Oublier les pourris. | ft la nièce - end

Cela faisait une lune que la vérité avait éclaté, la vie avait repris son cours. Mon frère ne semblait pas plus dérangé que cela et n’avait même pas changeait son comportement vis-à-vis de moi. Moi qui m’étais inquiétée réellement pour lui. Il semblait seul et solitaire, mais j’en avais marre de courir après son ombre, alors finalement j’avais décidé d’arrêter de faire des efforts vers lui. De plus, il lui ressemblait tant que cela était dur de l’observer. Cette chose immonde avait trahi ma mère, j’étais la seule et unique de la portée encore en vie et de sang pur. Je me demandais même s’il avait un jour aimée ma mère. Cela me tourmentée, mais je ne voulais pas que Fine Terre sans inquiète, alors je n’avais rien dis, je continuais l’entraînement et je faisais tous ce que je pouvais pour être toujours occuper. Je ne voulais pas être là à ne rien faire et à me torturer l’esprit pour rien. Ma mère devait se retourner là tous là-haut… Comment avait-il pus faire cela ? Et en plus se vantait de sa faute ! Il me dégoutait au plus haut point, j’avais honte d’être sa fille. Les premiers temps suite au procès je fuyais le plus possible le camp et toutes personnes vivantes, je ne revenais que lorsque les autres dormaient déjà et repartaient avant leur réveilles. Je ne voulais voir personne, ne pas voir leur regard sur moi ou mon frère, je ne voulais pas les entendre parler de ce qu’il c’était passer. Bien entendu, je n’arrivais pas tout le temps à m’échapper et je devais donc endurer, faisans semblant que tous aller bien. Mais rien n’aller, j’étais seule. Fine Terre était de nouveau nourrice de petits chatons dans le besoin et je ne pouvais pas lui dire ce que j’avais sur le cœur, car je savais qu’elle détestait au plus haut point ce sujet. Tous comme elle le détestait lui et mn frère… Non mon demi-frère. Il n’était pas de la même portait que moi…

Je voulais disparaître pour ne plus avoir à ressentir cela, ou simplement m’endormir et ne pas me réveiller ou me réveiller pour me rendre compte que tous cela n’est pas réel. Je ne voulais pas perdre ce père qui n’en était pas un, je voulais me réveiller avec une famille unie… Avec ma mère toujours de ce monde, un frère qui était mon véritable frère… Mais cette utopie ne serait jamais possible, jamais… Mes nuits continuaient par des cauchemars, encore et encore. Je me voyais prendre la vie d’un félin, et finalement le fantôme de mon père apparaissait pour me dire que c’était l’un de mes demi-frères ou demi-sœurs, encore et encore cela me revenait. Je n’arrivais pas à m’en défaire. La fatigue s’accumulant, il m’arrivait donc parfois d’avoir un sommeil paisible et sans rêve. Tous comme ce le fut une lune après tous ces événements. Je pensais que je pourrais rester encore un peu plus dans la chaleur de cette nuit sans rêve, mais je ne pouvais pas prévoir qu’il souhaite passer la journée avec moi. La voix de Grain de Sel, me sortie de ma torpeur. Je me levais la queue basse espérant que mon mentor arrive et coupe la soudaineté de la demande de Sel. Je sortie de la tanière des apprentis sans bruit, suivant mon oncle sans grande motivation. Je vis non loin Pulpe d’Agrume, mais celle-ci me fit signe de suivre le matou d’un geste de la queue. Je soupirais avant d’emboiter le pas de Sel. C’était bien la première fois que je ne souhaitais pas attirer son regard et son attention… Aller-t-il se moquer de moi ? Ou me mettre sur le dos concernant mon père ? Ou autre chose ? Je ne voulais pas savoir, je ne voulais pas y aller, je n’étais pas encore prête à me confronter à cet oncle méprisant la personne que je suis. Avec cet handicape de babine, cela n’aller certainement pas arranger les choses.

Le félin entama sa marche à une allure calme dans les marécages, je le suivais gardant une certaine distance. Il ne prit pas la peine de parler tous au long du chemin et cela me mis encore plus mal à l’aise que s’il avait dit d’une voix sec une chose ou deux. L’appréhension grandissante ne fit que me rendre encore plus anxieuse de ce qui aller suivre, mais aussi plus amère de la situation. J’avais tant rêvé de cette situation, mais maintenant qu’elle se présentait devant moi, je n’étais pas capable d’accepter cette dernière comme il se devait. Une colère commença lentement à faire son chemin dans mon être, pourquoi devais-je être ainsi ? Pourquoi avait-il fallu que je ne sois capable de profiter de cette situation ? Pourquoi se ramener-t-il 11 lunes plus tard, quand bien des choses c’est passé. Avait-il pitié de moi ? Était-ce la raison de son soudain intérêt ? Qu’importe la raison qui le poussait vers moi, il était hors de question que je lui fasse le plaisir de ce qu’il attend. Je ne savais pas ce qui m’attendais, mes pensées contradictoires tournoyaient dans mon crâne, me donnant des maux de tête. Je ralentissais, pensant soudainement que si je m’échappais maintenant, il ne pourrait rien y faire. Je me ferais prendre un savon et aurait surement une punition, mais cela s’arrêterait là… J’imagine… Oui, je pourrais fuir, mais ce n’était pas vraiment ma nature, j’étais l’inverse de tous cela. Il était hors de question que je me laisse marcher sur les pattes. Mon cœur rata un battement quand mon oncle prit enfin la parole sur le chemin et s’accéléra, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Je baisais la tête pour éviter que s’il se retournait qu’il puisse voir toute l’amertume, la rancœur et la colère que j’avais en moi. Qu’elle lui soit dédiés ou non.

« - Humm, ça va… », Après un petit temps, j’ajoutais, « On part chasser ? »

J’avais dû mal à respirer. Ma poitrine était en feu et si j’avais pu, alors en cet instant même ; j’aurais hurlée de toute mes forces. J’aurais pris ce petit amas de mousse que je pouvais constater là juste devant moi avant de l’arracher à grand coup de griffe et de n’en faire qu’un petit ramassis de chose informe et sans plus aucune valeur pour le clan. Ma respiration devait être plus sifflante que d’ordinaire, mais cela il ne devait pas vraiment le savoir car de toute manière il ne me connaissait pas, lui l’oncle qui se fichait pas mal de nous, qui nous méprisait, moi et mon frère, depuis plusieurs lunes… 10 Lunes exactement. Ne faisant pas attention à moi, ni à mon frère, comment pourrait-il savoir pour ce genre de petit détail sans importance. Peut-être que cela l’agacerait même ? Si c’était le cas et bien tant mieux que cela lui fasse grand mal et qu’il me fiche la paix.

L’atmosphère lourde et pesante de la situation n’aider en rien mon sentiment de sécurité et de bien être que je souhaitais avoir. Bien il me fallait vite reprendre le dessus pour ne pas que l’on remarque tous cela. Donc on respire et on relâche l’air emmagasiné. Bien cela semble avoir un peu d’effet, donc on reprend, mais toujours discrètement pour que rien ni personne ne constate le manège. Inspire. Expire. Fuiii, reprendre le contrôle est réussie, enfin tant qu’on ne me relance pas sur un sujet qui fâche et qui puisse me rendre si vert de rage que cela provoquerait à nouveau un manque d’oxygène dû à une colère non contrôlé. J’étais toujours en colère, la moindre chose me ramener à cette journée, à ce procès… Je n’arrivais pas encore à m’en défaire, mais je ne voulais pas me mettre à dos les autres, ma seule échappatoire était donc la solitude. Je n’étais pas en deuil, pourquoi être en deuil pour une chose sans nom qui n’en valait même pas la peine, si encore j’avais eu des sentiments filiaux de part une relation positive avec… Mais ce n’était pas le cas, en l’instant présent. Il n’avait été qu’un étranger pour moi, qu’un prétendu père qui ne me voyait que comme une erreur de la nature, un handicap. Non mais franchement est-ce que j’étais plus faible que les autres ? Je ne pensais pas l’être, j’étais même dans certains cas meilleurs et je ne ferais que m’améliorer avec le temps, j’en avais fait le serment. J’avais décidé depuis longtemps d’être une guerrière dont je pourrais être fière et qui serait enfin reconnue par sa famille au complet…. Rêve qui avait volé en éclat une lune plus tôt avec une trahison sans nom de celui qui m’avait permis de voir le jour. Bon arrêtons de rabâcher encore et encore, la même rengaine, cela ne ferait qu’attiser le feu brûlant au fond de moi…

Il accepte ma proposition de chasse, ouf, pas besoin de parler trop… Enfin du moins c’est ce que j’espérais, mais la vie n’est jamais aussi simple et faite comme on le souhaite, ce que je comprendrais un peu plus tard. Je le regarde en silence en train de s’étirer, comme si cela lui permettrait d’être plus agile ou plus souple dans ses mouvements de chasse. Non mais franchement, ce n’est vraiment pas ça qui lui apportera la chance et la réussite, seules les capacités comptaient. Il se vante et me montre ses cicatrices faites par des rats… Pensait-il que cela aurait un quelconque effet sur moi ? Avait-il tenté de m’impressionner ? De me démontrer ses expériences ? A quoi bon ? Pourquoi débarquer aujourd’hui ? Pourquoi pas plus tôt, lorsque je souhaitais réellement avoir un contact ? Je détourne le regard, cherchant une proie en ouvrant légèrement le museau. Je constate du coin de l’œil qu’il file vers un buisson, de mon côté je ressens la présence d’un oiseau pas loin sur une branche basse, vraiment basse. Je ne devrais sauter que légèrement pour l’attraper dans mes pattes. Je m’approche doucement sans bruit, je mets en pratique l’enseignement de mon défunt mentor et de l’actuel. Faisant attention à mes erreurs récurrentes, prenant tous les conseils précédents dans cette unique occasion pour réussir ma chasse. J’approche encore un peu. Je m’arrête, j’observe le petit animal qui semble sur le qui-vive, avant de finalement reprendre le picorement de ce qui semble être une baie. Je m’avance plus rapidement avant de sauter et de tendre mes pattes, griffes dehors pour attraper le givre. Dès que je ressens la chair de l’oiseau, je l’attrape et enfonce doucement mes crocs dans son cou, jusqu’à entendre le craquement de sa nuque. Je retombe sur mes pattes avec agilité, avant de commencer à enterrer la proie, prêt de l’arbre. J’ai faim, mais je sais que je ne peux pas prendre de repas avant que tous le monde est rassasié. Je me retourne vers mon oncle et le vois revenir sans rien. C’est bien ce que je pensais, il n’était même pas capable d’attraper une simple sourie alors que quelques minutes avant il se vantait de ses capacités… Qu’importe, seul le présent compte, je devrais laisser et voir ce qu’il en est vraiment. Je devrais faire de même avec ce procès… Oui peut-être qu’en lâchant finalement tous iraient pour le mieux, qui sait ?

Me demande ce que faisais un oncle absent en cet journée avec moi ? OHHH que oui je me la posais cette question, mais que pouvais je faire d’autre qu’attendre que cet aimable oncle qui daigne enfin prendre du temps pour sa nièce et même lui donner un regard légèrement diffèrent que le froid habituel, présente lui-même ses motifs. Alors oui que faisais-tu là ? Pourquoi m’avoir empêché de prendre une journée de travaux donner par mon mentor ? Pourquoi piétiné sur mon entrainement ? Pourquoi daigner me regarder ? Bon ça je l’ai surement déjà dit, bref… Pourquoi me faire perdre du temps ? Je voulais devenir guerrière, je voulais moi aussi enfin obtenir plus de liberté et faire ce qui me plaît sans que personne ne soit là pour me rappeler que j’avais tel ou tel tâche à faire. Je voulais encore plus aujourd’hui qu’hier montrer que j’étais une ombreuse et que j’étais loyale et sans faille envers mon clan.

Et ? Que devais-je faire de cette information ? Tu étais au courant, vous étiez au courant ? Alors pourquoi ne pas m’en avoir informé ? Pourquoi ne pas l’avoir dévoilé plus tôt, m’évitant ainsi 10 lunes de calvaire à tenter d’attirer le regard d’un traître, d’une raclure, d’un rat des villes ? Pourquoi ne pas avoir chercher à avoir des contacts avec moi ? Je suis de votre famille, ce que mon père peut faire n’est pas une chose que je puisse contrôler. Je n’étais coupable de rien, pourquoi remettre en cause toute une branche de la famille par la faute d’un seul coupable ? N’avez-vous pas pensé aux conséquences que votre geste aurait ? De la souffrance que vous engendrerez en décidant d’agir ainsi ? Même si ce n’était que des doutes, vous auriez pus me prévenir, après la décision de vous croire ou de ne croire que ce que mes yeux me montrer ne revenait qu’à moi. MAIS vous m’aviez en plus assimilée à cette chose innommable de sang mêlé ? J’ouvrais la bouche voulant dire quelque chose, mais rien ne sortit, une colère sourde commença une fois de plus à monter, ré activant le sifflement de mes babines. Cela m’hérissa moi-même le poil. Franchement, pourquoi m’avoir liée aux deux autres ? N’étais-je pas née dans le clan de l’ombre ? N’étais-je pas née de Cœur de Tournesol ? N’y avait-il pas eu ne serait qu’une personne pour prouver la vérité sur moi ? Étiez vous complètement aveugle au point de ne même pas constater cela ? Alors quoi, était-ce vraiment la raison ? N’était-ce pas simplement que vous ne vouliez pas tous comme vous êtes être liée à l’engeance de ce rat ? Oui ce devait-être cela, sinon quelle autre raison qui pouvait avoir une cohérence crédible amènerait, tous les membres d’une famille à renier toute une branche de sa généalogie ? Alors d’une mi-voix sifflante, persiflant, ironique et pleine de rancœur j’énonçais :

« - Vraiment ? Moi je dirais plutôt que c’est dû au fait que je sois sa fille !! Après tous, tout le monde sait et personne n’a jamais contesté ma filiation avec Cœur de Tournesol qui était elle-même une ombreuse à par entière, il devait bien y avoir des personnes pouvant en témoigner. Mais à quoi bon chercher, quand la chose possède une caractéristique honteuse, n’est-ce pas ? … »

J’aurais aimé ajouter d’autres choses, mais tous se bousculait dans ma tête. Je l’observais, le dévisageant et envoyant des éclairs avec mes yeux. S’il ne comprenait pas que je n’étais pas encore réceptive à sa tentative d’approche c’était qu’il était réellement aveugle, et qu’il ferait vraiment mieux d’aller voir le guérisseur.

Je le vois revenir vers moi, il semble vouloir me dire quelques choses. Un compliment ? Mais mon regard vers lui semble l’arrêter aussi sec. Tant mieux, c’est mieux ainsi, je ne voulais pas fraterniser après seulement quelques minutes. J’allais lui montrer que sa décision n’avait pas été la bonne. Que ma rancœur envers on acte était immuable et prendrais bien du temps et des efforts de sa part pour enfin partir. J’allais leur apprendre que je n’étais pas une enfant et qu’ils auraient dû me mettre au courant. J’étais de leur famille, j’étais aussi de leur sang, mais ils m’avaient lâchement abandonné. Si par la même occasion je pouvais emmerdée mon monde alors tant mieux. Je n’aller surement pas être cette gentille petite fille qui aller revenir dans le rang familial après avoir si lâchement méprisée et abandonnée par leur partie. Non c’était mal me connaître.

Je constate que ma réponse lui déplaît fortement, ses oreilles se rabattirent en arrière et ses yeux s’assombrir. Je l’ai déjà vue réagir face à d’autres félins du clan et il n’a jamais était tendre avec eux. Je me sais donc au bord d’être durement réprimandé, mais qu’importe, je n’allais pas me laisser faire quitte à être puni ensuite en devant faire des tâches ingrates comme les tiques des anciens ou changer les litières. Je m’en fichais complètement. C’était lui qui était venu me chercher des puces, je n’allais pas me laisser faire sans rien dire. Je le vois qui s’éloigne à nouveau pour partir en quête de gibier et je le suis silencieusement attendant une réponse de sa part. Je fronce les sourcils, je m’attendais à une réaction plus vive de sa part après tous c’est ainsi que je le voyais. Mais apparemment, cela n’arriverait pas. Zut, cela m’aurait permis d’être plus en colère. Mais lui me répond de manière égale et ce qu’il dit à du sens. Ça j’avais pus le voir que beaucoup n’était pas au courant de cet information. Vu la réaction de la plupart en l’apprenant pendant le procès c’était une évidence. Et cela aurait été en effet étrange de ne me donner de l’attention qu’à moi et non à mon autre moitié, enfin ce qui aurait dû être mon autre moitié. Cette partie je la comprenais, mais alors la seconde me fit rager à nouveau. Tous ce qu’ils avaient fait c’était de se mettre en sûreté eux. Ce n’était même plus une question de portée, mais bien du fait qu’ils avaient eu peur d’être assimilé à nous. Pourtant Dent de Sabre et Bouquet de Muguet, n’était pas ses enfants (ni leur petit-enfants), ils étaient l’infantes de Lunar Pod. Groupe ayant fait beaucoup de mal aux clans, pourtant eux avaient été acceptés dans la famille sans qu’ils ne bronchent un instant. Il n’y avait aucune jalousie envers eux, ce n’était qu’un simple fait. Enfin, qu’importe. Je le vois qui s’élance, surement a-t-il trouver la proie qu’il cherchait. Je me concentre à mon tour pour sentir les environs espérant avoir un peu de chance à nouveau, mais l’incertitude s’immisce lentement. Je sens que je ne suis pas bien concentrée. Après un temps je découvre un corbeau sur le sol picorant la terre à la recherche de nourriture. Je me campe en mode chasse et m’avance doucement à pas de loup. Lorsqu’il lève la tête je me ratatine au sol, fermant quasiment mes yeux pour qu’il ne les découvre pas. Ne sentant rien, il reprend sa besogne. J’avance de nouveau, restant parfaitement immobile des pieds à la tête. Cette fois je l’aurais, c’était une certitude. Enfin ça aurait dû l’être, un cri lointain alerte le corbeau qui étant ses ailes. En moins de deux, je saute sur mes pattes et fais un bond en avant en tentant de l’avoir. Mes pattes effleurent son plumage, mais il m’échappe. En retombant sur mes pattes, je jure à mi-voix. Avant de me faire une toilette rapide.

J’espère qu’il ne m’a pas vu, même si cette envie est vaine, car je l’entends reprendre son discours précédent. Je baisse la tête écoutant sans le vouloir. Il avait en effet moins de chance, mais il n’en reste pas moins que nous sommes les mêmes et tous du même sang, il y avait tant de moyens différents de contourner se problème. Qu’est-ce qu’il voulait à Fine Terre ? Un bruit sourd remonte dans ma gorge avant que je ne le fasse taire. Jamais je ne pourrais en vouloir à Fine Terre, elle était la seule à me montrer de l’amour ou du respect, les autres se moquer de moi à cause de mon problème de locution. Bon, il n’y avait pas que cela, c’était peut-être aussi dû à mon foutus caractère, mais quoi je n’allais pas me laisser marcher sur les pattes sans rien dire. Puis ce n’était pas la même chose et il le savait.

« - Elle ne m’a pas reniée elle, au contraire, elle a supporté bien plus que vous. Elle est restée à mes côtés, contrairement à vous qui avez fuis. Si j’avais été à votre place et avait fait votre acte, j’aurais tenté tous de même d’avoir un contact avec la partie en question. Si vous ne vouliez pas vous montrez face aux autres, il y a plusieurs manières dérivées pour agir. Me demander de venir avec toi pour chasser par exemple car mon mentor était occupé ailleurs, prétextant que je ne devais pas être fainéante ou durant une patrouille en me gardant en retrait des autres. Généralement, dans ce genre de moment, les gens ne font guère attention. Ou bien encore quand je sortais seule du camp. Tant de possibilité et pourtant pas une seule qui n’a était ne serait-ce qu’exploré. »

Je marmonnais une pointe de colère dans la voix, mais j’étais plus calme, je comprenais un peu leur vision, même si je n’arrivais pas à l’accepter.