiseau en le déstabilisant, cela ne suffit pas. Le guerrier retint donc un grognement frustré, cherchant Nuage d'Argent du regard. Hors de question qu'elle soit introuvable après ce qu'il lui avait dit.

Cobra Royal me demandait de le suivre. Nous nous éloignons du camp sans un mot. Une fois hors de portée, sa langue se déliait :

"-Autant ne pas se limité à une seule partie du territoire. Le gibier se fait déjà plus rare de toute façon."

C'était en somme, tout à fait vrai. Bien que me retrouver seule en cette période n'était pas dans mes favoris. Je laissais une vague grimace parcourir mon visage avant de voir un mesquin sourire de la part de mon partenaire. Me demandant ensuite :

"-Je suppose que tu te débrouille déjà à la chasse ? Ça m'arrangerait qu'on se sépare un peu à condition qu'on reste au moins à porter de vue. Le gibier ne se raréfient pas que pour nous et la moindre intrusion ne me surprendrait pas."

Je faisais grise mine.. Je n'avais même pas le temps de lui répondre qu'il était partit à la poursuite d'une proie. Je réfléchissais donc à la question.. Le contredire n'était pas dans mes options. Je trouvais donc l'idée assez bonne. On couvrait une plus grande distance et rien ne nous interdit de nous retrouver par la suite pour un petit duo.

Je marchais à petits pas, ne voulant pas effrayer les rares proies qu'on avait dans le secteur. Je trouvais le guerrier un peu plus loin. Rien entre les pattes. La chasse ne semblait pas bien démarrer.. Cela n'envisageait rien de bon pour moi aussi. Je le rejoignais et miaulais à voix basse :

"-Je me débrouille. Du moment qu'on se perd pas de vue ça me va."

Je le regardais une dernière fois avant de m'éloigner de mon côté.. Je cherchais un fumet alléchant. Peu importe sa race, je voulais juste une proie.. Je tombais d'abord sur l'odeur d'un lapin, bien que trop vieille pour être encore du secteur. Après plusieurs minutes, je finissais par trouver nénuphar à ma convenance. Une grive se pointait face à moi, elle ne m'avait pas repérer. Effectuant un habile mouvement, je l'attrapais sans lui laisser le temps de comprendre la situation.

Trouvons un peu de joie dans cette routine.

Le guerrier hocha la tête lorsque l'apprentie vint le trouver alors qu'il venait de louper sa proie. Il était content de ne pas l'avoir totalement dans les pattes mais il la surveilla néanmoins, tout en guettant le paysage. Il observait tantôt la chatte, tantôt les herbes, son museau restant à l’affût d'un fumet délicieux et ses oreilles guettant le moindre bruit étranger. Dressé ainsi sur ses grandes pattes, il dominait les herbes qui, le froid venant, avait tendance à plier, à se coucher. Il remarqua que Nuage D'argent était en position et il la vit bientôt sur un oiseau, sans parvenir à dire quoi de là où il était. Content de voir qu'elle se débrouillait, il la délaissa pour suivre une autre piste.

La lande était calme mais le félin ne tarda pas à avoir le nez au sol, suivant le fumet léger d'une souris. Il marcha sur une bonne distance, quelques cinq où six longueurs de queue de renard avant de découvrir la petite bête. Malheureusement, la créature était en vagabondage et aux aguets. Elle ne tarda guère à remarquer le matou qui, malgré un bond parfait, ne parvint pas à atteindre cette nouvelle proie qui, maligne se réfugia dans un trou visiblement profond. le guerrier s'allongea mais il ne fallut que peu de temps pour que ses oreilles attentives ne capte plus les déplacement de la petite bête dans la galerie. De dépit, il feula avant de s’asseoir. Il remuait la queue d’agacement, rageant d'avoir une fois encore loupé sa prise. Frustré, il chercha la jeune femelle, ne tardant guère à la voir après quelques minutes. Il se dirigea vers elle, se demandant si, au contraire de lui, elle avait plus de chance.

- Comment ça se passe ?

Le ton avait perdu toute sa chaleur, son regard démontrait que sa malchance lui tapait sur le système. En somme, pas le guerrier qu'on voudrait voir en cet instant. Mais si la novice observait suffisamment, peut-être remarquerait elle aussi qu'il espérait sincèrement que pour elle, tout se passe bien. Ne rien rapporté aurait été pire que de voir simplement une chatte plus jeune réussir là où lui avait des lacunes. Il remua la queue davantage avant de se forcer au calme, inspirant profondément, comme si cela lui était douloureux. Et cela l'était, se louper par deux fois lui déplaisait, lui qui était si parfait si ... Il coupa court à ses pensées pour se forcer à regarder la novice. Il lui importait peu qu'elle le voit échouer non ? Il était un guerrier et elle, une simple apprentie. Cette pensée la fini par l'énerver davantage et il détourna le regard, comme pour fixer la plaine. Mais en réalité, il en était à hésiter entre poursuivre cette chasse ou courir jusqu'à la frontière en espérant tomber sur un inconscient.

L'odeur de la grive dans ma gueule me donnait envie de gerber.. Je n'aimais pas du tout le goût des oiseaux. J'en ressentais une certaine honte d'ailleurs. J'avais l'impression de tuer l'un des gardiens des ancêtres. C'était peut être idiot.. Mais j'avais la sensation que les oiseaux étaient les gardiens des cieux. J'étais sûrement la seule à penser ça.

Après cet aparté sur ma vie, j'enterrais ma grive fraîchement tuer. Repartant par la suite à la chasse. Je ne tardais pas à tomber sur une autre proie. Je me plaquais au sol, avançant avec une grande prudence vers ma cible. Une souris. L'inconsciente était en train d'essayer d'atteindre quelques graines coincé dans un creux. Arrivée à distance respectable, je bondissais. Retombant pile devant l'animal, je l'embrochais. Je venais tout juste de porter le coup fatal quand Cobra Royal arriva à mes côtés en me demandant :

"-Comment ça se passe ?"

Je tournais ma tête vers lui, la souris encore dans la gueule avant de l'enterrer au côté de la grive à deux petites queues de renard du félin. Je revenais à ses côtés pour lui répondre :

"-Je m'en sors.. Et toi ?"

Trouvons un peu de joie dans cette routine.

L'apprentie releva la tête, une souris entre les crocs et le guerrier ne put réprimer une grimace lorsqu'elle s'éloigna pour aller l'enterrer avec la première de ses proies. Lorsqu'elle revint et lui répondit, il ne put que soupirer faiblement, conscient qu'elle le trouverait sans doute nul et incompétent pour un guerrier. Néanmoins il se devait de répondre. - Tu t'en sors mieux que moi visiblement. Félicitation ... Même si il l'avait voulu, Cobra Royal était incapable de mettre la moindre joie dans ses mots. Nuage d'Argent était visiblement une bonne chasseuse et le clan en aurait besoin, il se demanda un instant si elle était autant douée au combat ? Il réprima l'envie de tester cela. Il n'était pas la pour un entrainement martial après tout. Un parfum loin d'être alléchant lui fit subitement relever la tête et le félin hérissa instinctivement son pelage. "Merde !" Il tourna la tête, repérant au loin la créature qui, malheureusement, avait rivé ses petits yeux cruels sur eux. - Oubli la chasse, on a un gros problème.

Il gronda tout en ébouriffant son pelage autant que faire ce peut, se positionnant devant la novice de façon à lui permettre de filer chercher un quelconque soutient. Le matou n'avait jamais vu de blaireau de sa vie mais on lui avait déjà décrit l'animal et la bête qu'il voyait approcher de son pas lourd et menaçant avait tout du dangereux animal dont on lui avait fait le portait plus jeune. La fourrure de la tête noire et blanche, les yeux d'un noir profond, le corps épais et musculeux recouvert d'une épaisse toison grise. Il ne voyait pas ses pattes, trop courte et cacher par la végétation mais il n'en avait nul besoin car il devinait aisément les griffes qu'elles devaient avoir. mais le fumet de la créature à lui seul suffisait déjà à réveiller chez lui l'envie de fuir. Pourtant le camp était trop proche, le blaireau trop dangereux pour qu'ils détallent avec Nuage d'Argent sans mettre en danger les autres. Et si Cobra Royal mourrait d'envie d'en découdre, il n'était pas sot au point d'évaluer positivement leur chances.

- Soi prudente et si l'occasion se présente, file chercher de l'aide.

L'ordre était sec entre les crocs du guerrier. Devait il dès à présent attaquer ? Il hésitait mais lorsque le blaireau chargea il sut que le combat devenait inévitable et il feula de plus belle. La situation venait de passer de critique à impossible. L'ennemi était visiblement de mauvais poil, et lui se retrouvait avec une apprentie, autant dire qu'il sentait la peur transpercer l'air, sa propre peur mais il était un guerrier et il tenait position, prêt à frapper son adversaire au museau dès que l'occasion se présenterait, espérant même atteindre les yeux de la bête, avec un peu de chance. L'espoir, s'était tout ce qu'il avait en cet instant.